| ## Dim 10 Aoû 2014 - 0:52 | ||
 Invité | Cela ne faisait qu'une soirée que j'étais arrivé dans cette Institut étrange. J'avais hérité d'un dortoir encore vide et j'avais pu installé toutes mes affaires- ramenées par je ne sais quel tour de passe-passe- dans la totalité des tiroirs à disposition. Mes livres, eux, je les avaient étalés sur les lits vides au dessus et à côté de moi. La nuit, n'en parlons pas. La journée, par contre, avait été plutôt calme. Je m'étais douché tranquillement, profitant de l'eau chaude que je craignais ne pas voir dans cet endroit. Puis j'étais sortis. La plupart des gens semblaient connaître l'Institut. Certains me regardaient comme un animal de foire et je leur répondais par des moues inquiétantes qui faisait baisser leur yeux sur leurs chaussures de marque. Après avoir petit-déjeuner -à midi car la fatigue m'avait tenue au lit très tard-, je m'étais assis sur un banc, dans la cours de l'établissement principal et j'avais lu. Lu des poèmes, fredonné des chansons françaises, lu du Poe et réfléchis au pourquoi pourtant évident de mon arrivée ici. Au fond de moi, je souhaitais avoir été admis simplement car j'étais un peu à part. Pas pour toutes ces histoires sombres de ma vie personnelle. Ma lecture avait duré toute l'après-midi. Interrompue parfois par quelques énergumènes venues me demander d'où je sortais. Je les regardais derrière mon livre et ils s'en allaient, comprenant plus vite que je n'osais l'espérer, mon désintérêt total pour leur personne. Je me levais finalement, ramassant mes deux livres de la journée et prit le chemin du dortoir, en passant volontairement par les couloirs intérieurs du bâtiment. Je devais apprendre à connaître cet endroit. J'avais décidé d'y rester. Du moins un certain temps, pour voir. Sortir en serait simple, Terrae n'était protégé que par de simples grilles, tout à fait communes à n'importe quel autre endroit. Ma fin de journée fut perturbée par un malencontreux hasard qui voulu que je rentrais en collision avec un je-ne-sais-quoi étrange. Sonné, les fesses à terre, le chapeau perdu à plusieurs mètres, je reprenais mes esprits avant de lever les yeux vers ce monstre de manque d'attention. | |
| ## Dim 10 Aoû 2014 - 2:26 | ||
 Aaron Eran  Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~ | Depuis qu'il avait revu Tahia, Aaron avait... comme qui dirait, du mal à contrôler ses sentiments. Il était plus impulsif et changeant que jamais. Essayant sans cesse de ne plus avoir une minute à lui, pour ne pas pouvoir penser à... ça. Rien que d'effleurer ce souvenir, les larmes lui montaient aux yeux. Jusqu'ici, en cours il tenait assez bon. En même temps, il avait de quoi s'occuper... Mais dès qu'il se retrouvait seul, c'était l'horreur. Il ne comptait plus le nombre de crise qu'il avait fait. Seul, dans sa chambre, à pleurer en repensant à tout ça. La gorge serrée, l'envie de vomir, et les larmes coulants encore et encore... Le coeur gros, il avait l'impression qu'il allait craquer à n'importe quel instant. Pourtant... Pourtant il se retenait. Pourquoi... Il ne savait pas trop. Il ne voulait pas embêter des inconnus avec ses problèmes. Et puis, à chaque fois qu'il parlait, il avait l'impression que personne ne l'écoutait. Ce qui faisait qu'il était devenu assez solitaire. Se réfugiant dans la musique, les livres et le sommeil. Chaque jour était une véritable bataille pour ne pas vouloir recommencer comme il y a trois ans. Une véritable bataille... Heureusement, ses pouvoirs lui permettaient de se perdre plusieurs heures par jour, dans l'institut, en voulant les contrôler. Certes, il finissait la plupart de ses journées à se traîner misérablement - avec l'aide des murs- jusqu'à sa chambre, mais au moins il n'y pensait pas. Du moins pas tout le temps. C'est sûrement parce qu'il avait pensé, à un extrait du journal de son frère, qu'il s'était loupé dans sa téléportation. Ou alors, c'était juste le manque de maîtrise. Encore aveuglé par sa téléportation, le blondinet présuma qu'il était dans sa chambre et avança d'un pas rapide. Deux grand pas et il se baissait pour poser son sac. Sauf que, il n'était pas dans sa chambre, mais en plein milieu d'un couloir. Et que ce que sa tête rencontra, n'était pas un de ces fameux murs invisibles, qu'il avait tendance à se prendre à tout va, mais une personne. En chair et en os. Ou plus en os qu'en chair, puisqu'il sentit bien quelque chose de dur contre son front... Le choc l'envoya directement au sol, ses fesses amortissant gentiment le choc et lui procurant une décharge de douleur. Un électrique électrocuté par son propre corps, ça commençait bien... - ça fait trop mal... gémit-il en se recroquevillant et en mettant les mains sur son front. Douillet. Aaron était assez douillet et avait presque toujours tendance à exagérer lorsqu'il se cognait quelque part. Sauf que cette fois-ci, il avait bel et bien mal. ça serait une belle chance si il s'en sortait sans aucune bosse, ni ecchymose. Par réflexe, il roula sur le côté en laissant échapper un long gémissement plaintif. 'Kyro appelait ça le... L'adolescent redressa vivement la tête en arrêtant de gémir. Les larmes remontait déjà, la gorge lui piquait et il sentait qu'il allait finir dans comme une fontaine en quelques secondes alors... Il pencha la tête sur le côté en apercevant l'objet devant lui. Un chapeau. Un chapeau vraiment chapeau. Pas un chapeau casquette, ni chapeau bonnet. Un chapeau chapeau. Comme ceux... Comme ceux que porte les gentlemans ! Mais dans... dans un style différent. Celui là était décoré à la manière... Gothique ! Ou comme celui du chapelier dans un film. Le garçon laissa échapper un "Oooh" complètement sous le charme et hypnotisé. Il avait toujours aimé ce genre de chapeau. Ils étaient beaux, élégants et dégageaient une certaine aura qui le fascinait autant qu'ils l'impressionnaient. Comme un enfant qui découvre quelque chose de nouveau, Aaron tendit la main vers le chapeau. Hésitant à le toucher, de peur qu'il disparaisse dès qu'il l'aurait effleuré. Mais ce ne fut pas le cas et une douce euphorie le prit quand il le posa sur sa tête. C'était dingue de voir à quel point une petite chose comme ça pouvait lui remonter le moral. Dire qu'il avait toujours rêvé d'en posséder un était faux, mais dire qu'il avait déjà rêvé en avoir un, était déjà moins faux, mais manque de chance ses par... L'adolescent tourna vivement la tête derrière pour changer de sujet. Fuir ses peurs. Fuir ce qui risquait de provoquer une crise. Le chapeau devait appartenir à quelqu'un. A moins que ça ne soit un autre fantôme humain. En se retournant il aperçu une personne, elle aussi, à terre. Des cheveux roux, une peau pâle et... était-ce une fille, ou un garçon ? L'adolescent inclina la tête sur le côté. C'était une bonne question ça. Fille ou garçon. Eh ben... Pour être androgyne, il ou elle l'était bien. L'adolescent l'était légèrement, lui aussi, mais pas à un tel point. Du moins, il ne prenait pas plaisir à embrouiller les gens avec ce genre de chose. Après quelques secondes d'assimilation et de compréhension, Aaron tendit le chapeau d'une main à son propriétaire, en s'excusant. - Désolé, je devrai peut-être regarder plus souvent où je vais. ça va ? Je ne t'ai pas fais mal ? [Hrp > Bon... Autant te prévenir de suite, je fais souvent des pavés (comme tu viens de voir) et j'espère que ça ne te dérange pas. Hésite pas à dire s'il y a quelque chose qui t'embêtes.] | |
| ## Dim 10 Aoû 2014 - 2:47 | ||
Invité | Le choc bien qu'inattendu, n'avait pas été assez violent pour me décontenancer. Je passais la main dans mes cheveux pour les arranger et me redressais et m'aidant de mes mains, encore et toujours gantées. Je rajustais mes vêtements et la queue de pie qui tombait dans mon dos et dirigeas mon regard vers le jeune garçon qui m'étais rentré dedans ou... peut-être l'inverse qui sait. Toujours à terre il semblait se fasciner pour mon chapeau. Je sursautais légèrement en me rendant compte que l'un de ses accessoires avait disparu. Je me retournais et reconnu la rose rouge à quelques centimètres de moi. Je me baissais et l'attrapais. Juste à temps, je me retournais vers le garçon et m'accroupis pour être à sa hauteur. Il se tourna vers moi au même instant, le haut-de-forme dans une main. Je fus un instant perturbé par ses yeux. Ils étaient plein d'étonnement et de joie -certainement pour le chapeau devant lequel il s'était extasié de "oooooh" et "aaah"- mais il étaient aussi pleins de larmes. C'était-il fait si mal que ça ? - Désolé, je devrai peut-être regarder plus souvent où je vais. ça va ? Je ne t'ai pas fais mal ? Je repris à ce moment mon visage neutre et impassible et attrapais le chapeau -cependant avec douceur- pour le mettre sur ma tête. La rose était fichue, elle ne tiendrait plus dessus. Mais elle restait parfaitement belle... Et seule. Je fixais le garçon un instant puis retirais à nouveau mon chapeau pour le poser sur mon coeur et lui faire une petite révérence. Il avait un petit visage enfantin, lui donnait un air de fille, très léger. -Non ça va, fis-je en prenant des tons graves pour ma voix masculine, je vais bien. Vous aussi j'espère. Je ne sais qui est rentré dans l'autre, mais pour me faire pardonner cette impolitesse, voici une fleur. Je lui tendis la petite rose. Hrp: Ne t'inquiètes pas, tout es bon, tu écris très bien, ça fait passer le côté pavé ^^ | |
| ## Dim 10 Aoû 2014 - 7:35 | ||
Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~ | D'un naturel expressif, Aaron avait toujours eut du mal avec les gens qui se fermaient. Ils lui faisaient... peur. Le mettaient mal-à-l'aise. Ne pas savoir la réaction de son interlocuteur, quand il avait un visage impassible, glacé, indifférent, lui faisait peur. La peur de l'inconnue. La peur de ne pas savoir ce ressent l'autre... Les nerfs à fleurs de peau firent remonter encore plus de larmes mais, par il ne sait quel coup de maître il avait réussit à faire cela mais il les refoula. Il cligna plusieurs fois des yeux jusqu'à ne plus sentir leurs sensation piquantes. Heureusement, ce geste passa complètement inaperçu puisque la personne qu'il avait renversé exécuta une révérence qui fascina le garçon. Le chapeau, rendu quelques secondes plus tôt, posé sur le cœur. On aurait dit, qu'un personnage britannique du siècle dernier, s'était échappé de sa photo ou de son livre, pour venir se perdre dans les couloirs. Comme ces monsieur Loyal, au cirque, la personne dégageait une aura qui captivait immédiatement Aaron, sauf que, contraire à cet artiste de cirque, l'étranger ressemblait plutôt au Chapelier. Un chapelier qui semblait moins fou que le premier chapelier. Et peut-être plus sympathique ? -Non ça va, je vais bien. Vous aussi j'espère. Je ne sais qui est rentré dans l'autre, mais pour me faire pardonner cette impolitesse, voici une fleur. Aaron ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux en voyant la rose. Elle avait dû tomber du chapeau, puisqu'il ne l'avait pas remarqué, ou alors il avait dû la faire apparaître... Tiens pourquoi, il ? Ah oui, sa voix semblait un peu grave pour être celui d'une fille, donc voilà... Ce n'est pas qu'il n'avait croisé aucune fille avec la voix grave, jusque voilà... Puis, il faisait déjà plus garçon que lui avec sa voix fluette et légère... Un peu cassée parfois à force de... L'adolescent tendit prudemment la main pour prendre la rose. C'était si étrange qu'il avait peur que cette scène presque irréelle se transforme soudain en un cauchemar. - C'est... C'est vraiment gentil mais... Mais...Bafouilla-t-il en se relevant. Mais c'est de ma faute si vous êtes tombé, j'étais pas concentré sur ce que je faisais ce qui a fait que j'ai complètement loupé ma téléportation... L'adolescent détourna la regard, gêné par son inattention et le présent de la personne. Il le lui offrait parce qu'elle était tombée du chapeau et qu'il ne pouvait plus la remettre ou était-ce vraiment pour s'excuser de son impolitesse. Dans les deux cas, c'était sa faute et même l'idée d'imaginer qu'il avait blessé quelqu'un, sans le faire exprès en plus, faisait revenir l'envie de pleurer. Une affreuse envie qui ne voulait plus le quitter depuis qu'il savait... Sans s'en rendre compte, il avait baissé le ton jusqu'à ce que le mot téléportation ne soit qu'un infime murmure. Comme pour vouloir le cacher. Ne pas le rendre réel. Parce que si il était réel, Aaron avait vraiment ces pouvoirs et cela signifiait qu'une seule chose, plus triste que tout au monde pour lui. - Je... Suis vraiment désolé,reprit-il d'une petite voix en regardant la rose. Personne n'aime qu'on abîme ses affaires et je comprendrai que vous m'en voudriez... Pourquoi Aaron avait-il autant de mal à accepter l'idée qu'il ne pouvait pas toujours tout comprendre ? Qu'il y aurait toujours de choses qui lui échapperaient, et qu'en essayant, encore et encore, de les savoir, il finissait toujours par se faire du mal. Comme avec cette stupide page ! La gorge serrée, il redressa vivement la tête. Et se pencha pour attraper son sac. Il ne voulait pas filer immédiatement dans sa chambre, puis cela serait encore plus impoli, mais il ne voulait pas non plus craquer... - Euh... Vous alliez quelque part ? Si vous ne savez pas vraiment où c'est, je pourrai vous guider... Au moins pour me faire pardonner et puis je connais assez bien l'établissement... Cela faisait-il vraiment longtemps qu'il n'avait plus parler à quelqu'un, pour en arriver à cet état d'hésitation, ou était-ce parce qu'il voulait uniquement se réfugier dans ses oreillers, ou encore parce que le visage impassible de l'inconnu lui donnait l'impression qu'il l'ennuyait... ? [Hrp > Merci, toi aussi tu écris bien ^^ Je vais essayer d'y aller mollo sur mes chers pavés, mais ça risque d'être dur ^^'] | |
| ## Lun 11 Aoû 2014 - 5:21 | ||
Invité | Quel individu étrange. Il cherchait à cacher sa peine, mais le faisait si mal que s'en était ironiquement triste. J'eus un peu pitié, malgré mon habitude à ne pas supporter les gens. Je soupirais silencieusement et fixais le garçon. «C'est... C'est vraiment gentil mais... Mais... Mais c'est de ma faute si vous êtes tombé, j'étais pas concentré sur ce que je faisais ce qui a fait que j'ai complètement loupé m...» Je n'entendis pas la fin et ne cherchais pas non plus à comprendre. Profitant que, gêné, il détourne le regard, je levais mes yeux au ciel. Pourquoi tant d'embarras pour une chose si anodine ? Il n'est pas rare de percuter quelqu'un et cela n'avait fait aucun mort à l'instant. Je ne comprendrais jamais... Il s'excusa à nouveau, m'arrachant un léger soupir. Son allusion à mes affaires me rappela mes livres. Je les ramassais et les calais à nouveau sous mon bras. La littérature sauvée, je songeais à aller chercher un autre couvre-chef et de penser à faire réparer celui sur ma tête, pauvrement abîmé par les imprévus de la vie quotidienne. Le garçon ramassa son sac et reprit la parole. Sa voix était un peu tremblante et hésitante. «Euh... Vous alliez quelque part ? Si vous ne savez pas vraiment où c'est, je pourrai vous guider... Au moins pour me faire pardonner et puis je connais assez bien l'établissement...» J'eus une pensée pour mon premier guide et frémis légèrement. J'allais répliqué de façon assez agressive que je ne cherchais pas d'amis, mais mon regard se posa sur le visage du garçon et, de guerre las contre ce petit visage aux traits tristes et mon envie féminine de le réconforter un peu, je retirais à nouveau mon chapeau et me courbais à nouveau. «D'habitude, les gentleman se présentent avant de chercher à faire office de guide, petit monsieur. Mais je ne vous en veux guère, encore une fois. Ni pour cet oubli ni pour le choc.» Je fis une pause et me redressais d'un coup, d'un air théâtral. «Voilà ! Voyez en moi l’image d’un humble vétéran de Vaudeville. Distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la Vie -comme beaucoup d'autres me direz vous. Ce visage, plus qu’un vil vernis de vanité -et j'en suis plein- est un vestige de la vox populi aujourd’hui vacante, évanouie. Cependant cette vaillante -ou trébuchante- visite -ou rencontre- vénale -me voilà presque excité- se retrouve vivifiée par un texte imprévu et une rose aussi vermillon que le vil lacet qui s'est défait de vos chaussures !» Je me recourbais à nouveau en faisant un ample mouvement de la main. «Je me nomme Johan. Johan Gab. Ravi.» Je me redressais, affichant un petit sourire -j'étais fier de cette reprise improvisée de la tirade de V- et fit un petit mouvement de la tête en même temps que je me recoiffais. «Ne vous sentez pas l'obligation de me tenir compagnie. Mais, n'ayant rien prévu et étant un très jeune nouveau dans cet établissement, je ne refuserais pas un guide avisé si vous n'aviez rien de prévu.» Je penchais la tête sur le côté. «Vos yeux vous brûlent-ils ? Ils sont d'un rouge inquiétant là où ils devraient être blancs. Un mouchoir ?» Je glissais ma main droite dans l'intérieur de mon veston et en tirais un bout de tissu blanc que je tendis au garçonnet. [Merci ! ^^] | |
| ## Lun 11 Aoû 2014 - 12:24 | ||
Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~ | Aaron pencha légèrement la tête sur le côté lorsque l'étrange Joker se courbait à nouveau. Le chapeau dans les mains. ça devait être une habitude... Ou une habitude qui arracha un léger sourire à l'adolescent. Il trouvait que ses manières lui collaient parfaitement. Comme un acteur ne faisant qu'un avec son rôle sauf que chez lui, ça semblait naturel. Beaucoup plus naturel. «D'habitude, les gentleman se présentent avant de chercher à faire office de guide, petit monsieur. Mais je ne vous en veux guère, encore une fois. Ni pour cet oubli ni pour le choc.» L'adolescent porta la main à sa bouche, comme s'il en avait trop dit. Sauf que dans son cas ce n'était pas assez. Puis c'était aussi pour retenir, un énième désolé qui souhaitait sortir. Cette petite mimique, devait surement rappeler beaucoup celle que les filles, faisaient lorsqu'elles apprenaient, quelques choses de choquant. Sauf qu'Aaron n'écarquillait pas les yeux. Il s'apprêta à réparer son oubli quand le Joker se releva d'un seul coup. Comme un ressort. Ou comme un vilain qui révélait soudain son plan machiavélique. «Voilà ! Voyez en moi l’image d’un humble vétéran de Vaudeville. Distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la Vie -comme beaucoup d'autres me direz vous. Ce visage, plus qu’un vil vernis de vanité -et j'en suis plein- est un vestige de la vox populi aujourd’hui vacante, évanouie. Cependant cette vaillante -ou trébuchante- visite -ou rencontre- vénale -me voilà presque excité- se retrouve vivifiée par un texte imprévu et une rose aussi vermillon que le vil lacet qui s'est défait de vos chaussures !» Ces... paroles, lui disait vaguement quelque chose. Mais étonné par la dernière phrase, l'adolescent baissa bêtement pour vérifier si son lacet "vermillon" n'était pas défait. Faux, c'était des bottes. Et les seuls lacets présents n'étaient jamais défait puisqu'ils ne lui servaient un peu à rien. Le garçon esquissa une moue boudeuse pour s'être laissé tomber dans le piège aussi bêtement. Mais l'impression de connaître ces paroles ne voulait pas le quitter. Heureusement qu'il avait fait un pas en arrière, sinon l'adolescent se serait prit l'ample mouvement de son étrange Joker. «Je me nomme Johan. Johan Gab. Ravi.» Johan semblait plus ravi de sa petite tirade que de l'avoir rencontré, en même temps, quand on percute quelqu'un, la joie était surement la dernière au rendez-vous. Pourtant, les gestes du garçon avaient un effet positif sur l'adolescent qui réussit rapidement à planquer ses problèmes. - Juste Aaron. Ravi aussi. Il n'aimait pas son nom de famille. Enfin, il ne l'aimait plus. Pas parce qu'il avait apprit que ses parents, ses vrais parents, étaient des narcotrafiquants. Non, ça, il n'en avait rien à foutre. S'ils avaient choisis ce métier c'était surement pour une bonne raison. Mais cette raison Aaron n'en avait rien à faire. Tout ce qu'il voyait, c'était qu'ils l'avait abandonné ! Comme on abandonne un chien en partant pour les vacances, ou comme un sac qui devenait trop lourd ! Le colère et la tristesse se partageaient jalousement cette triste injustice. Mais malgré cette haine, le garçon avait réussi à esquisser un sourire. Léger, discret. «Ne vous sentez pas l'obligation de me tenir compagnie. Mais, n'ayant rien prévu et étant un très jeune nouveau dans cet établissement, je ne refuserais pas un guide avisé si vous n'aviez rien de prévu.» Un... très jeune nouveau ? Cette appellation tira un sourire amusé à Aaron. Il ne savait donc pas pour les pouvoirs. Ou si. Ne pas prendre son cas pour une généralité devait une mentalité que l'adolescent devrait plus souvent écouter. «Vos yeux vous brûlent-ils ? Ils sont d'un rouge inquiétant là où ils devraient être blancs. Un mouchoir ?» Aaron refit ce geste, celui de porter la main à la bouche, sauf que cette fois-si, il écarquilla légèrement les yeux. Ah... ça se voyait donc tant que ça ? A moins que le Jok... Johan soit plus observateur qu'il ne laissait paraître. Encore cette fois, l'idée de ne pas prendre son cas pour une généralité apparut dans l'esprit de l'adolescent. Malgré l'étau qui lui enserrait la gorge, et l'envie de pleurer, il se força à remettre son masque. Celui qu'il adoptait à longueur de journée. Ce petit sourire où il cachait tout derrière. Par politesse il prit le mouchoir même s'il n'en avait pas réellement besoin. - Oh ça ? Dit-il comme surprit qu'il l'ait remarqué. C'est juste un mauvais rêve qui s'amuse à venir hanter mes journées. C'est gentil de vous en préoccuper, mais... Il pencha légèrement la tête sur le côté, ferma les yeux et sourit légèrement. Il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter, mais merci quand même. Les mensonges... Même perdu au fond du trou, Aaron savait toujours aussi bien mentir. Ce qui était le comble pour quelqu'un qui n'aimait pas qu'on lui mente. Mais personnes n'aimaient ça... Surtout lorsque la vérité surgissait comme un monstre qui se cache sous le lit. L'adolescent se passa la main derrière le cou sans se départir de son sourire. Toute tristesse camouflée habillement derrière son sourire. - Si vous êtes aussi nouveau que vous le dites, le chemin entre les salles de classe, la cafétéria et les dortoirs communs ne vous est donc pas inconnu. Vous vouliez vous rendre à un endroit précis ou juste explorer un peu ? Va savoir pourquoi, l'adolescent se sentait mieux en présence d'inconnus que de proches. Avec des proches, il fallait toujours faire attention à ce qu'on disait, ne pas aller sur des sujets fragiles, tandis qu'avec des purs inconnus c'était la découverte la plus total. On tâtonnait, on essayait d'entamer la conversation, de découvrir de choses... Mais ce n'est pas pour autant qu'il délaissait ces amis. Mais pour les délaisser, il fallait encore pouvoir les voir... non ? - Si non, je peux vous proposer un petit tour du village ou de ce bâtiment... ? Il se trouve pas très loin de ce bâtiment. | |
| ## Mar 12 Aoû 2014 - 18:39 | ||
Invité | J'étais plutôt heureux de m'être donné ainsi en spectacle. Le garçon lui, semblait me dévisager, plutôt admiratif derrière ses yeux embués. Lorsque je lui demandais si il souhaitait un mouchoir, il porta ses mains à sa bouche. Réflexe que je trouvais un peu étrange. Mais je compris par la suite que ce devait être pour cacher un peu sa gêne. En même temps, j'avais remarqué quelque chose qu'il souhaitait tout bonnement cacher. Je ne lui en tint donc pas rigueur. Il prit tout de même mon mouchoir et tenta de mentir une seconde fois, expliquant que ce n'était rien, qu'un simple mauvais rêve. Je souris légèrement, un peu amusé par cette tentative désespérée de camoufler quelque chose de trop évident. Je ne dis rien, encore une fois. Et sourit en réponse à celui qu'il me servit, aussi habilement que possible. Je l'écoutais parler un instant et fis mine de réfléchir tout en le fixant un peu, l'air neutre. Puis, d'un mouvement de la main, je désignais les livre que je tenais. «Je serais heureux de connaître mieux l'endroit. Mais avant j'aimerais me défaire de ces livres, pour être plus à l'aise lors de la visite. Cela vous va ?» Puis d'un hochement, pour appuyer mes propres propos: «Quelque soit l'endroit que vous souhaiterez me faire visiter, tant que ça m'aide à ne pas me perdre plus tard, je vous en serais reconnaissant, Monsieur Juste Aaron.» J'eus un petit sourire amusé, rapide avant de reprendre un air détaché, mais reconnaissant. | |
| ## Mar 12 Aoû 2014 - 21:28 | ||
Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~ | Aaron remarqua soudainement les livres de Johan quand il les lui désigna. Ah... En plus d'abîmer son chapeau, il faisait tomber ses livres. Ah bah bravo. Pourtant, l'adolescent décida de ne pas s'apitoyer, pour une fois, après tout Johan lui avait dit qu'il ne lui en voulait guère. Donc, voilà... Le mal était fait, et il ne pouvait plus le réparer. Puis le mal avait été pardonné, donc il n'y en avait plus... Non ? «Je serais heureux de connaître mieux l'endroit. Mais avant j'aimerais me défaire de ces livres, pour être plus à l'aise lors de la visite. Cela vous va ?» Oui, c'était tout à fait logique. Se balader avec des livres n'avait jamais été une partie de plaisir. Sans cesse devoir y faire attention, et n'avoir aucun endroit où mettre, ça en devait rapidement pénible. Du moins pour l'adolescent. Johan ajouta d'un hochement de tête. «Quelque soit l'endroit que vous souhaiterez me faire visiter, tant que ça m'aide à ne pas me perdre plus tard, je vous en serais reconnaissant, Monsieur Juste Aaron.» Aaron lui adressa un grand sourire, tout en commençant à avancer. Il avait enfin finit par trouver quelque chose sur quoi se concentrer et oublier pendant le temps d'une visite, ses propres problèmes. En espérant que Johan, le suivait, l'adolescent ne put s'empêcher d'essayer de faire la conversation. - Donc, si vous êtes encore très jeune nouveau, vous vous trouvez dans les dortoirs des garçons, non ? C'est un véritable calvaire de devoir cohabiter avec d'autre lorsqu'on aimerait être seul... Heureusement ça s'arrange au bout d'un moment et on finit par avoir sa propre chambre. Continuant d'avancer, à travers les dédales de couloirs qu'il connaissait si bien maintenant, l'adolescent ne pouvait plus s'empêcher de parler. Son côté fille, comme le disait une certaine personne. Même cette petite allusion ne suffit plus à entacher la bonne humeur du garçon. - Cela ne vous dérange pas si on commence par la bibliothèque ? Vous avez l'air d'apprécier la lecture. Puis comme ça vous pourriez découvrir le village. Soudain, Aaron s'arrêta brusquement en plein milieu du couloir. Le petit surnom que lui avait donné Johan, venait juste de lui traverser l'esprit alors qu'une ou deux minutes avaient surement dû déjà passer. Juste Aaron. Très drôle. Il tourna la tête vers le garçon en ayant un sourire mi-amusé, mi-gêné. - Aaron. Pas juste Aaron. Surtout que je suis souvent injuste... | |
| ## Mer 13 Aoû 2014 - 1:58 | ||
Invité | «Donc, si vous êtes encore très jeune nouveau, vous vous trouvez dans les dortoirs des garçons, non ? C'est un véritable calvaire de devoir cohabiter avec d'autre lorsqu'on aimerait être seul... Heureusement ça s'arrange au bout d'un moment et on finit par avoir sa propre chambre» Je hochais la tête. «En réalité je suis seul dans ma chambre en ce moment, il n'y a pas encore de "colocataires" donc je suis bien heureux là où je suis.» Nous continuâmes à avancer pendant quelques minutes et j'observais tranquillement les murs, le sol, parfois le plafond. Une fois arrivés devant une porte surmontée du panneau "Bibliothèque", Aaron se tourna vers moi pour me demander si la Bibliothèque ne me dérangeait pas. Je venais de remarquer que nous n'étions pas passés vers ma chambre. «Avec plaisir. Je poserais mes livres ici d'ailleurs. Ce sera un peu mieux.» Alors que je pensais que nous allions entrer, Aaron se retourna à nouveau avec un petit sourire gêné. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement. «Le monde lui-même est injuste Aaron. Mais soit, ce ne sera que Aaron et non pas JusteAaron.» | |
| ## Mer 13 Aoû 2014 - 15:33 | ||
Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~ | [Hrp > Euh, je crois que je me suis moi-même un peu paumé dans l'établissement ou alors c'est que j'ai pas très bien compris ta réponse, mais la bibliothèque se trouve dans le village et ils sont encore dans le bâtiment principal ^^' Donc j'ai un peu improvisé, j'espère qu'il te conviendra. Je sais, je chipote >.< Désolé. Si vraiment ça te gêne, hésite pas à dire, j'essayerais de changer ] «En réalité je suis seul dans ma chambre en ce moment, il n'y a pas encore de "colocataires" donc je suis bien heureux là où je suis.» Aaron pencha la tête sur le côté en ne comprenant pas vraiment ce que Johan voulait dire qu'il n'avait pas encore de colocataires. Le dortoir des garçons n'étaient pas une grande salle avec des lits alignés et de simple rideau pour séparer les parcelles, non ? Ou alors il avait dû se tromper de dortoir pendant un peu plus d'un mois. Ce qui ne serait pas étonnant vu le niveau du garçon. Ou alors Johan voulait simplement dire qu'il avait eut de la chance de choisir un lit et que ceux qui étaient à côté étaient partis rejoindre le dortoir des initiés... Puis oubliant complètement ce mini casse-tête l'adolescent reprit son chemin et lui proposa de passer d'abord par la bibliothèque. «Avec plaisir. Je poserais mes livres ici d'ailleurs. Ce sera un peu mieux.» Ici ? Amusé Aaron ne put s'empêcher de se retourner pour voir de quel porte il parlait et alors qu'il s'apprêter à lui faire remarquer que c'était la salle commune, il se rappela le surnom qu'il lui avait donné. Juste Aaron. Il le corrigea avec un sourire mi-amusé, mi-gêné. Ce qui fit rire légèrement Johan. «Le monde lui-même est injuste Aaron. Mais soit, ce ne sera que Aaron et non pas JusteAaron.» Cela il le savait déjà. Quel le monde était injuste. Dirigé par une politique injuste et accepté par des gens injustes. Après, quand il y avait une toute petite justice, elle se faisait rattraper par le monstre de l'injustice. Mais pour savoir les reconnaître, encore fallait-il les avoir connu tous les deux. L'adolescent n'était pas vraiment sûr de pouvoir dire s'il avait un jour connu la justice, mais bon... C'était un débat stérile car chacun avait sa propre opinion dessus et qu'il valait mieux éviter. Du bout du doigt, il pointa la porte avec un léger sourire. - Cette porte là, elle donne sur la salle commune. Mais si tu veux y déposer tes livres, vas-y, mais je ne te garantis pas que tu les retrouveras. C'est un peu calme, de ce que j'ai pu y voir, donc je pense que si t'as envie de lire sans qu'on vienne te déranger c'est l'endroit idéal. La bibliothèque, elle, se trouve dans le village. C'pas très loin. Aaron entrouvrit la porte pour donner un petit aperçu au garçon, avant de la refermer pour ne pas embêter ceux qui y étaient. Il leva les yeux vers le plafond, l'air pensant, en essayant de retrouver l'astuce qu'il avait pour ne pas se perdre. Il finit par baisser les yeux en souriant à Johan, il lui fit signe de le suivre alors qu'il avançait. - Y a un escalier juste à gauche, et il mène direct au dortoir des novices ! Puis y a un plan juste en bas, donc tu pourras t'en aider si t'es vraiment perdu. Grimpant les escaliers à reculons pour pouvoir voir Johan, il ajouta en ne détachant pas son regard du visage du garçon. - Par contre je n'ai pas très bien compris quand tu m'as dis que tu as une chambre à toi. Tu veux dire que tu squattes chez un initié ? Parce que sinon je vois pas d'autre moyen pour... Soudain perplexe le garçon s'arrêta en haut des marches et pencha la tête sur le côté. Il lui avait dit qu'il était tout nouveau, donc ça voulait dire qu'il devait être arrivé il n'y a pas longtemps. Et s'il voulait bien qu'il lui fasse visiter, ça signifiait qu'il devait être là depuis vraiment pas longtemps. Une semaine, peut-être ? Donc il avait peut-être déjà vu les pouvoirs, non ? - Mais euh... Tu sais au moins ce qu'est un initié ? | |
| ## Lun 1 Sep 2014 - 6:03 | ||
Invité | Je venais de me rendre compte de mon erreur. J'avais bien mal compris le positionnement géographique de cette bibliothèque et je devais avouer qu'en réalité, je l'imaginais telle une petite salle d'archives, une sorte de zone de documentation comme dans beaucoup d'établissement. Je ne pensais pas que cela pouvait être une véritable bibliothèque, remplie de livres le long des murs et... Et en vérité, encore une fois, je ne l'avais pas encore vue. Je stoppais donc mes pensées un peu trop imaginatives et me concentrais sur le jeune Aaron. «Ma faute. Je me suis trompé, je préférerais les déposer à un endroit sûr. Ma chambre, la bibliothèque... Je sais que ces deux endroits, normalement, devraient être sûrs pour ce genre d’œuvres littéraires. -Je désignais les livres du doigt- Mais maintenant je sais où se trouve la salle commune. J'y repasserais certainement...» Il me conduisit vers un escalier. «Y a un escalier juste à gauche, et il mène direct au dortoir des novices ! Puis y a un plan juste en bas, donc tu pourras t'en aider si t'es vraiment perdu.» Je hochais la tête en silence et repérait l'endroit, notant les grands repères dans ma tête. Tout ces couloirs se ressemblaient de façon absolument ennuyeuse. Heureusement, certains détails anodins les différenciaient assez pour que je sois sûr de ne pas me perdre en les rempruntant. Il monta à reculons et je le regardais faire, un peu étonné. Je m'attendais à ce qu'il en rate une et se retrouve l'arrière-train à terre, mais son aisance me rassura quelque peu. «Par contre je n'ai pas très bien compris quand tu m'as dis que tu as une chambre à toi. Tu veux dire que tu squattes chez un initié ? Parce que sinon je vois pas d'autre moyen pour...» Je haussais un sourcil, attendant la suite de sa phrase en suspend. Elle ne vint pas, mais il enchaîna sur une question. Je souris en coin et arrivait bientôt à sa hauteur. «Un Novice, ce que je suis, n'a aucun pouvoir. Un Initié, juste après, les reçoit et sait à peine les contrôler. Un Étoilé les contrôle bien mieux et un Master est -comme dit le nom- Maître dans son art. Pour répondre donc à ta question, oui, je sais. Et non, je ne squatte pas de chambre...» Ou alors pas à long terme... «J'ai juste eu la chance de voir toutes les autres chambres pleine et l'on m'a attribué une vide, pour le moment, uniquement occupée par moi et mes affaires. Ce n'est pas plus mal, ça me permet d'entretenir une certaine propreté dans ce dortoir immonde masculin. Je suppose que tu as supporté l'odeur toi aussi.» Je plissais le nez pour illustrer ce que je disais. «Toujours perplexe Aaron ?» | |
| ## Lun 8 Sep 2014 - 19:11 | ||
Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~ | Aaron fut étonné d'arriver en haut des marches sans avoir trébuché une seule fois. Pour une fois que la chance était avec lui... Il n'avait ni le coeur, ni l'envie de tester jusqu’à où elle resterait avec lui. Johan préféra une manière plus commune et moins dangereuse de monter les escaliers. Il y avait vraiment quelque chose d'étrange chez le garçon... Surement à cause de sa façon de se tenir et de ses vêtements... Ce n'était pas commun de se retrouver avec quelqu'un qui donnait l'impression de sortir du XVIIIème siècle... «...que je suis, n'a aucun pouvoir. Un Initié, juste après, les reçoit et sait à peine les contrôler. Un Étoilé les contrôle bien mieux et un Master est -comme dit le nom- Maître dans son art. Pour répondre donc à ta question, oui, je sais. Et non, je ne squatte pas de chambre... J'ai juste eu la chance de voir toutes les autres chambres pleine et l'on m'a attribué une vide, pour le moment, uniquement occupée par moi et mes affaires. Ce n'est pas plus mal, ça me permet d'entretenir une certaine propreté dans ce dortoir immonde masculin. Je suppose que tu as supporté l'odeur toi aussi.» Aaron fronça le nez en ayant un léger mouvement de recul. Encore une personne adepte des longs discours. Ça faisait... un moment. Avec... Tahia. L'adolescent ne put s'empêcher de détourner la tête pour poser son regard au sol. Pourquoi avait-il l'impression que des couteaux ardents rouvraient les blessures à chaque fois qu'il pensait à elle ? Pourquoi... ? Ce n'était pas de sa faute. C'était la sienne. Il n'aurait jamais dû insister... Pourtant, il l'avait fait. A chaque fois qu'il pensait à elle, il ne pouvait s'empêcher de la revoir pleurer durant la première lecture... Et une boule dans la gorge venait le torturer. Tandis que les larmes remontaient. Quel imbécile. L'adolescent serra le poing en essayant de faire disparaître cette douleur invisible. «Toujours perplexe Aaron ?» Aaron releva brusquement la tête et alors que son regard se posait sur Johan. Ah... Oui. Il l'avait complètement oublié. D'ailleurs, il ne l'avait surement pas écouté... Un léger goût de sens se fit sentir dans sa bouche et il porta la main à sa lèvre inférieur. Eh merde... Gardant l'index contre la chair mise à vif, l'adolescent lui répondit. - Absolument plus. Son regard balaya le couloir menant aux dortoirs avant de revenir se poser sur Johan. - Bon bah... Vu que la chance t'as épargné les dortoirs puants, je te laisse ouvrir la marche pour que tu puisses déposer tes livres. [Hrp > C'est nul, ça avance rien du tout, et je suis en retard, désolé >.<] | |
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