| ## Dim 22 Déc 2013 - 19:54 | ||
 Ipiu Raspberry  Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | « Ipiu Raspberry ? Vous êtes attendue dans la salle des masters. » Intimement elle est convaincue d’avoir fait une faute, elle a dû être démasquée. Ils vont la renvoyer… Elle réalise soudain qu’elle ne veut pas partir. Elle ne veut pas retourner dans ce monde cruel derrière les murs de Terrae, elle ne veut plus qu’ils l’atteignent. Elle ne veut plus qu’ils lui enlèvent tout. Et puis il y a tellement de gens qu’elle apprécie ici. Sixtine, Lucky, Takeda, Enrica, Michi… Même lui elle l’aime d’une certaine façon. Elle ne montre rien de sa peur de sa crainte. Elle arrive souriante dans cette immense salle. Elle s’attendait à être renvoyée. Pas à être initiée. Pourtant voilà c’est fait. Elle n’a pas tout compris, mais elle sait qu’elle a fait le bon choix en… En acceptant. La peur de partir, lui a fait comprendre qu’elle voulait rester ici… Même si elle ne peut arrêter de mentir. Elle le sait… Elle ne peut dire à tout le monde « je ne suis pas celle que j’ai prétendu être… » De toute manière elle ne pouvait pas arrêter de donner des informations… Sinon ils tueraient les parents de Julien. Elle en était sûre. Elle commençait à vraiment se dégouter. Vraiment. Sincèrement. Pourtant elle continua à faire semblant, parce qu’elle ne savait pas comment faire autrement. Elle était perdue… Mais elle ne s’attendait pas à ce qui allait suivre son initiation… Tout commença, dans les heures qui suivirent son initiation, sa montre arrêta de tourner… Normal… Ensuite, elle se rendit compte qu’elle aimantait les petits objets… Je m’explique, quand elle retirait des affiches à la bibliothèque elle attirait les punaises… Comment s’en est-elle aperçue… Justement elle ne s’en ait pas aperçue avant de s’assoir… Retirer une punaise de son mollet ça fait mal… Cependant elle n’était pas au bout de ses peines… Les coups de jus au contact du moindre objet métallique elle commençait à s’habituer quand un jour… En enfilant un pull l’électricité statique apparut sous forme d’un éclair… Une de ses tresses tomba au sol, sectionnée net. Elle était en train de devenir folle. Pourtant elle essaya de garder son calme. Ce qu’elle fit, elle partit chez le coiffeur prenant sur elle encore une fois… Qu’est-ce qui lui fit fondre un boulon. Il faisait froid ce jour-là… Et elle avait eu la bêtise, de vouloir mettre des gants… Elle avait reçu un éclair sur la main. Sa chair grillait, elle avait presque mal… Mais ce n’était pas ça qui l’avait fait paniquer… Non ça à la limite elle s’en foutait. Ce qui la faisait paniquer c’est que la personne assise à côté d’elle dans la cantine aurait pu le recevoir. Elle partit comme une furie. Elle était totalement paniquée. Elle ne savait pas vers qui se tourner… Elle aurait pu aller voir Hideko, mais elle avait trop peur d’être percée à jour. Peur d’être renvoyée. Elle… Si elle avait quelqu’un vers qui se tourner. Elle espérait qu’il serait là… Après tout il aurait tout aussi bien se trouver quelque part ailleurs dans l’école que dans sa chambre, même s’il était tôt. Ignorant sa douleur, elle courut jusqu’à la porte de sa chambre. Elle ne se concentrait que sur une chose, ne pas laisser son esprit vagabonder, ne blesser personne. Elle toqua… Bon, okay elle tambourina à la porte de son ami tonnerre… « Lucky ? Dis tu es là ? »  “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana Dernière édition par Ipiu Raspberry le Lun 6 Juil 2015 - 0:26, édité 1 fois | |
| ## Lun 23 Déc 2013 - 21:53 | ||
 Invité | Comme tout les matins j'étais partir courir car il ne fallait pas laisser son propre corps rouiller tout de même et puis ça permettait d'éviter la foule ou le soleil en été, bon par contre vue que l'on était en hiver il faisait froid et je devais m'habiller un peu plus chaudement même si j'en avais la flemme. Si les gens voyaient quelqu'un courir en short et t-shirt l'hiver ça ne le ferait pas trop pour ma réputation et je passerais vite pour un fou, même si je venais à me demander qui ne l'était pas ici. Donc faisant mon tour c'était en souriant que j'écoutais ma musique tout en passant parmi les immeubles encore vide de population ce qui était parfait pour courir dans les escaliers. En plus tout cela m'éviter de trop penser mais juste à calculer mon chemin pour éviter de me cogner dans quelque chose ou de finir par tomber dans les escaliers et atterrir à l'hôpital. Mes sifflotements devaient résonner dans les couloirs vide tendis qu'à chacune de mes respirations je crachais de l'air qui se voyais à cause du froid qu'il faisait alors que moi j'étais assez échauffé pour ne plus avoir froid du tour. Au bout d'une petite heure j'avais finalement décider de revenir dans ma chambre car je commençais vraiment à trop fatiguer, j'y allez donc en marchant tout en ayant pris à boire au distributeur et en ayant enlevé mes écouteurs. Grimpant les escaliers pour rejoindre les dortoirs lentement, j'entendais comme des gros coups dans une porte, je me demandais bien ce que cela pouvait être de bon matin car le seul fou qui pouvait faire ça ça aurait été moi et encore. Du coup arrivé en haut j'allais demander d'arrêter ce vacarme qui cassait les oreilles plus que n'importe quoi, mais c'était une personne que je connaissais assez ben qui frappait et qui hurlait même mon nom à la porte. Ma chère Ipiu arborait un visage plutôt troublait et je décidais alors d'ouvrir la porte tout en lui disant : -Vas-y entre et dis moi ce qu'il se passe car là franchement tu n'a pas l'air bien du tout et pas besoin de me mentir ça se lit sur ton visage ! Donc je veux pas de mensonge attention. Puis j'attendais qu'elle rentre pour fermer la porte juste derrière nous sans que personne nous voit car franchement une fille dans la chambre d'un mec ça parraissait assez louche pour ceux qui ne les connaisse pas et je n'avais pas du tout besoin de ça en plus. | |
| ## Lun 23 Déc 2013 - 22:41 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | La panique. Il ne répondait pas. Que pouvait-elle faire. Sa main la faisait souffrir, mais ça elle s’en moquait. Elle était terrorisée. Elle avait failli tuer quelqu’un… Ca allait trop loin cette histoire de pouvoir. On l’initiait, quelle bonne idée, mais après c’était à elle de vivre avec cette arme à retardement ? Et si l’éclair ne l’avait pas touché elle ? « Lucky s’il te plait ouvre ! » Elle était sur le point de s’effondrer en larmes quand il arriva. Elle était tellement désœuvrée qu’elle ne l’entendit pas arriver. Et elle tomba plus qu’elle n’entra dans sa chambre dont il venait d’ouvrir la porte. Il fixa ses conditions en refermant la porte derrière lui. Elle comprenait ce besoin, mais elle n’avait rien à cacher… N’était-il pas plus suspect de fermer la porte que de la laisser ouverte ? Ne préparaient-ils pas un mauvais coup ? Ou autre choses que s’empresseraient d’imaginer les jeunes hommes en rut du dortoir des tonnerres. Mais au final elle s’en fichait. Ils étaient seuls dans cette chambre. Elle remarqua qu’il rentrait d’un footing. Tardif aurait-elle dit, mais bon, elle était insomniaque et cela ne la dérangeait pas de partir courir à trois quatre heures de mat… Et puis qui s’en souciait. Il était là. Et elle avait un monstrueux besoin de lui. Elle ferma les yeux et hésita. D’un côté elle avait une monstrueuse envie de pleurer dans ses bras, d’un autre côté, elle ne pouvait pas l’utiliser comme ça, pour qu’il la console. Elle avait conscience. On n’utilisait pas ses amis elle le savait. Et Lucky était l’une des personnes auxquelles elle tenait le plus ici. Elle ne pouvait pas lui demander de la consoler, car au final ça serait l’utiliser… Alors elle devait se calmer. Ce qui était passablement dur. « Je… J’ai été initiée… » C’était un bon début. Rester calme par la suite c’était plus difficile. Comment expliquer qu’elle ne maitrisait rien ? Qu’elle allait exploser ? Elle marcha jusqu’au lit du jeune homme… ou peut-être celui de son colocataire ? Elle passe sa main valide au-dessus des couvertures, l’autre cachée dans son dos, des petites étincelles d’électricité grossirent vite… Elle retira sa main avant qu’un nouvel éclair ne voit le jour… « J’ai failli tuer quelqu’un. » Une larme unique coula sur sa joue. « J’ai peur… Je ne sais pas comment faire pour me contrôler… » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
| ## Lun 23 Déc 2013 - 23:07 | ||
Invité | Ipiu me paraissait totalement choquée par quelque chose, cela se voyait dans sa façon de se tenir, dans ses réactions et surtout devant son hésitation. Elle avait beau les cacher mais ses bras et ses mains tremblaient, je pouvais presque le sentir, ça se lisait tellement sur son visage, d'habitude elle aurait trouvée un moyen de me gêner avec son * papa * ou elle aurait critiquée ma chambre ma foie assez bordélique. Mais là rien, elle se taisait dans un silence assez pesant, alors je voulais la prendre dans es bras mais j'hésitais aussi, je ne voulais pas la brusquer ou la choquer alors j'attendais silencieusement face à elle qu'elle prenne le temps de répondre car oui je l'aimais bien et que c'est l'une des seuls personnes pour qui je serais patient. Quand elle dit ce qu'il lui était arrivé, je faisais un petit sourire tendre car après tout elle pouvait enfin savoir ce que c'était mais quand je la vis passer sa main sur les couvertures que que les étincelles commençaient à jaillir, mon sourire s'effaça car je compris qu'elle ne contrôlait rien, c'était encore pire que mes débuts. Sans dire mot je la regardait finir de s'expliquer quand elle parla d'un petit soucie de meurtre suivie d'une larme et d'une phrase assez tremblante. Je m'approchais alors d'elle pour lui enlever cette petite larme qui perlait sur sa douce joue prenant au passage un peu la foudre que j'absorbais assez facilement puisque ce n'était que des étincelles puis lui relevant le menton sentant quelques arcs électriques que je me contentais de garder dans ma mains : -Tu vois ma fille ton pouvoir ne blesse pas forcement, il a même l'air de m'apprécier car je ressens comme des chatouilles, mais si tu veux arrêter tout ça, il suffit de te contrôler et de le dompter. peut importe la façon dont tu t'y prends. C'est un peut comme apprendre à nager sauf que là tu ne risque pas de couler et tu risque pas non plus de me blesser car je te rappel que je suis assez solide tu sais ! Je gardais mon sourire angélique puis la lâchais espérant que cela l'ait un peu calmé car après tout il y avait que deux personnes que je n'aimais pas voir comme ça, elle et Akira. Même si cette dernière allait bientôt me tuer de ses propres mains * gloups *. Dernière édition par Lucky Nakamura le Mar 24 Déc 2013 - 14:38, édité 2 fois | |
| ## Mar 24 Déc 2013 - 12:11 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Il lui faut du courage, beaucoup pour monter sa faiblesse, il lui en faut sans doute encore plus pour ne pas s’y votrer. Elle essaye de se calmer. Ce qui est plus ou moins difficile. Elle a peur qu’en se relâchant elle relâche la bride à son pouvoir naissant. Elle a peur de foutre le feu, de tuer quelqu’un de faire du mal tout simplement. C’est peut-être ça qui l’empêche de se maitriser totalement, la peur du dérapage. Elle a beau savoir que dans l’absolu, elle serait capable de se maitriser, elle a peur de ce moment de relâchement, ce petit instant où elle ne contrôlerait plus rien… Et… Elle se focalise dessus… Ipiu ou comment faire arriver ce qui n’arriverait jamais en ayant peur que ça n’arrive… Ce qui arrivait ne serait jamais arrivé si Henrietta avait tout maitrisé, elle n’aurait jamais versé une larme, elle n’aurait jamais paniqué… Et elle avait tué tellement de monde au par avant, qu’elle ne s’en serait pas voulu d’ajouter un nom à son ardoise… Pourtant Ipiu domine aujourd’hui, et elle montre sa faiblesse à un homme… Chose qu’Henrietta ne ferait jamais. Tu deviens responsable ce que tu as apprivoisé écrivait saint Exupéry… Et les hommes avait tendance à croire qu’une femme qui leur laissait voir ses larmes était apprivoisée… Henrietta pensait ainsi… Ipiu était tout simplement trop libre pour voir les choses de cette façon. Elle pensait qu’elle pouvait compter sur ses amis. Que personne ne chercherait jamais à l’apprivoiser et à la priver de sa liberté, alors elle pouvait se permettre de montrer à Lucky qu’elle n’était pas tout le temps la super wooman souriante qu’elle montrait aux autres… De toute manière il l’avait vu dans des situations bien plus compromettantes… A la piscine. Le sourire du jeune homme l’aida à se calmer, il l’appelait ma fille, et cette proximité, cette marque de leur complicité, ne put que lui faire décocher un sourire malgré son visage trouplé. Un tout petit sourire mais un sourire quand même… Il lui faisait comprendre que lui ne risquait rien en sa présence… Ce qui n’était malheureusement pas le cas d’une majorité des gens présents sur cette terre… Elle n’était pas tout à fait calme quand elle réussi enfin à reformuler correctement sa pensée… « Comment… Comment y arrives-tu ? » Comment y arrives-tu à ne pas être blessé ? comment y arrives-tu à te contrôler ? Elle, n’avait réussi qu’à se blesser depuis le debut et à mini exploser à chaque fois qu’elle touchait un métal… “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
| ## Mar 24 Déc 2013 - 12:40 | ||
Invité | Une Ipiu effrayait à ce point je me demandais si ça existait vraiment, pendant un petit moment j'eus tout de même un peu cru que ce n'était pas la vrai mais si si c'était bien elle en chaire et en os devant moi totalement désemparait. Ce pouvoir il était pas si dur à contrôler mais si on y pensait trop forcement ça pouvait faire déraper les choses et comme elle m'avait dit qu'elle avait failli foudroyer quelqu'un, elle devait depuis ce temps faire que de se le ressasser dans sa tête. Je lui prenais alors ses mains d'où avait jailli d'un coup un éclaire plus gros que précédemment. Et pouf un lustre en moins, enfin bref je nous avais alors téléportais dans la cours juste en bas sans fausse manœuvre pour une fois, puis je la lâchais et lui disais sur un ton serein : -Je suppose que tu dois tout le temps stresser par rapport à tout ce que t'a dû voir depuis que tu as été initié et depuis que ton pouvoir veut sortir en force. Alors ce que tu vas faire c'est que tu vas te détendre et relâcher la pression car sinon à un moment ou un autre ça arrivera tout seul et ça pétera fortement. Au et dernière chose t'en fais pas pour le lustre de tout façon je devais le changer un jour et je ne savais pas comment m'en débarrasser. Quoi ? C'était vrai en plus je n'aimais pas ce vert moche qui ne plaisait pas à mon regard quand je fixais le plafond. Quand à Ipiu bein fallait qu'elle face ce que je venais de lui demander et si dégât elle causait je pouvais directement aller chercher un extincteur n'importe ou dans l'école. Je me tenais juste prêt à la protéger au cas ou son pouvoir retomberais sur elle mais rien de plus et en plus je nous avais téléporté derrière le bâtiment donc personne ne passait par ici. Et bien évidement je pourrais contrer n'importe quel éclaire avec les miens. Il ne restait pluqu'à de décider de ses actes. Continuer de stresser jusqu'au jour ou tout explosera ou faire exploser maintenant pour pouvoir ensuite mieux le contrôler, bien évidement elle avait le temps de se décider il ne fallait juste pas qu'elle se presse, il fallait juste qu'elle ait le courage de libérer ce qui dormait en elle et aussi...le courage de peut être m'atteindre avec celui-ci mais il valait mieux que ce soit moi plutôt qu'une autre personne car au moins je saurais comment réagir avec elle alors qu'un autre s'y prendrais mal puisqu'Ipiu est une fille assez dur à cerner pour ceux qui ne la connaissent pas. | |
| ## Mar 24 Déc 2013 - 14:29 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Et un lustre en moins. Seigneur. Jusqu’où pouvaient aller son pouvoir pour détruire les gens ? Elle avait l’impression en cet instant précis qu’elle détruirait tout ce qu’elle côtoierait. Sauf qu’elle avait encore une force cachée. Cette force c’était son courage. Elle ne se laisserait pas s’apitoyer sur son sort. Elle se relevait toujours. Quelques soient les difficultés. Preuve qu’on lisait en elle comme dans un livre ouvert il avait compris en un instant le problème. Elle était incapable de relâcher le contrôle qu’elle avait sur elle, incapable de faire autre chose que de s’inquiéter… Elle préférait se taire et tout endurer dans le silence de son cœur que de tout exposer… Et aujourd’hui c’était encore une fois cela qui lui faisait du tords. Elle était incapable d’agir autrement qu’avec prudence… Et souvent cela la poussait à l’immobilisme. Elle se retrouva soudain désorientée. Elle poussa un cri. Le monde se mit à tournoyer elle n’eut plus de points de repère, puis le monde se réorganisa. Ils étaient dans la cours… COMMENT CA SE FAISAIT ? Elle était encore plus perdue que ce qu’elle avait été jusqu’à présent… C’était une bonne idée de la sortir d’un endroit clos où elle aurait pu causer encore une multitude de dégâts… Seulement la prévenir n’aurait pas été mal non plus. Elle sentit que quelque chose n’allait pas… Un choc en elle. Elle n’eut qu’un réflexe d’éloigner Lucky d’elle en le poussant… Un éclair… Bien plus puissant que celui qui avait grillé sa main… Qu’elle gardait toujours cachée par ailleurs… Un éclair fendit le ciel, où il n’y avait aucun nuage. Normal quoi. Il percuta le sol à l’endroit même où elle s’était tenue quelques instants plus tôt. Il ne fit que la frôler. Elle avait bondi en arrière. Une main ça suffisait. Elle ne comptait pas brûler une autre partie de son corps… Du moins pas aujourd’hui. Point positif à cette connerie, elle ne sentait plus l’air se distendre sous l’effet de l’électricité statique ou ses poils se hérisser… « Tu vas bien ? » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
| ## Mar 24 Déc 2013 - 16:00 | ||
Invité | Oups, j'aurais dû lui dire que j'allais nous téléporter ça aurait évité ce petit crie assez aiguë dans mes oreilles mais bon c'était fait et à l'avenir je me rappellerais de toujours prévenir une personne qui ne connait pas encore ce genre de chose. Bref j'attendais maintenant le moindre mouvement de sa part ou le moindre signe comme quoi elle était d'accord avec mon idée ou si au contraire ça lui faisait beaucoup trop pur auquel cas je l'aurais fais agir tout en l'encourageant. En plus de ceci, je me tenais prêt contre l'imprévue genre me faire électriser alors qu'elle aura juste levée la main ou encore de me prendre un rayon de foudre en pleine poire enfin bref il pouvait se passer tout et n'importe quoi. En un instant je me fis pousser en arrière par la jeune demoiselle assez violemment tendis que celle-ci reculait tout autant et un éclair jaillit hors de son corps pour aller en direction du ciel sauf que petit problème, il n'y avait aucun nuage, donc aucun ion positif ou négatif pour l'annuler alors ce con redescendait à pleine vitesse sur nous et frappa le sol de plein fouet. L'air environnant était parcourue de plein de petites étincelles toute mignonne et un brouillard c'était formé alors qu'Ipiu me demandait si ça allait. Toussant un peu à cause de la poussière avalait, je ne pouvait pour le moment pas parler à cause de ce petit nuage. Je faisais de grand mouvement avec mes bras pour chasser toute ces particules qui nous gênait tout les deux et la vis alors face à moi un peu choqué peut être ? Je savais pas trop mais ce que je savais c'est que plus rien ne grésillait autour d'elle ce qui était plutôt sympa, restait plus que le teste physique. M'approchant d'elle je repris alors ses mains dans les mienne pour la relever et par miracle rien ne se produit, c'était comme si elle avait fait que de canaliser son pouvoir s'en s'en rendre compte et que celui-ci par un trop plein d'accumulation était sorti. -Très surprenant la puissance de cet éclair pour une initié dis donc. Dis moi, ça fait combien de temps que tu faisais que de stresser à cause de ça ? Par ce que bon un peu plus et on se faisait aussi toucher hihi ! M'enfin le spectacle est finit c'est le principale et normalement tu n'auras plus de problème, à part peut être en t'entrainant à t'en servir mais rien de plus crois moi ! Je posais alors une main sur sa tête pour lui caresser les cheveux tout en recommençant à sourire tranquillement et assez content que personne ne soit blessé par la frappe qu'il venait de se produire. J'avais bien fait de choisir cette endroit car dans la court je pense quelques élèves auraient eut peur et l'auraient sûrement insulté et donc j'aurais cassé quelque nez. | |
| ## Mar 24 Déc 2013 - 17:18 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Enfin libre ? Oui c’était le sentiment d’une petite pille électrique déchargée. Elle n’avait plus cette sensation tenace de frissons dans le dos. Pourtant elle se sentait maintenant épuisée. Elle avait dû sécréter un bon stock d’adrénaline et d’hormone de stress en tout genre pendant la dernière heure. Son corps demandait grâce, il était habitué à bien des choses, mais cette tension lui avait été insupportable. L’air n’était plus saturé en électricité statique, mais en poussière… Elle avait fait exploser le sol. Et merde. Voilà. Bon après elle savait que personne ne lui en voudrait, et qu’elle n’était pas totalement fautive… Mais quand même… « J’ai été initiée il y a trois jours… Tu crois que j’avais accumulé tout ça ? » Il avait l’air de dire que ce genre d’incident ne se produisait qu’une fois… Elle n’en était pourtant pas certaine. Elle avait en fait franchement la trouille que ça se reproduise… Et si c’était arrivé en pleins cours ? OU PIRE ! A la BIBLITOHEQUE… Elle aurait pu foutre le feu à tout ce puits de savoir… Elle se sentait mal rien qu’à cette idée… non. En fait elle se sentait mal tout court… Fatiguée éreintée… Il lui caressa la tête, c’était agréable elle avait l’impression de redevenir une petite fille. C’est à contre cœur qu’elle chassa la main du jeune homme de sa tête… « Ça risque de faire de l’électricité statique. Désolée… » Prudence est mère de sureté dis le proverbe. Et Ipiu était prudente… quand ses actes avaient des conséquences pour les autres… Actuellement elle se sentait dangereuse… Et dangereusement fatiguée… depuis trois jours elle n’avait quasiment pas fermé les yeux de peur de créer un accident… Alors était-ce la fatigue accumulée, ou le fait de se sentir vidée d’un seul coup de tout ce qu’elle retenait depuis quelques jours mais… elle s’effondra, tombant tout simplement comme une poupée de chiffons contre son ami. Elle n’était pas dans les vapes, elle respirait profondément et lentement… Elle s’était endormie. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
| ## Mar 24 Déc 2013 - 17:46 | ||
Invité | Nous étions tout deux un peu comment dire étonné de cette force qui avait jailli d'elle et qui plus est qui avait créé un jolie petit trou mais bon encore ça va ce genre de truc était assez réparable par un terre ou tout simplement en ramenant un camion de terre ici. Ce qui me préoccupait un peu plus, c'était Ipiu, je n'avais pas envie qu'elle ait encore peur de son pouvoir car cela pourrait certainement s reproduire encore une fois tant qu'elle ne maitrise pas tout ça. Mais pour l'heure je devais la rassurer plus qu'autre chose pour qu'elle puisse se dire que plus rien de grave n'arrivera mais comment faire un tl miracle à l'une des filles les plus prudentes au monde ? -Hum oui je crois bien, surtout avec le stresse et le fait que tu ne sache pas comment te contrôler. Mais bon on va régler ça plus tard pour le moment il faut que tu te repose ! Puis elle de son côté elle avait enlevé ma main tout en m disant que ça pouvait être dangereux pour nous deux. Ne voulant point l'inquiéter je lui avais obéis sans broncher tout en faisant un mouvement de tête pour lui montrer que ce n'était rien du tout - quoi moi obéir à une fille bref passons ça vaut mieux - Je la regardais alors sans la toucher ni même l'effleurer pour ne pas me faire engueuler et quand j'allais lui parler, je la vis tomber comme une mouche. Me rapprochant un peu, je la réceptionnais dans mes bras pour remarquer qu'elle venait de s'endormir debout. D'une téléportation nous étions de retour dans ma chambre et je la posais alors sous les couvertures dans le lit en lui enlevant ses lunettes pour ne pas qu'elle les casses dans son sommeil et je les déposais sur le bureau. Pendant qu'elle dormait je m'occupais alors de nettoyer tout le bazar qui trainait dont le lustre en morceau d'ailleurs. Pour les jeter dans une poubelle que je jetais lui même dans un local à poubelle avant d'aller à la cafeteria pour prendre deux petits déjeuné et remonté le tout dans la chambre en posant le plateau sur le bureau lui aussi. Je n'avais pluqu'à attendre que la belle se réveille pour lui proposer ce petit déj' car après tout être vidée d'énergie ça creuse l'estomac. | |
| ## Jeu 9 Jan 2014 - 16:45 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Henrietta tu te laisses aller ne baisse pas ta garde. Tu te mets en danger. Non. Tu les mets en danger. Tous. Tous ceux que tu aimes et que tu aimeras. Tu ne seras jamais libre. Ils te retrouveront. Tu dois te détacher de tous. Sinon… Sinon ça finira comme avec Julien. Ils disparaitront tous. Le sang. Le sang coule des arbres. Partout. Un doigt l’attend posé sur un banc. Elle détourne les yeux… Ecœurée… Et son regard plonge dans l’œil vide… L’œil vide de celui qu’elle aimait. Elle vomit et s’effondre. Elle ouvre les yeux. Où est-elle ? Elle est perdue. Elle n’est pas dans un lieu connu pourtant il ne lui semble pas inconnu. Elle cherche un détail quelque chose de familier. Mais tout est flou. Elle fronce le nez. Une odeur peut-être ? Gagné. Celle de Lucky. Tout lui revient, ou presque. Elle se souvient de la cour… Que fait-elle ici ? Lucky a dû la porter… Non. C’est ce pouvoir, celui avec lequel il l’a transportée une fois… Enfin elle espère, car sans être un poids lourd elle n’est pas légère… Bien moins frêle qu’il n’y parait. Elle s’est musclée non pas en portant des altères mais en portant des coups, ses muscles noueux pèsent lourd. Elle se redresse. Déjà elle a la chance de ne pas être nue… Bah. Oui ce n’est que Lucky… Mais elle a baissé sa garde et avec quelqu’un de plus dangereux… Elle n’ose imaginer les photos douteuses qui traineraient d’elle à cette heure si elle s’était endormie devant l’autre chtarbé de Michigan… Elle se serait sans doute retrouvée avec des propos outrageux écris sur le visage. Elle se lève et se rend compte qu’elle est pieds nus… Il n’a pas fait les choses à moitié… Sans lunettes et pieds nus… Bon. Et maintenant ? Elle peut essayer de partir seule à la recherche de ses lunettes… Et fichtre un bazar faramineux en cherchant à tâtons ? Déjà elle a cassé son lustre, autant s’arrêter là non ? Elle l’attend patiemment essayant de remettre de l’ordre dans ses cheveux qui depuis qu’ils ont perdu cinquante centimètres ont tendance à onduler… Voir à boucler quand elle n’y fait pas attention. Elle plisse les yeux espérant dissiper le flou de sa myopie. Un mouvement ? « Lycky c’est toi ? » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
| ## Jeu 9 Jan 2014 - 17:10 | ||
Invité | J'étais assis dans ma chaise les pieds sur une sorte de boite pour pouvoir être dans une position allongée et tendis que je rêvassais, j'entendis des mouvements provenant du lit. Me tournant vers elle pour la regarder, je remarquais qu'elle gigotée un peu toujours les yeux fermés. Était-ce un cauchemar ou un rêve ? Bof du moment qu'elle ne pleurait pas ou qu'elle tremblait pas peut importe, je voulais juste qu'elle aille bien, la seule chose dont je me souciais était sa réaction quand elle se réveillerait. Bah en même temps j'avais enlevé ses lunettes et ses chaussettes alors elle pourrait croire que j'ai touché les autres parties de son corps ou pire encore. L'instant d'après elle se réveillait lentement comme si elle c'était profondément endormi sauf que...à bah si elle c'était endormie en faite. Elle arrangeait ses cheveux sûrement confuse mais comme ça c'était un vrai petit ange cette fille, qui pouvait croire qu'elle était capable de manipuler certaine personne comme la derniére fois dans le couloir devant les élèves ? Même moi j'avais du mal à croire que c'était la même personne qui se tenait là face à moi. Tout en me regardant elle avait l'air de loucher affreusement et elle me demandait même si c'était moi. Prenant alors sa paire de lunette je les lui mis sur le nez pour qu'elle puisse mieux y voir et lui répondais en même temps : -Oui oui c'est bien moi, j'espère que tu n'as pas eu trop peur ou autre mais il est vrai que pour les chaussettes bah c'est pas top dans un lit. C'est pas confortable du tout et je me disais donc que peut être tu voulais te réveiller sans cette gêne voila et pour les lunettes c'est à peu près la même histoire. Et pour peut être répondre potentiellement à une de tes questions intérieur non je ne t'ai pas touché ailleurs mais à la place j'ai apporté un petit déjeuné. Tout en me levant pour la laisser s'étirer ou se redresser ou autre je pris la table de chevet que je mis entre nous pour y poser le plateau qui étais forte heureusement encore chaud. Bon par contre vu que je ne savais pas trop ce qu'elle aimée manger j'avais pris des trucs assez banal comme céréale chocolat. Je commençais alors à manger puis entre deux bouchais je lui dis : -Mange à ta guise tu l'as bien mérité et si tu veux un truc spécial bah dis le moi je retournerais à la cafeteria pour en prendre vu que je sais pas du tout ce que tu aimes manger ou boire. | |
| ## Jeu 9 Jan 2014 - 21:26 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Si elle n’y avait pas pensé, elle n’aurait pas rougi… Mais si elle rougissait c’était d’avoir eu la pensée qu’il eut pu arriver de telles choses en la présence de son ami. NON IPIU. [i}Ne le considère pas comme ton ami où il te sera enlevé.[/i] Elle aurait tout aussi rougi si ses pensées étaient allées plus loin que le simple pelotage, mais ce n’était pas le cas. Pourtant elle n’avait jamais douté de Lucky, il n’était pas ce type de garçon là… Ou peut-être ce type d’homme-là ? Peut-on réellement être considérés comme un homme à 19 ans et des brouettes ? « Tu n’as pas à te justifier ! Tu as fait ce qu’il fallait… » Elle sourit en mettant ses lunettes sur son nez. « Et puis c’est le rôle d’un père de mettre sa fille au lit quand elle s’endort n’importe où… » Humour. Fuite. Prends tes distances. Non. Vis. Elle se redresse défroissant sa chemise qui en a pris un coup…. En même temps c’est ce qui arrive quand on dort dans un tissu froissable. Il se plisse… Et il ne tombe plus bien… Peut-être limitera-t-elle les dégâts… Après tout c’est sa dernière chemise de propre. Elle était censée faire une lessive la veille… Mais électricité plus eau plus machine électronique… Elle avait pris peur que ça fasse caboum… D’ailleurs… Elle sentait de nouveau des picotements dans ses bras… Mais elle ne le sentait plus déborder… C’était déjà ça… « Le petit déj’ au lit ? Et en plus tu as réussi à m’enlever mes chaussures sans t’étouffer ? Attention je vais finir pas chopper le syndrome d’œdipe. » Elle sourit. Bizarrement même après avoir couru tôt ce matin, elle n’avait pas faim. Elle prit tout de même un peu de céréales. « Dis… tout à l’heure… quand on s’est retrouvé dans la cours… ça va m’arriver aussi ? C’est pas comme dans Harry Potter ? On ne risque pas de perdre un bras ou deux ? » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
| ## Sam 11 Jan 2014 - 16:27 | ||
Invité | Elle me disait ne pas avoir à me justifier, mais personnellement si on déshabille une fille il faut se justifier car si c'est une personne qui n'a pas confiance bah elle pourrait sauter au plafond tout en tirant une tête effrayé et affolé et pourrait presque appeler la police ou du moins là les masters, bon il n'y en avait pas besoin dans la situation actuelle surtout qu'elle avait renchérie sur le rôle de père. Que m'avait il prit d'accepter ça ? J'étais loin de vouloir des enfants mais au moment présent c'était presque comme si. Sérieux Akira allait sûrement me tuer ou du moins être choqué car qui aurait cru qu'un gars comme moi puisse avoir une telle relation avec une personne de la gente féminine plus petite que moi. -Oui effectivement tu as raison mais tu sais, il existe aussi de mauvais père dans ce monde. Ils te font croire plein de chose mais ensuite par derrière ils s'en vont ailleurs menant une double vie. Sur ces mots je repensais au dossier que l'on avait trouvé avec Akira dans le bureau de mon père adoptif, un dossier révélant l'existence d'Olivia Rosenberg demi-soeur d'Akira. Cet homme avait trompé toute sa famille et ce qui avait provoqué entre autre un grand choque pour Akira. Ipiu me tira de mes pensées en parlant du syndrome d'oedipe car je la chouchoutais beaucoup, cela me fit rire car de toute façon j'étais sur que c'était une petite blagounette lancé comme ça à l'aveuglette. À la suite de ça elle m'avait posé une question par rapport au pouvoir de téléportation surement, je souriais puis finissant de manger je lui répondais : -Alors pour ta question, si tu es une teleporteuse oui tu pourras faire la même chose que moi ensuite non tu ne risques pas de perdre l'usage de quoique ce soit, la seul chose que tu risques c'est de mal atterrir, genre moi quand j'avais atterrit chez Aisurendo un master feu ce fut assez drôle ce jour là d'ailleurs m'enfin bon. Mais tu sais, si tu as vraient peur de tout ça, on pourrait loger dans la même chambre au moins je serais là si tu as besoin et tu auras pas besoin de parcourir toute l'institut pour me trouver. Et pour ton syndrome d'oedipe, ça serait assez bizarre et peut être amusant que ça arrive à voir. | |
| ## Sam 11 Jan 2014 - 23:27 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | A vraie dire Ipiu avait passé tellement de nuits avec ses lunettes. A s’endormir sur des livres magnifiques, à rêver à d’autres mondes, d’autres paysage. Ses pauvres lunettes étaient déjà bien cabossées… Surtout qu’elle ne les enlevait pas sous la douche… Ni à la piscine… Enfin, elle ne pouvait pas le dire à Lucky. Pas maintenant, et pas après cette si gentille attention. Elle sentit que quelque chose n’allait pas… Enfin, pas que ça n’allait pas. Comment dire. Il y avait un peu trop de détachement dans la voix de Lucky lorsqu’il parlait des mauvais pères. Une double vie. C’était cruel. Comme toi. Elle étouffa la voix des remords qui commençait à poindre à la limite de sa conscience. Elle voulait rester Ipiu… Encore un peu. Avait-elle le choix ? Sans doute que non. Ipiu reprit le dessus. Elle en avait rencontré des « mauvais pères » alors qu’elle passait de famille en famille d’accueil. De ça pourtant elle ne parlerait jamais. Elle évitait même de songer à ce qu’il aurait pu se passer à certains moments si elle n’avait pas eu l’art de la fuite innée… Et une bonne dose de courage. « Ce qui est bien dommage dans l’histoire c’est que peux d’enfant ont la chance comme moi de choisir leur père… » Elle décida d’être de bonne humeur car la mélancolie n’était pas un registre qu’elle décidait de son plein gré d’adopter. Elle préférait toujours choisir un chemin heureux même lorsque son cœur était triste. Sourire et vivre étaient devenus synonymes pour la jeune fille à lunettes. Elle posa une question. Il y répondit. Elle réfléchit, se rompre le cou en atterrissant n’importe où lui semblait tout de même moins risqué que de ne se transporter qu’à moitié. Elle tenait à son intégrité physique… Et puis on lui avait appris à ne pas laisser trainer ses affaires partout. Alors oublier un bras ce n’était pas une bonne idée… « Et ce master… Il t’en a voulu beaucoup ? Ne me dis pas que c’était une master et qu’elle t’a retrouvée dans son armoire ! en tous les cas tu as du avoir chaud aux fesses ! » Bien sûr elle imaginait de suite une situation invraisemblable mais à n’en pas douter très drôle. Sans doute l’esprit de Lucky allant de fil en aiguille parvint à une solution qu’elle n’avait point imaginé. Elle vira au rouge pivoine. Ou peut-être bien coquelicot. « Mais… Mais tu es un garçon ! » Ce genre de situation, enfin dormir avec un garçon ne l’avait jamais dérangé… tant que ce n’était pas prémédité. Enfin… Elle ne pouvait pas s’installer tout simplement avec un ami. Ca ne se faisait pas. Même si c’était Lucky et qu’elle n’avait rien à craindre. On ne les laisserait jamais faire ça… Mais en même temps. Elle se mit à réfléchir tout haut. « Ah ! Mais c’est pas juste ! D’un côté ça serait bien d’être avec toi pour m’éviter de faire des bourdes avec mon pouvoir ! Tu pourrais toujours me déposer dans la cours si je refais une crise… Mais tu es un garçon. Les filles et les garçons ne doivent pas partager la même chambre ! Mais en même temps on rigolerait bien ! Oui mais tatie nous tuerait. De toute manière on est dans une école on ne nous le permettra pas. Mais en même temps on est pas obligé de le dire. Mais si on le dit pas ça sera répréhensible ! Et puis les gens vont se faire des idées. Mais en même temps ça on ne peut pas l’empêcher. Mais. Mais. Mais… Du coups je profiterais de ta bienveillance et je vais t’enquiquiner… Je ne veux pas te déranger. » Elle avait pourtant presque accepté l’idée mais… C’était impossible. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana | |
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