| ## Sam 30 Juin 2012 - 20:11 | ||
 Invité | -Non ! J’ouvris brusquement les yeux –enfin mon œil - et me redressais d’un bon dans mon lit, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine. Je sentais la sueur couler sur mon front et le long de mon dos. Le mouvement brusque que je venais d’effectuer provoqua une vive douleur dans mon épaule et m’obligea à me rallonger. J’étais vraiment fatigué, je ressentais le besoin plus que vital de me reposer et voilà que je me remettais à faire des cauchemars… Une minute… Un lit ? Je ne me souvenais pas m’être couché… je jetais un cou d’œil rapide au décor qui m’entourait. Je me trouvais dans une chambre aux murs blancs, à côté de moi se trouvaient des machines avec des tas de petits boutons qui clignotaient et émettaient des « bips » réguliers. Sur ma droite se trouvait un autre lit dans lequel reposait un garçon d’à peu près mon âge avec des cheveux noirs ébouriffés. Sa tête me disait vaguement quelque chose. Je haussais les épaules. Je verrais plus tard. Pour l’instant la seule chose qui m’importait était de me prendre une douche pour me débarrasser de la sueur qui me collait à la peau. Je commençais donc à me lever lentement, mon corps criant grâce au moindre mouvement, et rejoignais la petite salle de bain adjacente à la chambre. Je commençais à me dévêtir lentement et réalisais alors qu’il me manquait quelque chose de vraiment important : mon cache-œil. Une légère angoisse me prit soudain. Je ne supportais pas que l’on me voit sans, que l’on puisse voir ma blessure. Je serrais les dents et ressortais de la salle de bain. Je jetais un coup d’œil à côté de mon lit : rien. Je soulevais les draps du lit : rien. -Fuck, fuck, fuck !!!!! Où ces fuckings infirmières avaient-elles mis mon cache-œil. Si l’une d’entre elle avait le malheur de rentrer à ce moment elle risquait de passer un sale quart d’heure. Avec un énorme soupir je me rasseyais sur mon lit et fixais l’autre garçon. Où l’avais-je rencontré ? La mémoire me revint alors. Je l’avais rencontré sur un toit et nous avions commencé une course en roller mais des crétins nous étaient tombés dessus et nous les avions battus non sans avoir reçu quelques blessures. Je comprenais maintenant d’où venait ma blessure à l’épaule. D’ailleurs je ne connaissais toujours pas son nom… Je me fais chier… Je jetais un regard à la pendule : 11h35. Un grand sourire vicieux vint éclairer mon visage. Je me levais et m’approchais de l’autre garçon puis me mis à le secouer sans ménagement. -Eh, réveilles-toi Fucking Karasu ! | |
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