• Prénom : Aoi
• Nom : Amazaki
• Âge : 22 en 2017.
• Affinité et pouvoir : Air Solaire (guérisseuse).
• Greffe : Tu veux savoir, hein ?

Spoiler:

Bien… Très honnêtement, ça a toujours été très difficile pour moi de me décrire physiquement. Ce n’est pas que je me trouve laide, mais j’ai somme toute un aspect relativement banal. Malgré mon nom japonais, je n’ai en réalité qu’un quart de sang nippon dans les veines ; le reste est européen. Résultat, j’ai un visage assez ovale mais des yeux en amande, pas réellement bridés. La couleur de mes iris varie entre la terre de Sienne et le brou de noix – des variantes de marron chaud, claires ou foncées selon l’illumination. Mes cheveux, eux, sont plutôt châtains et ondulent à partir d’une certaine longueur. Ils sont plutôt épais, autant dire qu’ils m’ont causé pas mal d’ennuis à une époque ! Incoiffables et indomptables, j’espérais parfois qu’ils ne se mettent pas entièrement à friser. Heureusement pour moi, ils sont plus lisses aujourd’hui, ce qui m’arrange plutôt lorsque je dois les attacher, lorsque j’étudie ou travaille.

En termes de carrure, je fais un bon mètre soixante-dix – la même taille que mon compagnon, ce qui l’agace particulièrement si vous voulez mon avis. Je ne fais plus autant de sport qu’avant, même si je continue à m’entraîner avec Huo ou toute seule avec mon sabre, que je ne sors pas régulièrement. Il m’arrive parfois de courir, mais clairement, lorsque l’on peut se déplacer par la voie des airs, on en oublie presque que l’on a des jambes ! Je n’ai jamais beaucoup mangé, alors je reste plutôt fine – j’admets que si je n’oubliais pas de prendre un repas sur deux, que je ne courais pas dans tous les sens à l’hôpital et que je ne passais pas mes nuit à réviser, j’arriverais peut-être à faire un peu plus de réserves.

Je ne fais pas toujours attention à ce que je porte, et je mets un peu de tout, même si je m'applique lorsque je sors ou vais travailler. J’aime surtout les vêtements amples, dans lesquels je suis bien pour traîner à la maison, de gros pulls ou larges chandails, ou alors les vêtements de sport. Il m’arrive de mettre des robes ou des jupes, plus souvent des shorts dans lesquels je me sens moins mal à l’aise, et le plus souvent des hauts qui ne laissent pas entrevoir le tatouage de ma Greffe sur ma poitrine. Pour les petits curieux, il s’agit d’un sablier porté par deux ailes. Bien qu’il ne m’embarrasse plus autant qu’avant, je n’aime pas spécialement le montrer. Il m’arrive de mettre des débardeurs, mais c’est généralement parce que la chaleur aura eu raison de moi…

Autrement, je ne pense pas avoir une tête à chapeau – même si Huo pense le contraire et me verrait bien avec un de ces larges chapeaux blancs ; mais ça rejoint juste son fantasme de photographie au bord de la mer, n’y voyez surtout pas autre chose…

Il m’arrive de me maquiller, même si j’oublie la plupart du temps (ou parce que je n’en ai pas, justement, du temps…). Par contre, vous me verrez assez rarement en talons. Je n’ai pas envie de vexer le petit homme !

Avant, j’étais gentille et timide. Maintenant, je suis polie et pragmatique. La différence est subtile mais présente ; je peux tout à fait penser que vous me faites perdre mon temps, mais je ne vais simplement pas vous le dire. Ou alors pas de manière trop brusque. Sauf si vous m’avez donné envie de vous mettre un coup de boule avant. J’ai un peu de tact, mais pas trop non plus ; ce n’est pas toujours voulu, mais lorsque je me mets en tête de dire ce que j’ai à dire, il m’arrive que les mots sortent de manière trop franche et directe. (Oops.) J’en conviens, c’est un défaut ; mais lorsqu’on travaille à l’hôpital afin de devenir médecin, on se doit de ne pas passer par quatre chemins non plus. Le pragmatisme a aussi été hérité de mes stages, je suppose ; mon côté plus direct par des années passées à être trop gentille avec tout le monde et à me faire marcher dessus.

Extérieurement, je suis quelqu’un de calme et posé. Je donne souvent l’air de réfléchir avant de parler, mais c’est aussi parce que je réfléchis vite ; j’analyse les situations pour savoir comment m’en sortir et éviter de causer trop d’ennuis autour de moi. Parce que la maladresse, je connais aussi ; j’ai toujours eu un mal fou à ne pas prendre les mauvaises décisions, alors je préfère prendre mon temps maintenant. Cette maladresse est surtout sociale, aujourd’hui, même s’il m’arrive encore parfois de me perdre dans mes pensées et de rester dans mon monde. J’ai un petit côté autoritaire, bien que je n’aime pas me mettre en avant, où je prends les choses en main par défaut lorsque je sais être capable de gérer une crise. Au moins, si les choses sont mal faites, ce sera de mon fait et je n’aurai pas à le reprocher à quelqu’un d’autre. Malgré la distance que j’ai mise entre les autres et moi-même, j’admets rester encore très attachée aux gens – mais sans barrière, je m’implique trop, et lorsque je m’implique trop, je me sens totalement démunie. Ça ne veut pas dire que je suis froide non plus, même si je peux parfois en donner l’air ; au contraire, j’essaie d’être chaleureuse et de sourire au maximum. (Même quand la personne en face arrive pile au mauvais moment et que je n’ai vraiment pas le temps de traiter sa verrue.)

Les gens me font facilement confiance, pour une raison que j’ignore ; ils se remettent souvent entre mes mains et, de mon côté, je fais ce que je peux pour ne pas les décevoir. Je reste quelqu’un de très à cheval sur mes principes – ce qui me rend aussi, parallèlement, assez intransigeante avec les autres quant à leurs comportements, vis-à-vis des personnes que je côtoie ou des institutions plus que vis-à-vis de moi-même. Je me vexe facilement et me mets rapidement en colère pour les choses qui me tiennent à cœur, mais j’essaierai toujours de le contenir – je crois que ça me donne l’air d’être très patiente, mais rarement avec les personnes de qui je suis le plus proche, étrangement. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne risque pas d’y avoir un éclat de voix ou un ton plus froid qu’à l’ordinaire…

Naturellement, je ne prends la parole en présence de ceux que je ne côtoie pas régulièrement que pour des questions pratiques – le travail, les études, si quelqu’un a besoin d’aide ou si j’ai moi-même besoin de quelque chose. Je m’en fiche un peu d’être couverte d’éloges, ce que je veux, c’est surtout faire mon travail, et le faire bien ; faire ce que je dois faire, et le faire bien. L’échec est amer, la victoire jamais acquise. On peut toujours pousser plus loin, pousser plus haut. Le regard des autres sur moi ne m’importe pas vraiment.

Parallèlement, si je mets parfois du temps à m’attacher aux gens, ceux que j’aime, j’en prendrai toujours soin ; quitte à m’en faire détester. Leur santé, savoir qu’ils vont bien et sont entourés, c’est certainement la seule chose qui m’importe. Avec eux, je suis plutôt joyeuse et taquine, et je ne cherche pas forcément à leur cacher mes mauvais côtés.

Pour cette partie, ça va être un peu compliqué je pense, mais je vais sûrement diviser ça en une liste assez commune – j’aime, je n’aime pas. Autant faire simple.

J’aime la musique ; je chante parfois sous la douche ou quand il n’y a personne, mais j’aime surtout jouer du violon. Récemment, je me suis mise en tête d’acquérir et m’entraîner sur une contrebasse, malheureusement le temps me manque un peu. Comme je l’ai déjà précisé, je travaille à l’hôpital en tant que guérisseuse et possède un petit bureau, où les élèves viennent me trouver pour que je les soigne. Je m’intéresse de temps à autres à des cas plus difficiles, comme à ce jeune homme qui avait failli perdre la vue à cause d’un virus issu d’une tique ; j’essaie de les accompagner et de rendre leur vie moins difficile, en mettant mes pouvoirs à leur service. Parallèlement, j’étudie la médecine à la faculté de Tokyo ; cela me prend beaucoup de temps, mais j’aime aussi ce que je fais, et heureusement…
Lorsque j’en ai le temps, j’aime la lecture de tout type de romans, même si j’ai une préférence pour les polars ou les romans d’aventure. Je suis plutôt ordonnée – voire maniaque dans mes moments d’agacement – et aime bien prendre du temps pour ranger le salon ou le bureau – même si Huo préfère s’en occuper lui-même et râle parce qu’il ne retrouve pas ce que j’ai déplacé. Bon, après, je ne peux rien dire, parce que la plupart du temps c’est moi qui utilise toute la table du salon avec mes livres et mes classeurs de cours…
Malheureusement, je ne sors pas souvent, mais j’aime bien une petite soirée de temps en temps. Ca me change du silence constant dans lequel je m’enferme (et aime m’enfermer) lorsque je travaille. Passer de l’un à l’autre ne me gêne pas vraiment… Enfin, quand c’est désiré bien sûr.

En tant que Air, le bruit me donne vite mal à la tête. Je n’aime pas les endroits trop bondés ou bruyants, je n’aime pas non plus me balader seule en pleine nuit – même si techniquement, celui qui voudrait m’approcher aurait bien du souci à se faire. (C’est bien, ça rassure Huo, hum.) Sinon, je ne suis vraiment, vraiment, VRAIMENT pas douée lorsqu’il s’agit de cuisiner. D’accord, j’ai un peu appris ; mais à part faire cuire quelques petites choses, j’ai du mal. Je crois surtout que j’ai un gros souci avec l’assaisonnement – ce qui me fait me demander si je n’ai pas simplement un palais étrange. Ou alors je suis trop pressée et je me mélange les pinceaux, ça doit aussi arriver… Dans tous les cas, je suis nulle et je n’aime pas ça. Mais ça me fait culpabiliser de laisser Huo tout gérer à ce niveau-là, alors on se fait parfois des ateliers ensemble.
Je déteste les gens qui se plaignent et les gamineries. C’est quelque chose qui me tape sur le système, et ça se voit ; je le tolère chez ceux que je ne connais pas – après tout, je ne suis pas forcée d’apprendre à les connaître si je ne les apprécie pas plus que ça – mais chez mes proches, j’ai du mal. Les gens qui critiquent sans savoir ou qui sont mauvais juste pour le plaisir de l’être, aussi. (Ce sont des têtes à claques, ceux-là)
Sinon, je ne suis pas trop road trip en pleine nature ; j’ai expérimenté un jour avec Mitsuki, Huo et Selvi, et je peux vous jurer que c’était compliqué ! Amusant, en revanche, c’était un bon moment. Mais les stages de survie, très peu pour moi…

C’est fou, la curiosité des gens… En soi, il n’y a pas beaucoup à en dire, et je n’ai pas spécifiquement envie de m’étendre sur le sujet. Pour faire simple, ma mère a vécu sur la première Terrae pendant un moment, et c’est d’ailleurs là-bas qu’elle a rencontré mon père. Elle était très jeune lorsqu’elle est tombée enceinte, et même si je sais qu’elle l’a aussi beaucoup regretté, je sais qu’elle m’aime de tout son cœur. Ma mère et moi possédons une relation spéciale, disons étrange ; c’est une femme très enfantine, et nous pensons souvent en décalage. Parfois, on se demande qui est la mère, et qui est la fille. C’est difficile pour elle de me considérer comme une adulte, sachant qu’elle m’a élevée seule ; mais je sais aussi que mon départ pour Terrae lui a retiré sa petite fille beaucoup plus tôt qu’elle ne l’aurait voulu. Elle a eu du mal à accepter ma relation avec Huo, mais je sais qu’elle est heureuse de me voir épanouie avec lui. Le plus difficile a été de lui apprendre que nous étions fiancés – je l’ai appelée. Je n’ai pas osé lui avouer qu’il m’avait fait sa demande le week-end-même que nous passions chez elle…

Mon père, lui, est parti en France quand j’étais très petite. Autant dire que mes souvenirs de lui sont très flous ; la seule image de lui que je possède est celle que je me suis faite en allant le voir, il y a deux ans. Puis il est mort, un an après ça. Quelqu’un l’a tué. La police pense que c’est son fils adoptif mais, si je ne l’aime pas vraiment – et lui non plus, si j’en juge par son comportement lorsque je suis venue les voir – je reste persuadée qu’il n’aurait jamais pu faire ça. Affaire à suivre ?

Pour en revenir à mon passé avant Terrae, disons les choses comme suit : comme j’étais une petite fille très douce, très timide et très rêveuse, j’ai aussi été une cible idéale. On m’a harcelée du primaire au lycée, où l’un de mes très rares amis a finalement perdu la vie en chutant dans les escaliers, après avoir tenté de me défendre. Je me suis enfuie de chez moi, à la recherche de… Je ne sais pas. J’étais jeune et bête, je voulais juste pouvoir m’en aller de cette ville…

C’est là qu’un Master est venu me chercher. Je dois dire que, maintenant, cette partie de ma vie est vraiment très lointaine ; je ne dirais pas que je l’ai oubliée, mais je suis passée au-dessus. J’ai été initiée, puis étoilisée, et, enfin, Masterisée. Entre temps, à peine novice, j’ai rencontré ceux qui sont devenus mes amis les plus proches, Mitsuki et Allen. Ce n’est que bien plus tard que j’ai rencontré Huo, un feu arrogant et impulsif qui avait eu la mauvaise idée de me provoquer pour se battre avec moi. (Lui comme moi avons donc découvert que j’étais capable de me défendre seule. Révolutionnaire.)

Avec le temps, et notamment grâce à lui et, plus tard, mon passage à Master, j’ai réussi à m’affirmer davantage. Je crois qu’avoir été confrontée à l’Avatar de cette manière, vu le temps que j’ai mis à sortir de l’hôpital, m’a aussi un peu forgé le caractère… Six ans plus tard, je me rends compte que tout est différent.

Terrae change les gens, c’est évident. Alors pourquoi pas vous ?

À venir.