Alors... Comment est Joyce... Elle est plutôt petite, puisqu'elle mesure un mètre soixante et un. Elle est fine et a un visage plutôt fin lui aussi. Ses yeux vert sont juste inqualifiable. A ce qu'il paraît ils sont magnifiques. De long cheveux blond, une endurance féroce, Joyce est une fille vraiment belle. Malgré sa petite taille (oui bon ça va!), Joyce est une jeune fille plutôt... Disons qu'il ne faut pas se fier aux apparences : Elle a de la force, e l'endurance, de la souplesse... Joyce est une vrai sportive ! Pour ce qui est des vêtements... Alors... Elle se met souvent en treillis kaki et top sans manche blanc. Sinon, c'est jean et tee-shirt. Elle ne se maquille que très peu (le mascara à la limite quand elle y pense) et reste très sobre au niveau des tenus. Elle se met de temps à autre en short. Une chose dont vous pouvez être sur : Elle ne se met quasiment jamais en robe! Si vous la voyez en jupe, surtout, sachez que c'est qu'un événement se prépare.  

Le caractère... Mon Dieu qu'elle est compliquée! Joyce est une jeune fille sûre d'elle, elle ne se laisse pas facilement influencer et ne se fie pas facilement au autre. Elle est tout le temps survoltée, et ne sait pas être calme... Du moins pas souvent. Elle est aussi très courage et le danger ne lui fait pas peur. Autre que rebrousser chemin, elle fonce dans le tas. Elle est plutôt impulsive aussi, c'est sûrement dû à sa confiance en elle. Ensuite... Joyce est une jeune fille charmeuse, et son physique le lui permettant, elle ne s'en prive pas. Bien sûr, comme tout le monde, elle a ses moments de gêne mais ils sont peu fréquent. Enfin et pour finir... Joyce est une amie... Franche. Elle ne mâche pas ses mots et ne connaît pas tellement la diplomatie. Si vous cherchez du réconfort, même en faisant un effort, elle risque de faire des gaffes.  

Alors là! Joyce adore faire du sport, elle est toujours partante, pour n'importe quelle discipline. Elle adore la chaleur de l'été et déteste le froid de l'hiver. Par dessus tout, Joyce aime la musique. Elle a toujours sa guitare sur elle, et aime partager sa passion. Si vous aimez la musique, venez la voir, elle sera ravie d'en parler avec vous. Vraiment. Elle aime manger. Et oui, Joyce est un vrai goinfre! Sinon... Joyce aime se faire des amis, néanmoins elle ne croit ni en l'amitié éternel, ni en l'amour. Joyce est une jeune fille aimant la nature, et elle aime aller dans la forêt afin d'être au calme, en tête à tête avec elle même. Elle aime beaucoup les animaux, mais à une trouille bleu des chevaux. Et enfin, sa plus grande peur: Les hôpitaux. Elle déteste ça, elle en a la phobie. Sinon, elle déteste les anniversaires. Elle ne les fête strictement jamais, surtout le sien!

J'étais heureuse. Bon sang que j'étais heureuse.
Je suis née à Chicago, d'une famille aisée. Ma mère était une championne de CSO et mon père un médecin plus que réputé. Ma mère avait dix-sept ans quand elle m'a eu. A mes cinq ans, mes parents se sont violemment disputés, mais finalement, c'est passé. J'ai toujours étais une petite fille plutôt garçon manqué. Je n'ai jamais joué à la poupée. Jamais. Je n'aimais pas ça. Je préféré les voitures, passion que j'ai partagé avec mon père, puis mon petit frère : Vincent. Il avait cinq ans de moins que moi. Il est né suite à la dispute de papa et maman.
Dix ans. Je venais de souffler ma bougie quand papa à reçu un appel du boulot. Une urgence. Il a pris la voiture. Mon anniversaire était le 10 novembre. Il y avait de la neige. Il a glissé... Adieu papa. Je semble froide ? Non. Au contraire. Mon père je l'aimais. Plus que tout. Mais je ne peux expliquer ce qu'il s'est passé. Vous avez compris non?! Il est mort. Mort et enterré! Mon père m'a abandonné le jour de mon anniversaire! Papa...
J'ai néanmoins su me remettre de cette perte. Maman et Vincent était là. Mais je n'étais pas au bout de mes peines. Si j'avais su rebondir, la perte de mon père restait en moi une plaie à vif. Une douleur. Un manque peinant à être comblé. Deux ans plus tard, sans être guérie, j'étais debout.
Quatorze ans. Je crois que je suis maudite. On est parti balader le jour de mon anniversaire, pour se vider la tête. Maman avait pris Vincent avec elle. Moi, j'étais sur ma jument : Destiny. Papa était mort depuis quatre ans. J'avais mal rien que d'y penser. Je ne fêtais plus mon anniversaire, je pleurais sa mort. Il y avait de l'orage ce jour-là. Le ciel pleurait comme moi la perte de mon père. Je ne sais pas pourquoi eux. Pourquoi pas moi? Un éclair a frappé un arbre à deux pas de maman et Vincent. Le cheval a cabré, puis s'est emballé. J'ai poursuivi ma famille, appelant ma mère, mais son cheval ne répondait pas. Je revois encore la chute de mon frère. Celle de ma mère. Je revois encore le ravin. Mon frère est mort sur le coups, se brisant la nuque dans un craquement retentissant. Ma mère est tombée dans le ravin. Le jour de mon anniversaire. Encore. Je suis maudite c'est ça?! J'étais orpheline. Et de ma famille, seul me rester un bracelet.
J'ai été placé dans un foyer à Quatorze ans et deux mois. Six mois plus tard, je me suis enfuie. J'ai marché. Longtemps. Avant de tomber. Je me suis réveillée à l'hôpital. Enchaînée à des tubes. Un médecin est entré. Le verdict est tombé: J'avais une maladie orpheline. Aucun traitement sauf celui pour la ralentir. J'allais mourir. Je le désirais.
Deux mois plus tard, j'étais toujours en vie. Je ne souffrais pas. Je m'en foutais. Je n'avais plus rien à perdre. Puis, un beau jour, le médecin annonça le fin mot de l'histoire : La maladie n'était plus en moi.
La maladie que j'avais "eu" était en vérité la variante de la maladie mortelle. J'avais eu une variante plus que similaire, et dont la seule différence avec la mortelle était justement la phase finale: Je ne mourrais pas. En fait, pour expliquer un peu, je le virus s'était développé en moi, mais mes cellules souches ayant réagît au traitement, j'ai pu m'en sortir. Le médecin m'expliqua que j'avais eu beaucoup de chance. Si je n'avais pas réagît au seul traitement permettant de "ralentir" la maladie, je n'aurais pas survécu, la maladie n'ayant pas pu évolué bénignement. Je m'en sortis avec seulement des yeux plus clairs, dû à une dépigmentation des pupilles (symptôme très rare... Pourquoi moi?) et des cheveux à peine plus clair, sans réelles différences. J'avais eu de la chance d'après les médecins. Nous n'étions que cinq au monde à avoir survécu ces vingt dernière années, sur un total de douze.
De la chance? J'allais vivre. J'aurais voulus mourir. Retour au foyer. Fin du rêve. Retour à la douleur. Je me sentais vide. Je n'avais plus rien. Que dalle, nada, zéro. Une coquille vide.
Un jour, un homme m'accosta. Je ne me souviens que d'une chose de lui: Une main tendue.  Puis, un hochement de tête de ma part. Et me voilà parti à Terrae. Où je voulais vivre. Pour ma famille. J'avais quinze ans.

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