## Dim 16 Déc 2012 - 20:32 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Emmy, Te souviens-tu de la conversation que nous avons eue au bar ? Moi oui, même si c’est encore un flou. Si tu te rappelles, tu sais pourquoi je dois partir. Si non, je vais te le dire : j’ai trahi Terrae. Enfin tu me connais par cœur, je ne l’ai pas fait de mon plein gré, je ne voulais pas le faire ! Ces putains de scientifiques ont mon petit frère, voilà pourquoi ils ont mis la main sur l’élève que je devais ramener. Oui je sais, tu as raison ce ne sont que des excuses. Si j’avais été plus fort, si j’avais réagi plus vite, si j’avais… C’est vrai… On pourrait refaire le monde avec des "si". Je pars Emmy. Je vais les chercher, et j’ai beau être un Master, je sais très bien que je ne vais pas revenir. Je suis réaliste, cependant si je peux sauver mon frère je le fait volontiers. A vrai dire mon seul regret est de vous laisser, toi, Haley, Hideko, Terrae… Je ne m’attends pas à ce que tu me pardonnes et je n’essaye pas de me trouver des excuses mais essaye de me comprendre s’il te plaît. Sache que je t’ai toujours considéré comme une sœur. Je suis sincèrement désolé. Gaetano Aussi silencieux qu’une ombre, je déposais la lettre à côté de l’oreiller d’Emmy. Elle semblait dormir paisiblement, comme si tous ses problèmes n’avaient jamais existé. Je me baissais et posais un léger baiser sur son front. -Pardonnes-moi Emmy, murmurais-je. Je jetais un dernier regard à sa belle chevelure argentée avant de me transformer en aigle et de prendre mon envol.
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## Mar 18 Déc 2012 - 21:26 | ||
Emmy Black Messages : 453 Date d'inscription : 02/02/2012 Age : 31 | L’herbe a perte de vus rendais le paysage des plus vert. Un vent puissant me donnais l’impression que j’allais m’envoler bien plus loin que ce que les ailes d’un oiseau pouvais le porter. Cette prairie a perte de vus m’étais étrangement familière et en même temps totalement étrangère. Je ne connais pas cette endroit, je n’avais ici aucun repère, tout ce ressemblais. Pourtant j’avais la vague impression que j’étais déjà venu ici un nombre incalculable de fois. Sans prévenus cette impression ce ternit. Une immense ombre de dessinas l’entement dans le ciel. Elle envahi tout la prairie. Plus rien n’étais vers, tout devient d’un gris sombre et sinistre. Cette ombre ce penchas sur moi. Ce rapprochant inexorablement, a une vitesse folle. Je ne pouvais plus rien faire. J’étais totalement tétanisé. Je la sentais près de moi. Elle continuas a s’avancer. Et comme un nuage de fumer elle vient frôler mon front. Elle y laissa comme un baiser. Sombre, mélancolie et triste. C’est à ce moment là que cette étrange sensation réapparus. L’impression que tout m’étais familière. L’ombre ce retiras tout à coup. Je la regardais partir. J’eu l’impression qu’elle s’enfuyait en courant, qu’elle me fuyait. Quand elle fut disparue, le monde autour de moi s’écoula littéralement. … J’ouvrais les yeux. La lumière qui éclairais la chambre m’éblouis. Ce rêve avais été particulièrement étrange. J’avais l’impression que quelque chose étais venus s’incruster dans mon rêve. Je balayais du regard la pièce, mais personne n’étais là. Il n’y avait rien d‘inhabituelle. Si, tout près de moi. Il y avait une lettre. Je la saisis fébrilement. J’étais terrifié à l’idée de ce que je pouvais y trouver. Mon appréhension était totalement justifier. La suite des événements ce déroulas dans un bordel le plus totale. En l’espace de deux minute, j’avais fait mon sac, qui contenais à présent, deux brosse a dent, mais surement pas de dentifrice, des culotte, deux hauts, et une chaussette, oui juste une seul. J’embarquais ma ceinture avec mes deux magnums. Après avoir pris encore quelque petit truc a la ramasse je me plaçais fixe au milieu de mon salon. C’était avec le peu de concentration que je peu glaner que je me téléportais chez Aaron. Dans son lit. Oui ba, c’est le lieu qui est revenus le plus vite dans mon esprit quand j’ai pensé a la l’appartement de Aaron. |
## Mar 18 Déc 2012 - 21:52 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Étrangement, je rêvais. Un rêve doux, et tendre, pour une fois ; un rêve qui n'avait rien de brutal. Juste empli d'un coton blanc et soyeux, dans lequel je me perdais et me noyais. Une voix résonnait non loin de moi ; un appel, mon nom, murmuré, tout près de mon oreille ; cette voix que je n'avais pas entendue depuis plus de quatre ans à présent. Elle répétait mon nom, comme une litanie, et j'eus même l'impression de sentir ses doigts tremblants secouer mon épaule. Sauf que, bientôt, je me rendis compte que ce n'était pas mon rêve qui me secouait de cette manière. Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je vis fut les pupilles céruléennes d'Emmy – que je n'eus aucun mal à reconnaître. Je clignai plusieurs fois des paupières, le cœur étreint par une force inconnue. Cette douleur, cette inquiétude qui émanaient d'elle semblaient suinter comme du poison ; des sentiments terribles qui ébranlaient son âme dans ses tréfonds. Je dus presque lui tirer de force la lettre qu'elle tenait froissée dans sa main droite pour comprendre ce qu'elle essayait de me dire. Quand elle y parvint, et que j'eus fini ma lecture, elle n'eut pas besoin de me demander quoi que ce soit que je sautai déjà du lit, afin de chercher de quoi m'habiller. J'attrapai un sac à dos, fourrai négligemment tout ce que je pensais nous être utile, les lèvres serrées en une fine ligne, un pli soucieux barrant mon front. Je ne pouvais que comprendre. Son frère. Attrapant mes fringues pour me vêtir en vitesse, sans la moindre pudeur, je tirai presque l'un de mes tiroirs jusqu'au bout, et en balançai tout son contenu sur le sol. Mon flingue, le seul que j'avais, parce que je n'avais jamais été très à l'aise avec, mais que je ne pouvais me résoudre à jeter au loin. Je l'attachai à ma ceinture, enfilai une veste, rangeai dans ma poche mon couteau à cran d'arrêt. Et, en moins de cinq minutes, tout fut bouclé. J'échangeai un regard avec Emmy, toujours silencieux, mais déterminé. Cette fois-ci, nous y allions. |
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