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J'aime le coiffeur !! ENJOY HEIN !! [Pv Shiroi]
##   Sam 15 Mar 2014 - 15:19
Kei

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Kei
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Humeur : A peu près la même que toi le matin quand tu te réveille, sauf que moi, c’est un état permanent.

PUTAIN ! UN COIFFEUR SANS DEC !

Je vais attendre encore longtemps comme un clodo devant la porte ?!! NON, OK, je rentre.

Je prends ma respiration. J'ouvre brusquement la porte. C'est marqué "TIRER POUR OUVRIR". Je pousse. Je me paie la porte en pleine face.

- PORTE DE MERDE !!

Je tire. Je rentre. Je vois les cheveux par terre, une brune occupée derrière le comptoir et une blonde qui refait la mèche à une espèce d'asiatique mal sapé. Des miroirs partout.

Ma gueule me fait peur. J'ai explosé un miroir dans les dortoirs. Celui qui se trouvait dans ma chambre quand je suis venu squatter, il est pas encore en morceaux mais casé sous mon lit en mode je-veux-plus-jamais-voir-son-reflet.

Je le vois, des fois, quand je me casse la gueule de mon plumard la nuit.

Enjoy.

Mon reflet. Un espèce de truc informe, blanc, qui fait peur, maigrichon dans un uniforme qui parait cinq mille fois trop grand, qui tire une tronche pas possible en plus.

Avec un rideau informe de cheveux blanc qui tombe lamentablement devant les yeux.

J'aime pas les miroirs. Je ressort de la boutique.

Pourquoi j'ai voulu aller chez le coiffeur déjà ? POURQUOI ?!!

Parce que je dormais bien. Trop bien.

Oui, c'est EXTRÊMEMENT LOUCHE QUE JE DORME BIEN, ET RARE, DONC LE PREMIER QUI VIENT TROUBLER MON SOMMEIL, JE LE DÉSINTÈGRE DIRECT OK ?!!

Bah pour le coup, je me suis réveillé par que j'étais en train d'agoniser. Je m'étouffais en bouffant mes cheveux.

PAS DE MORT PLUS GLORIEUSE LA NONDEBLEU ?!!!

Quand je suis arrivé à Terrae, j'avais les cheveux assez courts, parce qu'on me rasait la tête une ou deux fois par an sur cette PUTAIN D'ILE DE CES CONNARDS DE SCIENTIFIQUES.

Mais j'avais rien coupé depuis. Du coup, ça tombait mollement, me donnant un air de vieux chien mouillé, était coiffé un peu comme un bâton de dynamite ET LE PIRE DU PIRE, C'EST QUE JE LES BOUFFENT NON STOP DU COUP.

Je fais volte-face et re-re-rentre dans la boutique. Fais chier.

La meuf brune me regarde en mode bizarre depuis tout à l'heure. Il faut dire que je suis resté planté quinze minutes devant, avant mon petit manège.

J'arrive en tirant une tronche pas possible, traverse la boutique en trainant des pieds. CA VA, ARRÊTEZ DE ME REGARDER COMME CA LA, J'AI PAS NON PLUS UNE TRONCHE D'EXTRA TERRESTRE SI ?!!

La madame me demande ce qu'elle peux faire pour moi. Je grogne en réponse. La madame me dit que pardon, elle a pas bien entendu.

Elle est très brune, ses ongles sont à vomir, et elle est très commerciale, la madame. Ya vraiment des truc bizarres au village Terrae.

Je grommèle à peine plus distinctement que je viens me faire couper les cheveux. Elle me demande si je suis sur la bourse étudiant, comme elle a devinée ? A la gueule de déterré de mes cheveux peut être ?

MAIS QUEL SENS DE L'OBSERVATION FORMIDABLE !

Elle m'assoit dans une chaise qui fait grave cabinet médical, me passe l'espèce de truc en plastique immonde qui est sensé récupérer les cheveux.

OK, JE MET PAS CETTE SALOPERIE DE CRAVATE D'UNIFORME, C'EST PEUT ÊTRE PAS POUR QU'ON VIENNE M’ÉTRANGLER AVEC UN ESPÈCE DE BAVOIR QUI PUE NON ?!!

La madame me dit alors qu'elle va chercher ses affaires, et qu'il faudrait que j'arrête de bruler la chaise s'il me plait merci. Je regarde mes mains crispée aux accoudoir, c'est vrai que ça sent le cochon grillé.

POURQUOI MON POUVOIR VIENT TOUJOURS ME FAIRE CHIER QUAND JE LUI DEMANDE RIEN AUSSI ?!! J'AI RIEN D'AUTRE A FOUTRE QUE DE CRAMER DES CHAISES ?!!

La madame repart. Je fixe mon reflet en lâchant un bruit bizarre dont j'ai le secret, genre grognement continu. Un tête de pitbull mal réveillé.

J'aime le coiffeur !

Je grogne plus fort.


♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Sam 15 Mar 2014 - 16:13
Anonymous
Invité

C'est encore un début d'après-midi calme et tranquille au village de Terrae. Les rues ne sont pas si bondé que ça aujourd'hui. Je vois des asiatiques à tout les coins de rues et que quelques "étranger" Européens ou Américain. Je reconnais personne. En fait, j'ai tellement oublié de choses à cause des blouses-blanches et de c'es tarés d'Allemand avec leur accents qui font peur que je ne me rappel ni de mes amis, ni de mes ennemis. Ce n'est pas pratique surtout que j'aurais dû me méfier de Sasuke. Ce sale rouquin manipulateur... Il y a aussi Gaetano, cet incapable... Les Master sont bien ennuyeux dans tout les sens du terme.

Je soupir et tombe encore sur énormément de coiffeurs en chemin, me rappelant constamment que je dois me couper les cheveux. J'en est marre de ces mèches qui me bouche la vu mais comment je peux y aller sans payer ? Il m'en faut un tranquille à l'abri des regards. Je tourne en rond et au final, je tombe sur un petit coiffeur pas chère un peu éloigné du centre ville, caché en bas de la rue. Je regarde, observant pour voir tout leur employés. Je n'ai toujours pas d'argent et je ne veux pas en demander à Olivia. Elle n'est pas ma banque. Je n'ai pas de banque. Je n'ai pas non plus de vrais papiers. J'en ai faux grâce aux chauffeurs de taxi. J'ai du payer en liquide et tout ce que j'avais mais je préfère avoir de faux papier hyper bien imité que de l'argent et pas un seul papier montrant que j’existe. Officiellement je n'existe pas. Mais c'est une autre Histoire car une des coiffeuses, une blonde, me regarde. Il faut que je rentre. Je ne peux pas me permettre d'avoir l'air louche. Et quand elle aura fini avec mes cheveux un peu long, je lui ferais un petit coup de greffe magique et hop, ni vu, ni connu je repars sans payer. J'ai toujours fonctionné ainsi avec ce pouvoir et je continuerais à fonctionner comme ça. Quand je n'avais pas ma greffe, je volais de l'argent pour manger. J'en volais même aux pauvres allemands.

Encore une fois, mes pensées me stoppe dans mon élan. J'ouvre la porte puis la jeune blonde plus grande que moi d'à peine cinq centimètre me sourit. Je la fixe comme à mon habitude puis elle comprit que me demander : " Oui ? C'est pour quoi ? " Ce n'était pas la peine. On est dans un coiffeur, pas un bar. On veut donc forcément se faire couper les cheveux. Je m'assoie là où elle m'indique puis elle place ma tête près d'un truc qui ressemble à un lavabo. Elle fait couler l'eau, me demande si l'eau en question me conviens, je lui répond que oui. Je veux passer le plus inconnu et banal possible donc un simple "oui" suffit. Je ferme les yeux, un peu tendu. La coiffeuse repère ce sentiment et décide de me faire une sorte de massage au crâne. J'ouvre les yeux, la regarde, elle sourit. Elle est gentille... On ne m'a jamais masser. Mais ce n'est pas bon du tout. Ce n'est pas ce que je veux. Après j'aurais des remords. Non, ne pas les connaître c'est mieux. Je ne veux pas de sa gentillesse. Pourquoi est-elle aux petits soins avec moi ? Parce que je suis un petit chinois ? J'ai l'ère perdu ? Je ne le suis pas.

C'est incroyable ce que je suis détendu à présent sur mon fauteuil près du miroir. Tout est calme, la musique de fond n'est pas trop fort, personne ne braille. Elle touche mes cheveux de ses doigts de fée délicats, toujours avec ce même sourire.

- Vous ne voulez pas retirer votre manteau ? Me dit-elle.

Je ne répond rien, je veux que ça cesse. Enfin quelqu'un vient perturber cet havre de paix. Un p'tit gosse au cheveux blanc se ramène mais reste planté là. Elles ont beaux le regarder, il s'enracine sur le pallier. Pendant que ma coiffeuse... Oh non, j'emplois un terme familier... Cette blonde retire mon manteau et le décoiffé repart puis re-rentre. Il grommelle, mangeant à moitié ses cheveux blanc. Une brune s'occupe de lui. Il semble contenir un énervement surprenant. Le petit dérange le calme et la tranquillité du lieu. Avec cet chose qui grogne, je passerais très bien inaperçue, peut-être même je ne serais pas obligé d'utiliser ma greffe.
##   Sam 15 Mar 2014 - 18:20
Kei

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Je m'agite sur ma chaise. La coiffeuse revient. Elle me demande quelle genre de coupe je veux. Je lui répond que tant pis, n'importe du temps où ça arrête de venir squatté ma bouche.

Elle semble ne pas comprendre. BON, C'EST UNE FAUSSE BRUNE, EN FAIT, C'EST CA ?!!

- C'EST POURTANT PAS COMPLIQUE ! JE SAIS PAS MOI, ON COUPE !

Je me rends compte que les gens ont pas fini de me regarder de travers. Je soupire nerveusement et me rassoit, tendu comme un arc.

La madame me dit qu'elle voit. Je sais pas ce qu'elle voit puisque que je ne lui ai rien montré, mais tant pis.

Alors, elle prends ma chaise pour la déplacer. Je me crispe d'un coup et freine avec les pieds.

- EEEEEH, ON VA OU COMME CA ?!!

La madame indique les lavabos avec l'autre clients, comme ils me regardent, lui et sa coiffeuse, C'EST BON, ARRÊTEZ DE ME FIXER COMME SI JAVAIS TROIS TÊTE LA, BANDE DE MACAQUES !!

La meuf me place sur le lavabo à coté du client jaune. OUI JAUNE ! ET LE PREMIER QUI ME DIT QUE MOI JE SUIS BLANC IL VA SE PRENDRE UN POING DE MEC PASSER A L'EAU DE JAVEL DANS LE NEZ OK ?!

La meuf fait comme elle peut avec la boule de nerf que je suis. Elle me prends délicatement la nuque pour me foutre la tête dans le lavabo. Mais je reste dur comme une souche, je bloque mes cervicales parce que je capte pas ce qu'elle veut faire au juste avec ma tête.

Alors, elle lache, avec un petit soupir d'une agacement très contenue. Je comprends ce qu'elle voulait faire à l'instant, alors brusquement, je balance ma tête derrière.

Je fais sursauter tout le monde, mais ça, je m'en fout. PARCE QUE JE ME PUTAIN D'ECLATE LA TÊTE SUR LE REBORD ! AAAAAH MAIS PUTAIN DE MERDE CA FAIT MAL !

Outre la douleur, je me met la tête sous la flotte. Je resurgi d'un coup, les cheveux trempes me tombant devant la tronche comme un rideau.

Tout goutte par tout, je crachote de la flotte.

- AAAAH ! MAIS C'EST MOUILLÉE !! Je hurle intelligemment.

Si les autres se foutent de ma gueule, je sens que je vais pas tenir la fin de ma coupe. Je réfléchit pas, je me casse, le plus loin possible de cet enfer.

J'aime pas le coiffeur.




♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Dim 16 Mar 2014 - 12:56
Anonymous
Invité

Ma coiffeuse attitré, une fois que son "pouipouillage" de cheveux est terminé, me demande quel coiffure je vais adopter. Je lui répond calmement que je ne sait pas. Je ne suis pas allé d’innombrable fois dans un coiffeur et à chaque fois que j'y vais, il y a quelque chose de nouveau venu assister mécaniquement les coiffeuses. Les employés allemands sont tous grands. Là-bas, j'étais leur plus petit client après le môme qui gesticulait. Un peu comme le petit râleur sur le fauteuil à côté de moi. Il s'agite, brûle à moitié le fauteuil, hurle sont mécontentement... Il est très bruyant ce garçon. Il ressemble à l'autre en Allemagne sauf que lui, contrairement au petit allemand, il est plus âgé.

La coiffeuse opte pour une autre question, plus large. Quel sorte de coupe de cheveux j'aimerais bien porter. Je lui répond que j'aimerais déjà "couper les pointes". C'est un terme que j'ai appris en Allemagne, "couper les pointes" est une expression très pratique et aussi, grâce à elle, j'ai un langage adapté, ou plutôt fait paraître adapté à mon âge. Je n'ai jamais été à l'école, pourtant je trouve que mon niveau de langage est tout à fait correcte. En japonais comme en Allemand. Mais il reste toujours une langue non-acquisse dont sûrement, je n'apprendrais jamais à parler, ma langue natal. Je suis un chinois qui ne connais en rien sa langue maternel et à côté de ça, je parle même un allemand correcte !

La coiffeuse sourit de plus belle et je suis comme ébloui par ce sourire et les spots de lumière la met en contre-jour, laissant ses dents fraîchement revenue du dentiste illuminer cet instant. Je parle comme un poète, et le pire, c'est que je m'éternise sur elle. Elle me coupe les pointes, aillant pratiquement fini déjà, car je pense beaucoup trop longtemps ce qui me rend lunatique. Je fais lunatique. Je ne le suis pas. Je n'arrive plus à penser tellement que l'autre moutard n'arrête pas de hurler à la moindre petite chose. Je vais finir par craquer. C'est tellement dérangeant quand on me réveil brusquement de mes pensées, même les plus obscènes. La jolie dame blonde... Oh non... Voilà, je suis fichu j'ai dis jolie... La blondasse soupir d'énervement. Je suis sur que tout le monde pensent à la même chose : " IL VA LA FERMER L'GAMIN !!! " Hum... Moins brutal : " J'aimerais qu'on lui scotch la bouche à cet enfant ! " Oui parce que le "on" dans la phrase est mieux que "je" car qui pourrait aller le voir et lui scotcher la bouche avec un regard noir ? Personne. Alors on dit "on" pour ne pas être celui qui pourrait ce qualifier pour cet actes qui dans notre tête serait héroïque. La vérité ? Si quelqu'un fait ça, tout le monde le regardera de travers. Les mères regarderaient le "héro" comme une personne indique. Le personnel s'empressera de réparer "l'erreur" commise par le "criminel". Et bien sûr, les hommes les plus costauds jetteront le coupable de cet "affreux crime" dehors.

Pourtant c'est ce que je vais m’apprêter à faire s'il l'a ramène encore une fois.

La coiffeuse à fini, elle essaie comme elle dit de "rafraîchir" ma coiffure et mon visage. J'aime bien ce mot, ça convient tout à fait à cette situation. Un rafraîchissement de façade était définitivement une bonne idée. Elle commence à me sécher les cheveux, éloignant un peu l’appareil pour ne pas que j'ai l'impression que mon crâne va brûler. Il y a aussi le bruit, je hais tout ce qui est bruit d'électroménager. Habituellement mes cheveux sèchent tout seul mais je ne vais pas perturber les habitudes de la jeune femme. D'autant plus que ça mettrait plus de temps. Elle est au petit soin avec moi, elle prend son temps, tandis qu'à côté la brunette semble impatiente d'en finir.
Je me lève, décider de clouer le bec à cet abruti aux cheveux blanc. Elle sursaute, je me tourne vers elle. J'essaie un sourire qui pourrait la rassurer mais c'est raté, je ne sais pas les faire. Je fixe alors le môme, m'approche de lui d'un pas déterminé et tant pis pour la discrétion que j'ai méticuleusement élaboré. Je le prend par le col et soulève le braillard jusqu'à ma hauteur de tête. Je suis petit, mais grand pour un chinois et plus grand que lui.

- Continu à brailler et je te transforme en esquimaux glacé.

Je le lâche, la petite chose tombe sur les fesses. En plus de gueuler pour un rien, il a deux pieds gauches ce gosse. Personne ne trouve rien à redire, ils se sont tous terrés dans leur coins, continuant leur activités comme si rien n'était passé. Les gens ne sont pas comme en Allemagne. Les allemands ne réagissent pour la plupart, pas comme ça. J'aurais eu des ennuis. Là non. Rien. Il est le seul avec moi et nos coiffeuses respective à rester coincés sur l'action. J'attend la réponse, s'il ose répondre et s'il me provoque, il atterrira dans le mur.
##   Ven 28 Mar 2014 - 23:13
Kei

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Je sais pas ce que la coiffeuse a l'intention de faire. NON CA ME STRESSE PAS ! JE M'EN FOUT OK ?!! COMME SI J'AVAIS LA TÊTE D'UNE MINETTE QUI SE SOUCIE DE SON APPARENCE !!

AH OUI C'EST SUR, CE QUE JE SUIS COQUETTE !!

NON MAIS SANS DECONNER !

La coiffeuse lève les mains, je la vois en biais dans le miroir que je foudroie du regard -NON JE SUIS PAS TONNERRE JE SUIS FEU BANDE DE MACAQUES ! JE FAISAIS PAS DE JEU DE MOTS FOIREUX !

Alors, elle stop son geste en plein élan, et je vois un type arriver dans le champs de vision du miroir, le client d'à coté.

Je fais volte-face, trop tard. Ses mains ont volées, m'ont chopé au passage et m'ont balayer comme si je ne pesais rien.

NON CE N'EST PAS LE CAS ! ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE ! JE ME SUIS REMPLUME DEPUIS QUE JE SUIS ARRIVER A TERRAE, OK ?!!

OK, JE ME TRAINE UN CORPS DE MOME DE CINQ ANS EN SOUS NUTRITION !! BAH VOUS SAVEZ CE QUE JE LEUR DIT, AUX MOMES DE CINQ ANS EN SOUS NUTRITION ?!!

- Continu à brailler et je te transforme en esquimaux glacé.

PUTAIN MAIS QUE DE TACT...

Je n'ai même pas le temps de me débattre ou de bitté ce qui se passe que l'espèce de taré qui m'a agressé me relâche aussi sec.

Je ne m'y attends pas, mes jambes ne suivent pas le mouvement.

ET NON ! MES JAMBES NE SONT PAS PLUS LECTRICES DE L'AVENIR QUE MON CERVEAU DONC NON, ELLES N'AGISSENT PAS DE LEUR PLEIN GRÉ !

CA SERAIT PAS NORMAL, SINON, JE CROIS HEIN !!

Donc NON, mes jambes ne suivent pas plus le coup que mon con de cerveau, OU PLUTÔT, LE VIDE INTERSIDÉRAL QUI ME SERT DE CERVEAU HEIN, TROU NOIR !

ET OUI, je m'écrase au sol comme une grosse merde !

NON MAIS C'EST QUI LUI ENCORE ?!! UN TARÉ DE TERRAE C'EST CA ?!!

MAIS UN DE PLUS ! JE NE LES COMPTE PLUS CES CINGLÉS LA ! PUTAIN MAIS CA FAIT CHIER ! JE SUIS VRAIMENT FERMER LA LE RESTE DE MA VIE MOI ?!!!

DAMNED ! JE VAIS PAS SURVIVRE ! UN FEU QUI ESSAIE DE SE DONNER LA MORT PAR LE FEU, A VOTRE AVIS, CA DONNE QUOI HEIN ?!! JE SUIS SUR QUE J'INOVERAIS MEME PAS !!...

- MAIS CA VA PAS NON ?!! J'articule d'une voix rauque en fusillant le mec d'un regard écarlate.

Je bite même pas la tête du bonhomme, je me suis déjà relevé d'un bond, tendu come un arc, je ne suis plus qu'une boule de nerfs sur pattes.

OK, JE SAIS, CE QUE JE SUIS LES TROIS QUART DU TEMPS, OU ALORS C'EST UN ÉTAT PERMANENT, ET ALORS ?!!

- T'ES QUI TOI ENCORE ?!!
Je demande au nouveau venu d'une manière tout à fait polie, avenante, chaleureuse, bref, l'illustration même de mon humeur.

Et je lui tire une tête amicale, avec un regard remplie d'amour et un air très sensuel... NON JE DECONNE ! IT WAS A JOKE, NON MAIS SANS DEC !!

L'EXACT INVERSE OUI !!


♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Sam 29 Mar 2014 - 18:18
Anonymous
Invité

Le môme brailleur continu sa sérénade. Avec ses yeux rouge accusateur il gueule : " MAIS CA VA PAS NON ?!! " Sur un ton à réveiller un mort. Il va atterrir dans le mur. Il continu son acte en se relevant, debout, droit comme un piqué. Il poursuit sa scène en criant de plus belle : " T'ES QUI TOI ENCORE ?!! " Avec grâce, délicatesse et discrétion. Un ninja sur scène ce p'tit con. Il a fini son cirque ? On n'est pas dans une pièce de théâtre ici mais dans la réalité.

- Un simple client qui veut être tranquille sans qu'un môme braille à chaque action.

Et dans la suite de l'acte, je fini par m'asseoir et la coiffeuse termine la danse par se remettre au travail. Elle ne dit rien, elle prend un peu de distance avec moi. J'ai l'habitude. Encore une qui va penser que je suis un monstre. Je suis un monstre. Pour commencer une autre scène de comédie, la demoiselle renverse "soigneusement" sur mon t-shirt la coloration violette. Un t-shirt blanc. Il était blanc. Il est violet. Elle s'excuse mille fois avant de prendre une éponge.

- Laissez tomber, je vais enlever mon t-shirt, il est bon à jeter. Dis-je en soupirant.

- Mais non, heum... On peut le rendre violet...? Répond t-elle pour se faire pardonner.

- Bien...

J'enlève mon t-shirt et c'est parti pour la valse des têtes choqués. Les gens autour de moi, c'est à dire une vieille dame et un jeune homme ainsi que petite fille. Tout le monde regarde, les yeux exorbités sur mon torse et mon dos. Ils regardent avec dégoût, avec les coiffeuses, les traces du passage des scientifiques. Mais ils ne le savant pas ça. Ils ne se doute pas que toutes ces cicatrices sont "grâce" au "chapiteau" blanc et stricte. Les spectateurs du spectacles sont à leur combles. La foule commence se rendre compte de ce qu'ils sont entrain de faire. La plupart tournent les yeux, ignorent. D'autres comme la môme d'environs sept ans continu de suivre des yeux la plus grande de toutes, celle qui fait toute la diagonale de mon dos, trace du fouet, jour où j'ai conclu un pacte avec le diable.

- Papa, pourquoi le monsieur il est tout blessé ?

Hum... Je rectifie, au moins cinq ans. Le père la fait taire en lui mettant le doigt sur la bouche. La coiffeuse évite de regarder malgré que ça se reflète très bien dans les miroirs. Elle continue, un peu perturbée et penaude face à l'horreur du spectacle. Je suis devenu de " personne à craindre " à " bête de foires ". J'ai l'habitude. Les habitudes ont la vie dures. Est-ce qu'au moins ça calme l'autre blanc-bec ? J'en est partout, même mes bras et mes mains n'y échappent pas. Que le show se termine, que je parte avec un minimum de dignité. La coiffeuse fini la coupe, elle va badigeonner mon t-shirt à manche longue blanc de violet puis elle me sourit, enfin, elle essaie.

- Heum... Je vais le laver puis le sécher chez moi heum... Si vous revenez d'ici-là je vous le rendrais.

Je hoche la tête, puis regarde la touffe blanche mal nourrit mais bien bruyant.

##   Mer 9 Avr 2014 - 17:18
Kei

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[ HRP : Excuse moi pour le retard ><" ... Et encore merci pour l'image, je l'ai mise en signa, j'aime xD <3 ]


UN SIMPLE CLIENT C'EST CA ?!! NON MAIS C'EST DE MA GUEULE OU DE CELLE DU MONDE QU'IL SE FOUT ?!!

LES DEUX ?! AH OUAIS, J'AVAIS LÉGÈREMENT REMARQUÉ !

PARCE QUE GENRE LE MEC Y TE SECOUE COMME UN PRUNIER, T'ATTRAPE PAR LE COL ET TE SOULÈVE DU SOL POUR TE DIRE DE LA FERMER ET C'EST NORMAL ?!!

Oui. Oui oui. Oui. Tout à fait, tout les jours.

NON MAIS FRAPPEZ MOI ! QUE JE ME COGNE CONTRE UN MUR JUSQU’À QUE JE MEURS OU QUE JE CHOPPE UNE MIGRAINE !

BIENVENUE A TERRAE J'AI ENVIE DE DIRE HEIN ! NON MAIS SANS DEC ! ET CA M’ÉTONNE ENCORE !! MAIS C'EST PAS UN INSTITUT C'EST UN HÔPITAL PSYCHIATRIQUE POUR REBUT DE L’HUMANITÉ ICI !

Je me rassoit sur la chaise de la coiffeuse, qui commence à me laver la masse informe et blanche comme de la craie qui me sert de cheveux et foutant ses ongles manucurés dedans. Je serre les dents, surveille du coin de l'oeil le nouveau taré assis à coté.

La meuf tombe de la teinture sur son T-shirt, je ricane intérieurement. Oui, intérieurement, extérieurement, j'ai l'impression d'être un peu crispé.

A peine, nooon ! MOI, CRISPE ?! MAIS CE N'EST PAS DU TOUT MON GENRE, NOOON !

Le spectacle m'intéressant maintenant AU MOINS AUTANT QUE LE MUSÉE DES ALGUES ET DE LA FAUNE MARINE DE TOKYO, Je détournais le regard de la scène, laissant le taré et sa coiffeuse à leur mièvrerie.

J'ai regardé ailleurs deux secondes. NON ! MOINS DE DEUX SECONDES OUI !!

ET LA, JE VOIS UNE PETITE QUI ME REGARDE EN MODE CHOQUÉE.

En fait, c'même pas moi qu'elle regarde avec cette espèce de sale face de poisson. C'est l'aut' gars.

Il s'amuse à faire son nudiste. Parce que son t-shirt a bobo.

Sauf qu'il est un peu charcuté, comme nudiste.

Mon regard devient rond comme deux culs de bouteille. NON PAS A CAUSE DE SON T-SHIRT, NON ! J'EN AI RIEN A BATTRE DU T-SHIRT, NON MAIS SANS DEC ! A CAUSE DU STEAK HACHE QUI LUI SERT DE CORPS PLUTÔT !!

PUIS IL EST BLANC COMME UN CUL AUSSI ! IL DOIT PAS VOIR LE SOLEIL SOUVENT CELUI LA !

Dixit le mec blanc. ET ALORS ?!! JE VOUS...

La coiffeuse se barre, la mienne fait genre qu'elle regarde ailleurs, c'est pas possible ça, JE LEUR DÉCERNERAIS PAS UN SEUL CÉSAR A CES DEUX GRELUCHES ! LE PRIX DE L'INTERPRETATION FÉMININE, CETTE ANNÉE, JE LE MANGE HEIN !!

Tout à coup, le mec me regarde en mode chelou. Provocation ? NON MAIS IL EST SERIEUX ?! IL PENSE VRAIMENT QU'IL VA ME FAIRE TAIRE AVEC QUELQUES BOBOS ?!!

Bon, OK, c'est ... CE SONT DES PUTAINS DE CICATRICES OUI ! MAIS J'AI VU SHORUE AVANT HEIN ! Et surtout ...

C'est pas comme si ma blanche peau était totalement vierge de traces.

Je lui lance un regard méchant, sur la défensive.

- Ouais ? Et alors ?! ET ALORS ?! Je lance.

Surenchère, je remonte la manche de la chemise de mon uniforme, ET OUI, J'AI UN UNIFORME EN TOUTE OCCASION, POUR LA SIMPLE ET BONNE RAISON QUE JE N'AI PAS D'AUTRE FRINGUES OK ?!!

Jusqu'au coude, se découvre alors des cicatrices en reliefs, large comme un pouce, qui remonte comme des tranchées dans la peau blanche et laiteuse. Mes veines jouent par jeu de transparence, rendant le spectacle encore plus macabre.

On dirait vraiment un gamin de trois ans trisomique et manchot qui se serait amusé avec un fil. Ces cicatrices sont dégueulasses.

JE LES HAIS.

Ma manche redescend aussitôt. Pas question que quiconque ai le temps de détailler CES PUTAINS DE CICATRICES HEIN. J'ai un rictus crispé, à l'intention du mec qui se la pète, torse poil.

- Terrae, ça veut forcement dire scientifique ? Je dis d'une voix rauque.

Dieu je les hais.



♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Lun 21 Avr 2014 - 15:33
Anonymous
Invité

[ Pas de soucis, je suis moi-même en retard ^^' pas de quoi pour l'img :) ]

Alors que la coiffeuse en avait finit avec moi, le petit qui me regarde avec des yeux de chien enragé se plante à côté de moi et lève ses manches ce qui me permet de voir ses cicatrices à lui. On dirait un gamin tordu qui aurait joué avec des ciseaux de couture étant petit et que comme un trisomique il se serait fait mal. Il a du tomber bien fort du berceau à la naissance celui-là. Complètement taré. Il me provoque en exhibant ses cicatrices avec son " Et alors ? ". Les gens sont alors tout aussi choqué, j'imagine que les mère pensent : " oh le pauvre petit... si petit... tout petit enfant innocent... ". Beuh, ça me dégoûte. Ce môme a un sacré problème dans sa tête et les âmes compatissantes devraient s'abstenir !
Il redescend ses manches aussitôt, comme un peu honteux d'avoir de tel trace. Je ne compatit pas, je sais que je ne suis pas le seul taré qui est réussit à échapper de leurs griffes de savant fou psychopathe !

- Terrae, ça veut forcement dire scientifique ?Dit-il d'une voix rauque.

- En partie, j'ai fais plusieurs allés-retours chez eux.

Je hais ces fou du scalpel, ces blouse blanche a odeur de détergeant, ces malade du cache-cadavre... Je vais tous les buter ! Peu m'importe qu'ils soient cent ou mille, le génocide de scientifiques ne me dérange pas du tout ! Bien au contraire, je les brûlerais, les noieraient, les démembreraient, je les charcuterais tous...

- Il n'y rien à se venter d'avoir été chez eux, c'est même plutôt dégradant d'être ainsi. Tu as beau hurler comme un Caniche cela ne fais pas de toi un monstre, dis-je en me levant, moi au contraire, j'ai déjà eu sur mon dos d'immonde poids de la culpabilité.

Je reprend mon manteau, l'attache avec les trois seuls boutons sur six qui reste puis la coiffeuse passe à la caisse. Evidemment je ne vais pas pouvoir payer, j'aurais bien aimé, elle "papouillait" plutôt bien, mais non.

- Tu n'es pas un monstre gamin, tu es stupide c'est tout.

Oui, et encore le mot est faible pour décrire sa stupidité. Malgré tout il a de la chance, juste une victime. Ce n'est qu'une victime... Une victime de trop pour moi, il faut que me mette au plus vite mon plan a exécution avant que d'autre gamin imbécile voit le jour, ou devrais-je dire, les néons blanc au centre du plafond, qui montre tous le chemin de ta déchéance. C'est crevant d'être un monstre crée par d'autres monstre... Quand tout sera fini car je m'engage à éradiquer tout ça, je crèverais tranquille, en attendant, hors de question que je meurs ! Je passe la porte d'entrée du magasin.

- Je n'ai pas de quoi payer, au revoir.

##   Jeu 8 Mai 2014 - 15:22
Kei

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STUPIDE ?!!! MONSTRE ?!!! QUOI QUOI QUOI?!!!

Mon cerveau bug bien avant que l'autre andouille ai fini de déblatérer ses conneries.

Mes yeux fous, regard brulant comme un feu, écarquillés, sont fixés sur lui comme pour le foudroyer.

Et quand il se barre en disant qu'il a rien pour payer et au revoir, j'explose, je me barre aussi en lancant :

- MOI C'EST SUR LA BOURSE ETUDIANT TERRAE BLABLABLA ! AU REVOIR !

Et je sort. Je retrouve le mec. Je le rattrape.

Et je me jette sur lui direct, tire sur ses vêtements, m'accroche, hors de moi.

- STUPIDE ?!!! STUPIDE ?!!! NON MAIS TU T'ES VU ?!! FIERTE ?!! OU SE VANTER D'AVOIR ETE CHEZ EUX, MAIS TU EST SERIEUX ?!! TU CROIS QUE JE ME VANTE ?!! HEIN?!!! C'EST CE QUE TU CROIS ?!!! T'AS VRAIMENT L'IMPRESSION QU'UN GAMIN QUI SE FAIS CHARCUTER COMME CA EST TROP FIER DE CES ESPECE DE SALE CICATRICE DE MERDE ?!! NON MAIS T'ES SERIEUX MEC, T'AS L'IMPRESSION QUE C'EST AGREABLE ?!! T'AS VU LA GUEULE DE CES CICATRICES?!!! T'AS VU MA GUEULE ?!!! MAIS T'EN AS AUSSI NON ?!!! TU VAS PAS ME FAIRE CROIRE QUE c4ETAIT FUN ET PLAISANT ?!!! REPONDS ! REPONDS !!

Je n'arrive plus à parler, je n'ai plus de souffle, plus de voix.

Sensibles à ma fureur, à ma rage, mon pouvoir réagi, les cicatrices sur mes bras rougeoient comme des braises, voit le feu endormi qui se réveille et qui émane d'elle à travers le fin tissu de la chemise d'uniforme que je porte pour les cacher.

Des larmes me mouille la face, MAIS PUTAIN, C'EST DES LARMES DE RAGE OK ?!!!


♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Ven 9 Mai 2014 - 14:06
Anonymous
Invité

J'entend derrière-moi l'autre caniche qui braille, ce qu'il peut être saoulant ce gamin. Qu'est-ce qu'il me fait là ? Pourquoi il s'accroche ? Il m'hurle dessus enfaîte ! Il est entrain de se plaindre de ce qu'il est, il est totalement hors de lui en tout cas. Il pleur ? Cela ne m'étonne pas, mais tout de même, il est fou de rage. Je n'ai jamais vu quelqu'un aussi en colère de ce qu'on lui a fait à part moi-même. Peu de gamin arrive à sortir d'un labo' de scientifiques, peut-être un sur mille gamin avec la chance de réussite proche de 0%. Je l'ai peut-être sous estimé ce môme, réussit à sortir de là-bas tien du miracle. Oula, il est tellement en colère que son pouvoir réagit avec ses cicatrices. Et il m'ordonne de répondre en plus... Bien, alors je vais lui répondre !

- Calme-toi petit, je les hais tout autant que toi mais ce n'est pas l'endroit ni le moment de discuter à ce sujet.

Je le porte comme on porterais un sac à patate et malgré qu'il se débat je réussit à nous trouver un coin tranquille dans la forêt. Les gens, sur le chemin me regarde avec de gros yeux, me trouvant louche. En même temps, prendre un môme de force et l'emmener dans une forêt loin de tous paraît effectivement très suspect. Je le pose sur un rochet puis m'adosse contre un arbre.

- J'ai autant la rage que toi mais ce n'est pas en s'abattant sur sois-même que l'on arrivera à se venger. Tu dois bien avoir une envie de vengeance si intense qu'elle te démange à chaque fois que t'y pense non ? Alors écoute-moi attentivement. Si tu veux te venger, il te faut être fort mais comme tu es encore qu'une crevette il te faut quelque chose qui fasse la différence entre toi et les scientifiques. Deviens fort, avec tes pouvoirs de feu tu peux brûler des quinzaines de bases, brûler vif ces salopards, leur faire regretter le jour où ils ont croisé ta route. C'est pour cela que je lui Master moi, je me suis entraîné dans le seul but de me venger et de leur faire payer le fait de m'avoir sous-estimé. J'en ai tués des tas et je recommencerais, se sera un véritable génocide de scientifiques. Le blanc de leur labo sera tinte d'un rouge intense et l'odeur là-bas sera celle de la chaire en décomposition, il ne restera plus rien de leur petites expériences, tout partira, tout foutra le camps.

Je le laisse un moment réfléchir pour qu'il imprime tout ça dans son petit cerveau de petit bichon blanc.

- Il faut réparer le mal par le mal comme on dit, je n'aurais aucun mort sur la conscience car personne ne les regrettera et surtout nous. Alors ne fait pas que l'aboyer, mord aussi petit quitte à faire peur à tout le monde et à avoir la réputation de "monstre de Terrae".
##   Sam 17 Mai 2014 - 14:14
Kei

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NON MAIS JE REVE ?!! Genre le mec, normal, il m'embarque sur l'épaule, comme ça...

NON MAIS QUI TROUVE CA NORMAL ?!!

On va dans les hauteur, un bout de forêt, les boutique et quelques rues s'étendent en contrebas.

SI J'AI LUTTER, PUTAIN !! MAIS GENRE COMMENT TU VEUX QUE JE ME DÉBATTE ?!! JE VAIS PAS LE CRAMER L'AUTRE ! Je finis par me fatiguer et me laisse porter comme un espèce de sac à patates jusqu'à ce qu'il me dépose.

Le mec commence son espèce de discours et je passe par plusieurs expression.

Au début, ça va. Après, j'ai envie de répondre, mais le gars continue. Puis son discours me plait.

Mais quand il finit, je tire une PUTAIN DE TETE WTF. Je crois que ça commence à peut près à partir du mot "Tué". OUI TUER ! PUTAIN ! ET APRES C'EST ENCORE PIRE, JE TE FAIS TOUTE LA LISTE OU CA VA ?!!

MONSTRE DE TERRAE ?!! BON BAH APRÈS DANTE, GLEN ET TOUT CE RAMASSIS DE GUIGNOLS, JE VIENS DE TOMBER SUR UN AUTRE MASTER COMPLÉTEMENT TARÉS !

MAIS ILS SONT TOUS CINGLÉS OU QUOI ?!!!

Et moi, je devrais tuer ces scientifiques ?

Non.

Non. Non. Non non.

NON !

Je pense un instant à Akito. C'est un ancien scientifique, et avec toute sa tête. C'est une des seules personnes de ce monde qui mérite ma confiance.

Qui a mon respect.

Et Teru. Ce qu'il est devenu. Il était scientifique, avant, j'en suis presque sur. C'était pas un cobaye, c'était un de ces putains de laborantins que je voyais passer H24.

Des connards, oui. Mais humains.

Je serre les dents, à les faire crisser, à m'en faire mal. Je grogne de rage, de douleur, de doutes. Puis je craque.

- PUTAIN, MAIS QUI AURAIT CRU QUE JE FERAIS UN PUTAIN DE DISCOURS HUMANISTE UN JOUR HEIN ?!!


Je me prends la tête dans les mains, j'ai presque mal physiquement de ce qui se trouve devant moi, de la vague tonitruante qui vient de s’abattre dans ma tête.

- Je ne peux pas. JE PEUX PAS PUTAIN ! Les tuer ? Mais il y en a plein dedans, qui ne peuvent pas ! Qui n'ont pas eu le choix ! Yen a qui ont une histoire, ON NE PEUT PAS !...

C'est grillé à cent mètres, avec ces putains d'états-d'âmes. Ouais c'est mort, je le sais.

- J'ai été emprisonné avec des anciens scien... Des anciens. Je pourrais jamais les tuer avec mes mains. C'est mort.

Mes poing sont si serré que mes phalanges blanchissent. Je ne peux pas.


♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Dim 25 Mai 2014 - 16:30
Anonymous
Invité

Je ne m’attendais pas à cette réaction. Que fait-il ? Un discours humanitaire ? Du simple fait qu’il ne peut tuer ceux qui lui ont fait souffrir ? Il est vraiment sérieux ? Pourquoi ne pas tous les buter ? C’est le nombre qui lui fait autant peur ? Pas eu le choix ? Oui, certes, là-dedans, on n’a jamais eu le choix. Je pourrais tuer des innocents…
Qu’importe, même si ce sont des victimes, il faut qu’ils périssent pour le bien des générations à venir. Il a été enfermé avec des anciens scientifiques, ceux qui se sont rebellés contre leur système. Comme mon maître… Mon cruel maître aux cheveux blanc et aux yeux rouge. Comme l’albinos devant-moi. Sauf que lui est bien plus grand et fort que ce petit roquet. Quoi qu’il en soit je n’en tirerais pas grand-chose…

- Bien, dis-moi, la base où tu as été enfermé excite toujours ? Si tu me mens je le serais. Après tout peut-être que les "innocents" scientifiques vont clamser sous une épaisse couche de glace...

Je m’approche de lui, je le sais bien qu’il ne va pas me le dire alors je prends les devants. Je les détruirais tous, je ne distinguerais pas les innocents ou non. Si quelqu’un aurait fait comme moi quelques années auparavant et aurait fait la même chose avec les mêmes résolutions, je ne serais plus de ce monde. Je le soulève comme tout à l’heure chez le coiffeur puis commence à fouiller dans ses souvenirs. Pendant ce temps il est « endormit » et donc il ne se débat pas.
Je vois… Hum, il est enfermé et depuis un bon moment vu la malnutrition qu’il subit. Il n’est pas arrivé à mon rang. Il doit être un esclave exclusif pour les expériences. Hum… Un tremblement de terre ? Ah d’accord, il réussit à s’échapper comme ça avec une vieille et deux autres type… Le labo n’a pas l’air détruit, voyons si je peux me repérer avec ses souvenirs pour trouver l’endroit… Ils sont près de la mer, quelque part… Je ne vois pas très bien… Oh, un panneau écrit en… Hum… Pas en Chinois… Euh… Japonais ? Peut-être ? Il est sur un ilot rocheux… Je crois, ou pas… Milieu du pacifique ? Ah c’est tellement vague j’en ai marre. Il n’y a pas un indice ? Hum… Oh ? La vieille est morte. C’est tout, il me faut les souvenir de ces deux jeunes hommes : Teru et Akito. Mais, les trouverais-je à Terrae ? Akito ne regarde pas vraiment les endroits, trop occupé à regarder ses pieds. Mais Teru pourrait m’aider. Malheureusement Kei ne sait pas où il se trouve, c’est embêtant… T’en pis.
Bien, je le lâche et il tombe encore par terre. Bon, je lui ai juste effacé le fait que je me suis approché de lui, j’ai juste à lui dire à son réveil « Tu es tombé dans les pommes » et c’est tout. D’ailleurs, il se réveil. Je n’ai pas retiré beaucoup de souvenir, cela n’affectera pas son cerveau. Par contre, j’ai mémorisé se bout de passé, je pourrais peut-être tomber sur un élément en le refaisant défiler dans ma tête ? Plausible.

- Tu tombes souvent comme ça dans les pommes petit ?

Ma voix doit résonner un peu dans sa tête, quoi de plus normal. Je le fixe les yeux dans les yeux, n’ayant même pas l’air surprit. Je m’en fiche pas mal qu’il ne me croit pas car jamais il ne sera ce qu’il s’est passé.
##   Dim 1 Juin 2014 - 20:44
Kei

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God save our gracious Queen,
Long live our noble Queen,
God save the Queen !
Send her victorious,
Happy and glorious,
Long to reign over us ;
God save the Queen !


Loin, genre loin, TREEEES loin dans mon cerveau résonne une petite voix qui chante doucement.

Des murs qui puent la pisse et le vieux shnock, mais pas trop crados. Un lit, une table basse et une chaise pour seuls meubles. Un chiotte et un lavabo.


Je me vois, ou je me souviens ? MAIS PUTAIN, C'EST QUOI CE BORDEL ENCORE ?!!

Un gosse blanc, malingre, recroquevillé au milieu d'un pièce qui me rappelle violemment des souvenirs brulants.

Ce gosse, c'est moi, PUTAIN !!

D'autres souvenirs qui défilent à toute vitesse, comme un catalogue feuilleté à la va vite, sans ménagement.

- Enfant ?
- Néant. Solitude.


Le jeune homme était grand et aussi maigre que moi, plus, peut être : Ses os roulaient sous se peau. Il était asiatique. Ses épaules étaient voutées, un rideau de cheveux noir masquait son visage. Il ne bougeait pas, sauf de temps en temps, un muscle qui tressaillait à cause d'une nerf qui se contractait, il était nerveux mais ne bougeait pas.

Je titube, quelques pas, et me prostre à quelques mètres de la, de l'autre coté du lit, à même le sol.


La master a l'air vieille, si vieille. Si je n'avais pas su qu'elle était master, je l'aurais prise pour une vieille folle, cinglée, mais son regard gris, dur, froid de toute les épreuve qu'elle avait traversé, me clouait sur place, et semblait me poignarder.

La terre trembla. Le bâtiment entier grinça, du plâtre tomba du plafond en une poussière blanche. C'est après quelques secondes de secousses que je commençais à hurler, d'une vois stridente d'enfant. Akito se mettait à l'abri. Je vis du coin de l'oeil la vieille faire de même dans sa cellule contiguë, mais au même moment, désarçonné par la peur et les secousse, je tombais à terre.

Le canot s'éloigne doucement de l'île. L'eau noire est brassée vigoureusement par les pales, deux rames que manie Akito comme si sa fuite en dépendait. Ce qui était le cas. De notre fuite à tos, en fait.

Je crois que je pleure, mon regard se trouble. J'ai envie de hurler mais je n'en ai pas la force, crispé, tendu, je ne bouge plus. Mes lèvres sèche dans cet enfer de sel sont comme deux pierres qui n'arrive plus à articuler. Je n'arrive pas à détacher les yeux de la mains de la vieille master. Main sèche, main amaigri, osseuse, main raide. Akito tient le corps dans ses bras, le corps d'une morte. Un cadavre. Elle serait morte cette nuit, je voulais encore croire qu'elle dormait. Teru se balance d'avant en arrière à l'avant de l'embarcation. Sa seule réaction face à cette horreur, du moins jusqu'à ce qu'une clameur maladroite et caverneuse s'élève de sa trachée rèche...


Les souvenirs continue de défiler, incessant, cherche sous toutes les coutures les lieux dans lesquels je suis passés au Japon, retour en arrière, sur l'ile, encore au Japon, fixation sur les écriteaux, abandon.

Une dernière image fixe l'attention, me reste en mémoire plus longtemps que les autres, le visage de Teru, plus brièvement que celui d'Akito.

Terrae ?

Je sombre dans une inconscience putain de plus profonde. Je dors comme ça, MAIS J'EN SAIS RIEN COMBIEN DE TEMPS ! QUI VA ME FAIRE CROIRE QUE c4EST NORMAL ?!!

Je suis tiraillé vers le réveil.

Je n'ouvre pas les yeux. Je remet longtemps à recadrer où je suis.

- Tu tombes souvent comme ça dans les pommes petit ?

J'ouvre d'un coup des yeux fou. L'autre cinglé de master.

BORDEL DE MERDE, QU'EST CE QU'IL C'EST PASSER LA ?!!

- NON !! NOON !! C'EST VOUS !! C'EST VOUS ! QU'EST CE QUE VOUS AVEZ FOUTU PUTAIN ?!!


Je sais que c'est lui, je le vois, dans ses yeux, dans sa manière de rester calme. MAIS QU'EST CE QU'IL A FOUTU ?!!

Je cherche desesperement comment j'ai pu perdre connaissance. Peine perdu, j'ai peut être rêvé de ces mains qui fondent sur moi, puis...

Plus rien. Le noir.

Juste un putain d'impression bague de floue, un rêve, peut être, mais j'arrive pas à choper lequel.

Je panique pas, non, à peeeeeeine. La rage me submerge.

Il n'a pas le droit, putain ! Il doit me dire.

En un bond, je suis sur mes pieds, et je l'aggresse limite, le bousculant avec la force d'un rat anorexique. Risible.

- QU'EST CE QUE T'AS FOUTU PUTAIN ! J'AI MAL NUL PART, TU M'AS MEME PAS ASSOMER, ENFOIRE !! TU AS FAIT QUOI ?!! DIS LE MOI ! TU N'AS PAS LE DROIT !!


Je tente de le ruer de coups. Je m'essaie à une autre approche :

- Je pourrais venir avec toi. Je sais pas ce que tu attends de moi. On peut négocier. Dis moi ce que tu m'as fait. Tu n'as pas le droit de ne pas me dire ce que tu m'as fait et pourquoi tu m'as endormi.

J'imagine déjà des mouchards, implantés sous ma peau, des trucs horribles. Quoi, vous allez pas me dire que vous avez jamais regardé Matrix ?!




♠️♠️♠️

Spoiler:

##   Ven 6 Juin 2014 - 12:05
Anonymous
Invité

Ce n'est pas comme je l'espérais, on ne lui fait pas à celui-là. Il s'excite comme une puce en m'aboyant dessus comme un petit caniche à qui on aurait marché sur sa queue. Il panique e plus en plus essayant de se rappeler ce qu'il s'est passé, une fois fini, il hurle encore ! Il est parano ce petit mais pour une fois il a raison de l'être. Voyant que m'insulter et me sermonner ne sert à rien, il tente une autre approche pour voir si je lui dirais quelque chose.

- Je pourrais venir avec toi. Je ne sais pas ce que tu attends de moi. On peut négocier. Dis-moi ce que tu m'as fait. Tu n'as pas le droit de ne pas me dire ce que tu m'as fait et pourquoi tu m'as endormi.

- Venir avec moi, tu seras plus un boulet qu'autre chose étant donné que tu ne veux assassiner personne ! Les scientifiques sont tous nos ennemies...

Je soupire avant de reprendre.

- Tu ne t'es pas vraiment endormit mais c'est tout comme. Je suis Shiroi Jigoku, le nom qu'un scientifique m'a donné il y a bien longtemps... Je suis Master eau, tu comprends maintenant pourquoi j'ai "vu" un morceau de ton passé.

Je le prends par le col puis l'oblige à s'asseoir contre un grand chêne où je m'assis à côté de lui après.

- Arrête un peu de brailler, si tu n'es pas calme je ne t'expliquerais pas pourquoi mes intentions sont si sombres. Je ne pense pas que tu comprennes malgré notre passé commun et puis toi tu étais qu'un petit cobaye moi c'était différent.

Je pense que je commence à avoir faim, l'habitude à ne pas me nourrir se perd un peu depuis que je suis ici. Nourrit, loger... Tout ce qu'avant je tuerais pour n'avoir ne serait qu'une seule journée comme ça. Je prends une grande inspiration avant de lui raconter, ce que je n'ai raconter encore à personne et surtout pas à la directrice. Je regarde l'herbe en même temps, pour m'aider à me souvenir.

- Je me suis retrouvé chez des scientifiques tout jeune, je ne sais plus quel âge j'avais. J'ai subi une opération surement pour oublier tout mon passé, ma famille... Puis j'ai rencontré, quelques semaines après, une personne qui m'a permis de n'être pas qu'un cobaye ou un esclave. Il était albinos tout comme toi Kei sauf qu'il doit faire au moins cinq fois ta taille. Son faux-nom était Kurai Kagaku, je n'ai jamais su son vrai nom de famille. Et c'est en étant "acheté" à lui que je suis devenu peu à peu un véritable monstre, tout comme eux. Ces cicatrices témoignent les entraînements parfois mortels que je devais subir. Kurai était devenu mon maître et j'étais donc le disciple d'un vrai démon sous sa blouse blanche. Si je me suis échappé c'est grâce à lui, il a trahit les scientifiques pour moi et je ne serais jamais les raisons qui l'on poussés à me sauver à deux reprises...

Je relève soudain la tête vers lui, le fixant.

- C'est pour cela que même si il y a des scientifiques comme mon maître ou comme les autres prisonniers je ne dois pas faire de différence. Si je me mets à chercher les raisons de chacun à être des monstres jamais cette machine infernale ne s'arrêtera. Et puis, même si je faisais dans le détail jamais ils ne se pardonneront ce qu'ils ont fait et la plupart se suicideront. Je ne peux pas non plus me pardonner tout ce que j'ai fait, j'ai simplement voulu survivre en suivant les règles diaboliques d'un jeu qui paraît sans fin.


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