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Je suis obligé de dire ce que je pense du patinage ?
##   Sam 22 Juin 2013 - 17:43
Camus J. Lorelleï

Personnage ~
► Âge : 2O ans.
► Doubles-comptes ? :
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Camus J. Lorelleï
Air au pouvoir lunaire
Messages : 182
Date d'inscription : 14/06/2013
Emploi/loisirs : Musique, et m'amuseeeeeer °^°
Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ?

[hrp : Attention gros post XDDD]

Il se relève en soufflant doucement. Je crois que je lui ai fait mal. Tant mieux. Puis il sourit. Connard. Je plissais les yeux, l'air toujours impassible. Il saignait du nez mais ne semblait pas s'en faire. Erreur, j'allais le briser et le laisser allongé ici, seul. 

Dis moi, ton frère, tu es sûr qu'il est à l'abrit ? Non parce que con comme il est, il risque encore de tomber sur des mauvaises personnes, et tu ne seras pas là...

Je ne relevais pas. Je grondais, furieux :


Il est en sécurité. Je le sens. Et pire que toi, on trouve pas, sale taré.

Souriant toujours plus, Michigan poursuivit néanmoins :


Tu ne pourras pas le protéger éternellement. Un jour il se trouvera une nana, et tu seras mis au placard à balais, sans un merci, sans rien, même pas un merci... Un jour tu verras, tu sera obliger de prendre sur toi et te dire que finalement, ça servait à quoi ?

Un doute s’installa dans mon cœur comme une épine empoisonnée. Et si il disait vrai ? Que deviendrais-je ? Je secouais le tête. Non. Amadeus et moi sommes liés par des liens si étroits que peu de choses pourraient nous séparer définitivement. Michigan eut alors un rictus de haine, de rage et me prit par surprise en m'envoyant un crochet dans la mâchoire ainsi que presque simultanément un coup de poing dans l'estomac. Sonné, je reculais d'un pas, la vue brouillée par la douleur. Posant mon regard sur lui, je le glaçais sur place, ma rage glaciale se faisant sentir comme du givre dans l'air.

Tu verras, quand il te laisseras tomber. Réveille toi, les gens sont loin d'être comme tu le pense...

Ma rage déferla en moi et j'explosais :


Les "gens" ne sont pas mon frère. Il n'est pas idiot, il est sage et sait être prévenant. Je déteste tes manières, je déteste ta façon de parler, ton attitude et ton air supérieur. Et par dessus tout, je HAIS ta façon de penser que tu me connais !

Je haussais très rarement le ton,gardant le plus souvent mes émotions pour moi. Cela faisait depuis bien 5ans que je n'avais pas explosé de cette façon. Et j'avais de quoi le faire. Je passais à l'attaque, bourrant mon adversaire de coups, sans répit. Et à chaque coup, que je donnais un peu plus fort que le précédent, je martelais :


Tu ne me connais pas ! Tu ne sais pas le lien qui unit des jumeaux ! TU-NE -SAIS-RIEN-DE-MOI !!

Je terminais le "moi" par un coup de genou dans le plexus suivit immédiatement d'un puissant coup de poing sur la tempe. Je fis ensuite un bond d'un petit mètre en arrière me mettant hors de la portée de Michigan et le regardais essoufflé. Mon calme surhumain reprit place et je me redressais l'air impassible, fixant cette pauvre chose d'un air apitoyé.



Je suis obligé de dire ce que je pense du patinage ? - Page 2 Camus_10

Spoiler:

##   Dim 23 Juin 2013 - 9:40
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
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Michigan Carter
Inactif
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Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Les "gens" ne sont pas mon frère. Il n'est pas idiot, il est sage et sait être prévenant. Je déteste tes manières, je déteste ta façon de parler, ton attitude et ton air supérieur. Et par dessus tout, je HAIS ta façon de penser que tu me connais !


Vous savez pourquoi j'aime pas les ampoules basses consommations ? Déjà parce qu'elles mettent trois cent ans à s'allumer, ensuite parce que quand tu te fais tabasser, tu as l'impression que la lumière est exactement la même, faible, chétive, et qui t'éclaire pas beaucoup. Ce mec frappe fort, faut l'avouer. Je ne pare aucun des coup. Mes lunettes partent en éclat. PUTAIN CA DÉCHIRE ! J'ai mal, merde ! Plus les coups augmentent, plus je sent mon corps se crisper et des crampes me lacérer. En fait j'en ai carrément ma claque ! Pourquoi ça m'arrive, hein ? J'en avais rien à cirer de son frère ! J'ai juste voulu lui mettre un gros coup de stress et c'est tout ! Merde ! J'en ai ma claque !

Tu ne me connais pas ! Tu ne sais pas le lien qui unit des jumeaux ! TU-NE -SAIS-RIEN-DE-MOI !!

Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. C'est fini. Je ne sen. plus rien. Mon corps entier est en mode "attend encore deux secondes et ta douleur va être mortelle, mec !". Il ne faut pas que j'attende. Je me relève lentement. Arrivé au stade "quatre-pattes", je sens mon corps entier se déchirer, littéralement. Je crachote. Du sang sort de ma bouche.
Je vois rouge. Ce mec, est-ce qu'il se rend compte de ce qu'il vient de faire ? J'en ai rien à foutre. Faut que j'aille à l’hôpital, direct. Avant que la douleur ne prenne le dessus.
Je me relève complètement et le regarde.

Spoiler:

_ Ça y est ? T'as fini ?

Ma voix n'est qu'un râle, et mes poumons me font atrocement souffrir.

_ Je vais te dire un truc. Non, je te connais pas, et je m'en tape. Oui, je suis taré. Mais regarde toi : il a fallu que je fasse de simples putains d'allusions pour te pousser jusqu'ici, et tu sais quoi ? Y'a un truc que j'ai pas apprécier.

Je lui fait l’enchaînement que je connais par cœur, pour l'avoir vécu trop de fois. Coup de pied dans le ventre pour le plier en deux, je le tire par le cheveux en arrière pour le plaquer au sol et, posant un pied sur son épaule, je tire sur son bras. Il se déboîte. C'est pas très grave mais je sais que ça fait un mal de chien.
Je crache à nouveau du sang.

_ Ça c'est pour la côte qui vient de me perforer le poumon, connard. Si je meurt, tu pourras avoir l'âme tranquille puisque tu auras protégé ton frère.

Je le lâche. Je titube un instant. La douleur arrive. Tout mon corps se fissure. J'ai mal. Je n'y voit plus rien. Je ferme les yeux et des larmes de douleur et de haine coulent sur ma joue. Dans un effort surhumain, je marche. Direction l'hôpital. C'est un automatisme.
Vingt mètres plus loin, je m'évanoui et tombe sur le sol.
##   Lun 24 Juin 2013 - 20:11
Camus J. Lorelleï

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Camus J. Lorelleï
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L'autre reste d'abord étendu à terre. Je l'ai tué ? je pense avec frayeur. Non, il se relève doucement. Il crache du sang. Merde, mais qu'est-ce que j'ai fait moi ? ah oui, j'ai vu rouge, et je l'air battu. À mort. Il me fixe et lâche dans un râle :

Ça y est ? T'as fini ? Je vais te dire un truc. Non, je te connais pas, et je m'en tape. Oui, je suis taré. Mais regarde toi : il a fallu que je fasse de simples putains d'allusions pour te pousser jusqu'ici, et tu sais quoi ? Y'a un truc que j'ai pas apprécier.

Il fond sur moi et, complètement affable, je le laisse me mettre à terre. Il me déboîte le bras et je me retiens de hurler de douleur. JE serre les dents et retiens des larmes. Putain, ça tue ! Mais je l'ai mérité. Mais rend-lui ses coups, imbécile ! me souffle une voix dans ma tête. Ça va pas non ?! Je l'ai mérité. Je me relève, dur avec moi-même. Le visage impassible, me tenant le bras, comme dans un brouillard, je l'écoute dire :

Ça c'est pour la côte qui vient de me perforer le poumon, connard. Si je meurt, tu pourras avoir l'âme tranquille puisque tu auras protégé ton frère.


Puis il me tourne le dos. Et marche. Cinq mètres, dix mètres, quinze mètres, vingt mètres. Il tombe. Ne bouge plus. Je fais un pas. La douleur me réveille de ma léthargie et je m'avance vers le corps à terre. Je vérifie son pouls, qui me rassure : il est vivant. Sans tenir compte de la douleur déchirant mon épaule, je hisse le corps du garçon près de moi et, le portant à demi, me met en marche vers l'hôpital. En chemin, je sens qu'il se réveille. Je dis calmement :

Je sais que c'est peu de le dire, mais je suis désolé de ce que je viens de faire. Je ne me suis pas contrôlé. Je suis sûrement trop protecteur envers mon frère mais il est une partie de moi, il est moi. Alors je ne peux tolérer qu'on s'en prenne à lui, ou qu'on me menace de s'en prendre à lui. Il est tout ce à quoi je peux m'accrocher. Sans lui, je m'effondrerais. Alors je t'en supplie, pardonne-moi. Tu as raison. Un jour, mon frère m'abandonnera sûrement et partira. Si c'est ce qu'il faut, alors soit. Mais je veux garder encore un peu la seule personne capable de me calmer. Je n'aurais jamais l'esprit tranquille en te sachant mort. Je déteste voir des gens mourir et je ne voulais tuer personne. Vraiment, si tu en es capable, je te prie de m'excuser pour ma conduite horrible.

Je n'avais jamais parlé autant dans toute ma vie. Ça me fit bizarre. Je me tus le reste du trajet. Arrivé à l'hôpital, je laisse les infirmiers prendre en charge Michigan et refuse qu'ils me touchent, ni ne m'approchent. Je finis, d'une poussée contre un mur, à ré-emboîter mon bras. Je laisse échapper un gémissement de douleur. Je vais vers la salle d'attente. Et, m'asseyant, je fais la seule chose possible de faire. J'attends.



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Spoiler:

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