## Sam 30 Aoû 2014 - 20:25 | ||
Camus J. Lorelleï Messages : 182 Date d'inscription : 14/06/2013 Emploi/loisirs : Musique, et m'amuseeeeeer °^° Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ? | Je claquais gentiment la porte en fer de mon casier en fermant le cadenas et repris la discussion avec mon jumeau : Non, vraiment, Ama. NON. Refus catégorique qui entraîna un flot de plaintes dignes des pires enfants gâtés de la Terre. Mon frère a toujours eu ce problème. Comme nos parents faisaient partie de l'aristocratie moderne, on a toujours été pleins aux as... Mais je trouve que ce n'est pas une raison pour afficher ça. Après tout, il y en a qui ont à peine de quoi se nourrir chaque jour. Autant donner le trop-plein d'argent à ceux qui en ont besoin. Ça, c'est mon opinion d'aîné de quelques minutes. D'après mon jumeau, il faudrait tout dépenser pour vivre tranquillement. Ça, c'est l'opinion d'enfant gâté de mon cadet de quelques minutes. Tout ça pour quoi ? Parce que mon frère a décidé que ma chambre faisait trop moine, et la sienne avec. Donc, il faudrait le laisser refaire la déco'. Mauvaise idée, très mauvaise. Je repris donc, tentant de raisonner mon frère : Non, sérieux, Ama, j'ai aucune envie de redécorer ma chambre. Et la tienne... Je laissais mes paroles en suspend. Une sale odeur de cigarette m'arrive droit dans le nez. Je fronce joliment le nez dans une mimique qui fait partir Amadeus en fou-rire et me retourne vers celui qui ose fumer en ma présence : Dites, vous pourriez aller fumer dehors, au lieu de faire ça dans un lieu de passage comme celui-là... ça va empester. Dernière édition par Camus J. Lorelleï le Sam 27 Sep 2014 - 12:43, édité 1 fois |
## Sam 30 Aoû 2014 - 23:09 | ||
Invité | On va donner d'la voix. feat. Camel Aujourd'hui était décidément une journée abominable. C'était pas comme si c'était la première fois qu'il se levait en étant à la bourre. Bon, là, il avait carrément deux heures de retard, et se pointer en cours de philo la bouche en cœur était surement pas la meilleure chose à faire. Peut importe, qu'il soit dans son lit ou écroulé sur la table à ruminer de son air laxiste, il en apprendra pas d'avantage. Il avait bien tenté de le lui dire, à cet abruti. Il avait toujours détesté la philo, de plus, alors le lundi matin, ce n'était même pas la peine. Au bout du compte il s'en était sorti puni, et tellement de mauvaise humeur qu'il avait comme une aura menaçante tout autour de lui. C'était pas un problème pour lui, il faisait que ce qui lui semblait être juste, et là ça ne l'était pas. Cet état d'esprit n'était pas vraiment au goût de ses supérieurs, et même s'il avait décidé...Envisagé de faire des efforts, il n'avait pas encore l'intention de tout laisser passer, et encore moins de se plier aux caprices d'un cinquantenaire vieux et veuf qui passait se nerfs sur ses élèves. Au début on y croit pas trop, et quand tu r'trouves le papier de la retenue dans ton casier t'as plus qu'ton visage décomposé et tes yeux pour pleurer. Dernière édition par Marvin Wolf le Dim 31 Aoû 2014 - 12:11, édité 1 fois |
## Dim 31 Aoû 2014 - 10:55 | ||
Camus J. Lorelleï Messages : 182 Date d'inscription : 14/06/2013 Emploi/loisirs : Musique, et m'amuseeeeeer °^° Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ? | Le garçon qui fumait et empestait mon air se tourna vers moi avec sur le visage un air de zombi pas très frais. Amadeus, derrière moi, est toujours en train de se marrer dans son coin. Je me contente de l'ignorer et détaille un instant l'homme en face de moi. Grand, à peu près ma taille, il porte des cheveux bruns ébouriffés et des yeux d'un brun banal qui lui confèrent en ce moment un air endormi assez sympathique. Le seul inconvénient est cette cigarette qui reste au coin de sa bouche. Soudain, il prit une expression amusée. Je fronçais les sourcils, sans parvenir à trouver ce qu'il y avait de drôle dans le fait de polluer l'air des autres. Il retira sa cigarette de sa bouche et je crus un instant qu'il allait l'écraser. Raté, il se fendit d'un air narquois et me souffla au visage la fumée de sa dernière bouffée. Je fronçais à nouveau le nez et chassais la fumée malodorante d'un geste fluide. Je plissais les yeux et les braquais dans ceux du gars d'en face. Je savais quel effet faisait la couleur glacée de mon regard et je ne m'en servais d'ordinaire pas. Perdant toute expression, je m'apprêtais à dire quelque chose quand mon jumeau vint se camper à mes côtés, essuyant des larmes de rire qui perlaient au coin de ses yeux. Il s'appuya légèrement contre mon épaule et ses longs cheveux roux se mêlèrent au miens, plus clairs. Il lâcha, amusé : Dis-moi, t'as du cran de tenir face à mon frère sur ce sujet-là ! Il se tourne à demi vers moi, et, sans quitter des yeux l'homme en face de nous, il tire légèrement sur ma manche : Eh, Camus, j'l'aime bien lui. Je lui lance un regard agacé, signifiant "Bah moi, je l'aime pas." Mon frère continue en s'adressant à nouveau à l'inconnu : Tu t'appelles comment au fait ? T'es nouveau dans le coin, non ? Mon Dieu, si vous existez, ayez pitié de moi... |
## Dim 31 Aoû 2014 - 12:19 | ||
Invité | On va donner d'la voix. feat. Camel A sa grande satisfaction, le visage du garçon s'était peu à peu plissé d'agacement. Peut-être qu'il ne l'aurait pas si mal pris si sa matinée n'avait pas été si médiocre, il avait juste manqué de chance. Pensif, il ignora un instant les piaillements de celui-ci et se cala contre le casier, les yeux levés vers le plafond. Il ne connaissait que trop bien la sensation de frustration face à quelqu'un d'incohérent, et l'idée de répandre le doute dans ses idées un peu trop rigides ne lui déplaisait pas. Et si ça ne marchait pas, il aurait qu'à lui en coller une. Le blond chassa maladroitement la fumée autour de lui, plantant dans les yeux du brun un regard glacial. Cette couleur lui rappelait quelque chose, un truc désagréable du passé. Il s'efforça de s'y plonger, et chercha, tentant de cacher tout intérêt. C'était pas facile de pas sourire à la tronche de ce genre de personne, rien que pour le bon plaisir de les voir s'enflammer pas la suite. Mais Marvin gardait son sérieux, sans se priver de tirer à quelques reprise sur le bâtonnet coincé entre ses lèvres. Dernière édition par Marvin Wolf le Mar 24 Mar 2015 - 15:32, édité 2 fois |
## Dim 31 Aoû 2014 - 14:33 | ||
Camus J. Lorelleï Messages : 182 Date d'inscription : 14/06/2013 Emploi/loisirs : Musique, et m'amuseeeeeer °^° Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ? | Un sourire moqueur apparut sur mes lèvre, reflet parfait de celui de mon frère. Moïse ? C'est... Original ? Amadeus, lui fut plus franc : Ah, bienvenue dans le club des noms de merde ! Moi, c'est Amadeus, et lui -il me pointa du doigt- c'est Camus ! Il aboie, mais... Je mords aussi. Coupais-je. Un sourire froid plaqué sur les traits, j'observe le brun avec son sourire idiot et je le trouve tout d'un coup franchement pathétique. Ses lèvres pincées formaient une ligne pâle sur son visage et il avait l'air plus crispé qu'il ne voulait le paraitre. Il n'avait rien d’extraordinaire qui plus est. Juste un mec banal avec de cheveux bruns, des yeux ternes et l'air shooté à la nicotine. En parlant de nicotine, il consentit enfin à écraser sa cigarette, ce qui nous tira simultanément un sourire victorieux. La fumée se dissipa enfin et je pus respirer plus librement. "Moïse" fourra les mains dans ses poches et je vis Ama faire de même. Un éclair d'amusement passa dans mes yeux, car je voyais bien que mon jumeau avait prit le pauvre homme en grippe. Et lorsque c'était le cas, il ne lâcherait plus prise avant un long moment. Dégageant une mèche de mon visage d'un geste fluide, je la rejetais derrière mon épaule d'un geste mécanique, trahissant ma longue expérience en temps que mannequin. Je vis Amadeus copier encore une fois l'attitude du garçon. Les yeux pétillants, je cachais tant bien que mal mon amusement et me composais une mine impassible. Alors, maintenant... qu'allait-il se passer ? |
## Dim 31 Aoû 2014 - 16:58 | ||
Invité | On va donner d'la voix. feat. Camel Jusqu'ici, le brun s'était préparé à se barrer en courant avec les deux frères à ses fesses, mais il n'en fit rien. Il ne savait s'il était d'avantage déçu ou rassuré qu'il n'ait pas compris sa mauvaise plaisanterie. Il avait réassuré d'un cran son sourire en lui servant le baratin habituel destinés aux nouvelles têtes, ce qui l'ennuya plus qu'autre chose. Il avait l'air tellement idiot que ce n'était même plus drôle, c'était lassant. Fatigué de ces plaisanteries pourtant fraîchement innovées, l'Allemand s'appropria un sourire sardonique, et hocha la tête, consterné. C'était surement chiant d'avoir un frère dans le même pensionnat, qui te pourri la vie pour son bon plaisir. Marvin avait jamais eu de frère, mais c'était clairement comme ça qu'il l'imaginait. C'était peut-être pour se consoler, car s'il le pensait comme dans les films, ça lui foutrait les boules d'être né tout seul. De toute façon, qui arrive à vivre sans jamais se sentir seul ? Surement ce genre de gars. Le frère de base et un peu chiant, qui te fait des sales coups dans le dos et qui s'amuse à imiter tes gestes avec un sourire de con, juste pour que t'ai les nerfs le lundi matin. Dernière édition par Marvin Wolf le Sam 3 Jan 2015 - 18:39, édité 2 fois |
## Dim 21 Sep 2014 - 14:11 | ||
Camus J. Lorelleï Messages : 182 Date d'inscription : 14/06/2013 Emploi/loisirs : Musique, et m'amuseeeeeer °^° Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ? | Mon jumeau semblait s'amuser comme un petit fou. Et je dois dire que pour une fois que ce n'est pas sur moi, ça me fait des vacances. Non pas que je l'aime pas mon frère. Mais y'a des moments où il devient lourd. Très lourd. Et le pauvre bougre en face de nous était une cible de choix. Il semblait avoir un self-control assez conséquent et pour ça, je l'admirais un peu quand même. Ben les gars j'vous laisse, j'vais ouvrir la mer. Ah, ah. Très fin, très spirituel. Nan sans bague, je suis tordu de rire. Comment ça ça se voit pas ? C'est que t'as besoin de lunettes. Le gars ouvre son casier, alors qu'Ama attends, un sourire narquois aux lèvres et les mains enfoncées dans ses poches de façon décontractée. On voit en même temps son véritable nom sur son carnet. Marvin. Ah, c'est moins classe que Moise. C'est dommage. J'en serais presque déçu. Ama, lui ne se départit pas de son sourire. Sur ce, notre Marvin se retourna vers moi et planta ses yeux sombres dans les miens. Ce seul geste m'emplit d'une colère venue de je sais pas où. Furieux de ce manque de politesse, le lui réponds en fronçant les sourcils. La confrontation ne dura que quelques instants et pourtant, elle parut durer des heures. Enfin, Marvin se détourna et partit sans nous accorder plus d'attention. Un souvenir se rappela à ma mémoire, souvenir de notre passe-temps préféré avec Ama quand nous étions petits. Nous passions notre temps à faire tourner en bourrique nos parents et les domestiques. Mon regard croisa celui de mon frère. Sur la même longueur d'onde, on adopta à notre tour la démarche traînante du garçon. Rapidement, nous le rattrapons et je me plaçais à sa droite, copiant parfaitement son attitude, alors que mon jumeau, faisant de même, se plaça à sa gauche. Les cheveux détachés et le sourire narquois, impossible de nous différencier. Ama prend la parole : Dis, Marv' tu vas faire quoi cette aprem' ? Allez ! Dis-le nous ! On pourra faire quelque chose ensemble, non ? J'enchaîne. On s'en fout au final que tu fumes !Termine mon jumeau. Même nos voix se ressemble pour le coup, amusées mais ronronnantes. C'est parti pour s'amuser ! Pas sûr que Mavin apprécie mais tant pis. |
## Sam 27 Sep 2014 - 8:18 | ||
Invité | On va donner d'la voix. feat. Camel Ça avait été tellement prévisible sur le moment, que les deux bouffons ne le laisseraient pas filer avec un sourire d'abruti collé sur la face. Il était comme un gamin trop heureux, trop fier d'avoir réussi un mauvais coup qui pourtant était en train de mal tourner. Il se doute bien que le jumeau jubilerait rien qu'à l'voir serrer la mâchoire. Mais puisque c'est ça qu'il attend, ça ira sûrement pas dans ce sens. Un soupire las s'échappe d'entre ses lèvres, mais son pas ne ralentit pas. Il n'aimait que très peu la sensation oppressante que provoquait la présence des deux blonds, tout près de lui. Fallait qu'il se barre, là où y aurait personne, personne pour l'faire chier lui et son ego. On lui demandait encore pourquoi il s'isolait dans ses lubies, qu'il fuyait le monde pour aller se planquer. Si l'institut était peuplé uniquement par des gens de ce style, la réponse n'était pas bien dure à trouver. L'Allemand pesta en silence, remarquant à peine que si, en effet, son pas s'était accéléré. |
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