Je venais d'arriver à Terrae, mon cœur et mon esprit était encore en plein tourment.

Pour me changer les idées et penser à autres chose, je me mit à regarder autour de moi, et je pris la décision de faire un tour, de visiter l'endroit ou j'avais atterri, il était tard, deux heure du matin environ, mais il fallait que je marche cela me détendais.

Mes pas m'entraînèrent jusqu'à un petit Lac.

Je me stoppa un moment afin de contempler la lune qui ce soir brillait comme jamais je ne l'avais vus briller.

Je repris mon chemin, marchant au bord de l'eau.
Malgré ce que je m'étais dit, je ne pouvais m'empêcher de penser aux événements qui s'étaient déroulés dans mon encore trop proche passé, mon Père, ma Mère, notre placement, et cette femme il y à quelque jour qui m'avait rappeler ma sœur.

Je m'arrêta près d'un endroit que la la lumière de la lune éclairer.

Je m'assis un peut plus loin à droite de l'endroit qui était illuminé, c'était un peut sombre, mais j’étais habituer à être dans le noir.

Je jeta un rapide coup d’œil autour de moi, mon regard s'arrêta sur cette petite armée de moustique non loin qui voler au dessus de l'eau à quelques centimètre du bord du Lac.
Leur présence n'altérer en rien la beauté des lieue.

Je pris ma tête entre mes mains, puis mit mes coudes sur mes genoux pour porter ma caboche pleine de penser.
Un léger vent se leva, me rafraîchissant l’esprit et me faisant voler les cheveux dans tous les sens.

Je resta là, sans rien faire pendants une bonne heure quand j'entendis dans mon dos un petit :

« Bonjour »

J'étais perdus, je ne savais pas quoi répondre à la première personne qui s'était adresser à moi depuis mon arriver.
Je répondis simplement avec un sourire amical,

« Bonjour »

« Je m'appelle Shinji, je viens d'arriver, je suis venus ici pour me changer les idées. »


Gardant le sourire, je replongea dans mes pensées.

Le jeune homme était assis au bord de l’eau, dans l’herbe mouillée par la rosée de la nuit. Il avait ramené ses genoux contre lui et prit sa tête entre ses mains.

A mon salut, il se retourna, me sourit bizarrement, et répondit « Bonjour ».


Quand je dis qu’il m’avait souri bizarrement… Son visage avait une expression tourmentée, son regard était couvert de fantômes de souvenirs et de nuages d’orage, il semblait vide et… Triste, pensive, je ne saurais dire pourquoi.


Après tout, on avait tous un passé plus ou moins difficile lorsque que l’on arrivait à Terrae. Peut être la nuit, son passé venait le hanter.



- Je m’appelle Shinji, dit alors le jeune homme. Je viens d’arriver, je suis venu ici pour me changer les idées.


Je souris, surprise.



- Tu viens d’arriver ?! je m’exclamais.


Je m’approchais et m’asseyais à coté de lui, croisais du regard la lune et continuais :


- Moi c’est Cendre. Je suis une espèce de chouette, je sais pas, en tout cas, je suis insomniaque. Je ne dort pas trop la nuit, alors je cherche des endroits pour voir la lune. Ca ne te dérange pas si je m’assis ici ?


La lune se reflétait sur l’eau du lac. De fines vaguelettes à la surface de l’eau, l’obscurité environnante, j’écrasais un moustique en plein vol et reprit :


- Tu viens d’arriver, alors… Eh bien, bienvenue ! Je… Enfin, je veux dire, tu as l’air triste… tourmenté, plutôt. Quelques chose te tracasse ?




Ce n’étais pas vraiment dans mes habitude de m’occuper des affaires des gens, mais ce jeune homme avait un visage marqué, et je me sentais un peu concerné, je voulais l’aider… Parce qu’on est tous passé par là, à Terrae… le vide…

HRP : J'ai mis les paroles de ton perso en marron, vu qu'il est est afinité terre, mais tu peux me demander de changer si c'est trop couleur caca et que tu préfère une autre couleur ^o^

La fille que je venais de saluer, me retourna un sourire avec un aire surpris. Je n'avais plus vus sourire personne même avec un petit air de surprise en ma présence depuis très longtemps. J'en avais presque oublier le sentiment de joie qu’un simple sourire pouvais nous apporter.

Je releva la tête pour mieux la voir. A l’instant présent elle me donner l’impression, d'être bien et en paix.

Je me reperdis dans mes penser encore une fois.

Elle s'approcha de moi, pour s’asseoir à mes côté, je me sentis encore un peut mieux, en ayant quelqu'un là avec moi.
Elle me dit son nom, c'était Cendre. Elle me parlas un peut d'elle, de ses insomnie, et du fait qu'elle cherchais à voir la Lune quand elle ne dormais pas.

Je l'entendit me souhaitais la bienvenue, et d'un air hésitant me dire que je lui donner l’impression d'être tourmenter par quelque chose.


«  Eut huum. »


Je ne savais pas si je pouvais lui parler de ce qui faisait ma tristesse et mon malheur. Mais comme elle était la première personne à m'adresser la parole depuis une éternité, je me dit que je pouvais lui faire confiance et un peut me confier à elle.


«  Ce qui me chagrine autant, c'est que des que je ferme les yeux, je n'arrête pas de revoir le visage de ma petite sœur, de voir les mauvais moment que j'ai vécu et que je croyais loin derrière moi. Et je vois aussi leur visage à tous.
Donc, çà m'empêche de dormir, c'est pour çà que je me suis promenais. Pour essayer de les faire partir, de les oublier un moment.  »


Je me leva, fit quelque pas jusqu'au bord du Lac, troubla le reflet de la lune qu'il y avait sur l'eau en plongeant mes mains dedans, sans raison.
Je retournas m'asseoir. Leva la tête vers le ciel. Je me sentais mieux, un peut mieux après lui avoir dit ces quelques mots.

- Ce qui me chagrine autant, c'est que des que je ferme les yeux, je n'arrête pas de revoir le visage de ma petite sœur, répondit le jeune homme d'un air attristé. De voir les mauvais moment que j'ai vécu et que je croyais loin derrière moi. Et je vois aussi leur visage à tous.

Il soupira, d'un long soupir, profond, mélancolique.

- Donc, çà m'empêche de dormir, c'est pour çà que je me suis promenais. Pour essayer de les faire partir, de les oublier un moment.

J'allais lui demander où était sa sœur, mais je me reprenais à temps. Autant éviter une bourde dans un moment pareil, ça ne lui remonterait pas le moral.

Parce que l'hypothèse la plus probable était que sa sœur était morte, décédée, je n'en savais rien mais à son discours, je le devinais.

Shinji se leva, s’accroupit au bord du lac et plongea ses mains dans l'eau. L'idée ne me serait pas venu mais pourquoi pas, faire mumuse avec l'eau.

Je jetais un regard à la lune qui me répondit par son visage à le fois maternel et obscène, avec son petit sourire figé.

- Je... commençais-je. Je n'ai pas connu ta petite sœur... Mais je l'imagine avec un regard effaré, qui t'appelle. Comme un fantôme, comme une ombre. Qui est omniprésent et que tu vois partout.

Je fit une pause et reprenait :

- C'est aussi comme ça que je vois ma famille... Ou plutôt, les gens que j'ai considéré comme ma famille avant de me rendre compte qu'il ne m'avait jamais considérée comme telle. Et je voit, aussi, le regard qu'une jeune fille m'a jeté, un regard désespérée, elle a compris trop tard qu'elle était en train de faire une erreur. C'était juste avant qu'elle ne se suicide. Ce qu'elle a compris à ce moment-là, je l'ai compris un quart de secondes avant elle, c'est pour ça que je suis là.

Je respire, je me sens bizarre. Depuis que je suis à Terrae, j'essaie d'oublier tout ça, mais tandis que je parle à ce jeune homme, c'est comme si je tentais de comprendre comment j'ai fait pour vivre avec pendant tout ce temps. C'est... Etrange, comme sensation.

- Je me rappelle d'eux et c'est comme si leurs regards pesait sur moi, qu'ils m'empêchait de respirer, comme un énorme poids sur les épaules. Mais je ne veux pas les oublier, veux tu oublier ta petite sœur ? Alors il faut apprendre à vivre avec. Quand je ferme les yeuc, ils me regardent, alors je leur rend leurs regard et c'est comme si je leur disaient « Ne vous inquiêtez pas. Je ne vous oublierais jamais. Vous êtes gravé dans mon cœur, et bien que vous êtes de mon passé, vous faites parti de mon présent. Je ne vous oublie pas et je continue de vivre, j'avance. Pour vous. Pour toi. »

Je repris mon souffle. J'en arrivais à la conclusion.

- Ils sont là, ils nous regardent. Mourir ne servirait à rien. Il faut continuer d'avancer, vivre, et surtout, faire en sorte que s'il nous regardent, d'où qu'ils soit, qu'ils soir fier de nous, de ce que l'on devient, ou que l'on est devenu. Oui, qu'ils soit fier de nous.

Mon creveau tournait à trois cent à l'heure. S'était étrange, cette sensation qui s'était emparée de moi...

Et j'esperais que mon explication était bonne, qu'elle aiderait ce jeune homme...

Je remarquais que Cendre jeter souvent de petit coup d’œil à la Lune, c'est vrai que ce soir là elle était belle et qu'elle me donner presque l’impression que rien autour de moi n’existait, me plongeant dans un renouveau bénéfique ou mes souvenir commencer seulement à mon arrivé ici et au moment ou je me m'était assis sur l'herbe.

Je tournas la tête d'une façon rapide qui fit tomber mes cheveux sur mon visage me coupant la vue comme le ferait un épais brouillard,
Tandis que je repoussais mes cheveux en arrière pour dégager ma vision, Cendre commença à parler avec un début de voix hésitante qui s’estompa à la fin du premier mots.

-Je...Je n'ai pas connu ta petite sœur... Mais je l'imagine avec un regard effaré, qui t'appelle. Comme un fantôme, comme une ombre. Qui est omniprésent et que tu vois partout. 

Ce qu'elle me dit me troubla un peut. Je n'avais que peut connus ma petite sœur, avants que l'ont soit tous éparpiller, nous étions jeune.
Je ne savais pas ce qu'elle avait vécus tout le temps de notre séparation, ni même toute les chose qu'elle avait ressentit.


Elle fit une pose et elle repris,


-C'est aussi comme ça que je vois ma famille... Ou plutôt, les gens que j'ai considéré comme ma famille avant de me rendre compte qu'il ne m'avait jamais considérée comme telle. Et je voit, aussi, le regard qu'une jeune fille m'a jeté, un regard désespérée, elle a compris trop tard qu'elle était en train de faire une erreur. C'était juste avant qu'elle ne se suicide. Ce qu'elle a compris à ce moment-là, je l'ai compris un quart de secondes avant elle, c'est pour ça que je suis là.


Je vois ma famille bien différemment, enfin je le pense.
Pour moi, hormis le détraqué qui me servait de père, j'aimais mes sœurs et ma mère et c'était réciproque. Nous étions très complice, ont s'amusaient souvent des heures le soir après être rentrer de l'école.

J'aurais voulus avoir un père comme un autre, un père attentionné, aimant. Comme çà, rien ne ce serait passé. Nous n'aurions pas étaient placé avec mes sœurs, personne ne serait mort et on aurait put être une famille comme il y en a tant dans ce petit monde.
Comme çà je ne vivrais pas avec des fantômes à me demander qui je suis, à me demander pourquoi est-ce que j'ai fait tout ce que j'ai fait avant d'arriver ici et de jouer avec les sombre reflets sur l'eau.

- Je me rappelle d'eux et c'est comme si leurs regards pesait sur moi, qu'ils m'empêchait de respirer, comme un énorme poids sur les épaules. Mais je ne veux pas les oublier, veux tu oublier ta petite sœur ? Alors il faut apprendre à vivre avec. Quand je ferme les yeux, ils me regardent, alors je leur rend leurs regard et c'est comme si je leur disaient « Ne vous inquiétez pas. Je ne vous oublierais jamais. Vous êtes gravé dans mon cœur, et bien que vous êtes de mon passé, vous faites parti de mon présent. Je ne vous oublie pas et je continue de vivre, j'avance. Pour vous. Pour toi. »


Non, je ne veut pas l'oublier mais quand mes yeux se fermes, je les vois eux, mes fantômes qui me regarde fixement avec insistance. Et au milieu je la vois elle, avec son magnifique sourire, je le vois de mieux en mieux, car les silhouettes autour d'elle disparaisse peut à peut. Je commence à ne la voir qu'elle quand mes yeux se voiles.
Les spectres s'en vont.

Te parler et t'écouter pendant ces quelques minutes, cela à changer mon regard sur mon passé, le présent et sur mon futur.
Je commence à voir clair, à me retrouver, à retrouver le jeune garçon que j’étais avant. Je sens le bonheur et la joie revenir en moi.
J'ai envie de me souvenir de ma mère de mes sœurs.

Je veut aussi changer, plus qu'avant même si il ne sont plus là pour pouvoir le voir, pour qu'ils soit fier comme tu le dit.


Je tournas la tête en direction du ciel, j'y vis un nuage obscurcir la lune. Je fermas les yeux, j'y vis ma sœur souriante et les fantômes qui partaient.
En les rouvrant, la lune était là et le nuages bien loin.
Je souriais honnêtement, pour la première fois depuis longtemps.

A la surface du lac, je regardais la l’image de la lune qui se reflétait, se déformer avec les petites vaguelettes dans l’eau.

Puis mon regard se tourna vers Shinji. Le jeune homme semblait réfléchir, toujours aussi tourmenté, et un pli soucieux barrait son front.

Puis soudain, il sembla se détendre un peu.

-Te parler et t'écouter pendant ces quelques minutes, cela à changer mon regard sur mon passé, le présent et sur mon futur.
Je commence à voir clair, à me retrouver, à retrouver le jeune garçon que j’étais avant. Je sens le bonheur et la joie revenir en moi.

Le bonheur et la joie ?! Ah ! Aurais-je réussi un miracle ? J’en viens à espérer une suite qui ne se fait pas attendre.

- J'ai envie de me souvenir de ma mère de mes sœurs. Je veux aussi changer, plus qu'avant même s’ils ne sont plus là pour pouvoir le voir, pour qu’ils soient fier comme tu le dit.

Je me prends à sourire dans l’obscurité. Un vrai grand sourire, franc.

-Oui… C’est exactement ça. Ils seront très fier de toi, j’en suis sur.

Et je suis fière de moi. Je ne sais même plus comment j’ai pu réussir ce tour de force, mais il semble avoir retrouvé un peu de lumière dans ses yeux.

En attendant, l’énergie qui m’a fait déclarer tout mon discours est complètement retombée, j’ai alors la tête qui dodeline et je me prends même à bailler.

-Au fait, Shinji, je ne sais pas si c’est indiscret de te demander ça, mais je me demande vraiment d’où tu viens… Plutôt d’Europe, d’Amérique… ?

Je souriais encore, je pense que je sourirais encore longtemps, pour qu'ont voit que je suis revenus de cet abysse, pour qu'ont voit que j'ai retrouvais la joie de vivre.

Je trouve que tu as réussi quelque chose de grand sur moi.
Personne depuis un très long moment n'avais eut tant d'influence sur moi, tellement longtemps que je ne me souviens pas du tout qui était la dernière personne à avoir réussi cela.

Du coin de l’œil je vis dans l'obscurité de cette belle nuit se dessiner un sourire sur le visage de Cendre.

-Oui… C’est exactement ça. Ils seront très fier de toi, j’en suis sur.

Je l’espère, je l’espère vraiment.
C'est du re-dit je sais, mais maintenant mon seul, ou plutôt l'un de mes seul désire, et de faire la fierté de ceux qui m'ont aujourd’hui quitter, pour  quand le moment seras venus pour moi de les rejoindre ils m’accueil les bras grand ouvert comme si je ne n'avait jamais était bien loin d'eux.

-Au fait, Shinji, je ne sais pas si c’est indiscret de te demander ça, mais je me demande vraiment d’où tu viens… Plutôt d’Europe, d’Amérique… ? 


Non, ce n'est pas indiscret, je peut t'apporter une réponse à ton interrogation après ce que tu a fait pour moi, je peut bien me livrer un peut.
J'ai des Origines européenne, mais sinon, je suis née et ai vécu au pays de l'Oncle Sam.