Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal


Partagez
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥]
##   Sam 13 Sep 2014 - 17:33
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

Je pousse un soupir.
Je déteste les conférences. Trop de bruit. Trop de monde. Trop de témoins.
J'observe les personnes qui défilent à l'entrée du bâtiment, tentant de reconnaitre des visages, des cibles. Mes lèvres s'étirent en un sourire sarcastique. Pour une personne lambda, les personnes qui se trouvent sous mes yeux ressembleraient probablement à de simples business man qui viendrait assister à un congrès. Mais de point de vue. Ce sont des scientifiques, des politiques et des mafieux. Ce sont des mécènes qui viennent pour fiancer des "nouveaux laboratoires". Quelle blague…

En vérité j'ai été vraiment surpris qu'Aaron me confie les informations en sa possession. Enfin surtout qu'il accepte que j'accède à son ordinateur étant donné qu'il s'agit un peu de son "Saint Graal". Et cela n'a fait que me montrer à quel point Aaron me fait confiance, à quel notre relation a évolué. C'est d'ailleurs assez étrange, car je ne suis pas sûre de savoir ce que je dois penser de nous. Et de comment notre relation a évolué. Il y a une grande confiance qui s'est instauré mais je sens qu'elle est extrêmement précaire à cause de tous les non-dits et les mensonges qu'il y a entre nous.

Mon regard se pose sur le visage du jeune homme qui se tient à mes côtés. Blond, dans la vingtaine, il porte des lunettes et a des yeux gris et froids.
Michigan Wassily Carter.
Le cousin de Houston. En vérité je ne le connais pas vraiment puisque nous nous sommes vus une seule fois, le soir où Houston m'a appelé, et nous n'avons pas vraiment parlé. Cependant je me méfis de lui pour avoir lu son dossier. Je sais que Michigan est quelqu'un d'instable qui souffre de bipolarité. Et le fait qu'il n'ait pas prononcé un seul mot depuis notre départ est assez… inquiétant. Il est resté froid et distant avec cette lueur calculatrice dans le regard. Quelque part son attitude me rappelle un peu la mienne avant que je ne n'arrive à Terrae.
C'est d'ailleurs pour cette raison que je l'ai choisi pour m'accompagner sur cette mission. Parce que si Michigan a des problèmes psychologiques il n'en reste pas moins très intelligent. De plus, il a été élevé par Oregon Carter dans le but de devenir un leader, autrement dit, il comprend tout aux mécanismes de la politique. Il est comme un poisson dans l'eau dans ce genre de congrès.

Je me détourne de Michigan pour observer de nouveau ce qu'il se passe en face de nous. Les hommes en costard entrent progressivement dans le grand bâtiment qui abrite le congrès.
Me cachant à la vue des passants, je modifie légèrement mon apparence. Mes cheveux deviennent châtains et un peu plus courts, mes yeux gris, quant à ma stature elle reste la même. Puis je me tourne vers Michigan.

- Allons-y. Tu restes près de moi et si on te pose des questions sur moi tu réponds que je suis ton garde du corps, ce sera plus crédible. N'oublies pas, nous devons récolter des informations alors on va se faire discrets.

N'ayant plus rien à ajouter nous prenons la direction du congrès et nous rapprochons de l'entrée où deux hommes semblent fouiller ceux qui entrent. J'arrête Michigan et le tire un peu à l'écart en le tirant par le bras.

- Attends. Avant qu'on entre, donnes-moi ton flingue, je lui demande en tendant la main.

J'ai un léger sourire. Je ne suis pas stupide. J'ai très bien remarqué la bosse que forme son arme, coincée entre son pantalon et sa chemise. C'est le genre de détail que je suis entraîné à remarquer au premier coup d'œil. Si nous sommes fouillés à l'entrée, il veut mieux que je sois le seul à porter des armes étant donné que je suis censé être le garde du corps.
Nous fixons durant quelques secondes, moi d'un regard impassible, lui mi- désespéré, mi- meurtrier. Il finit cependant par céder, pose son pistolet dans ma main et je le coince dans la ceinture de mon pantalon. Ce petit détail enfin réglé nous nous avançons vers l'entrée.
Nous présentons nos invitations puis l'homme de la sécurité demande si nous avons des armes. Je m'apprête à lui réponde lorsque Michigan s'avance et me coupe la parole. Je ne cille cependant pas, jouant mon rôle.

- Mon garde du corps en a. S'il ne peut pas les prendre, autant qu'il reste dehors.

Michigan et l'homme s'observe durant quelques instants, se jaugeant, puis le garde de sécurité s'écarte et nous laisse entrer.
Une fois à l'intérieur j'observe attentivement ce qui nous entoure, repérant les caméras, les ascenseurs et les différentes portes d'entrées et sorties. Le bâtiment me paraît semblable à n'importe quel building présent dans un centre d'affaire d'une grande ville : grand, spacieux et lumineux. De plus nous allons devoir faire attention car je dénombre beaucoup de personnel de sécurité, sans compter sur les gardes personnels des politiques en présence.
Michigan se dirige alors vers un groupe d'hommes, peut-être des connaissances et engage aussitôt la conversation. Je me contente de rester en retrait et d'écouter. Je songe alors que j'ai bien fait de choisir Michigan pour m'accompagner car il est comme un poisson dans l'eau au milieu de ces politiques.


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Dim 14 Sep 2014 - 23:36
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Dire que j'étais inquiet pour mon cousin était loin d'être une exagération.
Dire en revanche que j'avais une quelconque envie de voler à la rescousse de ce bâtard et d'abandonner mes plans, ça c'était franchement faux. Parce qu'enfin, ENFIN, je respirai. J’emplissais mes poumons de cet air pollué et dégueulassé par l'humain, mais j'en étais incroyablement satisfait.
Certes, ce débile de Houston avait pris du retard, s'était visiblement fait rattraper par sa charmante mère (une personnalité très intéressante, mais seulement de loin) et était probablement encore au bord de la mort. Alors oui pour ça j'avais des raisons de m'inquiéter, parce que Houston n'était pas seulement le lointain cousin de la famille, You pour moi c'est... Laissez tomber vous pourriez pas comprendre. Le premier qui me dit de l'amour je lui fait une démonstration de l'arrachage de cerveau made in me ok ? Bien.
Mais Houston c'est Houston, même les deux jambes dans le béton et un flingue sur la figure il saurait s'en sortir. Enfin j'espère. Mais je ne reviendrai sur aucune de mes décisions jusqu'à ce que mon but ne soit accompli, même pas pour lui. Qu'il se démerde, il connaît, de toutes façons c'est pas comme si sa vie avait été un banquet de mariage... (Fuck les comparaisons)
Car j'ai enfin eu la mission que je désirais. Après deux tentatives ratées où je me suis retrouvé à presque des années lumières de mon point de départ, voilà que mon ultime chance me tendait les bras, et je l'ai saisi. Tout ce qui concerne les conférences politiques importantes, vous pouvez être sur que mon père y sera. Surtout quand ça parle de ses mécénats et de ses soutiens en matière scientifiques. Connard va.
Je n'ai eu besoin que de jeter un seul coup d’œil à mon accompagnateur dans l'avion. Par chance, on reste au Japon, pas besoin de me coltiner 12 heures de vols à devoir lui parler, c'est déjà ça. Ensuite, il est pas bavard, ce qui m'arrange plutôt vu que les réponses aux questions qu'il m'a posé ont respectivement été « Oui, non, peut-être, hm » d'un air détaché et froid. Lui non plus, personne ne me fera dévier de mon objectif. Tout est prêt.
Je n'ai même pas cillé quand j'ai entendu son nom. Je savais depuis quelques jours que c'était un vieil ami à You -quelqu'un dont il faut se méfier, donc- master qui plus est et apparemment ancien tueur à gage. Ouais, on pouvait pas rêver mieux comme chien de garde quoi. Je dis ça mais Gae c'est vrai qu'après coup je me demande comment j'ai pu oublier... En même temps j'ai trié tellement de dossiers que bon...
D'ailleurs, à titre purement personnel, je me demande si il sait que j'ai un jour fait cramer de la beuh dans sa salle de classe... Vu sa tête de déterré, vaut mieux pas qu'il le sache je pense. Il risquerait de m'en vouloir légèrement après. Ne prenons pas trop de risques. Ou plutôt devrais-je dire, pas cette fois. Oui il y a une nuance, vos gueules.
On a à peine eu le temps de se changer pour aller à la Conférence. Si je n'ai pratiquement pas ouvert ma grande gueule du voyage, c'est pas uniquement parce que ma compagnie était fortement désagréable. Mais parce que je me préparais. Je me préparais à entrer dans ce monde de piranhas grouillants et débordants de mielleries sur mon retour. Une bande de connards prêts à m'égorger au moindre faux pas. Je me crispe pour rien. Je vais juste tous les emplumer, comme toujours, peu importe que le contexte ne soit pas le plus favorable pour moi. Je vais même faire mieux que ça. Je vais les égorger. Les faire mariner et se noyer dans leur propre sang, jusqu'à ce qu'ils comprennent leur erreur...
Je secoue la tête alors que l'entrée est en vue. Il fallait aussi que je me concentre pour contenir... ça. Je risque de tout faire foirer sinon.
J'observe un moment les hommes qui entrent. Tout ces hypocrites en cravate et costards me donnent envie de vomir. Je vois que mon accompagnateur a déjà repéré quelques têtes vu les regards qu'il lance. J'inspire doucement. Il me donne les consignes -tu peux toujours crever pour que je les écoute, au cas où t'as pas remarqué l'autorité c'est moyen mon truc surtout là dans l'instant. Discrets ? Ça non plus c'est pas mon truc. Si on est discrets on se fait écrasé. D'ailleurs ma simple présence suffit à ce que ce soit complètement raté ce genre de paquet surprise made in Terrae...

- Attends. Avant qu'on entre, donnes-moi ton flingue.

Je serre les dents, à peine.
Hey du con, être master ça te dispense pas d'un "dis moi, merci, s'il te plait" hein ! Non mais je rêve, avec un rustre pareil je vais pas tenir longtemps moi... Et puis d'où il veut mon arme ? Il a pas assez avec ses beretta ?! (comment je sais ce genre de choses ? A votre avis ça sert à quoi un cousin informateur de la ort qui tue ? -et qui va d'ailleurs pas tarder à mourir...)
Je le fusille du regard. Puis tend mon arme sans un mot. Je vous l'ai dit, j'ai d'autres trucs à gérer que ce chien de garde.
Je m'avance ensuite. La sécurité. Un jeu d'enfant ces mecs... Ils nous questionne et je répond avant que l'autre débile ait l'idée de sortir une imbécillité comme il en serait capable.

_ Mon garde du corps en a. S'il ne peut pas les prendre, autant qu'il reste dehors.

Je le fixe, ne laissant pas son regard se dérober au mien. Je suis calme et non agressif, j'attends son verdict sans trop de surprises. Je sais qu'ils nous laissera. Et bizarrement, c'est cette certitude dans mes yeux qui le fait céder et se reculer.
Et enfin nous y sommes. Une salle tout ce qu'il y a de plus banal. Des politiques, des matheux, des scientifiques... De toutes les sortes, dont ceux qui nous intéressent, planqués parmi les autres. J'en vois qui se retournent vers moi. Anciens amis. Anciens adversaires. Que des gens qui voient mon entrée ci d'un mauvais œil.  Je m'approche donc spontanément de l'un d'entre eux. Le suspense ne plaît à personne ici, je suis plus suspect si je ne parle pas. Même si rien de ce que je ne vais dire ne m'engagera et ils le savent.
Je m'avance. L'entrée dans l'arène. Ma voix se pose.

_ Warnet, ça faisait longtemps.

Très longtemps. Depuis que tu es passé du statut de mon tuteur à celui de prétendant à mon trône. Perdu, je suis là. Reprends donc ton rôle de serviteur, que je puisse observer cette déception et cette haine sur ton visage...

_ Ça alors, Michigan Carter ! (il se retourne vers les autres, théâtralement. Ho, tu ne leur a donc pas dit qui était ton maître... Belle manière de les mettre au courant.) Vous avez vu qui est là ? Tu es venu écouter ton père ?

Les mots refusent de franchir mon esprit. Ils me torturent pour ne pas sortir, mais je n'écoute pas. Je préfère creuser ma tombe que de perdre ce jeu. Je suis calme.

_ Plus que ça. Le soutenir.

Coup de tonnerre. Mon esprit lâche prise. En morceau. Pff, tu es trop fragile. Tu es toujours trop fragile, Michigan.

_ Alors tu reviens en politique... Même après...
_ Ne me dis pas que tu crois encore les sottises de la presse, toi qui sait si bien la manipuler...

Je sais. Je sais que c'était toi, Warnet. Pour l'affaire de l'enlèvement de ma sœur, c'était forcément toi. Mais tu ne me détruiras pas si facilement.

_ Pas faux... Tu es accompagné ?

Je tourne la tête. Ha. Je l'avais oublié celui là... La mission aussi d'ailleurs.

_ Un chien. A l'essai. Tu peux aller te promener.

Allez va, si Terrae est si important que ça...

_ Il a l'air obéissant. Il vient d'où ?
_ Une nouvelle école, plutôt intéressante. Je te filerai des tuyaux, si tu veux des réductions...

Je leur filerai ton nom, qu'ils détruisent ta vie. Elle est trop insignifiante pour que je m'en charge moi même.
Il m’emmène plus à l'écart. Il veut une conversation sérieuse et personnelle. Genre.

_ Bon et sinon... Ça va ?
_ On ne peut mieux.
_ Sérieusement, tu penses que ça va pouvoir se faire comme ça ? J'en vois qui ont déjà saisi leur informateur depuis ton arrivée...

Comme ce mec qui approche, par exemple ?

_ Je ne vous dérange pas ?
_ Pas le moins du monde.
_ C'est un plaisir de vous voir vous relancer en politique, j'ai toujours pensé que vous aviez beaucoup de talent.

Lèche cul. Lèche cul à la con. Je sais qui tu es du chmoule, c'est pas parce que je m'absente que je ne connais plus mes ennemis.

_ Je n'ai jamais arrêté, j'étais juste indisposé. J'ai d'ailleurs entendu dire que vous aviez solidifié vos emplacements à Atlanta, c'était un beau coup de main, bien calculé vu l'augmentation de leur valeur ces derniers mois...

Moi ? Le soupçonner de fraude ? Vous êtes plus malins que vous ne le laissez paraître...
Il finit par me proposer une invitation, pour se laver de tous soupçons, que je décline poliment. Vous comprenez, je serai ravi, si cela peut se placer dans mon emploi du temps chargé... Tu crois que je te vois pas venir ? Une invitation dans ton plus beau palais inclue des accords implicites, tacites, et je ne suis pas prêt de t'accorder la grâce que tu demandes.
La mission...
J'inspire. Ha oui. C'est vrai. Bien. Réfléchissons. Dans ce genre de conférences, il est fort probable que les soutiens qui viennent savent déjà très bien quelle entreprise soutenir pour mettre leur argent bien au chaud chez les scientifiques. Peut-être pas tous certes, mais surement un bon paquet. Partons sur le principe que mon père, en tant qu'intervenant, aura largement donné ses consignes de votes. Partons du principe que je suis sont fils, que je veux m'assurer de ça. Je hais ce job.

_ Alors, je suppose que votre soutien envers les entreprises va être unilatéral...

Un doute flotte sur Warnet et je le vois hésiter à me tirer à part, mais je ne cille pas. Mes interlocuteurs semblent approuver. A peine. Assez.

_ C'est fort probable en effet, se lance Warnet, tout le monde vient déjà avec ses idées, et je ne doute pas qu'on fera tous un choix plus ou moins semblable...
_ Je vois que les consignes ont plutôt bien circulé...
_ Ho vous savez, beaucoup sont trop imbus pour oser prétendre obéir aux consignes de quelqu'un d'autre...
_ Et ils finissent pas faire des erreurs. Ce qui ne sera pas votre cas je n'en doute point.

Une voix se fait entendre dans mon oreillette et je pousse un soupir. Forcément, quand ça devient intéressant. Je fait mine de regarder mon portable et mime un sourire. Froid.

_ Sur ce, je vais vous laisser, mon petit animal se sent seul...

Je me retourne. Tendu. Je sais désormais que l'entreprise que les hommes présents soutiendront sera la bonne. Parce qu'ils ont été menacés pour le faire.
##   Dim 21 Sep 2014 - 20:15
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

J'observe.
Me tiens droit et attentif. Ouvert à toutes les informations qui me parviennent. Comment est construit le hall, où se trouvent les portes et les ascenseurs ? Qui est présent ? Quels sont les visages que je reconnais, ceux dont je dois me méfier, ceux que je dois éviter. Mais surtout, je suis attentif aux paroles qui sont échangées à quelques mètres devant moi.
Je dois avouer que je suis partagé. Entre l'envie d'étrangler Michigan, car il se fou ouvertement de ma gueule, et mon admiration. Il manie le langage politique avec une aisance assez fascinante et je me rends bien compte qu'il manipule complètement l'autre. J'ai bien fait de l'emmener avec moi.
A vrai dire je suis un peu soulagé quand Michigan m'ordonne d'aller "me promener". Me promener… Si je n'étais pas en mission et que je n'étais pas censé jouer un rôle je lui aurais rabattu le caquet. Violemment.
Je ne laisse cependant rien paraître et prend la direction de l'ascenseur. Michigan a très bien compris ce qui était important. En faisant cela, il me permet d'aller faire des repérages. Chose particulièrement utile si jamais les choses tournent mal. On ne sait jamais… Je me méfie toujours dans ce genre de missions, on ne peut jamais prévoir ce qui va arriver, et c'est bien pour cela qu'il faut toujours prévoir le pire. J'ai eu suffisamment de mauvaises expériences jusqu'à maintenant. Je ne tiens pas à ce qu'il arrive quelque chose à Michigan alors qu'il est sous ma responsabilité. En plus Hideko me passerait un savon, sans parler d'Aaron.

En parlant d'Aaron… Je sais même plus où j'en suis avec lui. Je sais qu'il me fait confiance, il me l'a prouvé en me donnant accès à son ordinateur et je sais qu'il me considère comme son meilleur ami. Mais parfois je me demande si je n'aimerais pas que les choses aillent plus loin. Je repense à cette fameuse soirée qui a dérapé. Même si je regrette, même si je sais que c'était une erreur, il y a une part de moi qui aurait souhaité aller plus loin. Et c'est pareil pour cette matinée dans le café… Nous avons prétendu qu'il ne s'agissait que d'un jeu mais j'ai bien vu qu'il était troublé tout autant que moi. Même si je ne le dirais pour rien au monde. Le problème c'est que je ne sais pas ce que pense Aaron. Il est comme moi. Il ne dit jamais ce qu'il pense, constamment abrité derrière son masque.

Je pousse un soupir et me reconcentre lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin. Je chasse rapidement Aaron de ma tête. Ce n'est pas vraiment le moment pour ça.
D'une oreille j'écoute la conversation de Michigan retransmise à travers le micro. C'est assez effrayant, le nombre de sous-entendus que peuvent contenir leurs phrases. Je ne suis même pas sûr de tout comprendre…

Je fais un rapide tour de l'étage, composé en grande partie de bureau et autres salles de réunions. Au détour d'un couloir je m'arrête pour mémoriser le plan du bâtiment que je prends tout de même en photo avec mon portable par précaution.
Je m'apprête à regagner l'ascenseur lorsqu'une porte s'ouvre en face de moi et mon sang se glace en voyant la personne qui en sort. Oregon Carter. Le père de Michigan. J'avais osé espérer qu'il ne serait pas présent à la conférence. Grossière erreur de ma part de ne pas avoir revérifié le programme. Il fait partie des mécènes, je le sais pertinemment.
Je fais cependant comme si de rien n'était et me contente de me pousser de son chemin lorsqu'il passe devant moi. J'en profite pour l'observer. Il se dégage de cet homme un charisme vraiment impressionnant. Cela se voit tout de suite qu'il est un homme important. Il finit par tourner à l'angle du couloir et disparaît de mon champ de vision. Peut-être vaudrait-il mieux que Michigan ne le croise pas avant la conférence.

- Michigan, la conférence va bientôt commencer. On se retrouve là-bas, je murmure dans mon micro.

Puis sans attendre une quelconque réponse je reprends l'ascenseur et me rend au troisième étage où a lieu la conférence. Lorsque j'entre dans la salle, de nombreuses personnes sont déjà là et je dégote rapidement deux place tout au fond de la salle, mais proche d'une sortie. On ne sait jamais. Je regarde l'heure sur mon portable. Il est quatorze heure moins cinq. Michigan a intérêt à se dépêcher.
[Hrp : J'avais pas la foi de répondre un aussi gros post que toi... xD]


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Ven 26 Sep 2014 - 0:00
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

HRP : Mais faut pas te sentir obligée hein T-T


L'alerte de monseigneur Gaetano ne m'apprends absolument rien de nouveau.
Expliquez moi comment je suis censé être en retard à la conférence alors que je traîne -pardon, je fais la conversation- en ce moment avec les principaux auditeurs et intervenants ? Principaux... Mais lui, je ne l'ai pas encore vu. Ça ne saurait tarder. Et à ce moment là je serai calme. Plus que je ne l'ai jamais été. Je serai le monstre qu'il a fabriqué, entièrement. Car un monstre ne peut mourir que de la main d'un monstre. Et je suis prêt à tout faire pour arriver à là.
Je ne prends pas l’ascenseur, comme mes congénères. Les pièces closes risquent de me faire craquer. Comme cette fois là, cette année que j'ai passé en autarcie presque totale, hors du monde... Je prends l'escalier. Je gravis les marches sans aucune difficulté. Tranquillement. Le bruit de mes pas feutrés résonnant à travers cette grande cage vide. Vide...
Je lève les yeux. Est ce que tu me vois, père ? Est ce que tu me vois, qui approche à pas doux vers toi ? Celui qui a prévu de t'enlever la vie n'est pas un fou, il est calme et décidé, tout comme le jour où tu as pris la décision de le haïr. Exactement comme toi. Les mains dans les poches, j'accélère un peu, sentant les reproches que mon coéquipier -enfin ce pion plutôt- me ferait pour mon retard. Je serai à l'heure. Ou presque. Mais en pleine forme.
Je franchis la porte de l'étage sans faire un bruit. Je crois les autres, ceux de l'ascenseur, qui viennent d'arriver aussi. Pff... Bande de flemmards. C'est pour ça que vous aurez mon physique et que vous crèverez dans votre infâme graisse de pédants narcissiques.
Je réajuste mon costume. Je jette un coup d’œil de l'autre côté du couloir. La sortie de la scène doit se trouver quelque part par là. A l'abri des regards. Pas du mien.
Interpellé, je fais demi tour avec un semi sourire. Le même sourire hypocrite qu'ils ont tous. Ils veulent que je me mette à leurs côtés ? Pour mieux me poignarder ? Non merci. Je pars rejoindre notre craintif, caché tout au fond des rangs. Il a l'air ridicule, on dirait un lapin dépecé qu'on a fichu sur un étalage de poissons... Seul le regard de tueur est suffisant à empêcher les autres à s'approcher de lui... Mais avec autant de prudence nous seront bien vite repérés...
Je soupire en m'asseyant à côté de lui.

_ J'espère que t'as pas déterré trop d'os au moins... Donne moi ton arme.

Petite provocation gratuite. Au moins ici je suis sûr qu'il me sautera pas dessus pour m'éclater la figure. Ou alors il serait vraiment très con. Je m'installe confortablement, le regard vif, perçant et les jambes croisées. Bien, en même temps oserait-il vraiment garder mon arme alors que je lui demande devant tant de témoins prêts à prendre mon parti ? Là aussi il serait stupide.
Puis les lumières s’éteignent. Je veux une clope. J'ai envie de fumer putain j'ai pas eu le temps avant. Bah. Je le ferai après au pire. Ha mince, je vais devoir attendre d'être dehors, si je déclenche les alarmes incendies, l'autre va m'en vouloir. Pff, quelle galère...
Premier intervenant. Je le raye avant même de voir sa tête. Ils seraient pas assez fous pour passer en premier, faut pas croire. Un scientifique se présente, la carrure d'une moule, le look d'un matheux raté et le bégaiement d'un russe chinois. Une assurance critique et une explication pompeuse sur les nouvelles inventions révolutionnaires... Comme un grille pain-four ? Recalé direct.
Deuxième, un peu plus de présence mais le charisme du bon prof de physique au collège. Si j'avais du l'appelé je l'aurai nommé papy chips. Aucun autre politique ne semble d'ailleurs être particulièrement intéressé, sauf les petites étoiles descendantes de la finance dont même mon père ne s'occupe plus. Recalé.
Troisième intervenant. Une femme. Je fronce légèrement les sourcils en voyant le prototype parfait de la femme parfaite selon les hommes médiocres. Déjà plus intéressant. Après un discours très court et assez théâtralement mis en œuvre à l'aide de diaporamas animés sûrement coûteux, elle appelle comme témoin un autre intervenant. Et là la salle bouge. Un poil. A peine. Juste assez pour que je ressente le changement d'ambiance. Ils ne semblent pas écouter, pourtant...
Ceux qui ont attiré mon attention en bas, les plus gros morceaux, eux n'ont plus l'air aussi indifférents. Je souris. Discrètement. Je souris quand je vois qui monte sur scène.
Il était là. Je le savais. Je savais qu'il viendrait. C'était plus fort que lui. Cette carrure forte, pleine de grâce à la fois, dégageant une extrême sûreté et une apparente grande sympathie. Ce sourire qu'il ne réserve qu'aux inconnus. Qu'aux victimes. Ce sourire hypocrite qui, alors que vous montrez vos faiblesses en étant berné, se faufile au fond de vous et vous glace le sang.
Du moins quand vous le voyez tel qu'il est réellement, ce qui n'est le luxe que de quelques uns d'entre eux tous. Non, là il est juste l'homme de la cinquantaine très bien conservé, le regard avenant, scrutant la salle. Mais cette aura... Cette assurance qu'il a en lui pourrait à elle seule détruire un homme. Je serre les dents. Bientôt... Bientôt.
Je ne l'applaudis pas. J'observe. Le moindre des mots sortant de sa bouche me fait l'effet du poison. Il se faufile dans mes veines et je lutte un instant. Pour rester calme et droit. Regarder dans les yeux, de loin, l'homme qui m'a donné la vie et l'a détruite à la fois. J'écoute ses mensonges, sans vraiment les entendre. Je ne peux, de loin, que lui poser des questions. Sais-tu que je suis là, ou m'as tu simplement oublié ? Ho, comme j'aimerai que tu saches. Que tu saches à quel point ta mort sera dure. Je veux que tu vois mon visage, qu'il reste imprimé dans ton esprit jusqu'en Enfer.
Il le sera.
J'inspire. J'entends ce son, celui des mots qui ralentissent, qui commencent à se faire plus courts, plus puissants, plus martelant. Plus symboliques. J'ai écris de tes discours autrefois, père indigne. Je les connais par cœur. Je me lève à ces mots. Il ne reste plus qu'une ou deux minutes avant la fin, pas plus. C'est le moment.
Je murmure.

_ Je vais chercher à boire.

Je me lève, ne lui laissant pas le temps de protester. Au mieux il croira que je ne supporte pas de le voir, au pire il sait déjà. Qu'il essaye de m'en empêcher.
Je sors de la salle. Je jette un regard au gardes.

_ Ne laissez pas passer mon garde du corps.

Juste le temps que je commette le meurtre. Précaution, au cas où il chercherait à m'embêter.
Je respire enfin dans ces grands couloirs vides. Silencieux. Je m'élance, arme en main. Un pas rapide, à peine plus.
Je ferme les yeux.
Je suis invisible.
Viens à moi, père.
##   Lun 27 Oct 2014 - 21:30
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

Devrais-je dire que je déteste Michigan ? Bonne question. Je ne sais pas. Je suppose que non. En vérité, il m'agace. Profondément. Cependant je ne le déteste pas. Je suppose que cela fait parti des gènes des Carter de me taper sur le système. Un seul me suffisait déjà amplement mais maintenant, en plus de Houston, il faut aussi que je me tape son cousin bipolaire. Ô joie!
Si je l'ai choisi pour cet mission, c'est d'ailleurs bien parce que Houston a vanté ses qualités d'homme politique, et je dois bien avoué qu'il n'a pas menti. Ça et aussi car je voulais voir son mode de fonctionnement. Essayer de le comprendre un peu. Parce ce qu'il fait parti des élèves que je dois protéger et je veux essayer de l'aider.
Je retiens un soupir.
Tout me laisse à penser qu'il ne désire aucune aide de quelque sorte venant de moi. Je peux comprendre. En revanche je crains que la mission ne soit un peu en danger. Avoir Michigan et son père dans la même pièce ne fait pas bon ménage. De plus je connais son désir de vengeance et encore une fois, Houston m'a averti. Je ne serais pas capable de m'interposer si cet imbécile bipolaire décide d'en finir une bonne fois pour toute.

Mon partenaire fini par arriver et s'installe à côté de moi. Pile à l'heure.
En revanche je n'aime pas du tout cet air suffisant qu'il a sur le visage. C'est d'ailleurs son attitude profondément narcissique et hautaine que je déteste chez lui. Enfin. Je sais que ce n'est qu'une façade. Du moins en partie.
D'ailleurs je serais très tenté de lui tordre le coup pour ce qu'il vient de dire. Malheureusement je sais qu'il a parlé assez fort pour qu'on l'entende et je ne peux pas désobéir à mon "maître" sans attirer l'attention sur nous. Ce serait une très mauvaise idée de détruire notre couverture en pleine salle de conférence n'est-ce pas ?
Tout en gardant ma rage pour moi, je lui rend son arme sans un seul mot. Je n'ai pas le choix et je n'aime pas du tout cela.

La conférence commence et je songe que j'ai envie de fumer. Je retiens un soupir de frustration. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour Terrae...
Trois intervenants passent. Jusque là, il n'y a rien de spécial à noter mis à part que cette conférence est d'un ennui mortel. Puis la femme qui passe en troisième appel un "témoin". J'entends des murmures dans la salle et je me tend. Je jette un coup d’œil en coin à Michigan qui s'est raidi lui aussi. Son visage est complètement lisse mais je jurerais voir de la haine danser dans ses yeux. Tout cela ne sens vraiment pas bon.
J'écoute avec attention les paroles d'Oregon Carter et la seule chose que j'entends est un discours... parfaitement censé. Enfin qui paraît censé. Pour moi ce ne sont que des mots qui en cachent d'autres. Je me rend compte à quel point cet homme est dangereux. Il possède un charisme hors du commun mais j'ai comme la sensation que derrière ses faux semblants, il serait capable de réduire un homme au néant.
Alors qu'il ne doit rester que quelques minutes avant la fin du discours d'Oregon, Michigan se lève prétextant aller chercher une boisson et je n'ai pas le temps de réagir qu'il s'est faufilé dehors.
Je jure intérieurement. Je ne suis qu'un imbécile. J'ai baissé ma garde en pensant qu'il attendrais la fin du spitch mais il est bien plus intelligent que ça. Je sais exactement ce qu'il s'apprête à faire et je dois le rattraper.
Je me lève précipitamment pour le suivre. Lorsque j'arrive à la porte un garde de sécurité s'interpose.

- Je suis désolé monsieur, mais je ne peux pas vous laisser passer.

Je sens une rage sourde s'emparer de moi. Je ne suis définitivement qu'un imbécile ! Et Michigan est bien plus malin que je ne le pensais.
La garde a un mouvement de recule lorsque mes yeux deviennent bleus vifs et se plantent dans les siens. Profitant de son instant d'hésitation, je le pousse sur le côté et le dépasse sans attendre. Une fois dans le couloir je me mets à courir tandis que des applaudissements résonnent dans la salle de conférence. J'ai repéré la sortie prévue pour les conférenciers un peu plus tôt, aussi j'en prend la direction.
Tout cela est vraiment mauvais. Si je ne me dépêche pas, Oregon Carter sera mort avant que je n'arrive.


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Ven 31 Oct 2014 - 16:53
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

HRP : Haha, le moment que j'attendais depuis si longtemps *^* Et t'as vu j'ai fait court ♥




Jamais une scène ne m'a paru plus courte. Plus longue.
Mes pas résonnaient dans ma tête. Chacun d'entre eux m'approchant de la libération. Mon souffle était régulier, ma respiration calme. Jamais je n'avais été aussi calme. C'était dans ma tête comme une évidence. Pas besoin d'être voyant, je savais ce qui allait ce passer, je l'escomptais, je l'attendais. Un couloir. Je tourne. Des applaudissements, au loin. Je ralentis. Elle est là. Devant moi.
Cette porte. Celle par laquelle il va sortir. La sortie des conférenciers que j'avais vu, celle qui mène aux loges des privilégiés. La poignée s'actionne, un goût sucré se répand sur mes lèvres. Un homme sort. Un second. Des hommes grands, baraqués, habillés de noir avec leurs oreillettes. Je suis juste en face d'eux mais ils ne me voient pas. Puis il est là. De nouveau. Quelques pas en face de moi. Silencieux.
Il descend les quelques marches qui me séparent de lui. Je le sens, si proche, cette odeur de serpent, j’entends cette voix affreuse qui s'insinue dans mon esprit même s'il ne parle pas. Je vais devenir fou. J'inspire, doucement. Les gardes d'abord. J'avance, en silence.
Un coup. Deux. D'une violence que je ne soupçonnais même pas. D'une rapidité et d'une précision redoutable. Je suis un mec, je sais où est notre point faible. La mort de mon père vaut bien deux castrations. Ils s'effondrent, sous le regard suspect et incompréhensif de la personne qu'ils sont censés protéger.
Je vois mon père froncer les sourcils, amorcer un pas en arrière. Alors seulement je jubile. La peur. Le doute. La crainte. Dans ses yeux, je veux les voir. Je veux qu'il me voit. J’apparais. Mon arme pointée sur lui. Tout proche. Il n'est pas si grand. Ce n'est qu'un humain, un déchet face à cette arme. Son visage ne montre rien, mais ses pupilles se dilatent. Il a peur. Peur de moi, son propre fils, le montre qu'il a créé. Il ouvre la bouche. Tais toi.
Je tire. A bout portant. Un bruit feutré, à peine. Aucune hésitation, j'ai visé le cœur. Il tombe. Lentement. Rapidement. Ses yeux toujours grands ouverts. Un râle dans sa gorge. Le sang se propage. A mes pieds. Je ne bouge pas. J'attends, dans le silence. Je fulmine.
C'est tout ?!
Je serre les dents.
C'EST TOUT ?!?
Son corps à mes pieds, inerte, c'est tout ce que j'ai comme récompense ?! Tout ce que j'ai comme résistance après tant d'années de souffrance ?! Ils disent que c'est dur de tuer un homme, ils mentent. Ça ne peut pas être fini. Je lève mon arme sur le cadavre. Le retourne du bout du pied.
Je tire. L'arme frétille entre mes doigts.
Encore. Le son étouffé frappe mon cerveau comme les balles que j’envoie.
Il ne bouge pas.
TE FOUS PAS DE MA GUEULE ! C'EST SERIEUX ?! Tu peux pas crever comme ça, t'as pas le droit ! Après tout ce que tu nous as fait endurer, tu vas juste avoir un repos bien tranquille, sans aucune souffrance ?! Te fous pas de ma gueule, on peut pas te crever avec une balle dans le thorax ! Ça peut pas être si facile ! Tu crois que tu vas t'en sortir juste avec ça ?! TU CROIS QUE T'AS LE DROIT DE CREVER COMME CA ?!
Je me mord la langue. Enfoiré. Lâche. Connard. Fils de p*te. T'as envoyé Houston se faire bouffer dès son plus jeune âge, il s'en est pris beaucoup plus que ça, des balles ! Tu m'as élevé comme du bétail. T'as laissé ta fille se droguer jusqu'au comas. T'as adopté pour me remplacer. Et t'es même pas foutu de résister à une balle ?!? Bâtard. Je te hais. Je te hais.
Alors même que j'ai ton sang sur ma godasse, ton corps à ma merci, à mes pieds, je te hais. Tu devrais souffrir. Tu devrais me lécher les pieds pour te faire pardonner. C'est trop facile de crever comme ça. JE TE HAIS.
Un coup de pied part. Je tourne autour de sa dépouille. Une main dans ma poche, l'autre cherchant une clope. Je tourne, lentement. J'envoie à nouveau mon pied dans son corps. Son visage. Son si beau et si travaillé visage. Je ricane. T'es qu'une ordure de la pire espèce avec une gueule d'ange. Et devine quoi ?! Je suis pareil ! Tu devrais voir, de là où t'es, crevé comme t'es, à quel point ça me fait plaisir de la défoncer, ta gueule d'ange.
Encore un coup. Puis un autre. BOUGE ! BOUGE, CONNARD ! Un autre. Encore un autre. Rien à foutre des dents qui partent. Des hématomes. Des fractures. Tout ça c'est post mortem. Comme je t'envie. Toi tu sentiras jamais ce que ça fait, en vrai. Lâche.
Je frappe. Encore. Calme. Frénétique.
Où elle est ?
Le sang éclabousse le bas de mon pantalon. Il ne ressemble déjà presque plus à rien. Costume déchiré. Corps tordu. Visage presque méconnaissable. Cette loque, mon père ? Je n'ai pas de père. Je vous emmerde tous.
Où elle est, la libération que j'attendais ?
##   Sam 1 Nov 2014 - 0:12
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

Des bruits de coups me parviennent aux oreilles et je me met à courir. Je sens un goût amer se répandre dans ma bouche tandis que je continue d'avancer.
Puis un coup de feu retenti et je m'arrête.
Je serre mes poings à m'en blanchir les phalanges.
Trop tard.
Au moment même où Michigan a quitté la salle de conférence j'ai su qu'il était trop tard. On arrêtes pas quelqu'un qui a décidé d'en finir une bonne fois pour toute. je le sais trop bien.

Je reprends ma route d'un pas pressé le visage fermé. Je tourne à l'angle d'un couloir. Et me retrouve devant un spectacle pour le moins. Désolant.
Les deux gardes étendus au sol, peut-être inconscients. Oregon Carter, mort, son corps se vidant de son sang et Michigan en train de le tabasser. Avec son visage froid et cette lueur de folie qui danse dans ces yeux.
Je ne réfléchi pas, j’attrape Michigan par le bras et le plaque contre le mur. Je plante mes yeux dans les siens, le visage froid.

- Calmes-toi. Tout de suite, je fait d'une voix sans appel.

J'ai été un imbécile. J'ai sous-estimé Michigan. J'ai sous-estimé ma marge de manœuvre. Et j'ai sous-estimé mon incompétence.
Ce garçon que j'ai en face de moi ne le reconnaîtra jamais, mais je le comprends mieux que quiconque en ce qui concerne son désir de vengeance. Parce qu'il m'est arrivé exactement la même chose. Et j'ai pourquoi il était en train de s'acharner contre le corps quelques secondes plus tôt.
Parce qu'il ne comprend pas que tout soit fini de cette manière. Parce qu'il ne comprend pas pourquoi il ne se sent pas soulagé alors que l'homme qu'il haïssait est enfin mort.
Tout est allé bien trop vite pour lui. Il aurait voulu qu'il se torde de douleur devant lui, qu'il le supplie à genoux de l'épargner.
Mais tout ça ne sert à rien. La seule chose que l'on obtient de la vengeance est l'amertume. Et ce ressentiment qui ne s'efface pas.

Tuer c'est facile. Il suffit d'appuyer sur la gâchette. Mais comprendre ce que l'on vient de faire, réaliser que la personne est vraiment morte, tout cela est une autre paire de manches.

Houston m'avait prévenu à New York. Il m'avait dit que si Michigan décidait de tuer son père je ne pourrais pas l'en empêcher. Je suis stupide d'avoir pensé le contraire.

- C'est bon t'es calmé ? Où t'as encore envie de frapper ce corps ? Parce qu'il est déjà mort. Et te défouler dessus ne changeras rien.

Je le fixe pendant quelques secondes puis me recule enfin. Je jette un œil vers la porte de la salle.
Je ne suis pas sûr que les personnes à l'intérieur ont entendus les coups de feux, mais dans tous les cas, nous ne devons pas traîner par ici. Ce n'est plus qu'une question de secondes avant que quelqu'un n'arrive et ne découvre le corps d'Oregon Carter.
Putain et avec toutes ces conneries, c'est encore moi qui vais me faire engueuler par Hideko !
Pourquoi est-ce que pour une fois, les choses ne pouvaient pas se passer sans accroches ? Est-ce trop demander ?

[Hrp : Magnifique post ! J'adore !!  T.T]


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Mer 5 Nov 2014 - 12:16
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Un bras m'attrape, je me sens projeté contre le mur. Je sors de ma rêverie, tente de frapper mon agresseur mais il est intelligent, mes deux mains sont prises. Mais lui ne me frappe pas. Je le regarde. Je le vois. Gaetano. Ce n'est pas un ennemi. Ou pas ? Tout le monde l'est.
Je semble ouvrir une nouvelle fois les yeux, surpris. Qu'est ce qu'il fait là déjà ? Je vois mon père, baigné dans son sang. Ses gardes, à terre, qui commencent déjà à reprendre connaissance. Et Gaetano qui me gueule dessus comme si j'étais un enfant pas sage. Ha oui c'est vrai, j'ai perdu mon sang froid, on en était là. Et lui, en bon chien de garde, il me court après pour me rappeler « l'usage ». On ne tue pas les gens, c'est pas bien. Je masque un sourire crispé. Il a fait tombé ma clope cet enfoiré. Je devrai lui faire rembourser. Je garde mes yeux vides sur lui. Ok, quand t'auras fini de péter un câble on pourra continuer ? Continuer quoi déjà... Ha oui, la mission. Ben on a fini non ? On a éliminer la menace, tout va pour le mieux ! Ha mais c'est vrai. Il faut être pacifique, j'avais oublié. Pas de grabuge, c'est ça ? Mais j'ai rien fait de mal.

_ Je suis calme.

J'attends qu'il en fasse de même (pourquoi il a l'air plus paniqué que moi ? C'est moi qui l'ait tué, et puis c'est pas comme si on allait se faire choper non plus...) et qu'il me lâche pour ramasser ma clope et la ranger. Je le ferai après. Je m'approche du corps et saisi sa mallette. Je fouille. Son portable. Contacts. Raphaël. Message. « Nous devons parler. Vite. » Je nettoie le téléphone. Le repose. Me retourne.

_ Allons y, la conférence est loin d'être finie. Et il faut que je passe me chercher un café.

Il a pas l'air si mécontent que ça quand on l'observe, Gae. Dire qu'il est satisfait serait peut-être abusé. Mais étonné, pas le moins du monde. C'est pas plus mal d'ailleurs, j'ose même pas ce que ça aurait été avec un moralisateur comme Mitsuki... Un enfer de paroles inutiles. J'ai bien fait d'emmener un ancien tueur à gage, tout comptes faits.
Nous tournons à l'angle. Je m'arrête à la machine à café. Raphaël... Ce pauvre gars tient. Mais tant pis pour lui, il me fallait quelqu'un sur qui rejeter la faute et il a travailler longtemps -trop longtemps- pour mon père. Son secrétaire quoi. Ça lui va pas du tout d'être un meurtrier, mais de se foutre tout seul dans la merde ça ça lui sied à merveille. Je suis sûr qu'on le trouvera près de mon père, dans une situation compromettante. Et l'arme, dans la poubelle de la machine à café où il va tout le temps. Tout le monde le sait, tout le monde connaît ses heures, le timing est parfait. Houston doit déjà avoir trafiqué l'heure d’envois du message sur le téléphone et les caméras de vidéosurveillance pour que je ne sois pas impliqué. Mais pour ça...
Je bifurque vers la machine à café. J'en prend un, tranquillement. Je remarque à nouveau la présence de Gae. Je penche la tête.

_ T'en veux un ? Ça détend du sais ?

Je hausse les épaules et me redirige vers la grande salle. Je devrai pas changer de pantalon ? Il y a du sang dessus... J'en ai pas de rechange, et le sang ça s'enlève pas bien et ça se voit, même sur du noir. Je hausse les épaules. Bon, ce ne sont que des petites tâches, personne ne verra. J'essuie mes chaussures.

_ Bon, viens sinon on va être à la bourre.
##   Mar 11 Nov 2014 - 22:10
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

Un éclat de surprise.
Puis le calme. Plus froid que la mer d'antarctique.
Il n'y a plus que du vide dans les yeux qui me font face. Aucunes émotions face à l'horreur et la mort. Face au geste accompli. Rien, si ce n'est peut-être un léger agacement.
C'est effrayant.
J'ai ce sentiment dérangeant de me voir dans un miroir. Ou plutôt de voir mon ancien moi. A ceci prêt que je sens que quelque chose ne va pas. Je ne suis pas sûre de comprendre l'ampleur, ou la signification de la chose, mais je perçois ce que veut dire être bipolaire.
Sa voix me fait l'effet d'un douche froide mais je ne montre rien. Je me contente de reculer.
Il veut jouer au plus malin ? Très bien. De toute manière, pour le moment il n'y a plus rien à faire si ce n'est partir en effaçant les preuves.
Lorsqu'il s'approche du corps pour fouiller la mallette et qu'il saisit le portable je ne bouge pas. Je me contente d'attendre qu'il ait fini.
Mes collègues désapprouveraient ma conduite, et ils auraient raison. Seulement, il ne sert plus à rien de courir après l'ours une fois qu'il est mort. Cette expression ne veut rien dire... Peut importe.

Puisque monsieur Carter souhaites prendre un café...
Je pousse un soupir mais le suis sans rien dire. Je me contente d'allumer une cigarette. Au point où nous en sommes...
Pour le moment je le laisse "profiter" de ce moment de calme, mais je peux lui garantir qu'il va prendre cher. Notre mission n'est pas fini et je compte bien lui faire payer de s'être foutu royalement de ma gueule. Il me prend pour un petit toutou bien obéissant ? Bien.

- Non merci. Je n'ai pas envie.

Je l'observe essuyer ses chaussures. Ce crétin s'est foutu du sang partout. Même pas capable de faire ça proprement...
En revanche j’apprécie moyen qu'il me donne des ordres.
Je lui fait un grand sourire.

- Je ne vois pas en quoi nous sommes pressés !

Nous sortons tout de même du bâtiment et nous nous engageons dans une rue adjacente où je me stoppe pour m'adosser au mur.
Je sors mon portable et tape un numéro, en songeant que le crétin a intérêt à répondre. Une sonnerie retentis puis Houston décroche.

- T'avais raison... Les meurtres c'est dans votre sang, je dis sans attendre qu'il ne parle. Je crois que vous êtes définitivement tous tarés !
- Oh, mais si c'est pas Gaepeach ! ♥
- Ouais c'est ça, je fait un peu énervé en jetant un regard de biais à Michigan. T'es au courant que ton cousin vient de buter son paternel ?

Pour réponse je n'obtiens qu'un vague grognement. Je devine qu'il le savait déjà, même si cela est arrivé il y a quelques minutes à peine.

- Passe-moi ce crétin !

J'ai un rictus sarcastique. J'ai comme la sensation que Houston est remonté. Non vraiment ce n'est qu'une impression !
Je passe donc le portable à Michigan.

- C'est Houston, je me contente de dire.

Enfin je pense qu'il avait déjà compris...


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Mar 18 Nov 2014 - 21:24
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Je lui offre le café et il refuse. Ok. Ingrat. Il me demande même pourquoi nous ne sommes pas pressés. Je lève un sourcil. Je le faisais pour toi, pour ta foutue mission. Parce que je n'ai personnellement aucune raison de retourner dans cette salle fermée avec toutes ces vipères. Aucune. A part peut-être de commettre un massacre, mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour.
Pas encore ? Oui, on se sait jamais ce que nous réserve le destin. Et ce destin a l'étrange forme des dossiers que j'ai subtilisés dans la mallette de mon père. Des dossiers qu'ils n'oseront pas dire portés disparus, tellement leur sujet paraît brûlant. Je sens que je vais aimer la lecture d'un truc administratif au moins une fois dans ma vie. Ha, je me demande juste si il n'y a pas trop de sang dessus, ce serait bête tout de même.
Il m'emmène dehors. Ha bon ? Alors la mission est finie ? Bon ok, si tu veux. Ça m'arrange. On a récupéré largement assez ce soir je pense, ça nous fera un peu de lecture. Après il restera plus qu'à confirmer qui d'autre est impliqué. Il m'est d'avis que la mort de cher et tendre père va déjà faire bouger un peu les choses. Rien ne réagit plus stupidement qu'un animal blessé vous savez. Et les scientifiques ont l'air de tenir à leur porte-feuilles, ce qui rend la situation plus avantageuse. Plus dangereuse ? Oui peut-être un peu aussi. On devrait peut-être en flinguer un autre pour être sûrs qu'ils ont compris qui étaient les plus forts ? Ha mais j'oubliais, il ne me laissera pas faire. C'est bête. Il devra le faire lui même.
Il s'arrête. Compose un numéro. Je n'ai pas besoin de regarder pour savoir qui il appelle. Un numéro à 7 chiffres, complètement illogique. Le fait qu'on se cache dans une rue, ce petit sourire que je vois poindre sur ses lèvres. Je me crispe légèrement. You n'a jamais donné son numéro. A personne. Pas même à moi. Pas à ma sœur, ni mon père, la personne pour qui il travaillait. Alors pourquoi lui ? J'ai toujours su que c'était un grand sensible, mais de là à briser ses propres règles de sécurité... Qu'est ce qu'il se passe You ?
Ils échangent une sorte de dialogue amical qui me met à vif. Pas parce qu'il parle de moi, pas à propos du sujet. Mais à propos de mon cousin. J'ai jamais compris comment il faisait. Pour paraître si détacher, rire, déconner sans cesse, faire semblant d'aller bien alors que son état est clairement pire que le mien... Et comment il peut naïvement faire confiance à tout le monde aussi.
Il me tend le téléphone.

- C'est Houston.

Merci. Ça c'était un renseignement du genre super utile. Je saisis l'appareil. Hésite. Il est le seul qui me fait cet effet. Le doute. Parce que si il y a une seule personne que j'estime, c'est lui. Et il ne m'approuve pas. Je le sais.
Je colle le téléphone à mon oreille.

_ Salut.
"Tiens, t'as appris la politesse maintenant ?"
_ ...
"Alors ?"
_ Alors quoi ?
" Tu l'as tué ?"
_ Tu le sais.
"Je veux que tu le dises. Tu l'as tué ? Toi et n'importe qui d'autre, pas vrai ?"
_ Moi et n'importe qui d'autre. Tu es content ?
"Ho que non ! J'aimerai te le faire répéter des milliers de fois, mais j'ai pas que ça à foutre. Et alors ?"
_ Et alors quoi ?!
"Tu te sens mieux ?"
_ ...

Pourquoi a-t-il besoin de savoir ça ? Pourquoi attend t-il ma réponse ? Houston, c'est celui qui vous coupe dans vos phrases avec ses blagues foireuses, qui vous écoute pas quand vous parlez et qui pourtant est capable de vous ressortir la moindre de vos phrases. C'est pas le genre de gars qui attends bien gentiment une réponse.

"Bon tu sais quoi laiss-"
_ Non. Non, je me sens pas mieux.
"..."
_ You ?
"Ça fait plaisir à entendre."

Un silence s'ensuit encore. Je l'entends respirer. J'entends l'arrière plan. La rue. Les voitures. Il a couru. Il s'est arrêté pour répondre au téléphone. C'est un idiot. Un crétin stupide et prétentieux. Surtout quand on est une chochotte comme lui, on ne courre pas après une balle dans la jambe.

_ You, ça va ?
"Mais oui ça va ! Toi par contre t'es un vrai taré."
_ You-
"Bon allez je te laisse ! Passe ma poisse à Peach !"

Je regarde le téléphone. Il ment. Il ment tout le temps, quand ça parle de lui il peut pas s'empêcher de mentir. Je respire. J'ai l'impression que Gae n'aurait pas du entendre ça. Qu'on aurait enfin pu parler vraiment, après tant de temps...
Je tourne les yeux vers le bâtiment, vers le master, lui rend son portable.

_ Il te souhaite tout le malheur du monde. On y retourne, on a pas finit de récolter des informations.

Il croît que je vais abandonner ? Pourquoi ? Si je fais ça, je ne vaudrai pas mieux que tout ceux qu'il a aidé et qui ne lui ont jamais rendu la pareil. Stupide cousin. Cette mission, je vais la finir pour toi. Si tu es toujours en vie à ce moment là.
##   Sam 29 Nov 2014 - 18:55
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

J'adosse au mur, une clope à la bouche tandis que Michigan discute avec son cousin.
J'ai senti que quelque chose n'allait pas avec Houston durant les quelques secondes de paroles échangées. Je suppose qu'il était essoufflé après avoir couru mais je ne parles pas de ça. Peut-être le ton de sa voix, je ne sais pas.
Mais en dehors de cela, je repense à notre rencontre à New York. L'appel que j'ai reçu aussi avant de partir en mission. Houston ne va pas bien. Il est sans cesse en train de fuir, ne reste jamais plus d'une semaine au même endroit, dort rarement voir jamais autant qu'il ne le devrais sans parler de l'obsession qu'il avait pour Oregon Carter. Au vu du dossier énorme qu'il m'a donné sur lui, je pense pouvoir dire que c'est ce qui lui permettait d'avancer : l'idée qu'un jour, il ferait tomber son oncle de son piédestal. Mais maintenant qu'il est mort, à quoi va-t-il se raccrocher ? Ses cousins probablement.
Michigan se rend-il seulement compte qu'il vient de réduire tous les efforts de Houston à néant ?
Déjà lorsque nous nous sommes vus à New York je l'ai senti au bord du gouffre. En tant que Master, nous avons la capacité de ressentir le vide des autres, et je peux dire facilement qu'il n'en était pas loin. Peut-être serait-ce une bonne chose qu'il vienne à Terrae mais d'un autre côté je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Dans tous les cas, la tournure que prennent les événements ne me dit rien qui vaille.

J'expire la fumée de ma cigarette et prête une oreille attentive à leur conversation. Enfin aux paroles de Michigan. "Moi et n'importe qui d'autres" ? Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de cette phrase.
Je fronce les sourcils lorsque Michigan répond que "Non il ne se sent pas mieux". Je deviens encore plus soupçonneux lorsqu'il demande à son cousin si tout va bien, avant ce dernier ne lui raccroche au nez. Et bien Michigan est également perspicace par rapport à l'état de son cousin.
Je récupère le portable qu'il me tend sans rien dire. Le message de Houston me tire un petit sourire. tout le malheur du monde hein ? Pourquoi je ne suis pas étonné ?
Je hausse un sourcil en entendant Michigan me dire que l'on y retourne. Vraiment ? Il veut retourner dedans ? Sa conversation avec Houston lui aurait-elle donné envie d'aller jusqu'au bout ? c'est sans doute la première chose positive de la journée !

- Dans ce cas, allons-y !

Et sans plus attendre je reprends le chemin de la conférence. J'espère que tout cela ne va pas mal se finir.
Après tout nous avons un programme chargé pour le mois à venir.


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Jeu 18 Déc 2014 - 20:38
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Abu Dhabi - Rapport de mission

Autre chose à noter dans la liste de ce que je ne supporte pas : les musées d'art contemporain. Et je vais commencer par égorger gentiment les mauvaises langues, je n'ai aucun problème avec le conceptuel et la réflexion ok ? Mais l'art contemporain... A mon avis il n'y a rien de plus prise de tête qu'une expo remplie d’œuvres plus bizarres les unes que les autres (ha si peut-être un procès contre un ex, ça c'est chiant aussi. Quoique...). Où est l'intérêt d'un citron au milieu d'une salle éclairée aux rayons incandescents verts de façon à bien vous exploser les yeux ? Est ce que je suis le seul pour qui un citron n'évoque pas vraiment la prospérité de la culture et l'acidité de la vie, bordel de merde ?! ("Lemon" ça vous dit quelque chose ?) N'allons pas dire que l'art contemporain d'ait que des désavantages non plus. C'est une super bonne niche fiscale.
Mais je dois dire qu'allez voir une expo contemporaine dans un pays certes riche mais carrément trop étouffant, tout ça pour une cérémonie d'ouverture pompeuse où on se rend juste dans le cadre de la mission pour Terrae... Ça fait beaucoup trop de points négatifs pour que je m'amuse.
Je saisis une coupe de champagne tout droit apportée de France (où les Emirats ont de bons capitaux depuis quelques années) et, tout en la sirotant, regarde autour de moi. On a ici les plus grosses bourses du monde (pas dans ce sens là enfin ! Pff, pervers...) mais honnêtement ils se cachent bien, je n'ai pu soutirer des infos qu'à deux d'entre eux pour le moment. En passant par la démagogie je veux dire. J'en aurais bien violenté quelques uns (de petits joueurs et étoiles montantes qui se prenaient pas pour de la merde) mais m'sieur Gae a été strict : Pas de vagues. C'est un peu trop me demander.
Je scrute les visages et souris. Je crois que j'ai trouvé ma prochaine cible, et je sais comment l'aborder (si Gaetano débranche son oreillette je rigole). Je m'approche de l'attaché de presse d'un émirat, qui a l'air de s'ennuyer fortement dans son coin.

_ Je vous apporte un verre ? me lançais-je, un sourire aimable aux lèvres et dans un arabe peu stable.
_ Non merci, je ne bois pas.

Ha, trop chou cet anglais soutenu ! Quoi ? Ha mais attendez, je ne vous ai pas décrit l'homme ? Pas très grand, bâti juste comme il faut, la tenue parfaite et le regard pétillant, le seul jeune de cette pièce avec moi en fait (Gae on va dire que c'est déjà un vieux. Puis bon, je vais pas draguer ce taré, ça va pas ouais ?!)

_ Vous n'avez pas l'air emballé. L'art vous laisse t-il si indifférent ?
_ Je pourrais vous poser la même question, répond t-il en souriant. N'êtes vous pas venus pour jouer le mécène ?
_ Jouer est le bon mot je crois. Mes buts sont tout autres...
_ Alors il y en a plusieurs. Puis-je vous éclairer ?
_ Vous le faites déjà, dis-je d'une voix taquine. Je suis à la recherche d’œuvres spécifiques disons, d'un collectif d'artistes qui a besoin de... Quelques fonds, ça vous dit quelque chose ?
_ Ça se pourrait... Si vous offrez quelque chose je serais disposé à vous faire une petite visite guidée, qui sait...
_ Mon être entier est à votre service, bien sûr.

Je ne peux m'empêcher de sourire. Hé bien, c'était plus facile que ce que je ne le pensais ! Nous passons à côté des richissimes personnages collés au pot préparé pour la fin de l'inauguration et pénétrons dans la salle principale.Le jeune homme saisit mon bras de façon assez suggestive et m'amène devant une pile de livres déchirés haute comme un homme et surmontée d'une paire de lunettes. Tiens, je verrais bien ça dans la chambre de Sergueï, ça va bien à un premier de la classe...

_ Ici nous avons un collectif expérimental qui met la connaissance de tous les phénomènes en point d'honneur...

Et c'est ainsi qu'entre quelques phrases plus ou moins exhaustives et orientées j'apprenais plus sur les scientifiques qu'en deux heures de conférence. Je devrai faire ça plus souvent.
Bon et puis évidemment, au moment de s'isoler dans un coin sombre, le corpsbrûlant, une affreuse voix a résonné dans mon oreille, sonnant le glas de mes instants de plaisir. Je devrai tuer ce master, rien que pour son don à systématiquement gâcher mes après midi...
##   Sam 17 Jan 2015 - 19:49
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

Mexico - Rapport de mission

Bourdonnement.
Des paroles échangées. Parfois à voix haute, d'autres à voix basses.
Je déteste ce brouhaha qui règne lors des conférences. Les brides de conversations qui parviennent à mes oreilles, certaines en espagnol, d'autres en anglais m'agacent. C'est un peu comme se trouver juste à côté d'une ruche à longueur de journée. Enfin, si l'on fait abstraction du bruit et du mal de crâne, c'est très instructif.
C'est bien l'un des avantages à être morphe : pouvoir se mêler à des réunions ou conférences sans que l'on prête attention à vous, ou que l'on vous reconnaisse. Et au vu de tous les mafieux et autres politiques verreux qui se trouvent dans cette salle, je suis bien content de ne pas m'y montrer sous mon véritable jour. A vrai dire je suis plutôt surpris de ne pas avoir croisé Icare ou son frère Camille jusqu'ici. C'est bien le genre d'endroits où ils traînent.

Je pousse un petit soupir et me mêle aux convives. En passant près d'une table j’attrape une flûte de champagne. Quitte à faire le pieds de grue pendant des heures pour quelques infos, autant en profiter.
Ce n'est que la deuxième semaine depuis notre départ de Terrae mais j'ai la fâcheuse impression que nous n'avançons guère. Cela n'a rien de très étonnant mais c'est frustrant. Sans compter sur la petite "bavure" de Michigan à Kyoto qui n'est pas passée inaperçue. Je peux être certain d'en entendre parler en revenant, que ce soit de la bouche d'Aaron ou de celle d'Hideko.

En parlant du loup...
Je relève la tête et scrute la foule qui m'entoure. Ça fait un moment que je n'ai pas vu Michigan parmi les convives. Ou que je l'ai entendu à travers mon oreillette d'ailleurs.
Je soupire.
Pour le moment je préfère me concentrer sur ce que je fait plutôt que de m'amuser à lui courir après même si je souhaiterais l'avoir dans mon champ de vision. Vu les conneries qu'il a tendance à faire je me méfie. Sa petite partie de drague à Abou Dhabi était certes utile mais je passerais bien d'entendre tous ces faits et gestes. Et s'il pouvait éviter la drague pendant les conférences, cela m'arrangerait aussi grandement !

Je passai les heures qui suivirent à laisser traîner mes oreilles et à parler avec quelques personnes facile d'accès. J'évitais les politiques et surtout leurs gardes du corps comme la peste. Certains visages présents dans la salle m'étaient malheureusement trop familiers et je remerciait grandement Terrae de m'avoir donné un don de métamorphose. Ce n'était un secret pour personne que j'avais tué Primo et bon nombres de ses partisans auraient donné cher pour avoir ma peau. Alors autant ne pas tenter le diable.
Au bout d'un certains temps et lassé de n'avoir rien appris de constructif, je quittai la salle. Il fallait que je mette la main sur Michigan. Je ne l'avais pas vu de l'après midi et il me semblait préférable de le retrouver avant qu'il ne fasse encore une connerie.
J'avais la très désagréable impression de lui servir de nounou depuis le début de la mission...


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   Lun 9 Fév 2015 - 17:01
Michigan Carter

Personnage ~
► Âge : 20 ans. C'est pas ça qui m'empêche de boire...
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Michigan Carter
Inactif
Messages : 348
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 27
Emploi/loisirs : ♪ Tous les matins j'fais chier les gens, ça m'purifie, c'est important~ ! ♪
Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Russie - Rapport de mission

La Russie. La Russie putain.
Je sais foutrement pas ce que j'ai avec ce pays mais ça commence à fortement me gonfler. Il semblerait -si je cherche à analyser la chose correctement- que les chemins (surtout les plus foireux) m'amènent en Russie. Une petite escapade et hop ! On m'accuse de viol, une petite mission et paf ! (le chien ! Non magueule) ça foire ! Soit j'ai une poisse de malade soit il existe une instance divine qui a élue domicile ici et que ma beauté physique et intellectuelle emmerde profondément (elle ne serait pas la première).
On dit toujours que je passe mon temps à me plaindre, mais je ne crois pas qu'il soit possible d'avoir autant de mauvais souvenirs d'un pays où on a pas habité. Parce que je vous refais pas le speech sur la température, les nombreuses lois dites "constitutionnelles" qui font frémir de rage les démocraties européennes voisines, je vous épargne mon admiration pour le plus gros arnaqueur actuel qui dirige le pays.
Maintenant passons à la démarche anti-analytique, anti-constructive et anti-raisonnable qui dirige mon esprit et qui, à tout ça, réponds simplement : "BORDEL DE PUTAIN DE MERDE MAIS QU'EST CE QUE J'AI LA POISSE FUCKING GOD !" Très simple, très distingué, comme toujours ! (je devrais en faire un jingle -rien à voir avec jungle, je suis plus sexy que Tarzan.) Je dois dire qu'à cause de cette réaction réaction puérile mais justifiée j'ai rendu le trajet invivable à cet inutile master, j'ai été âpre avec nombre de personnes influentes (parce que oui, ce pays arrive à me faire perdre mon sang froid c'est dire !) et je ne parle même pas de mes humeurs de plus en plus instables et dures à contrôler.
Autant vous dire que je n'ai pas attendu la fin de la cérémonie des faux culs, balais dans le fion et autres coincés du postérieurs pour me barrer. J'ai tenu aller quoi... 30 minutes ? Grand max. Quand je suis pas d'humeur faut pas me demander de faire l'impossible.
Le problème c'est que le seuil de l'impossible a baissé ces derniers temps.


~*~


1 heure, 4 bières, 3 shots de vodka, 1 de pastis pur, 2 verres de manzana et bouffe non identifiée plus tard...
P'tain de bordel, j'sais plus penser sans gros mots les gens ! Je sais pas pourquoi les gens ils zaiment pas les gros mots, moi j'm'en tape j'les aime même si ils sont gros et pas beaux ! Faut être tolérants dans la vie les gens ! J'l'ai dit à l'autre con d't'à l'heure, il avait pas une tête de gentils. Vous savez les gentils ils ont des beaux yeux et des joues roses comme les angelots baroques même si eux ils sont gros et dégueux.  Mais au temps des baroques à part des boudins volants y'avait quand même des foutues belles statues d'hommes, vous vous rendez compte comme ils pouvaient bander dans la rue à l'époque ?! Et nous putain pourquoi on aurait pas le droit hein !? Moi j'veux me branler dans la rue, m'sieur !
[Une voix parvient jusqu'aux oreilles de Michigan, venant de la table d'à côté]

_ Haha ce vieux con ! J'en soupçonnerai même son fils d'être PD tiens !

[Vieux rire de vieux con]
Naaaaaan bordel ! Non mais non ! Pourquoi vous êtes CONTRE les PDs, PARTOUT, tout le temps... C'est fatigant quoi ! C'est quoi leur problème à tout ces coincés ?! Ils osent pas se branler dans la rue ?! Mais je les emmerde je fais ce que je veux avec mon engin ! Attends tu vas voir ta gueule à la récré ! Driiiiiiing !
[Michigan se lève et renverse la table voisine d'un coup de pied avant de monter sur le bar, plutôt éméché]

_ Mais vous avez QUOI contre les gays ?! On va pas diriger le monde -enfin pas les autres moi oui mais ça vous regarde pas, moi j'veux diriger le monde MAIS TA GUEULE, j'te parle pas à toi ! T'as un problème avec ma tête là ?! J'ai pas une putain de corne sur le front ! Nan ?! 'Tain t'as trop bu mec, j'ai pas une face de licorne ! Ha ouais mais ça aussi ça me saoule mais graaaaaave quoi -bordel le mal de crâne, elle est pas bonne vot'bière là. T'façons vous savez rien faire, à part la vodka merde vous êtes des putains d'alcolos ! [Il faut savoir que si Michigan tien si bien l'alcool c'est parce qu'il a l'habitude de boire un verre de wisky toutes les nuits. Mais on ne dira rien sur la notion d'alcoolique...] Mais qu'est ce que vous avez tous là ! Y'a Jésus dans la salle ?! Ouais y'a Jésus, c'est MOI ok ?! Et Jésus il est GAY et il vous troue le cul ok ?!

[Michigan reprend sa respiration, sentant l'alcool lui tourner la tête et l'essouffler]

_ LES GAYS VONT TOUS VOUS TROUER LE CUUuuuuuuuuul...

[Michigan tombe dans les pommes sur la table. Des rires éclatent dans le bar. Et pour cause, ils n'ont rien compris. Michigan parlait anglais.]
##   Lun 2 Mar 2015 - 22:43
Gaetano Bianchi

Personnage ~
► Âge : 24 balais
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Gaetano Bianchi
Master Eau Lunaire
Messages : 514
Date d'inscription : 23/04/2012
Age : 26
Emploi/loisirs : Hum... Je me demande...
Humeur : Calme

Je n'aime pas la Russie.
Tout d'abord il y fait froid ce qui ne correspond pas bien. Etant né en Italie au bord de la mer je préfère amplement les climats plus tempérés. Et c'est aussi pour ça que ça ne me dérange pas de vivre au Japon. Les climat là-bas y est aussi plutôt chaud et il fait bon vivre à Terrae. Mais si ce n'était que la météo désagréable ça pourrait aller.
Autre chose qui me déplaît fortement c'est le climat de totalitarisme qui y règne, sans dénoncer personne... Les russes sont trop rigides sans parler de leur très forte homophobie. Je suis bi, certes, mais ça ne change pas grand chose au final.
Et je parle pas de mafias locales... Toutes les mafias sont flippantes mais eux je préfère même pas y penser.
Et la dernière raison bien sûr, comment cela pourrait être autrement, qui me fait détester ce voyage n'est autre que le mec blond que je me trimbale. Non vous ne voyez pas ? Plutôt grand, une gueule d'ange, une langue de serpent, un tantinet enfoiré sur les bords, gay et bipolaire avéré. Michigan Carter a fait de ma vie un Enfer.
Certes il est intelligent et extrêmement doué en relations diplomatiques. Mais il n'a fait que me pourrir la vie durant toute la mission. En commençant en beauté en tuant son père pendant une conférence. Puis en draguant un homme à Abou Dhabi puis en disparaissant en plein milieu de la conférence à Mexico. Ce doit être de famille d'emmerder le monde, son cousin n'étant pas mieux que lui.
Et maintenant que la conférence est terminée il a encore disparu. Alors que nous nous trouvons en Russie, où il a déjà eut des problèmes avec la police (il aurait couché avec un homme qui n'était pas consentant ou je ne sais trop quoi) et qu'il déteste probablement la contrée vu son caractère imbuvable depuis notre arrivée. (Plus que d'habitude j'entends)

Je grogne un juron alors qu'un vent froid s'insinue dans mes vêtements. Il fait nuit, je me trouve actuellement dans une petite ville tentant de retrouver cet abruti de Michigan avant qu'il ne fasse encore une connerie, n'ayant pour seul guide que son aura, ce qui n'a rien de bien précis. Il n'est sans doute pas la peine d'ajouter qu'il a éteint son oreillette, ce qui est peut-être préférable. Je ne souhaites pas écouter toutes les conneries qu'il débite à la minute.
Le problème est que je ne parle pas russe. Et je ne peux donc pas vraiment demander mon chemin.
Je soupire en sentant l'aura de Michigan devenir plus forte signe que je me rapproche.
Après un quart d'heure à tourner en rond dans le froid de la nuit, je fini par arriver devant un bar d'où proviennent des éclats de voix. Celle de Michigan pour être plus précis qui gueule des idioties. Il est bourré. J'en suis sûr à cent pour cent.
Je pénètre alors dans le bar juste au moment où Michigan hurle :

_ Les gays vont vous trouver le cul !

Avant de s'évanouir lamentablement sous les rires de russes présents qui n'ont sans doute rien compris puisqu'il parlait en anglais.
Je pousse un soupir et m'approche du blond, à présent inconscient sur sa table. Et qui va devoir payer la note ? C'est moi. Qui va devoir le ramener à pied jusqu'à l'hôtel ? C'est moi. Qui va devoir occuper de lui, ou plutôt le supporter quand il aura sa gueule de bois ? C'est moi !
Putain mais pourquoi j'ai choisi un con pareil pour m'accompagner en mission ?
Avec force résignation je pose de l'argent sur la table puis attrape Michigan, lui cognant la tête sur la table au passage ce qui est bien fait pour lui. Enfin je sors sous les ricanements des russes et prend la direction de l'hôtel, mon paquet chargé comme un sac à patates sur mes épaules.
Je déteste la Russie.


Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥] 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b


Spoiler:
##   
Contenu sponsorisé

 

Event, Mission J : Je hais les conférences... [With Michi ♥]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Terrae, Une nouvelle ère commence... :: Le Monde.
 :: L'Asie.
Aller à la page : 1, 2  Suivant