Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal


Partagez
Celle qui raconte...
##   Sam 31 Mai 2014 - 1:42
Afya Soubagamousso

Personnage ~
► Âge : 24 ans
► Doubles-comptes ? : oui
► Rencontres ♫♪ :
Afya Soubagamousso
Etoile Eau Solaire
Messages : 850
Date d'inscription : 29/05/2014
Age : 25
Humeur : Rêveuse

Carte d'identité:

  • Prénom : Afya, ce que la puce traductrice traduira en Ombre
  • Nom : Soubagamousso
  • Âge : 16 étés.
  • Affinité et pouvoir : eau solaire.
  • Greffe :  un jour viendra peut-être… Mais ce ne sera pas le lendemain de demain ou son surlendemain.


Apparence:

Il y a très, très longtemps, mère obscurité descendit sur Terre, plongeant toute la vallée dans la pénombre. Quand elle approchait même le plus brûlant des feux ne diffusait plus qu’une lumière blafarde et semblait s’éteindre. Les hommes apeurés fuirent. Les femmes terrifiées fuirent.

Ma mère enceinte ne pouvait se déplacer. Allongée sur son lit elle frissonnait, elle entendait les animaux nocturnes, la sœur panthère qui rodait dans le village déserté. Dans sa case, elle tremblait. Pour lutter contre sa peur elle se met à chanter. Elle chante le retour de la mousson et la saison sèche, elle chante la lune et les étoiles. Elle chante tout ce qu’elle connait de beau, elle chante son amour pour nous ses enfants à naitre.

Mère obscurité s’approche de la case. La lueur de la chandelle s’amincie. Alors ma mère chante, chante et chante encore. Touchée mère obscurité entre dans notre case. Elle parle avec ma mère, longtemps. Elle s’occupe d’elle. Elle lui apporte des papayes pour la nourrir, et des mangues vertes. Elle lui fait de l’attiéké et ma mère affaiblie reprend des forces.

Par une journée sans vent nous naquîmes sans un bruit, sans un cri, avec ma sœur. Elle la première, moi la seconde, nous étions noires comme mère obscurité. La lueur des chandelles ne se reflète pas sur nos peaux. Nous l’absorbons. Elle nous nourrit.

Notre mère reconnaissante envers la déesse mère, mais attristée de nous voir si sombres, nous prédisait un bien triste avenir sans jamais voir le jour. Ses pleurs fendirent la nuit, l’enfant monde fut touché par sa souffrance, il s’éveilla. Alors il supplia sa mère de quitter notre vallée. Elle s’en fut, triste de nous abandonner, elle nous fit un cadeau, comme pour s’excuser auprès de notre mère. Si bien que lorsque tels des petits chatons nous ouvrîmes pour la première fois les yeux sur le monde nous entourant, ils avaient la couleur argentée de la lune, semblables à deux petites lumières.

Petites nous fascinions les sages du village avec nos yeux. Notre naissance ayant marqué le retour de la lumière, nous exhibons nos tatouages rituels faits à partir de pierre de lune lors de notre dixième saison des pluies. Ceux-là même dont la blancheur rappelle la clarté de nos yeux. Lorsque nous ne portons pas nos pagnes multicolores les seins fièrement dressés comme ceux de toutes les femmes du village, nous portons de longues robes de lin blanc, et ornons nos cheveux de parures en or. Pour honorer l’enfant monde.

Avez-vous jamais entendu parler de la neige ? On raconte que las des disputes entre les hommes, le père silence décida de faire tomber du ciel un coton recouvrant tout comme du sable blanc pour amortir le bruit de leur disputes. Le père silence imagina la neige froide pour disperser les hommes. Les éloigner les uns des autres et les empêcher de crier, de chanter, de parler. Vint le temps du silence.

L’enfant monde aimait les rires des hommes, aussi leur donna-t-il le feu pour qu’ils se réunissent dans des cases de peaux d’animal et retrouvent de la chaleur. Si bien que les rires résonnèrent à nouveau. Je n’ai jamais vu la neige.

Il parait que dans de lointains pays elle tombe durant des mois. Les gens pour ne pas mourir de froid doivent alors vêtir de longs tissus, de peaux d’animaux et ne peuvent plus rester à moitié nus comme nous ! Il parait même qu’ils doivent porter des souliers qui séparent leurs pieds de notre mère la Terre. Quelle horreur !  




Caractère : Le ciel n'a pas deux soleils, le peuple n'a pas deux souverains.
Elle aime ses frères, mais leur respect lui pèse. Prisonnière de son statut, elle est solitaire.

Presque. Elles sont deux à la tête de la portée, mais l’autre lionne d’or est chétive plus faible. Elle ne peut pas jouer avec elle, elle ne peut chasser. Si elle n’avait pas cette fourrure aux couleurs de l’astre du jour elle aurait été rejetée de la meute, abandonnée. L’amour de sa sœur la protège.

Dans la savane, la paresseuse lionne étire ses griffes, elle regarde d’un regard tendre ses frères et ses sœurs. Elle est jeune trop sans doute, son pelage d’or en a fait la leader naturelle de la portée, ses frères la pensent plus sages qu’eux du fait que la nature lui ait accordé plus d’attrait. Contre son flanc sa sœur chétive semble avoir besoin de sa lumière pour resplendir. Pourtant la vigoureuse est assez âgée pour partir à la chasse. Elle se doit de laisser la chétive durant de longues heures. Quand elle rentre elle lui raconte les douces antilopes, la caresse du vent, le souffle chaud des buffles.

Elle raconte car il n’y a qu’à sa sœur qu’elle peut se confier. Certains la diront froide, mais c’est une timidité quasi maladive qui la tient éloignée de ses frères. Elle a en eux une confiance absolue et risque sans hésiter sa vie pour eux, ne craignant pas le buffle et l’éléphant. Pourtant alors qu’elle pourrait se rapprocher d’eux, elle n’ose jamais en prendre l’initiative.

Elle raconte à sa sœur comment tapie dans la brousse elle attend avec patience près d’un point d’eau que les antilopes viennent s’y abreuver. Elle peut rester des heures cachée, quand enfin le troupeau approche, elle sait garder son calme. Elle ordonne à son cœur de ralentir, elle ne veut pas bondir trop tôt et éparpiller son repas. Elle patiente avec calme jusqu’à ce que sa proie soit assez proche.

Elle voue sa vie à la protection des siens, loyale et fière…

Un jour pourtant qu’elle rentre de la chasse, sa sœur n’est plus là. Elle sent la piste de l’être qui marche sur ses deux pattes arrières. Celui que les animaux nomment le chasseur. Partagée entre le besoin de protéger sa meute et celui de se porter au secours de sa sœur. Elle tranche, sa loyauté ira toujours en premier vers sa jumelle d’or. Elle donne une direction à sa meute, elle les rejoindra dans les jours à venir.

Silencieuse, elle s’approche du clan des hommes.  Il fait nuit, son pelage d’or la nimbe de lumière. Elle s’avance, fière. Elle prend les hommes par surprise, s’ils n’avaient pas capturé sa sœur d’or ils la prendraient pour un esprit. Un éclair de sauvagerie passe dans ses yeux quand elle voit sa jumelle attachée. Comment de simples chasseurs peuvent-ils s’en prendre à la reine de la brousse, l’indignation rassemble son courage. Elle se jette dans le tas.

Le feu donne la réplique à ses poils de soleil. Ses crocs se ferment sur une gorge, le sang âpre coule dans sa gorge et barbouille ses babines. D’un simple coup de patte elle libère sa sœur de ses entraves. La chétive fuit dans la nuit. Déjà les hommes se reprennent, l’un d’entre eux se saisit d’une torche enflammée. La lionne au pelage ardent n’a pas dit son dernier mot.

Mais la flamme s’abat sur son pelage. Elle gémit de douleur et se sauve. Une odeur faisandée s’élève de son flanc. Elle file dans la nuit. Bientôt elle rattrape sa sœur égarée, et elle lui intime l’ordre de la suivre.

Loin des hommes elles pansent leurs plaies ensembles… Mais jamais la souillure ne disparaitra de son pelage. La honte pulse au même rythme que la douleur. Elle ne rejoindra pas son clan.

Elle se promait, qu’un jour elle se vengera. Sa haine envers les hommes n’est qu’un reflet de sa peur. Elle ne souhaite plus jamais croiser leur chemin.


Gouts : On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir.
Je suis le masque, le masque de la dance. Je suis fait pour être porté tous les soirs auprès du feu, pour voguer au son des tambours… Celui qui me porte devient mien, celui qui me porte danse jusqu’au fin fond de la nuit. Pourquoi me vendez-vous ? Pourquoi vous séparez vous de moi ? Ne vous ai-je donc pas toujours loyalement servi ?

Vous oubliez tout, vous me conjuré moi le masque sacré. Vous me vendez aux blancs comme un vulgaire objet. Qui dansera le N’Goro maintenant ?

Vous m’oubliez déjà mais je suis le masque. Le masque de la danse. Dans cette ville sans âme où les tours grises s’étendent vers les cieux. Vous m’avez enfermé dans ce que vous nommez musée. Et moi je ne suis qu’amusé, derrière cette vitre qui à vous entendre me protège, je vois vos visages ternes. Vous avez tout oublié.

Vous avez oublié comment danser. Une ombre dans la nuit. Me voilà parti. Un voleur aguerri me ramène dans ma patrie. Alors vous ne m’aviez pas oublié ? Les tam-tams qui résonnent dans mon âme ont donc trouvé des répercussions dans la vôtre ?

Je suis le masque… Le masque de la danse !

Spoiler:


Histoire : Lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens.


Au tout début des temps, il y avait le père silence et la mère obscurité. Au tout début du monde les ténèbres étaient douces, portant en leur sein l’avenir. Le père silence veillait, il attendait patiemment son heure. Echos de ses pensées, nuances de ses regards, il attendait le jour quand la nuit régnait.

La lumière envahit la pénombre, le bruit brisa l’air. L’enfant monde était né.

Il était l’avenir. Ils étaient le passé. Il grandit, vite, trop peut-être. Si bien qu’il prit toute la place. Il étendit ses bras, crevant l’obscurité. Il joua de ses cordes vocales, et le silence recula. Il n’y eut bientôt plus qu’une toute petite place pour les parents de la vie.

Alors mère obscurité et père silence se firent tout petits… Mais quand l’enfant monde pleure, quand ses chagrins se transforment en ruisseaux, en mers, en océans, mère obscurité le berce dans ses bras aimants, et père silence lui murmure des pensées que seul le désert sait écouter.

L’enfant monde rêva, il rêva les montagnes, les rivières, les forêts, il rêva la mer, il rêva le sable et les nuages, le safoutier et les grands séquoias sacrés qu’il nomma ses fils, le gout acide de la mangue verte et celui sucré de la datte.

Il rêva la lune et les astres, la saison des pluies et le retour de la sécheresse. Il rêva toute chose et tout être. De la plus simple fleur à la plus tiède bise. Il rêva tout ce que nous connaissons, et rêvera tout ce que nous connaitrons un jour.


Des lumières brillent dans les yeux de l’assemblée.

« Dis c’est vrai qu’elle raconte bien…
- chut ! »

La voix claire de l’oratrice fait vibre l’air d’une étonnante intensité.

Il rêva la première femme, notre douce mère Efuru. Efuru eut un fils-mari, Akanke. Ils peuplèrent le désert qui en ces temps-là était plus verdoyant que l’impénétrable forêt Bwindi.

Un jour l’enfant monde se fâcha. Les hommes qu’il avait rêvés avaient pris… Leur indépendance ! Ils ne le priaient plus dans ses temples qui tombaient en désuétudes. Ils n’honoraient plus son nom. Ils n’entendaient plus sa voie dans le souffle de l’air. Ils ne quémandaient sa faveur et son amour. Ils l’oubliaient. L’enfant monde pris de colère hurla si fort que la Terre se fissura. La mer s’engouffra dans ces nouvelles fissures. Séparant le peuple uni des hommes premiers en peuplades qui n’eurent dès lors pour seul but que de se faire la guerre.

Mère obscurité chagrinée de tant de violence vint trouver son fils.

« Quand je t’ai apporté mon amour, tu as grandi. Quand tu leur apportes la haine, que feront-ils ? »

Honteux l’enfant réalise. Il voit le sang poisseux des hommes souiller les vertes prairies qu’il avait rêvées. Alors il rêve de grandes coulée de glaces, les fleuves indomptables et les océans qui sépareront les hommes et calmeront leur furie. 


Le glacier se retira, laissant place au désert. Les hommes se firent la guerre mais l’enfant monde ne s’en préoccupait plus. Il s’était endormi.

Un jour le père silence, qui s’ennuyait descendit sur Terre. Il tomba follement amoureux de mon ancêtre, dame Soubagamousso qui était semble-t-il tout aussi sombre que notre douce mère. Il l’aima d’une tendre passion, il l’aima car elle non plus n’aimait pas le bruit.

Dame Soubagamousso était en réalité une sorcière, et pour protéger son amour, elle décida de faire taire tous les bruits de la vallée, elle avait un sifflet qui au lieu de cracher les sons les aspirait. Ce qui était le plus déplaisant pour leurs oreilles, était le rire des enfants qui goguenards rentraient de l’école. Alors en aspirant leurs rires, elle aspirait leurs joies… Et quand les enfants ne rient plus, les adultes ne se taisent à leur tour.

Quand notre douce mère l’obscurité entendit cette hérésie, elle entra dans une colère noire. Non pas contre son époux qui la trompait, s’ils avaient vécu longtemps ensemble c’était principalement car ils étaient seuls. Alors que l’univers c’était peuplés ils avaient tous deux trouvé une être leur étant mieux adapté. Ce qui la mettait en rage c’était qu’ils aient volé toute la joie de la vallée, même le Milan c’était tu.

Pourtant mère obscurité était amour. Elle pardonna à Dame Soubagamousso et son époux en voyant que cette dernière attendait un enfant. Pour qu’elle retienne son erreur elle jeta sur elle un puissant sort que même le plus grand des marabouts ne saurait lever.

« Tu auras une fille, qui elle-même aura une fille. Chacune d’entre elle portera en elle une voix qu’elle devra faire entendre, sous peine de quoi elle mourra, et ta lignée disparaitra. »

Et ainsi depuis la nuit des temps, toutes mes ancêtres furent de grandes oratrices. Elles chantaient la gloire de la mère obscurité et celle du père silence que nous continuons à vénérer. Elles chantaient l’enfant monde, et le jour à venir. Tant que le monde existera cela sera notre fardeau. Notre bénédiction.


Elle se tait. Les yeux attentifs, la fixe dans l’obscurité.

Et vous connaissez bien la suite Adhiambo et moi naquirent ils y a quinze saisons des pluies. Alors que la mère obscurité veillait sur notre mère, elle fut doter de la plus belle voix qu’il eut été donné d’entendre dans cette vallée. Moi, je ne suis que celle qui raconte. Enfin ceci est une autre histoire.

Elle entend les piécettes tomber dans la calebasse. Puis sa sœur commence à chanter. Ses histoires gardent encore l’âme de l’auditoire prisonnière. Aussi sa sœur chante-t-elle l’amour de Dame Soubagamousso pour le père silence, l’amour de la mère pour son enfant.

Quand sa voix se tait personne n’ose respirer, comme si le charme risquait de se briser. Puis le vent soulève un coin de la tente, et les gens se mettent à applaudir. Il est l’heure de rentrer, les jeunes filles ne sont pas de ce village et elles doivent rejoindre la case de leur mère.

Sur le chemin du retour elles rient. Auraient-elles du se taire ? Peut-être. L’inavouable se produit. Les bosquet bouges des hommes en sortent. Afya leur tend la bourse remplie de pièces qu’elles ont gagné ce jour là. L’argent n’est pas important. Leurs yeux lubriques l’informent que ce n’est pas après cette richesse qu’ils courent. Elle prend la main de sa sœur dans la sienne et doucement, un murmure sort de sa bouche.

- Lorsque je te dirais de courir. Cours. Ne te retourne pas, ne m’attends pas. Gagne la case de notre mère et revient avec les hommes du village.

Elle pousse doucement sa sœur en arrière lui offrant la protection de son corps. Ils ne la toucheront pas. Elle s’en fait la promesse. Soudain quand elle les juge assez proches elle se jette de tout son poids, une cinquantaine de kilos tout au plus vers les hommes qu’elle renverse par surprise.

- COURS !

Telle la gazelle Adhiambo prend la fuite. Les hommes essaient de la rattraper mais Afya les retient par tout ce qu’elle peut. Une chemise un pantalon. Elle joue des dents, elle les fait trébucher. Quand ils comprennent qu’ils ne rattraperont pas sa sœur, leur regard haineux se pose sur elle. Elle tressaille. Sa sœur loin la peur la submerge, mais elle s’interdit de supplier ou de se mettre pleurer. Elle gaine son corps, et résiste… Autant qu’elle peut.

Ce qui lui semble être des heures plus tard les hommes de son village la trouvent, couchée au milieu du chemin de terre. Fruit éclaté et sans âme. Ils la ramènent chez sa mère qui la soigne.

Elle se réveille au petit jour. Elle a perdu de sa brillance, la lumière de ses yeux semble s’être éteinte. Pourtant quand elle croise le regard de sa sœur, elle ne peut s’empêcher de sourire. Elle n’a rien. Des larmes de hontes et de consternation coulent pourtant sur les joues de son ainée. Elle lui offre la protection de ses bras, elle caresse les cheveux cours de sa sœur. Bien que la cadette elle a toujours été la plus forte d'elles deux.

- Là… tout va bien. C’est fini.

Sa sœur se calme, la vie reprend le dessus comme toujours. Un jour que la mission passe dans leur village, les deux filles de la nuit décident de se faire dépister. On leur donne toujours quelques sous après leur avoir fait une prise de sang. Pour les dédommager autant que pour inciter leurs frères et sœurs africains à se faire dépister. Cela fait longtemps cinq ou six ans peut-être qu’elles se font ainsi un peu d’argent de poche. Elles économisent pour acheter un nouveau boubou à leur mère…

Le verdict tombe. Ecrasant Afya sous son terrible poids. La paralysant, l’empêchant même de respirer. Le verdict tombe, comme un point final à l’histoire de sa vie. Une promesse de mort lente et douloureuse. Son cœur manque un battement. Une larme unique roule le long de sa joue. Elle suffoque. Les images qu’elle croyait oubliées remontent dans sa mémoire. Seule dans la salle d’attente plus rien ne peut l’atteindre. Laissée telle un déchet sur le sol, elle n’est plus qu’une coquille vide.

Elle est séropositive.

La femme qui s’approche d’elle porte un long manteau. Comment le supporte-t-elle avec la chaleur ambiante ? Afya se rend compte qu’elle-même tremble de froid. Lorsque la femme lui demande de la suivre, elle ne proteste pas.


Codes du règlement :
Validés par A-chan~

_______________________________________
A propos de vous...
Vous êtes...? ^o^ : Une jeune demoiselle qui essaie d’apporter un peu de diversité dans les forums RPG (j’en ai mare de ne croiser que des japonais, des français et des américains !) j’espère que ma façon de narrer les choses n’est pas trop bizarre, j’ai vraiment essayé de répondre tel que le ferait Afya, avec ses tabous, ses incertitudes, se livrer au travers d’histoires et de contes reste pour elle le seul moyen de parler d’elle. Et puis je ne voulais pas m’appesantir sur certains sujets qui viendront sans aucun doute le long de mes RP.
Comment avez-vous découvert le forum ? : Bouche à oreille, ou plutôt doigts à yeux.
Votre avis dessus ? : Yeah ça me plais !


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
Ellana, l'Envol,Pierre Bottero
##   Sam 31 Mai 2014 - 11:40
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Mon dieu, ton histoire est parfaite.

Bon, d'accord, bienvenue déjà...
Sincèrement, oui, ton histoire change de toutes celles qu'on a pu lire, et ça n'en est que plus divertissant encore >< J'aime énormément ton style, c'est vraiment beau quand on se plonge dedans comme ça ! La manière dont tu la décris au travers des histoires, c'est magique, ça nous met vraiment dans l'ambiance.

Ta fiche est parfaite, je n'ai rien à redire (de toute manière redire quelque chose à ce propos serait un crime >>) ! Je peux te valider dans la foulée. Si j'avais pas autant de RPs en cours et aussi peu de temps pour y répondre je t'en aurais proposé un directement ToT (Mais bon, 20 RP en retard ça ne pardonne pas...)

Encore une chose : merci pour apporter un peu de diversité sur ce forum, justement ♥️ On reste assez cantonnés dans les choses qu'on connait le mieux (mode de vie occidental) sans trop vouloir tenter autre chose, et c'est parfois dommage j'avoue...
Enfin, si tu le souhaites, tu peux même lui laisser le nom Afya (malgré sa traduction par la puce), ce n'est pas gênant ;) Je ne sais pas ce qui t'arrange, mais c'est à toi de voir !

Voilà voilà, amuses-toi bien sur le forum, j'espère que tu te plairas dessus ! (Une nouvelle perle, chic ♥️ En plus, tu as fait une voyante, tu es ma nouvelle déesse. *oui il nous en manque ToT*)

HS : .... Désolée pour le pavé, mais au moins tu vois que j'étais enthousiaste o/



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Sam 31 Mai 2014 - 12:31
Haley Lindley

Personnage ~
► Âge : 25 bougies
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Haley Lindley
Master Feu Lunaire
Messages : 656
Date d'inscription : 05/05/2011
Age : 31
Emploi/loisirs : jouer avec le feu
Humeur : Wahouuuuu !

Bienvenue et magnifique fiche de présentation ! <3
Tu me dis si jamais tu veux faire un rp un de ces jours avec Haley ou Elio =)


Celle qui raconte... 72523765h2

2ème compte d'Elio

Nakoma, sa marionnette:
##   Sam 31 Mai 2014 - 12:33
Anonymous
Invité

Bonjour,

Dans un premier temps, bienvenue !

Aaron à bien résumé ce que j'aurais pu dire ; J'ai vraiment apprécié de lire ta fiche. Il y a vraiment matière à développer dans les RP. Je suis très curieux de voir comment tu vas tourner la chose dans le temps !

J'ai particulièrement aimé le passage sur le masque ! Je serais vraiment ravis de RP avec toi. Qui plus est, on manque terriblement eau solaire en ce moment ( tu dois être la troisième solaire de tout le forum, et j'étais presque frustré de pouvoir rp avec ce pouvoir :p )

A bientôt,
##   Sam 31 Mai 2014 - 13:36
Afya Soubagamousso

Personnage ~
► Âge : 24 ans
► Doubles-comptes ? : oui
► Rencontres ♫♪ :
Afya Soubagamousso
Etoile Eau Solaire
Messages : 850
Date d'inscription : 29/05/2014
Age : 25
Humeur : Rêveuse

Merci ! Merci !  (je dois faire une révérence ?)

Pour l'eau solaire, j'ai regardé Afya. Elle était une eau. Ca c'était clair... J'ai pensé qu'elle était déjà assez sauvage pour ne pas avoir besoin de se métamorphoser en animaux... Et surtout voir l'avenir complète bien son don pour les récits. Elle a du potentiel ! *o*

J'ai changé mon pseudonyme. Afya m'a forcée la main !

Pour le masque de la danse, j'admets que l'idée n'est pas de moi, je la teins d'un album que ma mère me lisait petite Le seigneur de la danse. Je ne me souviens plus de la totalité de l'histoire, mais je sais que ça parlait du masque de la danse, et que j'aimais beaucoup cette histoire. *quand je rentre chez moi je vais le chercher !*

Pour ce qui est des RP, je vais essayer de garder le ton de cette présentation, mais je ne promets rien... Enfin si, je raconterais un conte par RP minimum. 

Aaron ce sera pour une prochaine fois. Si ça te vas Haley j'aimerais bien faire mon arrivée avec toi. Si c'est un monsieur, je parie qu'Afya prendrait la fuite et ne mettrais pas un pieds à Terrae ! Hisméria c'est quand tu veux. J'espère que ton personnage est patient ! :)


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
Ellana, l'Envol,Pierre Bottero
##   Sam 31 Mai 2014 - 17:42
Anonymous
Invité

Hismeria patient ? Oula, ça dépend vraiment des situations ! Si tu retrouves l'histoire du masque je suis preneur :-)
##   Dim 1 Juin 2014 - 19:27
Kei

Personnage ~
► Âge : 17 ans... Ouais, non, 15, en fait.
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Kei
Feu au pouvoir solaire
Messages : 1227
Date d'inscription : 06/07/2013
Age : 26
Emploi/loisirs : Rien que du vide.
Humeur : A peu près la même que toi le matin quand tu te réveille, sauf que moi, c’est un état permanent.

*fixe longuement le nom*
Ombre ? J'aime ce nom ! 8D
Il a changé entre temps, mais mon cerveau a un temps d'adaptation relatif

A vrai dire, j'hésitais sur l'origine du nom, mais en voyant l'avatar, j'ai foncé sur la fiche 8D

Et la, instant de crise comme à chaque surprise (Environ trente six mille fois par jour, à mon plus grand malheur, syndrome de l'hystérique) joie éclatante et tout, UN PERSONNAGE QUI DETONNE QUI EST AFRICAIN ET BRAVO ET WOUAH GENIAL ET J'AIME ET HAN MAIS CEY TELLEMENT GENIAL ! 8D

A une époque, j'avais hésité pour un dc entre un personnage hippie et un personnage aussi sombre que sa peau pour dire "Pardon ?" aux rêgles implicites qui n'en sont pas, avant de faire un personnage japonais dans toute les normes de ces jolis fow nippons, finalement, regrets, maintenant, mais vraiment, bravo d'avoir tirer la langue à toutes ces non-dits de l'antihéros, bravo pour cette originalité ! :D


Han mais c'est que j'allais oublier l'essentiel ! :o
*tire un petit post-it URGENT et marque la pres'*
CA C'EST A LIRE ET C'EST IMPÉRATIF !! 8D Je repasserais quand j'aurais fini cette lecture, promis, Et je lirais, promis 8D parce que ta pres, rien que dans sa présentation et dans les bribes que j'ai lu, a retenu mon attention ! :o

HAN MAIS J'AI OUBLIER L'ESSENTIEL PLUS ESSENTIEL QUE CETTE ESSENTIEL !!
Mon esseeeeeeentieeeeeeel... *meurs*

Bref, BIENVENUE !! :D
(Essentiel puisque que je suis la pour ça, à la base 8D)

Au grand plaisir de te croiser dans un rp :D


♠️♠️♠️

Spoiler:

##   
Contenu sponsorisé

 

Celle qui raconte...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1Terrae, Une nouvelle ère commence... :: Passons du temps tous ensemble !
 :: Présentations. :: Présentations validées.