Des propositions ? (Pv : Aaron E.)

Je baissai les yeux sur tous les ordres de missions qui s'étalaient à perte de vue sur mon bureau. Une grande partie des missions avaient déjà été lancées, et certaines s'étaient déjà terminées.
Malheureusement, le début de cette aventure s'annonçait mal, et j'avais encore un peu de mal à me faire à l'idée que deux de nos Masters étaient déjà coincés dans un laboratoire scientifique. Ils avaient vraiment tout prévu... Tout était planifié pour nous avoir, jusqu'au dernier.
J'étais donc déjà en train de prévoir une nouvelle équipe, ne comprenant que des Masters, afin de pouvoir aller leur porter secours, lorsque je sentis une présence entrer dans le couloir de mon bureau. Je relevai la tête en constatant que ce n'était pas un Master.
J'espérais qu'aucun élève n'était trop perturbé par ce qu'il se passait en ce moment. Il était inutile de préciser que tous ceux qui participaient aux missions devaient impérativement être volontaires ; nous ne forcions aucun élève à partir de l'Institut pour se battre contre les scientifiques.
De ce fait, protéger ceux qui restaient ici était ma priorité. Tout comme ne pas les inquiéter... Et leur promettre que tout se passerait bien. Malgré les attaques de scientifiques à Terrae même.
Quelques coups résonnèrent contre la porte du bureau, et arborant un sourire, je répondis d'une voix douce :

-Oui ?

J'attendis que l'élève entre. C'était le jeune Aaron Eran, qui était parti en mission et était revenu il y a peu. J'étais contente de voir que malgré les péripéties, sa mission s'était bien passée. Yuuna m'avait fait son rapport il y a peu, et après quelques soins à leur retour, tous les membres étaient sains et saufs.

-Je peux faire quelque chose pour toi Aaron ? lui demandai-je avec calme.

[Hrp > Désolé de la longueur ^^' J'espère que ça ne te dérange pas]

Aaron expira lentement face à la porte de la directrice. Son coeur battait atrocement vite et ses mains tremblaient comme s'il était sur le point de faire une crise, mais ce n'était absolument pas ça... Revenu tout juste mission, le stress entraîné par cette dernière, ainsi que de perdre temporairement ses pouvoir, et d'être resté longtemps sous la pluie avec Nariwen bien avant, avaient déclenché une grosse grippe... L'infirmière lui avait bien dit de rester au lit sauf que... sauf que ce qu'il avait vu n'arrêtait pas de le hanter...

Frappant quelques coups contre la porte de sa main tremblante, Aaron espérait que la directrice soit là. Après tout, s'il était là, c'était uniquement à cause d'un coup de tête. S'il avait prit plus le temps de réfléchir, il n'aurait jamais fait tout le chemin. Tant pis s'il devait paraître stupide, au moins il aurait essayer... Un doux oui retentit de l'autre côté de la porte et son cœur s'affola encore plus.

Inspirant lentement, Aaron finit par pousser la porte. Le plus doucement possible comme par peur qu'elle se mette à grincer... L'adolescent ne s'était jamais sentit bien dans de tel bureau. La faute au Rockwell qui le convoquait dans l'immense bureau familiale uniquement pour l'engueuler... Sauf que cette fois-ci, il est venu de lui même. En marmonnant un léger bonjour, il referma la porte avec presque autant de douceur, l'adolescent osa faire quelque pas dans le bureau sans réussir à détacher son regard de ses pieds.
-Je peux faire quelque chose pour toi Aaron ?

L'avantage du fait de stresser c'est qu'au moins on avait chaud. Même un peu trop même... Relevant la tête dans le seconde qui suivit, l'adolescent posa son regard sur Hideko. C'était le moment de proposer son idée, sinon il se dégonflerait. Inspirant profondément pour essayer de calmer le tremblement de ses mains, il prit la parole malgré sa voix qui tremblait légèrement.
- Euh, oui... En fait, j'aimerai vous... vous proposez quelque chose.

C'était stupide, elle avait surement déjà du y penser.
- Je.. Je...

Bravo pour le moment de bafouillage... Aaron baissa la tête en sentant le rouge lui monter légèrement aux joues. Il enchaîna en ne sachant pas très bien sur quels pieds se tenir.
- Ce... Ce serait de demander de l'aide... de l'aide aux pays que Terrae a aidé par le passé... Je... Je sais que dis comme ça, ça parait stupide mais...

Aaron inspira profondément et finit par se lancer malgré ses mains qui se serraient et se desserraient selon son niveau de stress ou de son coeur qui s'affolait.
- Mais comme beaucoup d'autre, j'ai vu la partie du mur complètement arrachée par les scientifiques, et j'ai... j'ai aussi entendu parler qu'il y avait... des militaires avec eux.

Chose que l'adolescent ne voulait pas concevoir.
- Et j'ai... j'ai aussi participé à une mission, celle qui consistait à confirmer un emplacement d'une base en Italie et de vérifier si elle était... vide.

Un légère rire nerveux s'échappa en se rappelant comment elle avait dégénérée.
- Et il y avait aussi des militaires avec les scientifiques... Enfin, non... Je dirai plutôt des mercenaires. Car contrairement aux militaires, dont le salaire est fixé depuis le début, les scientifiques leurs avaient promis plus d'argent en fonction du nombre de... personnes. Qu'ils ramèneraient...

C'est là que ça devenait le plus difficile. Exposer les faiblesses de Terrae... Redressant la tête et plantant son regard dans celui d'Hideko, l'adolescent ramena tout son courage pour continuer.
- C'est de ça dont j'aimerai vous parler. Si... Si les scientifiques se mettent à engager des mercenaires entraînés comme des militaires et avoir le même armement, Terrae va rapidement être... submergé, souffla-t-il comme si même lui n'y croyait pas. Je... Je veux dire, la plupart des gens d'ici sont des enfants, des adolescents... Et on doit être quoi... Cent ? Deux cent ? Pour... je sais pas, une cinquantaine de master, non ? Ou plus, ou moins, je ne sais pas...

Stupide. Stupide. Ces chiffres n'étaient même pas sûr. Juste prit au hasard...
- La grande majorité de Terrae sont des adolescents, mais... Qu'est-ce qu'on peut faire avec nos pouvoirs face à des hommes habitués à manier une arme de pointe, à neutraliser des personnes, à les abattre... ? On... On a beau avoir des pouvoirs surpuissants, ils ne sont pas infaillibles... Ils leurs suffit d'une simple fléchette et pouf, plus de pouvoir... Alors comment on fait lorsqu'on se retrouve face à une arme à feu ? C'est juste... Impossible...

Baissant la tête comme honteux de sa propre incroyance envers Terrae, Aaron continua d'un ton légèrement plus triste.
- Puis... Je pense que beaucoup d'entre nous sont ici parce qu'on a perdu quelqu'un. Qui a disparu ou est mort... Sous nos yeux, ou pas... Donc il serait, je pense, impossible de tuer pour eux...

L'image du tonnerre dans le laboratoire lui revient et ses mains se crispèrent contre son manteau.
- Je... Je sais que c'est dur d'aller demander de l'aide aux autres. De reconnaître ses propres faiblesses mais... Ils ont dépassés les bornes, non ?

Relevant légèrement les yeux vers Hideko pour chercher une approbation de ses propos, il se rendit soudain compte que tout ce qu'il venait de dire était stupide. Ou alors qu'elle avait déjà du y penser. Il ajouta en le baissant de nouveau.
- Excusez moi... Vous avez surement déjà du y penser...

HRP : Pas de souci pour la longueur t'inquiète :) C'est moi qui ait fait un peu court parce que j'étais à court d'inspi et je savais plus quoi dire d'autre...

L'élève entra dans mon bureau sans un mot. Je fronçai les sourcils à la vue de ses mains, qui tremblaient même s'il tentait de le cacher. Son visage était légèrement rouge et je devinais que c'était à cause du stress. Je n'aurais su dire si c'était parce que malgré tout ce qu'il se passait, tout ce qu'il s'était passé, je gardais une certaine forme d'autorité. Toujours en était-il qu'il semblait bien loin d'être à l'aise.
Enfin, il osa relever le regard vers moi. Il prit une longue et lourde inspiration, puis sa voix s'éleva dans les airs, se répandit dans la salle, sans plus rien pour le contrarier. Il s'était lancé.
Malgré sa voix hésitante, sa posture maladroite, il tâcha de m'exposer son idée, de me faire part de ce qu'il avait encouru lors de la mission, de ce qui lui était arrivé et de ce qu'il estimait être le mieux. Il hésitait parfois, s'arrêtait, cherchait ses mots, mais jamais il ne se dégonfla, ce que je ne pus m'empêcher de trouver très courageux de sa part. Il se dandinait d'un pied à l'autre et ne cessait de reporter son regard sur ses pieds, mais au bout d'un moment, son discours devint plus clair, moins entrecoupé. Il devint plus sûr de lui, se redressa. Tout son corps se joignait à ses paroles, comme pour les conforter, amplifier ses mots, les rendre plus forts. Finalement, sa voix tressaillit lorsque je compris qu'il remettait en cause la possibilité qu'avait Terrae de s'en sortir sans aucune aide. Une possibilité dont le pourcentage n'était pas bien haut.
Ses mains serrèrent son manteau, et je compris que ce qu'il avait du voir dans sa mission, ce qu'il avait vécu, n'avait pas du être facile. C'était logique. Humain.
Nous étions tous humains. Et c'était probablement pour ça que je ne comprenais pas ces scientifiques. Car eux ne l'étaient plus... Ils nous traitaient de monstre car nous avions des pouvoirs. Mais notre humanité était bien réelle. Nous n'avions jamais torturé quelqu'un. Nous n'avions jamais fait la moindre expérience sur des êtres humains. Nous n'avions jamais... Détruit la vie de quelqu'un. Jusqu'à ce qu'ils nous forcent à se défendre face à eux.
Après quelques instants, un sourire doux étira mes lèvres, sourire qui s'était jusqu'alors dissipé tandis que j'écoutais Aaron. Je lui désignai l'une des chaises qui se trouvaient devant mon bureau.

-Assieds-toi. Ne reste pas planté là.

Je croisais mes mains devant moi, ancrant mon regard dans le sien.

-Tu as raison, nous y avons déjà pensé. Il est vrai que ce serait une solution envisageable, d'autant qu'elle pourrait sauver la situation -nous sauver. Le problème est que les scientifiques ont eu vent de l'aide que nous avions déjà apporté, que nous continuons d'apporter. Ils savent qui sont nos alliés. Et ils tentent de nous empêcher d'entrer en contact avec ces puissances qui pourraient nous aider.

Je marquais une légère pause, tentant de lui répondre le plus clairement possible, ce qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, n'était pas forcément toujours évident pour moi.

-Si nous devons mobiliser nos alliés, leur demander de l'aide, il faut que ce soit discrètement. Nous ne devons pas attirer les scientifiques. D'autre part, certains de ces puissances sont déjà compromises. Nous ne pouvons pas demander d'aide à la France ou au Etats-Unis ; les scientifiques s'en sont déjà pris à eux.

Je pris une légère inspiration, mais gardant le regard haut. Je retrouvai mon sourire.

-Cependant tu as raison. J'ai probablement attendu trop longtemps... Pour ne pas les déranger, ou les mettre en danger. Mais d'un autre côté, je ne peux pas laisser les élèves, je ne peux pas vous laisser, vous, en danger. Je ne peux pas vous envoyer en mission face à des personnes contre qui vous ne pourrez rien faire. Mon devoir est avant tout de vous protéger, et je l'ai sans doute oublié... Car bien que ces missions ne soient basées que sur le volontariat, il faut avant tout que je pense à vous. A ce que vous vivez en ce moment.

Je décroisai mes mains pour croiser mes bras, appuyant mes coudes sur le bureau.

-Tu as eu beaucoup de courage pour venir et me dire tout ça, tu sais ? Mais je pense que tu as eu raison. J'avais sans doute besoin d'être secouée un peu. Même si j'y ai pensé, j'avais probablement besoin de t'entendre pour enfin vraiment réagir.

Je lui souris, à nouveau, espérant être réconfortante, au moins juste un peu.

-Nous allons tenter de demander de l'aide. Ce sera probablement compliqué... Je vais devoir envoyer directement des gens sur place : tout appel, mail, lettre pourrait être récupéré... Mais je vais essayer de faire tout mon possible à présent pour l'emporter. Et pour vous protéger. Il faut les arrêter, car eux ne le feront pas...

Hrp > Vraiment désolé, j'arrive plus faire court >.< J'espère que mes propositions reste cohérente.

Les yeux baissés sur ses chaussures, Aaron n'osait vraiment pas relever la tête. Ses explications et ses idées lui paraissaient de plus en plus stupides... Il aurait surement mieux fait de rester dans sa chambre, au mieux d'aller embêter la directrice avec ces idées à la noix. Les secondes lui paraissent durer des heures et quand enfin la voix de la directrice s'élève le garçon à un peu du mal à y croire. Il détestait lorsque son côté pessimiste reprenait le dessus et qu'il avait l'impression que tout irait mal... C'est sans doute pour ça qu'il se déplaça rapidement jusqu’à l'une des chaises craignant de l'énerver. Soutenant timidement le regard de la directrice, Aaron se concentra pour ne pas décrocher en plein milieu d'une phrase.

-Tu as raison, nous y avons déjà pensé. Il est vrai que ce serait une solution envisageable, d'autant qu'elle pourrait sauver la situation -nous sauver. Le problème est que les scientifiques ont eu vent de l'aide que nous avions déjà apporté, que nous continuons d'apporter. Ils savent qui sont nos alliés. Et ils tentent de nous empêcher d'entrer en contact avec ces puissances qui pourraient nous aider.

Aaron hocha doucement la tête. Son frère lui avait quelquefois parlé des méthodes qu'utilisaient des assaillants durant un siège. Couper les communications et les vivres en premier, puis attaquer... Les regard de l'adolescent tomba sur les feuilles qui envahissaient le bureau. Des missions ? Des factures ? Des lettres... ? Va savoir, ce n'était pas ses affaires après tout.
-Si nous devons mobiliser nos alliés, leur demander de l'aide, il faut que ce soit discrètement. Nous ne devons pas attirer les scientifiques. D'autre part, certains de ces puissances sont déjà compromises. Nous ne pouvons pas demander d'aide à la France ou au Etats-Unis ; les scientifiques s'en sont déjà pris à eux.

Bien qu'il arrivait à suivre sans décrocher, l'adolescent aurait plutôt pensé le contraire. Ces factions, la France et les Etats-Unis, avaient essuyés des attaques des scientifiques donc, ils avaient pu voir la dangerosité de ces gens... C'était plutôt une sorte d'avantage, non ? Puis, dans ce cas là, ces pays devaient se protéger avant tout de la menace scientifique. Donc...
-... laisser les élèves, je ne peux pas vous laisser, vous, en danger. Je ne peux pas vous envoyer en mission face à des personnes contre qui vous ne pourrez rien faire. Mon devoir est avant tout de vous protéger, et je l'ai sans doute oublié... Car bien que ces missions ne soient basées que sur le volontariat, il faut avant tout que je pense à vous. A ce que vous vivez en ce moment.

Aaron se mordit légèrement la lèvre. Il avait décroché... Emporté par la recherche d'une solution. Il baissa la tête en essayant de s'enfoncer dans la chaise. En vain... Il pencha un peu plus la tête en avant pour se cacher le visage avec ses cheveux. Faudrait vraiment qu'il pense à les couper. Ses mains se crispent un peu lorsqu'elle lui dit qu'il est courageux. Non... Il ne l'est pas. Il l'a juste fait sur un coup de tête. Sans y réfléchir avant d'être devant la porte... Et vu qu'il aime pas trop abandonner en plein milieu, il a continué. Histoire d'aller, pour une fois, jusqu'au bout de ses pensés. De pas se dégonfler en plein milieu.
-Nous allons tenter de demander de l'aide. Ce sera probablement compliqué... Je vais devoir envoyer directement des gens sur place : tout appel, mail, lettre pourrait être récupéré... Mais je vais essayer de faire tout mon possible à présent pour l'emporter. Et pour vous protéger. Il faut les arrêter, car eux ne le feront pas...

Aaron relève légèrement la tête. Les yeux posés sur les papiers. Il ne savait pas vraiment s'il devait la remercier de l'avoir écouter et s'en aller, ou continuer sur sa lancée et exprimer les quelques idées qui lui étaient venues... Et pourquoi pas ? Elle lui avait bien dit qu'il était courageux, alors pourquoi ne pas continuer sur cette voie... ? Redressant la tête, l'adolescent posa doucement ses yeux bleutés sur la directrice.
- Euh... Je ne suis pas vraiment d'accord avec vous.

Baissant de nouveau les yeux, il se demandait d'où lui venait un tel courage.
-... Sur le fait de ne pas pouvoir compter sur la France et les Etats-Unis... Ce sont des très grandes puissances et elles possèdent largement de quoi protéger leurs terres ainsi que celles de leurs alliés. Elles seraient, de mon avis, les meilleurs alliés qu'on puisse avoir, non... ?

Aaron savait que ses arguments n'étaient pas les meilleurs. Qu'il y avait plein de choses auxquelles il ne tenait pas compte, parce qu'il ne les connaissait pas, ou qu'il ne les comprenait pas.
- Je veux dire... Elle se sont fait attaquer une fois par les scientifiques, et peut-être qu'elles se feront attaquer d'autre fois, elles vont donc chercher à se défendre. Ce qui fera un "ennemi" en commun avec Terrae. Et donc, dans ce cas là, vous pourriez demander de l'aide. Mais cela signifierai aussi devoir révéler l'existence des pouvoirs non ?

Penchant légèrement la tête sur le côté, l'adolescent posa une dernière question.
- Mais... Pour demander de l'aide, vous ne pouvez pas utiliser le pouvoir des... euh...

L'hésitation s'éternisa sur quelques secondes jusqu'à ce qu'il retrouve enfin le mot.
-... Télépathes ?

Aaron releva les yeux vers moi, ancrant son regard azur dans le mien. Cependant, à peine m'avait-il fait part de son désaccord qu'il avait baissé les yeux. Je souris malgré moi, mais ne décrochai pas de son discours. Sur certains points, il n'avait pas tort. La France autant que les Etats-Unis étaient de grandes puissances. Ils auraient pu se défendre mais... "Mais". Il y avait toujours un "mais". Cependant, je ne l'interrompis pas.
Il ne tarda pas à relever le regard, et, inclinant sa tête sur le côté, me posa une question. Sa naïveté, sur ce point, me fit sourire. Je secouai négativement la tête sur le côté.

-Les télépathes ne sont pas assez puissants pour demander de l'aide sur une distance si éloignée. Bien sûr, envoyer une équipe pour une mission de reconnaissance serait conseillé, mais dans tous les cas, cela demande le déplacement d'un groupe afin de leur demander de l'aide directement.

Mes mains, dont les doigts s'entrecroisaient encore, se posèrent sur le bureau, à plat.

-Tu as raison sur le fait que la France, les Etats-Unis, et nous avons un ennemi en commun. Cependant, comme je te l'ai dit, la France a été attaquée par les scientifiques qui s'en sont pris à la mairesse de Paris. Le président des Etats-Unis a été sous la menace d'un kidnapping.

Je ravalai ma salive, un peu embêtée, cherchant mes mots.

-Les scientifiques ont réussi à réunir une armée. Nous n'en connaissons pas encore l'origine, mais j'imagine que ce soit des mercenaires, d'anciens militaires qui ne trouvaient plus leur compte là où ils étaient.

Je soupirai.

-Demander de l'aide à ces grandes puissances ne pourrait que nous être favorable... Mais cela déclencherait obligatoirement la troisième guerre mondiale. Il faut être honnête... même si nous, nous savons que nos pouvoirs ne sont pas dangereux dans la façon dont nous les utilisons, il est normal que des personnes puissent en avoir peur. Ce n'est pas... "humain". Même si personnellement, je nous considère comme bien plus humains que certains de ses scientifiques.

Je re-croisai mes bras.

-Tu as bien soulevé le problème. Ces états que nous aidons, nos contact, sont au courant de l'existence de nos pouvoirs. L'Institut par ailleurs n'est pas caché, il se trouve en plein centre de Tokyo... Mais notre magie reste aussi dans les enceintes de notre école. Ce que nous faisons reste dissimulé. Le mettre à jour, même avec quelques puissances pour nous soutenir, ne suffirait pas à vaincre les scientifiques. A l'inverse, j'ai...

Je sentis mon regard se poser sur mon pot à crayon, dur.

-Je suis persuadée que certains pays, qui ne sont engagés dans aucune cause pour l'instant, rejoindraient les scientifiques. Pour beaucoup, nous sommes une menace. Et il est donc normal que certains cherchent à nous éradiquer... Eradiquer la menace. C'est parfaitement légitime, et je le comprends. C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous permettre d'engager une véritable guerre. Le conflit, bien que je le regrette, ne peut que rester caché. Les scientifiques pourraient bien trop facilement tourner la situation à leur avantage.

Je relevai les yeux, ancrant mon regard dans le sien.

-Je me rends compte que je ne suis pas très claire dans mon raisonnement... Mais nous devons être très vigilants. Est-ce qu'au moins tu comprends les risques encourus si nous faisons appel à ses puissances et qu'une véritable guerre éclate ? Le fait d'avoir des pouvoirs ne pourra pas vraiment nous sauver. Donc ce qu'il faut, c'est rester discret. Ces grandes puissances, bien sûr, pourrait nous aider... Mais ils ne pourront pas le faire énormément. Ils ne peuvent pas déployer toute leur armée. Ce serait bien trop étrange, il faudrait donner une raison à cette offensive. Et donner la raison entraînerait une vraie guerre...

Aaron n'avait pas pu s'empêcher d'écarquiller les yeux, lorsque la directrice l'informa, que les scientifiques s'en étaient déjà prit à la mairesse de Paris et au président des Etats-Unis. Ils... S'ils étaient prêts à aller jusqu'à attaquer des personnes aussi importante, l'adolescent était presque sûr qu'ils ne feraient qu'une bouchée de l'institut. C'était triste à dire, mais ça semblait si proche... si réel. Puis si une troisième guerre mondiale se déclenchait ce serait tout simplement une catastrophe... Autant pour le monde que pour l'institut.

L'adolescent hocha doucement lorsqu'elle lui demanda s'il comprenait les risques qu'engendreraient le fait de demander de l'aide aux puissances telles que les Etats-Unis et la France. Mais alors... Comment étaient-ils censés faire s'ils n'avaient même pas le droit de demander de l'aide aux grandes nations alors, que les scientifiques se dotaient d'armes militaires de dernier cri... ? Se redressant légèrement, le garçon enchaîna après quelques secondes de réflexion.
- Mais... Si la mairesse de Paris et le président des Etats-Unis ont étés... euh... ont subits des tentatives d’enlèvement, ça a du faire le... buzz, non ?

S'agitant légèrement sur la chaise pour trouver une position un peu plus confortable et moins affalée, Aaron poursuivit.
- Ce que je veux dire, c'est qu'ils sont des personnages importants de la vie politique. Donc connus. Alors un événement pareil n'a pas dû passer inaperçu... Puis... J'ai aussi vu, qu'il y avait des missions qui consistaient à la destruction de base scientifique, donc de laboratoire. Et ça non plus, ça n'a dû passer inaperçu. Peut-être que des journaux télévisés en ont déjà parlés ?

Suivre les informations n'étaient pas vraiment un passe-temps du garçon... Ce qui faisait que depuis qu'il était à Terrae, il était quelque peu coupé du monde. Relevant le regard, il enchaîna.
- Puis, si j'ai bien compris... Si le monde entier apprenait l'existence de nos pouvoir, cela risquerait de déclencher une troisième guerre mondiale et certains pays se joindraient aux scientifiques pour essayer de nous...

Levant les yeux vers le plafond pour retrouver le terme qu'elle avait utilisé, il les baissa de nouveau sur elle quand il finit par s'en rappeler.
-... éradiquer. Ce qui voudrait dire que les scientifiques auraient tout intérêts à nous dénoncer aux restes du monde. A moins qu'ils ne l'aient déjà fait ?

Ses yeux s'étaient finalement reposés sur la directrice en quête d'une réponse. Il fallait dire que, déjà, d'ordinaire il avait l'impression que l'institut était un peu coupé du monde, mais alors maintenant... Aaron baissa le regard sur les papiers éparpillés sur le bureau en reprenant la parole.
- C'est sûr que du point de vue d'une personne... normale. Qui a sa vie bien tranquille, un boulot, une femme et des enfants tout beaux, tout gentils. Apprendre que quelque part dans le monde, peut-être ses voisins ; puisque vous m'avez dis que l'institut est dans Tokyo. Des gens possèdent des pouvoirs et les utilisent pour détruire des laboratoires, qu'ils pensent pharmaceutiques puisqu'ils seront surement présenter comme ça... Ces gens vont forcément passer pour les méchants. Parce qu'ils ne connaissent pas ce qui pousse ces gens à faire ces actions. S'ils nous dénoncent, il faudrait aussi dénoncer les atrocités qu'ils font, non ?

La logique de l'adolescent était assez primaire. Oeil pour oeil, dent pour dent. Sauf qu'il essayait d'avoir une vision neutre. Ce qui était assez dur... Soupirant et croisant des bras, le garçon garda les yeux baissés et enchaîna sur un autre discourt.
- Quand je vous demande si c'est possible de faire appelle aux armées des Etats-Unis ou de la France, c'est dans l'idée de protéger Terrae. De demander un petit détachement, suffisamment au moins pour protéger l'établissement, et pas plus. Pas de demander l'armée entière...

C'était l'impression que l'adolescent avait eut lorsque la directrice le lui avait expliqué. Il savait que c'était vain d'insister sur le fait de demander de l'aide à la France et aux Etats-Unis, mais il pouvait quand même le faire... ?

C'était très étonnant qu'en m'entendant parler, je ne sois pas déjà en train de déprimer. Mes paroles étaient pleines de choses douloureuses et la fatalité qui accompagnait mes propos semblait bien tragique.
Pourtant, Aaron m'écoutait avec attention, paraissait boire mes mots. Après quelques instants, suite à mes dernières paroles, il ne tarda pas à renchérir. Le début de ses propos ne visa qu'à bien reconstruire, avec ses mots, les arguments que j'avais énoncé. Il me posa quelques questions, que je notais dans un coin de mon esprit pour lui répondre plus tard, continuant à l'écouter parler.
Finalement, un léger sourire se fendit sur mes lèvres, et je hochai la tête.

-Je ne te garantis rien. Mais ton idée était bien loin d'être stupide. Je vais organiser une équipe ou peut-être deux, afin de d'aller demander de l'aide à ces puissances. Dans l'idée que tu suis, nous les avons bien aidé, alors ils peuvent le faire en retour. C'est tout à fait légitime, et tu as raison.

J'inclinai légèrement ma tête sur le côté, réflexe qui refaisait toujours très vite surface.

-Sinon, pour te répondre... Tu n'as pas tort. Les médias parlent déjà un peu de ce qu'il se passe. Ca reste en fond, ce n'est pas très clair, mais il y a déjà quelques évocations. Sur certains faits, ils passent sous silence, ne donnent pas tous les détails, comme c'est le cas pour le président des Etats-Unis ou de la France. Ils n'ont pas encore trop de photos, les preuves ne sont pas là, et si certaines informations étaient ébruitées, ce serait bien trop dangereux. Mais ça circule. Petit à petit. Une équipe, à Terrae, spécialisée dans le journalisme tente de calmer les propos, de défendre Terrae. Ce qui nous avantage est qu'un bon nombre de laboratoires sont délocalisés. Ces scientifiques-là ne dépendent pas de l'Etat, ou alors nous ne le savons pas encore. Ce qui est sûr, c'est que certains pays n'en ont jamais entendu parler. Les scientifiques qui y travaillent appartiennent à ce qu'on pourrait comparer à une traite... Pour l'instant ils n'ont pas encore grand intérêt à ce que leurs recherches soient connus. Mais dans tous les cas, nous le savons, ça finira par éclater au grand jour. Tout. Ce qu'ils savent pour l'instant ne me concerne que moi et ne vous met évidemment pas en danger. Mais lorsque le grand public sera au courant de tout, notre équipe de journalistes s'occupera de réduire les risques des échos, et de défendre notre cause.

Je m'arrêtai un instant, avant de reprendre.

-Est-ce que tu as d'autres questions ? Des suppositions ? Sinon, je te laisse y aller. Et si jamais tu veux prendre part à une mission diplomatique, n'hésite pas à me le dire. Nous avons besoin de volontaires... Cependant, je comprendrais également que tu refuses, ne t'en fais pas.

[Hrp > Je crois qu'on peut clôturer ? Vraiment désolé pour ce minuscule post >.< Je suis complètement crevé avec les cours, désolé >.<]

Aaron hocha doucement la tête lorsque la directrice confirma ses propos. Par contre il était un peu plus sceptique sur le fait que son idée ne soit pas stupide. Si ça se trouvait c'était en fait une grosse erreur de demander de l'aide et ça ne ferait que précipiter la chute de l'institut. Il l'écouta attentivement lorsqu'elle confirma sa théorie, selon laquelle les médias commençaient à parler de Terrae. Sauf que c'était encore dans le fond pour le moment. Et qu'au cas où ces informations éclateraient, Terrae avait déjà prévue une équipe pour minimiser les dégâts et sauver un peu la face de l'institut.
-Est-ce que tu as d'autres questions ? Des suppositions ? Sinon, je te laisse y aller. Et si jamais tu veux prendre part à une mission diplomatique, n'hésite pas à me le dire. Nous avons besoin de volontaires... Cependant, je comprendrais également que tu refuses, ne t'en fais pas.

Les yeux du garçon s'éclairèrent. Autant parce qu'il avait hâte de sortir de la pièce que parce qu'elle lui proposait de se joindre à une mission. Un léger sourire se dessina sur son visage.
- Nope, c'est tout ce que j'avais à vous proposer. Vraiment merci de m'avoir écouté, fit-il en se levant de sa chaise. Je veux bien prendre part à une des missions, ça ne me dérangerai pas !

Au contraire, ça l'arrangerai puisqu'il aurait quelque chose pour s'occuper l'esprit.
- Bonne journée ! ajouta-t-il en sortant.

	## Ven 5 Sep 2014 - 22:11
Personnage ~ ► Âge : 37 ans (29 ans en apparence - Master) ► Doubles-comptes ? : Mitsuki & Allen ► Rencontres ♫♪ : • Celui avec qui je partage ma vie : Ryu (PNJ) • Enfants : Daisuke et Riku • Famille : Misao (mon PETIT frère), Daisuke et Riku (mes deux p'tits monstres) • Meilleure amie : Haley ! • Amis : Aaron, Tomoe (PNJ) et quelques autres Masters PNJ. • Elève : Arash, Mira Hideko Honda Messages : 3032 Date d'inscription : 24/12/2010 Age : 30 Emploi/loisirs : Heuu... Directrice à plein temps, à c'qui paraît. Humeur : C'est vous qui voyez :3	Je baissai les yeux sur tous les ordres de missions qui s'étalaient à perte de vue sur mon bureau. Une grande partie des missions avaient déjà été lancées, et certaines s'étaient déjà terminées. Malheureusement, le début de cette aventure s'annonçait mal, et j'avais encore un peu de mal à me faire à l'idée que deux de nos Masters étaient déjà coincés dans un laboratoire scientifique. Ils avaient vraiment tout prévu... Tout était planifié pour nous avoir, jusqu'au dernier. J'étais donc déjà en train de prévoir une nouvelle équipe, ne comprenant que des Masters, afin de pouvoir aller leur porter secours, lorsque je sentis une présence entrer dans le couloir de mon bureau. Je relevai la tête en constatant que ce n'était pas un Master. J'espérais qu'aucun élève n'était trop perturbé par ce qu'il se passait en ce moment. Il était inutile de préciser que tous ceux qui participaient aux missions devaient impérativement être volontaires ; nous ne forcions aucun élève à partir de l'Institut pour se battre contre les scientifiques. De ce fait, protéger ceux qui restaient ici était ma priorité. Tout comme ne pas les inquiéter... Et leur promettre que tout se passerait bien. Malgré les attaques de scientifiques à Terrae même. Quelques coups résonnèrent contre la porte du bureau, et arborant un sourire, je répondis d'une voix douce : -Oui ? J'attendis que l'élève entre. C'était le jeune Aaron Eran, qui était parti en mission et était revenu il y a peu. J'étais contente de voir que malgré les péripéties, sa mission s'était bien passée. Yuuna m'avait fait son rapport il y a peu, et après quelques soins à leur retour, tous les membres étaient sains et saufs. -Je peux faire quelque chose pour toi Aaron ? lui demandai-je avec calme.

	## Sam 6 Sep 2014 - 7:13
Personnage ~ ► Âge : 17 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Amis : Faut voir... Juste des connaissances si ce n'est pas plus. Ou alors y a bien quelques personnes... • Ennemis : Peut-être... une. Mais elle n'en est pas vraiment une. Juste quelqu'un qu'il ne supporte pas. Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~	[Hrp > Désolé de la longueur ^^' J'espère que ça ne te dérange pas] Aaron expira lentement face à la porte de la directrice. Son coeur battait atrocement vite et ses mains tremblaient comme s'il était sur le point de faire une crise, mais ce n'était absolument pas ça... Revenu tout juste mission, le stress entraîné par cette dernière, ainsi que de perdre temporairement ses pouvoir, et d'être resté longtemps sous la pluie avec Nariwen bien avant, avaient déclenché une grosse grippe... L'infirmière lui avait bien dit de rester au lit sauf que... sauf que ce qu'il avait vu n'arrêtait pas de le hanter... Frappant quelques coups contre la porte de sa main tremblante, Aaron espérait que la directrice soit là. Après tout, s'il était là, c'était uniquement à cause d'un coup de tête. S'il avait prit plus le temps de réfléchir, il n'aurait jamais fait tout le chemin. Tant pis s'il devait paraître stupide, au moins il aurait essayer... Un doux oui retentit de l'autre côté de la porte et son cœur s'affola encore plus. Inspirant lentement, Aaron finit par pousser la porte. Le plus doucement possible comme par peur qu'elle se mette à grincer... L'adolescent ne s'était jamais sentit bien dans de tel bureau. La faute au Rockwell qui le convoquait dans l'immense bureau familiale uniquement pour l'engueuler... Sauf que cette fois-ci, il est venu de lui même. En marmonnant un léger bonjour, il referma la porte avec presque autant de douceur, l'adolescent osa faire quelque pas dans le bureau sans réussir à détacher son regard de ses pieds. -Je peux faire quelque chose pour toi Aaron ? L'avantage du fait de stresser c'est qu'au moins on avait chaud. Même un peu trop même... Relevant la tête dans le seconde qui suivit, l'adolescent posa son regard sur Hideko. C'était le moment de proposer son idée, sinon il se dégonflerait. Inspirant profondément pour essayer de calmer le tremblement de ses mains, il prit la parole malgré sa voix qui tremblait légèrement. - Euh, oui... En fait, j'aimerai vous... vous proposez quelque chose. C'était stupide, elle avait surement déjà du y penser. - Je.. Je... Bravo pour le moment de bafouillage... Aaron baissa la tête en sentant le rouge lui monter légèrement aux joues. Il enchaîna en ne sachant pas très bien sur quels pieds se tenir. - Ce... Ce serait de demander de l'aide... de l'aide aux pays que Terrae a aidé par le passé... Je... Je sais que dis comme ça, ça parait stupide mais... Aaron inspira profondément et finit par se lancer malgré ses mains qui se serraient et se desserraient selon son niveau de stress ou de son coeur qui s'affolait. - Mais comme beaucoup d'autre, j'ai vu la partie du mur complètement arrachée par les scientifiques, et j'ai... j'ai aussi entendu parler qu'il y avait... des militaires avec eux. Chose que l'adolescent ne voulait pas concevoir. - Et j'ai... j'ai aussi participé à une mission, celle qui consistait à confirmer un emplacement d'une base en Italie et de vérifier si elle était... vide. Un légère rire nerveux s'échappa en se rappelant comment elle avait dégénérée. - Et il y avait aussi des militaires avec les scientifiques... Enfin, non... Je dirai plutôt des mercenaires. Car contrairement aux militaires, dont le salaire est fixé depuis le début, les scientifiques leurs avaient promis plus d'argent en fonction du nombre de... personnes. Qu'ils ramèneraient... C'est là que ça devenait le plus difficile. Exposer les faiblesses de Terrae... Redressant la tête et plantant son regard dans celui d'Hideko, l'adolescent ramena tout son courage pour continuer. - C'est de ça dont j'aimerai vous parler. Si... Si les scientifiques se mettent à engager des mercenaires entraînés comme des militaires et avoir le même armement, Terrae va rapidement être... submergé, souffla-t-il comme si même lui n'y croyait pas. Je... Je veux dire, la plupart des gens d'ici sont des enfants, des adolescents... Et on doit être quoi... Cent ? Deux cent ? Pour... je sais pas, une cinquantaine de master, non ? Ou plus, ou moins, je ne sais pas... Stupide. Stupide. Ces chiffres n'étaient même pas sûr. Juste prit au hasard... - La grande majorité de Terrae sont des adolescents, mais... Qu'est-ce qu'on peut faire avec nos pouvoirs face à des hommes habitués à manier une arme de pointe, à neutraliser des personnes, à les abattre... ? On... On a beau avoir des pouvoirs surpuissants, ils ne sont pas infaillibles... Ils leurs suffit d'une simple fléchette et pouf, plus de pouvoir... Alors comment on fait lorsqu'on se retrouve face à une arme à feu ? C'est juste... Impossible... Baissant la tête comme honteux de sa propre incroyance envers Terrae, Aaron continua d'un ton légèrement plus triste. - Puis... Je pense que beaucoup d'entre nous sont ici parce qu'on a perdu quelqu'un. Qui a disparu ou est mort... Sous nos yeux, ou pas... Donc il serait, je pense, impossible de tuer pour eux... L'image du tonnerre dans le laboratoire lui revient et ses mains se crispèrent contre son manteau. - Je... Je sais que c'est dur d'aller demander de l'aide aux autres. De reconnaître ses propres faiblesses mais... Ils ont dépassés les bornes, non ? Relevant légèrement les yeux vers Hideko pour chercher une approbation de ses propos, il se rendit soudain compte que tout ce qu'il venait de dire était stupide. Ou alors qu'elle avait déjà du y penser. Il ajouta en le baissant de nouveau. - Excusez moi... Vous avez surement déjà du y penser... Lost...

	## Mer 17 Sep 2014 - 15:47
Personnage ~ ► Âge : 37 ans (29 ans en apparence - Master) ► Doubles-comptes ? : Mitsuki & Allen ► Rencontres ♫♪ : • Celui avec qui je partage ma vie : Ryu (PNJ) • Enfants : Daisuke et Riku • Famille : Misao (mon PETIT frère), Daisuke et Riku (mes deux p'tits monstres) • Meilleure amie : Haley ! • Amis : Aaron, Tomoe (PNJ) et quelques autres Masters PNJ. • Elève : Arash, Mira Hideko Honda Messages : 3032 Date d'inscription : 24/12/2010 Age : 30 Emploi/loisirs : Heuu... Directrice à plein temps, à c'qui paraît. Humeur : C'est vous qui voyez :3	HRP : Pas de souci pour la longueur t'inquiète :) C'est moi qui ait fait un peu court parce que j'étais à court d'inspi et je savais plus quoi dire d'autre... L'élève entra dans mon bureau sans un mot. Je fronçai les sourcils à la vue de ses mains, qui tremblaient même s'il tentait de le cacher. Son visage était légèrement rouge et je devinais que c'était à cause du stress. Je n'aurais su dire si c'était parce que malgré tout ce qu'il se passait, tout ce qu'il s'était passé, je gardais une certaine forme d'autorité. Toujours en était-il qu'il semblait bien loin d'être à l'aise. Enfin, il osa relever le regard vers moi. Il prit une longue et lourde inspiration, puis sa voix s'éleva dans les airs, se répandit dans la salle, sans plus rien pour le contrarier. Il s'était lancé. Malgré sa voix hésitante, sa posture maladroite, il tâcha de m'exposer son idée, de me faire part de ce qu'il avait encouru lors de la mission, de ce qui lui était arrivé et de ce qu'il estimait être le mieux. Il hésitait parfois, s'arrêtait, cherchait ses mots, mais jamais il ne se dégonfla, ce que je ne pus m'empêcher de trouver très courageux de sa part. Il se dandinait d'un pied à l'autre et ne cessait de reporter son regard sur ses pieds, mais au bout d'un moment, son discours devint plus clair, moins entrecoupé. Il devint plus sûr de lui, se redressa. Tout son corps se joignait à ses paroles, comme pour les conforter, amplifier ses mots, les rendre plus forts. Finalement, sa voix tressaillit lorsque je compris qu'il remettait en cause la possibilité qu'avait Terrae de s'en sortir sans aucune aide. Une possibilité dont le pourcentage n'était pas bien haut. Ses mains serrèrent son manteau, et je compris que ce qu'il avait du voir dans sa mission, ce qu'il avait vécu, n'avait pas du être facile. C'était logique. Humain. Nous étions tous humains. Et c'était probablement pour ça que je ne comprenais pas ces scientifiques. Car eux ne l'étaient plus... Ils nous traitaient de monstre car nous avions des pouvoirs. Mais notre humanité était bien réelle. Nous n'avions jamais torturé quelqu'un. Nous n'avions jamais fait la moindre expérience sur des êtres humains. Nous n'avions jamais... Détruit la vie de quelqu'un. Jusqu'à ce qu'ils nous forcent à se défendre face à eux. Après quelques instants, un sourire doux étira mes lèvres, sourire qui s'était jusqu'alors dissipé tandis que j'écoutais Aaron. Je lui désignai l'une des chaises qui se trouvaient devant mon bureau. -Assieds-toi. Ne reste pas planté là. Je croisais mes mains devant moi, ancrant mon regard dans le sien. -Tu as raison, nous y avons déjà pensé. Il est vrai que ce serait une solution envisageable, d'autant qu'elle pourrait sauver la situation -nous sauver. Le problème est que les scientifiques ont eu vent de l'aide que nous avions déjà apporté, que nous continuons d'apporter. Ils savent qui sont nos alliés. Et ils tentent de nous empêcher d'entrer en contact avec ces puissances qui pourraient nous aider. Je marquais une légère pause, tentant de lui répondre le plus clairement possible, ce qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, n'était pas forcément toujours évident pour moi. -Si nous devons mobiliser nos alliés, leur demander de l'aide, il faut que ce soit discrètement. Nous ne devons pas attirer les scientifiques. D'autre part, certains de ces puissances sont déjà compromises. Nous ne pouvons pas demander d'aide à la France ou au Etats-Unis ; les scientifiques s'en sont déjà pris à eux. Je pris une légère inspiration, mais gardant le regard haut. Je retrouvai mon sourire. -Cependant tu as raison. J'ai probablement attendu trop longtemps... Pour ne pas les déranger, ou les mettre en danger. Mais d'un autre côté, je ne peux pas laisser les élèves, je ne peux pas vous laisser, vous, en danger. Je ne peux pas vous envoyer en mission face à des personnes contre qui vous ne pourrez rien faire. Mon devoir est avant tout de vous protéger, et je l'ai sans doute oublié... Car bien que ces missions ne soient basées que sur le volontariat, il faut avant tout que je pense à vous. A ce que vous vivez en ce moment. Je décroisai mes mains pour croiser mes bras, appuyant mes coudes sur le bureau. -Tu as eu beaucoup de courage pour venir et me dire tout ça, tu sais ? Mais je pense que tu as eu raison. J'avais sans doute besoin d'être secouée un peu. Même si j'y ai pensé, j'avais probablement besoin de t'entendre pour enfin vraiment réagir. Je lui souris, à nouveau, espérant être réconfortante, au moins juste un peu. -Nous allons tenter de demander de l'aide. Ce sera probablement compliqué... Je vais devoir envoyer directement des gens sur place : tout appel, mail, lettre pourrait être récupéré... Mais je vais essayer de faire tout mon possible à présent pour l'emporter. Et pour vous protéger. Il faut les arrêter, car eux ne le feront pas...

	## Dim 21 Sep 2014 - 12:29
Personnage ~ ► Âge : 17 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Amis : Faut voir... Juste des connaissances si ce n'est pas plus. Ou alors y a bien quelques personnes... • Ennemis : Peut-être... une. Mais elle n'en est pas vraiment une. Juste quelqu'un qu'il ne supporte pas. Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~	Hrp > Vraiment désolé, j'arrive plus faire court >.< J'espère que mes propositions reste cohérente. Les yeux baissés sur ses chaussures, Aaron n'osait vraiment pas relever la tête. Ses explications et ses idées lui paraissaient de plus en plus stupides... Il aurait surement mieux fait de rester dans sa chambre, au mieux d'aller embêter la directrice avec ces idées à la noix. Les secondes lui paraissent durer des heures et quand enfin la voix de la directrice s'élève le garçon à un peu du mal à y croire. Il détestait lorsque son côté pessimiste reprenait le dessus et qu'il avait l'impression que tout irait mal... C'est sans doute pour ça qu'il se déplaça rapidement jusqu’à l'une des chaises craignant de l'énerver. Soutenant timidement le regard de la directrice, Aaron se concentra pour ne pas décrocher en plein milieu d'une phrase. -Tu as raison, nous y avons déjà pensé. Il est vrai que ce serait une solution envisageable, d'autant qu'elle pourrait sauver la situation -nous sauver. Le problème est que les scientifiques ont eu vent de l'aide que nous avions déjà apporté, que nous continuons d'apporter. Ils savent qui sont nos alliés. Et ils tentent de nous empêcher d'entrer en contact avec ces puissances qui pourraient nous aider. Aaron hocha doucement la tête. Son frère lui avait quelquefois parlé des méthodes qu'utilisaient des assaillants durant un siège. Couper les communications et les vivres en premier, puis attaquer... Les regard de l'adolescent tomba sur les feuilles qui envahissaient le bureau. Des missions ? Des factures ? Des lettres... ? Va savoir, ce n'était pas ses affaires après tout. -Si nous devons mobiliser nos alliés, leur demander de l'aide, il faut que ce soit discrètement. Nous ne devons pas attirer les scientifiques. D'autre part, certains de ces puissances sont déjà compromises. Nous ne pouvons pas demander d'aide à la France ou au Etats-Unis ; les scientifiques s'en sont déjà pris à eux. Bien qu'il arrivait à suivre sans décrocher, l'adolescent aurait plutôt pensé le contraire. Ces factions, la France et les Etats-Unis, avaient essuyés des attaques des scientifiques donc, ils avaient pu voir la dangerosité de ces gens... C'était plutôt une sorte d'avantage, non ? Puis, dans ce cas là, ces pays devaient se protéger avant tout de la menace scientifique. Donc... -... laisser les élèves, je ne peux pas vous laisser, vous, en danger. Je ne peux pas vous envoyer en mission face à des personnes contre qui vous ne pourrez rien faire. Mon devoir est avant tout de vous protéger, et je l'ai sans doute oublié... Car bien que ces missions ne soient basées que sur le volontariat, il faut avant tout que je pense à vous. A ce que vous vivez en ce moment. Aaron se mordit légèrement la lèvre. Il avait décroché... Emporté par la recherche d'une solution. Il baissa la tête en essayant de s'enfoncer dans la chaise. En vain... Il pencha un peu plus la tête en avant pour se cacher le visage avec ses cheveux. Faudrait vraiment qu'il pense à les couper. Ses mains se crispent un peu lorsqu'elle lui dit qu'il est courageux. Non... Il ne l'est pas. Il l'a juste fait sur un coup de tête. Sans y réfléchir avant d'être devant la porte... Et vu qu'il aime pas trop abandonner en plein milieu, il a continué. Histoire d'aller, pour une fois, jusqu'au bout de ses pensés. De pas se dégonfler en plein milieu. -Nous allons tenter de demander de l'aide. Ce sera probablement compliqué... Je vais devoir envoyer directement des gens sur place : tout appel, mail, lettre pourrait être récupéré... Mais je vais essayer de faire tout mon possible à présent pour l'emporter. Et pour vous protéger. Il faut les arrêter, car eux ne le feront pas... Aaron relève légèrement la tête. Les yeux posés sur les papiers. Il ne savait pas vraiment s'il devait la remercier de l'avoir écouter et s'en aller, ou continuer sur sa lancée et exprimer les quelques idées qui lui étaient venues... Et pourquoi pas ? Elle lui avait bien dit qu'il était courageux, alors pourquoi ne pas continuer sur cette voie... ? Redressant la tête, l'adolescent posa doucement ses yeux bleutés sur la directrice. - Euh... Je ne suis pas vraiment d'accord avec vous. Baissant de nouveau les yeux, il se demandait d'où lui venait un tel courage. -... Sur le fait de ne pas pouvoir compter sur la France et les Etats-Unis... Ce sont des très grandes puissances et elles possèdent largement de quoi protéger leurs terres ainsi que celles de leurs alliés. Elles seraient, de mon avis, les meilleurs alliés qu'on puisse avoir, non... ? Aaron savait que ses arguments n'étaient pas les meilleurs. Qu'il y avait plein de choses auxquelles il ne tenait pas compte, parce qu'il ne les connaissait pas, ou qu'il ne les comprenait pas. - Je veux dire... Elle se sont fait attaquer une fois par les scientifiques, et peut-être qu'elles se feront attaquer d'autre fois, elles vont donc chercher à se défendre. Ce qui fera un "ennemi" en commun avec Terrae. Et donc, dans ce cas là, vous pourriez demander de l'aide. Mais cela signifierai aussi devoir révéler l'existence des pouvoirs non ? Penchant légèrement la tête sur le côté, l'adolescent posa une dernière question. - Mais... Pour demander de l'aide, vous ne pouvez pas utiliser le pouvoir des... euh... L'hésitation s'éternisa sur quelques secondes jusqu'à ce qu'il retrouve enfin le mot. -... Télépathes ? Lost...

	## Lun 22 Sep 2014 - 19:19
Personnage ~ ► Âge : 37 ans (29 ans en apparence - Master) ► Doubles-comptes ? : Mitsuki & Allen ► Rencontres ♫♪ : • Celui avec qui je partage ma vie : Ryu (PNJ) • Enfants : Daisuke et Riku • Famille : Misao (mon PETIT frère), Daisuke et Riku (mes deux p'tits monstres) • Meilleure amie : Haley ! • Amis : Aaron, Tomoe (PNJ) et quelques autres Masters PNJ. • Elève : Arash, Mira Hideko Honda Messages : 3032 Date d'inscription : 24/12/2010 Age : 30 Emploi/loisirs : Heuu... Directrice à plein temps, à c'qui paraît. Humeur : C'est vous qui voyez :3	Aaron releva les yeux vers moi, ancrant son regard azur dans le mien. Cependant, à peine m'avait-il fait part de son désaccord qu'il avait baissé les yeux. Je souris malgré moi, mais ne décrochai pas de son discours. Sur certains points, il n'avait pas tort. La France autant que les Etats-Unis étaient de grandes puissances. Ils auraient pu se défendre mais... "Mais". Il y avait toujours un "mais". Cependant, je ne l'interrompis pas. Il ne tarda pas à relever le regard, et, inclinant sa tête sur le côté, me posa une question. Sa naïveté, sur ce point, me fit sourire. Je secouai négativement la tête sur le côté. -Les télépathes ne sont pas assez puissants pour demander de l'aide sur une distance si éloignée. Bien sûr, envoyer une équipe pour une mission de reconnaissance serait conseillé, mais dans tous les cas, cela demande le déplacement d'un groupe afin de leur demander de l'aide directement. Mes mains, dont les doigts s'entrecroisaient encore, se posèrent sur le bureau, à plat. -Tu as raison sur le fait que la France, les Etats-Unis, et nous avons un ennemi en commun. Cependant, comme je te l'ai dit, la France a été attaquée par les scientifiques qui s'en sont pris à la mairesse de Paris. Le président des Etats-Unis a été sous la menace d'un kidnapping. Je ravalai ma salive, un peu embêtée, cherchant mes mots. -Les scientifiques ont réussi à réunir une armée. Nous n'en connaissons pas encore l'origine, mais j'imagine que ce soit des mercenaires, d'anciens militaires qui ne trouvaient plus leur compte là où ils étaient. Je soupirai. -Demander de l'aide à ces grandes puissances ne pourrait que nous être favorable... Mais cela déclencherait obligatoirement la troisième guerre mondiale. Il faut être honnête... même si nous, nous savons que nos pouvoirs ne sont pas dangereux dans la façon dont nous les utilisons, il est normal que des personnes puissent en avoir peur. Ce n'est pas... "humain". Même si personnellement, je nous considère comme bien plus humains que certains de ses scientifiques. Je re-croisai mes bras. -Tu as bien soulevé le problème. Ces états que nous aidons, nos contact, sont au courant de l'existence de nos pouvoirs. L'Institut par ailleurs n'est pas caché, il se trouve en plein centre de Tokyo... Mais notre magie reste aussi dans les enceintes de notre école. Ce que nous faisons reste dissimulé. Le mettre à jour, même avec quelques puissances pour nous soutenir, ne suffirait pas à vaincre les scientifiques. A l'inverse, j'ai... Je sentis mon regard se poser sur mon pot à crayon, dur. -Je suis persuadée que certains pays, qui ne sont engagés dans aucune cause pour l'instant, rejoindraient les scientifiques. Pour beaucoup, nous sommes une menace. Et il est donc normal que certains cherchent à nous éradiquer... Eradiquer la menace. C'est parfaitement légitime, et je le comprends. C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous permettre d'engager une véritable guerre. Le conflit, bien que je le regrette, ne peut que rester caché. Les scientifiques pourraient bien trop facilement tourner la situation à leur avantage. Je relevai les yeux, ancrant mon regard dans le sien. -Je me rends compte que je ne suis pas très claire dans mon raisonnement... Mais nous devons être très vigilants. Est-ce qu'au moins tu comprends les risques encourus si nous faisons appel à ses puissances et qu'une véritable guerre éclate ? Le fait d'avoir des pouvoirs ne pourra pas vraiment nous sauver. Donc ce qu'il faut, c'est rester discret. Ces grandes puissances, bien sûr, pourrait nous aider... Mais ils ne pourront pas le faire énormément. Ils ne peuvent pas déployer toute leur armée. Ce serait bien trop étrange, il faudrait donner une raison à cette offensive. Et donner la raison entraînerait une vraie guerre...

	## Mar 23 Sep 2014 - 18:06
Personnage ~ ► Âge : 17 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Amis : Faut voir... Juste des connaissances si ce n'est pas plus. Ou alors y a bien quelques personnes... • Ennemis : Peut-être... une. Mais elle n'en est pas vraiment une. Juste quelqu'un qu'il ne supporte pas. Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~	Aaron n'avait pas pu s'empêcher d'écarquiller les yeux, lorsque la directrice l'informa, que les scientifiques s'en étaient déjà prit à la mairesse de Paris et au président des Etats-Unis. Ils... S'ils étaient prêts à aller jusqu'à attaquer des personnes aussi importante, l'adolescent était presque sûr qu'ils ne feraient qu'une bouchée de l'institut. C'était triste à dire, mais ça semblait si proche... si réel. Puis si une troisième guerre mondiale se déclenchait ce serait tout simplement une catastrophe... Autant pour le monde que pour l'institut. L'adolescent hocha doucement lorsqu'elle lui demanda s'il comprenait les risques qu'engendreraient le fait de demander de l'aide aux puissances telles que les Etats-Unis et la France. Mais alors... Comment étaient-ils censés faire s'ils n'avaient même pas le droit de demander de l'aide aux grandes nations alors, que les scientifiques se dotaient d'armes militaires de dernier cri... ? Se redressant légèrement, le garçon enchaîna après quelques secondes de réflexion. - Mais... Si la mairesse de Paris et le président des Etats-Unis ont étés... euh... ont subits des tentatives d’enlèvement, ça a du faire le... buzz, non ? S'agitant légèrement sur la chaise pour trouver une position un peu plus confortable et moins affalée, Aaron poursuivit. - Ce que je veux dire, c'est qu'ils sont des personnages importants de la vie politique. Donc connus. Alors un événement pareil n'a pas dû passer inaperçu... Puis... J'ai aussi vu, qu'il y avait des missions qui consistaient à la destruction de base scientifique, donc de laboratoire. Et ça non plus, ça n'a dû passer inaperçu. Peut-être que des journaux télévisés en ont déjà parlés ? Suivre les informations n'étaient pas vraiment un passe-temps du garçon... Ce qui faisait que depuis qu'il était à Terrae, il était quelque peu coupé du monde. Relevant le regard, il enchaîna. - Puis, si j'ai bien compris... Si le monde entier apprenait l'existence de nos pouvoir, cela risquerait de déclencher une troisième guerre mondiale et certains pays se joindraient aux scientifiques pour essayer de nous... Levant les yeux vers le plafond pour retrouver le terme qu'elle avait utilisé, il les baissa de nouveau sur elle quand il finit par s'en rappeler. -... éradiquer. Ce qui voudrait dire que les scientifiques auraient tout intérêts à nous dénoncer aux restes du monde. A moins qu'ils ne l'aient déjà fait ? Ses yeux s'étaient finalement reposés sur la directrice en quête d'une réponse. Il fallait dire que, déjà, d'ordinaire il avait l'impression que l'institut était un peu coupé du monde, mais alors maintenant... Aaron baissa le regard sur les papiers éparpillés sur le bureau en reprenant la parole. - C'est sûr que du point de vue d'une personne... normale. Qui a sa vie bien tranquille, un boulot, une femme et des enfants tout beaux, tout gentils. Apprendre que quelque part dans le monde, peut-être ses voisins ; puisque vous m'avez dis que l'institut est dans Tokyo. Des gens possèdent des pouvoirs et les utilisent pour détruire des laboratoires, qu'ils pensent pharmaceutiques puisqu'ils seront surement présenter comme ça... Ces gens vont forcément passer pour les méchants. Parce qu'ils ne connaissent pas ce qui pousse ces gens à faire ces actions. S'ils nous dénoncent, il faudrait aussi dénoncer les atrocités qu'ils font, non ? La logique de l'adolescent était assez primaire. Oeil pour oeil, dent pour dent. Sauf qu'il essayait d'avoir une vision neutre. Ce qui était assez dur... Soupirant et croisant des bras, le garçon garda les yeux baissés et enchaîna sur un autre discourt. - Quand je vous demande si c'est possible de faire appelle aux armées des Etats-Unis ou de la France, c'est dans l'idée de protéger Terrae. De demander un petit détachement, suffisamment au moins pour protéger l'établissement, et pas plus. Pas de demander l'armée entière... C'était l'impression que l'adolescent avait eut lorsque la directrice le lui avait expliqué. Il savait que c'était vain d'insister sur le fait de demander de l'aide à la France et aux Etats-Unis, mais il pouvait quand même le faire... ? Lost...

	## Lun 29 Sep 2014 - 18:29
Personnage ~ ► Âge : 37 ans (29 ans en apparence - Master) ► Doubles-comptes ? : Mitsuki & Allen ► Rencontres ♫♪ : • Celui avec qui je partage ma vie : Ryu (PNJ) • Enfants : Daisuke et Riku • Famille : Misao (mon PETIT frère), Daisuke et Riku (mes deux p'tits monstres) • Meilleure amie : Haley ! • Amis : Aaron, Tomoe (PNJ) et quelques autres Masters PNJ. • Elève : Arash, Mira Hideko Honda Messages : 3032 Date d'inscription : 24/12/2010 Age : 30 Emploi/loisirs : Heuu... Directrice à plein temps, à c'qui paraît. Humeur : C'est vous qui voyez :3	C'était très étonnant qu'en m'entendant parler, je ne sois pas déjà en train de déprimer. Mes paroles étaient pleines de choses douloureuses et la fatalité qui accompagnait mes propos semblait bien tragique. Pourtant, Aaron m'écoutait avec attention, paraissait boire mes mots. Après quelques instants, suite à mes dernières paroles, il ne tarda pas à renchérir. Le début de ses propos ne visa qu'à bien reconstruire, avec ses mots, les arguments que j'avais énoncé. Il me posa quelques questions, que je notais dans un coin de mon esprit pour lui répondre plus tard, continuant à l'écouter parler. Finalement, un léger sourire se fendit sur mes lèvres, et je hochai la tête. -Je ne te garantis rien. Mais ton idée était bien loin d'être stupide. Je vais organiser une équipe ou peut-être deux, afin de d'aller demander de l'aide à ces puissances. Dans l'idée que tu suis, nous les avons bien aidé, alors ils peuvent le faire en retour. C'est tout à fait légitime, et tu as raison. J'inclinai légèrement ma tête sur le côté, réflexe qui refaisait toujours très vite surface. -Sinon, pour te répondre... Tu n'as pas tort. Les médias parlent déjà un peu de ce qu'il se passe. Ca reste en fond, ce n'est pas très clair, mais il y a déjà quelques évocations. Sur certains faits, ils passent sous silence, ne donnent pas tous les détails, comme c'est le cas pour le président des Etats-Unis ou de la France. Ils n'ont pas encore trop de photos, les preuves ne sont pas là, et si certaines informations étaient ébruitées, ce serait bien trop dangereux. Mais ça circule. Petit à petit. Une équipe, à Terrae, spécialisée dans le journalisme tente de calmer les propos, de défendre Terrae. Ce qui nous avantage est qu'un bon nombre de laboratoires sont délocalisés. Ces scientifiques-là ne dépendent pas de l'Etat, ou alors nous ne le savons pas encore. Ce qui est sûr, c'est que certains pays n'en ont jamais entendu parler. Les scientifiques qui y travaillent appartiennent à ce qu'on pourrait comparer à une traite... Pour l'instant ils n'ont pas encore grand intérêt à ce que leurs recherches soient connus. Mais dans tous les cas, nous le savons, ça finira par éclater au grand jour. Tout. Ce qu'ils savent pour l'instant ne me concerne que moi et ne vous met évidemment pas en danger. Mais lorsque le grand public sera au courant de tout, notre équipe de journalistes s'occupera de réduire les risques des échos, et de défendre notre cause. Je m'arrêtai un instant, avant de reprendre. -Est-ce que tu as d'autres questions ? Des suppositions ? Sinon, je te laisse y aller. Et si jamais tu veux prendre part à une mission diplomatique, n'hésite pas à me le dire. Nous avons besoin de volontaires... Cependant, je comprendrais également que tu refuses, ne t'en fais pas.

	## Dim 5 Oct 2014 - 15:29
Personnage ~ ► Âge : 17 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Amis : Faut voir... Juste des connaissances si ce n'est pas plus. Ou alors y a bien quelques personnes... • Ennemis : Peut-être... une. Mais elle n'en est pas vraiment une. Juste quelqu'un qu'il ne supporte pas. Aaron Eran Messages : 335 Date d'inscription : 23/02/2014 Age : 24 Emploi/loisirs : Lire et écrire. Humeur : Je larveeee ~	[Hrp > Je crois qu'on peut clôturer ? Vraiment désolé pour ce minuscule post >.< Je suis complètement crevé avec les cours, désolé >.<] Aaron hocha doucement la tête lorsque la directrice confirma ses propos. Par contre il était un peu plus sceptique sur le fait que son idée ne soit pas stupide. Si ça se trouvait c'était en fait une grosse erreur de demander de l'aide et ça ne ferait que précipiter la chute de l'institut. Il l'écouta attentivement lorsqu'elle confirma sa théorie, selon laquelle les médias commençaient à parler de Terrae. Sauf que c'était encore dans le fond pour le moment. Et qu'au cas où ces informations éclateraient, Terrae avait déjà prévue une équipe pour minimiser les dégâts et sauver un peu la face de l'institut. -Est-ce que tu as d'autres questions ? Des suppositions ? Sinon, je te laisse y aller. Et si jamais tu veux prendre part à une mission diplomatique, n'hésite pas à me le dire. Nous avons besoin de volontaires... Cependant, je comprendrais également que tu refuses, ne t'en fais pas. Les yeux du garçon s'éclairèrent. Autant parce qu'il avait hâte de sortir de la pièce que parce qu'elle lui proposait de se joindre à une mission. Un léger sourire se dessina sur son visage. - Nope, c'est tout ce que j'avais à vous proposer. Vraiment merci de m'avoir écouté, fit-il en se levant de sa chaise. Je veux bien prendre part à une des missions, ça ne me dérangerai pas ! Au contraire, ça l'arrangerai puisqu'il aurait quelque chose pour s'occuper l'esprit. - Bonne journée ! ajouta-t-il en sortant. Lost...

Page 1 sur 1		Terrae, Une nouvelle ère commence... :: L'Institut Terrae. :: Bureau de la directrice.

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée

	##
Contenu sponsorisé