C'était une vrai tête de mule, pire qu'un âne ! Cette fille, elle était plutôt bien préparée mentalement. Mais dans tous les cas, elle devait perdre, elle était obligée de perdre. Si le fait de se laisser aller aussi facilement serait une ruse pour dissuader, ou provoquer Archibald, alors cette ruse ne fonctionnera pas du tout, les limites d'Archibald ne s'arrêtant pas à un simple baiser, loin de là. Et si elle abandonné, alors Archibald aurait montré sa supériorité. Elle était obligée de perde, si elle suivait ces plans là.

Dans tous les cas, Archibald n'avait pas vu le changement de pensée de la jeune fille, cette colère qu'elle ressentait lorsqu'il la prit dans ses bras. Il se trompait, cette fois, d'autant plus qu'elle s'appuyait légèrement contre lui.
C'était donc le moment donner le coup de grâce, même si il se trompait, il devait montrer que ses limites à lui s'en allaient bien au delà d'un baiser.
Son souffle s'était légèrement accentué, et ses mains, elles, s'étaient glissées totalement sur le dos de la jeune fille, il découvrit ainsi la douceur de sa peau.

Un léger mouvement, très léger. Il avait entamé la dernière étape de ses plans, qui allait peut-être fonctionné, dans le cas échéant, il allait devoir trouver d'autres ruses, même si jusqu'ici ses ruses avaient fonctionnées. Il avait osé faire le mouvement interdit. Avancer légèrement la tête afin de coller ses lèvres aux siennes, et l'embrasser, avec une langue légèrement au rendez-vous, il faut avouer. Archibald en profitait un peu, mais pas de trop, car il ne devait pas rester très longtemps, auquel cas elle le repousserait certainement, ainsi, après quelques secondes de ce tendre baiser, Archibald décolla ses lèvres des siennes, et la regarda d'un air fier, et tout autant provocateur, le sourire aux lèvres.

Sans faire attention à ma colère qui montait, j'affichais un sourire confiant, légèrement en coin, dans le style particulier qu'elle avait toujours eu. Il ne semblait pas s'être aperçu de ma colère, là était mon avantage. Et il était peut-être trop confiant. Je voyais dans ses sentiments, grâce à mon pouvoir de sensitive qu'il était sûr de gagner. Mais il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu'au coude.

Ses mains glissèrent sur ma peau dans mon dos, ma colère augmenta. Il se rapprocha alors et osa franchir la ligne rouge. Ses lèvres touchèrent les miennes. Son baiser avait beau être doux, chaque instant renforçait la colère qui couvait. Jusqu'au moment où il recula son visage du mien. Il avait le regard fier et l'air provocateur, un sourire sur ses lèvres.

Deux pensées apparurent alors dans ma tête. 1. J'allais me faire tuer si Hisméria apprenait ça. 2. Ce goujat avait osé m'embrasser dans connaître mon nom et sans que je connaisse son nom. La colère atteint le seuil où je perdais légèrement le contrôle de mes pouvoirs.

Des étincelles parcoururent ma peau et se limitèrent à mes mains. Je les dissimulais alors sagement dans mon dos en attendant de me calmer. Pour le distraire de ce mouvement, je souris et lâchais d'une voix mielleuse et taquine :

Quoi, c'est tout ? Là je suis déçue, je m'attendais à mieux, Monsieur le Séducteur. La séduction est là, mais les capacités, ça laisse à désirer.

Je levais la tête l'air railleur et attendis sa réaction, tandis que les étincelles disparaissaient de mes mains, toujours cachées dans mon dos.

Archibald écoutait sagement la voix de la jeune femme, était-ce encore de la provocation, alors qu'Archibald venait d'achever son petit plan ? Sûrement, elle n'avait peut-être pas envie de perdre, et ses limites devaient être un peu plus loin que ce que croyait Archie.
De toutes manières, au plus les limites étaient loin, au plus c'était intéressant, parce qu'il fallait prendre encore plus de risque, et c'est ça, qui était excitant.
Cependant, il avait tout de même vu un soupçon d'étincelle au niveau des mains de la jeune fille, des étincelles, même camouflées, ca fait un minimum de bruit, quelques petits claquement. Archibald avait des oreilles, et s'en servait. De plus, électricité n'étant pas la seule énergie permettant d’émettre des étincelles, la chaleur, et donc le feu, le pouvant aussi, il reconnaissait inconsciemment les sources de chaleur.

Les étincelles s'étaient calmées, mais il y en avait encore quelques unes, il ne savait pas ce que c'était, vraiment, mais Archibald n'avait pas conscience de tout cela, et ignorait simplement ce ressentit, se focalisant sur la tête de la jeune fille, qui était levée.
La champ était donc libre, une zone sensible en plus qui s'ouvrait pour Archibald, c'était le moment d'en profiter. Le cou.

Alors qu'elle tirait son air fiers, le jeune homme continua ses baisers au niveau de son cou, lâchant quelques petites fois quelques coups de langues. La provocation ne s'arrêtait pas là, non plus, sinon, ce serait trop facile. Il fallait frapper fort avec ces filles là, il fallait leur retirer tout espoirs.
C'est alors qu'il murmura à son oreille.

"-Montre moi si tu sais faire mieux "

Un sourire c'était affiché sur le visage d'Archibald, et il laissait son visage bien à portée, pour qu'elle puisse éventuellement répondre à cette provocation. Il avait tout interet à en profiter.
Seulement, Archibald se permit de pousser cette provocation encore plus loin. En effet, il allait remettre en doute la possibilité qu'elle puisse répondre.

"-Si ca te gêne, on peut aussi aller dans ta chambre ! "

Là, c'était pas de la provocation du même niveau. C'était un cran au dessus, le niveau auquel seul les gens un minimum dérangés ont la possibilité d'accéder sans aucune honte.
Car en plus de remettre ses capacités en doutes, il l'invitait presque à aller encore plus loin, et ça, c'était bien joué.

Si ce jeu allait plus loin, j'allais finir par l'électrocuter pour de bon. Mais ce garçon n'eut pas l'air de s'en rendre compte et continua plus loin. Je m'interdis de reculer lorsqu'il descendit ses baisers dans mon coup, mais je sentais les étincelles qui parcouraient mes mains revenir en force, de même que ma colère. Les serpentins électriques progressaient sur mes bras. Il murmura à mon oreille :

Montre moi si tu sais faire mieux.

Ma première pensée fut "je vais me gêner, tiens !" et la seconde "mais il me gaaaave !", si bien que finalement je restais figée, nos visages toujours aussi proches. Il reprit, me défiant encore :

Si ca te gêne, on peut aussi aller dans ta chambre !

Cette fois, je laissais l'agacement prendre le dessus. Un sourire froid se plaqua sur mes lèvres et je me reculais légèrement :

Dis-moi, mon vieux, t'as la mémoire courte pour quelqu'un d'aussi jeune. Je t'ai déjà dit que je n'avais pas envie de t'embrasser.

Je posais ma main sur son épaule. Mon sourire se fit plus cruel :

Et franchement, t'es pas mon genre.

Le coup de jus partit presque tout seul. Un petit coup de jus, juste de quoi picoter un peu. Je blague. Celui-là devait plus que picoter. Et c'est tant mieux. Hourra, Pikachu est de retour !! Ta gueule toi, tu m'as été d'aucune utilité ! Voyons sa réaction, quand il aura fini d'être sonné.

Ca y est, le garçon avait trouvé la imite de la fille, juste devant lui. Elle s'était mise en colère, c'était drôle, tellement drôle qu'Archibald riait, intérieurement. Jouer avec les nerfs des gens était vraiment quelque chose de comique, les traîner jusqu'à leur limite, les surprendre, emmerder la société, et surtout, en rire. C'était tellement bon, de voir quelqu'un ne pouvant pas se contenir, bon de sortir victorieux d'un jeu de provocation, c'était encore une fois la preuve que c'était le meilleur, à ces jeux là.

Cependant, alors qu'Archibald cachait sa joie, la jeune fille semblait en avoir marre, et lui montrait son mécontentement.Après ses phrases, qui l'avaient faites jubiler intérieurement, elle l'avait électrocuté, un gros coup de jus. L'energie traversa tout son corps, et surtout, il secoua son corps qui était tout de même solide. Une vrai prise de courant sur patte, celle là.
Mais il n'était pas le genre de personne à se laisser à battre, ou même à se battre, ce qu'il faisait, lui c'est jouer, et provoquer. La violence, pour lui, c'était une forme primitive du genre humain. pourquoi résoudre le tout en violence, alors que ces problèmes peuvent être réglés en finesse.
Simplement, l’orgueil, la prétention et sa fierté, bien caché derrière son visage neutre et ses yeux bleu glacés, reprenaient le dessus alors qu'il était en train de se relever, ayant out de même posé un genoux lors de son électrocution.

"-Fais gaffe, tu vas plus pouvoir payer la facture EDF"

Bim ! Et une petite vanne, il montrait qu'il n'avait pas peur pour autant, et se montrait légèrement supérieur, sans même avoir à répliquer par la force.

Par contre, il n'allait tout de même pas lui laisser le dernière mot alors qu'elle venait de le rabaisser. C'était impensable. Il fallait frapper une seconde fois, assez fort, tenter de la blesser, et peut-être même de casser l'image qu'elle a d'elle même. Une réplique était parfaite pour tout cela, et le tout, encore, avec les propres mot de la jeune fille.
C'est alors, que juste avant de prononcer quoi que se soit, le jeune homme attrapa de toute se force la jeune fille par la main, pour l'attirer vers lui, sans même la réceptionner, son but était simplement qu'elle s'encastre dans le mur, voulant lui rendre cette douleur physique qu'elle lui avait provoqué. Maintenant qu'il l'avait de dos, il pouvait aller murmurer à son oreille, juste par dessus son cou, sa réplique.

"-Et toi, tu es du genre " passe-temps " c'est peut-être ce que pense aussi ton chéri, on n'sait jamais ! "

Cette réplique mettait en doute sa relation, même si il ne la connaissait pas, à première vue, mais ça allait beaucoup plus loin que ça. Il la réduisait en tant que passe-temps, un simple passe-temps, qu'on utilisait seulement parfois, de temps à autres, lorsqu'on en avait envie. C'était à son tour de la rabaisser, et il l'avait fait, de telle sorte à ce qu'elle ne lui arrive même pas à la cheville ... On ne provoque pas, et surtout on ne gagne pas, contre un provocateur aguerris !

Je crois quand même que j'y suis allée trop fort. Mon coup de jus lui a carrément fait mettre un genou à terre et je l'ai vu tressaillir. Je crois que je suis allée un peu trop loin. La violence ne fait pas tout, j'aurais juste pu lui dire que j'étais en colère. J'ouvrais donc la bouche pour m'excuser de mon coup de jus quand il me prit de court :

Fais gaffe, tu vas plus pouvoir payer la facture EDF.

La raillerie passa au-dessus de moi, j'y avais été habituée durant ma vie d'avant Terrae à cause de mon apparence ou de ma maladresse. Désormais toute moquerie, blague et idiotie en tous genres me laissaient de marbre. Après tout, il faut savoir qui est idiot et qui a raison. Dans cette histoire, nous avions juste joué un jeu idiot, ce garçon et moi. Malgré tout, je m'en voulais un peu pour ce coup de jus.

Pendant que je réfléchissais à comment présenter mes excuses sans qu'il ne pense que tout était joué, et sans avoir l'air de me rabaisser, une main attrapa la mienne durement. Avant que je n'aie pu faire quoi que ce soit, je heurtais le mur. Le choc fut rude, au point où je restais sonnée un instant. J'avais à peine eu le temps de lever les mains pour amortir un minimum.

Les mains à plat contre le mur, des deux côtés de ma tête, avaient fait tomber mes manches jusqu'au coude, laissant ces saleté de cicatrices à la vue de tout le monde. Encore quelque chose dont je suis sûre que ce garçon au yeux de glace profiterait pour me rabaisser un peu plus. La vache, j'ai plus besoin de m'excuser maintenant. J'avais reçu les représailles. La joue collée contre le mur froid, je tressaillis lorsqu'il se rapprocha et me murmura à l'oreille :

Et toi, tu es du genre " passe-temps " c'est peut-être ce que pense aussi ton chéri, on n'sait jamais !

Je me figeais. Là, il allait vraiment trop loin. Le doute m'assaillit un instant. C'est vrai qu'il était encore parti en vadrouille, mais de là à penser que j'étais un passe-temps, je ne pense pas. Je me ressaisis et réussis à me retourner. Dans le cas échéant, pas besoin de mes pouvoirs, la claque retentit dans le couloir vide. La gifle était partie si vite que l'autre ne semblait pas l'avoir vue. Je reculais et lui lançais un regard furibond et empli de larmes. Ma voix trembla à mon insu lorsque je laissais échapper un mot :

Crétin !

Tout était allé si vite. Mais tout allais, pour les yeux d'archibald, très lentement, comme si Achibald était dans un autre référentiel galiléen, le temps lui était propre.
Il avait eut le temps de passer au peigne fin toutes les parties du corps de la jeune fille. Le cheveux, la joue, l'oreille, les lèvres, ses mains, ses cicatrices sur ses avant bras, sa tenue, et plein d'autres choses sans aucune importance.
Il l'avait même vu se retourner, d'une lenteur impressionnante, il voyait même sa main arriver. Il ne pouvait pas bouger, il ne pouvait que penser. Penser à sa victoire était bien plus agréable et bien plus important que de penser à bouger. Car si il bougeait, ce serait un égalité. Il n'y a pas lieu d'avoir d'égalité, Archibald n'avait encore fait aucune erreur, elle en avait fait plein. Le jeune homme s'était chaque fois relevé, alors que la jeune femme, elle, avait signé son abandon rien qu'en effectuant se geste, tout aussi lent pour Archibald, que violent dans la réalité des choses.

Il fut déséquilibré sous la puissance de cette gifle, elle n'y était pas allée de main morte, mais au moins la trace de ses cinq doigts prouvaient bien que la jeune fille avait signé sa perte plutôt cinq fois qu'une.
Il regardait le sol, et souriait. Cette fille avait du caractère, et il était assez dur, cette fois, de l’amener jusqu'à ses limites. Mais il l'avait fait, et il était fiers. Cependant, il fallait finir en beauté, frapper une dernière fois fort, l'achever. Le coup de grâce, c'est là qu'il fallait frapper plus fort, sans aucune retenue. C'est là que le public applaudira tout ses efforts, même si le publique se résumait au claquement de la gifle qui retentissais encore dans les couloirs.

Il relevât la tête. Se redressât, sourire aux lèvres. Crétin, non, salaud, oui, mais sûrement pas crétin. Si il avait réussi à l'emmener jusque là, ce n'était pas par crétinerie, mais bien par intelligence. C'est cette claque, qui était crétine.
Là, il s'approchait encore de la jeune fille, mais à un pas d'elle. Il n'allait pas la toucher, ni même la violenter. Il allait seulement l'abattre, d'un coup, et lui donner son bras pour qu'elle puisse ensuite se relever.

"-Le seul crétin ici, c'est celui qui ta fait ces cicatrices à tes avants-bras ! Tu devrais peut-être faire attention, quand ton soit disant chéri te bat."

Archibald ne se rendait peut-être pas bien compte de ce qu'il disait, mais dans tous les cas, il était quasiment sur que ces cicatrices furent causées par son copain, cet homme qu'elle appelait " chéri ", ce qui n'était peut-être pas le cas.
Seulement, la méchanceté devait se dissiper. Il avait frappé fort, maintenant, il fallait qu'il l'aide à se lever. Maltraiter une femme avec autant d'acharnement n'était pas le genre d'Archibald, il fallait bien qu'il l'aide à remonter, maintenant, même si il savait que ce qu'il avait fait était très grave.
Son visage redevenait neutre, maintenant. Faire le malheureux, compatir, ce n'était pas qui allait aider la jeune fille. Il fallait être la personne qui serait assez forte pour lui envoyer dans la face tout ce qui était réel, toute la dureté de la vie de tous les jours, pour qu'elle puisse s'en rendre compte, et finir par profiter des petits plaisir que nous donne rarement la vie, où qu'elle soit, sur Terre comme ici.

"-Tu ne devrais pas te laisser faire. Tu devrais juste revoir un peu ton genre ".

C'est mots furent prononcés d'un ton très froids, mais pas méchant pour autant. Il ne faisait qu'exposer la réalité, parce qu'il avaient vu des choses qui lui permettaient d'aboutir à ce raisonnement.
Il attendait maintenant la réaction de la jeune fille, qui avait déjà les larmes aux yeux, devant cet homme, aux airs si neutre, à l'âme inhabité.

Le claquement sec retentissait encore dans les couloirs lorsque la joue du garçon rougit sous la gifle. Je n'éprouvais aucune satisfaction à l'idée de mon acte. Je n'en étais pas honteuse non plus, juste... indifférente. J'avais envie de me réfugier dans un trou de souris et de ne plus en sortir. Un trou noir et triste, en accord avec mon humeur. Je pensais qu'il ne pouvait pas m'humilier plus, mais j'étais loin de me douter que c'était totalement possible.

Il se redressa, la tête relevée, un sourire aux lèvres. Cet homme était vraiment sans limites. Et je sentais que le coup de grâce approchais. Il ne tarda guère, et me percuta sous forme de mots :

Le seul crétin ici, c'est celui qui ta fait ces cicatrices à tes avants-bras ! Tu devrais peut-être faire attention, quand ton soit disant chéri te bat.

Je restais un instant sans comprendre. Quoi ? Qui me bat ? Eh attends, il part dans un putain de délire là. Enfin, c'est normal. Il ne connait pas mon passé après tout. Pourtant ses doutes finirent d'enfoncer le poignard dans mon cœur. Pourtant, ça ne lui suffit pas, et il enchaîna :

Tu ne devrais pas te laisser faire. Tu devrais juste revoir un peu ton genre.

Ce fut la goutte d'eau en trop. Sans que je n'y fasse vraiment attention, les larmes vinrent rouler sur mes joues. Je rabaissais furieusement mes manches longues sur mes avant-bras et fixais le garçon dans les yeux.

Personne ne m'a fait ces cicatrices. Tu ne sais pas d'où elles viennent et tu ne peux pas deviner comme ça. Murmurais-je.

Reculant, je me laissais aller contre le mur et glissais le long pour replier mes genoux contre mon menton. Des bribes de souvenirs remontaient de ma mémoire, ceux de l'accident, ceux de l'enterrement, par images et flash courts. Il me semblait que tout tournait autours de moi. Je continuais de pleurer, sachant pertinemment que le garçon aux yeux de glace ne s'excuserait pas et ne chercherait pas à me consoler. Tant mieux, d'ailleurs, je ne voulais pas de sa pitié. Je lâchais néanmoins :

Tu ne me connais pas, ne parle pas de moi comme si c'était aussi simple.

C'était vague mais je n'avais pas envie de dire plus.