Angel regardait dehors. La pluie ne semblait pas vouloir s’arrêter. C’était vraiment dommage. Son estomac paraissait lui en vouloir. Car le garçon ne le remplissait pas dès la seconde où il le voulait. Mais il n’avait cas attendre. Le garçon n’allait quand même pas se trouver trempé jusqu’aux os. Par contre Alice ne semblait pas de cet avis. Et la jeune fille sortit un parapluie comme par magie. Angel n’avait pas vu qu’elle avait déjà tout sous la main. Elle lui agita sous le nez pour lui faire comprendre qu’il pouvait venir s’abriter avec elle sous son parapluie. Elle était vraiment gentille pour bien vouloir le partager. Elle le reposa sur le côté pour pouvoir écrire quelque chose. Puis, elle lui montra son carnet.

-Ne t'inquiètes pas, j'ai mon parapluie. Et merci beaucoup pour l’invitation. Je suis contente que mon dessin te plaise.

Alice lui afficha un très grand sourire. Elle paraissait contente de l’invitation. Cela faisait plaisir à Angel. Il aurait put préparer lui-même quelque chose. Mais il avait trop faim pour ça. Alors il attendit qu’elle rassemble ses affaires. Angel fit la même chose. Même s’il n’avait pas prit grand-chose. Il eu finit avant la jeune fille qui avait tous ses crayons à ranger. Alors c’est Angel qui ramassa le parapluie. Quand elle eu terminé et avant qu’elle ne parte à la recherche de son parapluie, il annonça.

C’est bon, tu n’as rien oublié ? Et ne t’en fait pas pour ton parapluie, je vais le tenir.

Il lui sourit. Et quand il eu le signale d’Alice que tout était près, il franchit la porte. Dehors, il ouvrit le parapluie. Et quand Alice se trouva à coté de lui, le duo commença à marcher. Angel ne savait pas trop quoi dire. Alors, il ne dit rien. A part avec Mya, le garçon s’était rarement trouvé dans ce genre de situation. Au cas où Alice voudrait dire quelque chose, il lui avait laissé les mains libres. Et puis ça faisait toujours mieux que ce soit l’homme qui tienne le parapluie dans ce genre de situation. C’était plus masculin et ça plaisait bien à Angel. Finalement ils arrivèrent dans une grande rue. Le garçon aperçu une insigne familière. Une bonne vieille insigne MacDonald, fière représentante de la très connue multinational américaine de fast food. Angel brisa alors le silence. Il montra de sa main libre le bâtiment.

Si tu veux on peut manger un MacDo. Ou alors on peut continuer pour voir s’il n’y a pas autre chose. Que préfères-tu ?

La maintenant, tout de suite, Angel aurait voté pour aller là-bas. Mais il ne voulait pas imposé son choix à son invitée. Donc il attendit qu’Alice écrive sa réponse.

Il avait tenu le parapluie, surement pour pouvoir me laisser écrire si jamais j’en avais besoin. On était sorti, il pleuvait plus que des cordes ! Je serrais mon carnet contre ma poitrine pour éviter qu’il ne soit mouillé par les quelques gouttes qu’on recevait, bien qu’on soit abrités par mon parapluie. Même si il pleuvait, j’avais le sourire. Je l’avais depuis un moment d’ailleurs, mais il ne voulait pas partir et c’était mieux comme ça ! On avait marché un petit moment sous la pluie, heureusement que j’avais pris de quoi nous abriter. Ah, mon vieux parapluie offert par l’hôpital… Je n’aurais pas pensé qu’il me servirait un jour. Mais si ! Même si j’aurais préféré un plus joli, avec des motifs et plein de couleurs, celui-ci était tout de même très bien ! Enfin, je ne vais pas m’éterniser sur un simple parapluie ! Donc, à un moment, il s’arrêtait et me regardait en disant :

Si tu veux on peut manger un MacDo. Ou alors on peut continuer pour voir s’il n’y a pas autre chose. Que préfères-tu ?

MacDo ? Pas de problèmes, ça faisait plus de trois ans que je n’avais pas mangé dans un fast-food. Ça me manquait un peu quand même de faire quelques folies comme ça, en plus le régime de l’hôpital était horrible. Alors moi je voulais reprendre des forces ! Pouvoir manger un truc bien gras et bien lourd qui cale une fois terminé… Ça doit faire du bien ! Je lui écrivais sans aucune hésitation :

-Pas de problème, je veux bien y aller, ce sera même avec plaisir ! Ça fait trop longtemps que je n’y avais pas mangé ! Ça m’a beaucoup manqué même !

J’étais vraiment au comble du bonheur. J’allais manger dans un endroit qui me rappelait des souvenirs précieux que je n’oublierais sans doute jamais. Et puis je n’allais pas faire la difficile, le MacDo me convenait parfaitement ! Quand je pénétrais dans le grand bâtiment, je sentais une odeur familière, j’allais souvent manger dans ce genre d’endroit avec mes amis quand j’étais au collège. Ah… Tant de bons souvenirs revenaient, je lâchais un soupir de bonheur.