## Ven 29 Avr 2011 - 14:19 | ||
Invité | Jamais l'aînée Hopper n'aurait imaginé pouvoir quitter son quartier craignos du sud de Londres. Quand le "mec bizarre" qui est venu la chercher à l'orphelinat lui avait expliqué la raison de sa présence, Suzy n'avait pas pu le croire directement. Mais à force d'explications, de preuves, et d'arguments, la jeune fille avait ouvert les yeux sur la possibilité d'un endroit où elle pouvait se sentir égale aux autres. Cet homme lui avait fournit un billet pour le Japon. Une destination improbable, tout comme la nouvelle qu'il lui annonçait. Mais Suzy décida de prendre le risque. Après tout, elle n'avait rien à faire. L'inconnu, s'étant présenté en tant que "Master", la quitta à l'aéroport, après lui avoir marqué sur une feuille quelques informations concernant la destination de l'école, ainsi qu'une puce électro-magnétique. Il lui avait expliqué que cette puce était remise à chacun des futurs élèves, venant du monde entier, pour qu'ils puissent se comprendre entre eux. Ainsi, Suzy serait moins perdue. Le voyage en avion fut long. Très long. Mais de ce fait, Suzy put admirer les changements de paysage d'un pays à un autre. Dans les pays orientaux, tout était si différent de l'Angleterre. Aux yeux de Suzy, tout était plus beau. Même les gens. Quand elle arriva au Japon, elle se sentait complètement différente. Grise, blonde. Alors que toutes les personnes autour d'elle avaient soit un joli teint mat, soit une peau joliment blanche (et pas cadavérique comme l'était la sienne), et ils avaient tous de profonds yeux en amande. Malheureusement, Suzy n'avait pas d'argent qui convenait au pays sur elle, et ne put pas prendre de taxi, donc, elle dû faire un peu de stop,se débrouillant comme elle pouvait pour expliquer aux gens où elle allait. Elle, les comprenait, car elle était en possession de la puce, mais eux, ne le saisissaient pas toujours. Cependant, à force d'efforts, elle arriva à se faire comprendre, chanceuse de tomber sur des gens accueillants de la sorte. Ils lui posaient toute sorte de quesions, auxquels elle ne put répon dre que par de faibles sourires, ou des rires un peu gênés. Quand ils furent tous proches de l'école, ils la laissèrent sur le chemin, ne pouvant pas aller plus loin. La famille qui était dans la voiture la salu pourtant amicalement et lui souhaita bonne chance. Suzy continua son chemin à pied, jusqu'à ce qu'elle aperçut un immanse bâtiment, semblable à une prison. Consternée, la blonde, pensait rebrousser chemin, pensant s'être trompée d'itinéraire. Elle resta sous le choc un petit moment, très intimidée par l'aspect de "l'école", et s'approcha un peu pour lire une plaque accrochée au mur, où l'inscription "Terrae" était gravée. Suzy était bel et bien arrivée à l'institut, et ne put que penser: "Ugh, bloody hell..." Elle était tout sauf rassurée, priant pour que quelqu'un vienne l'aider à faire sa rentrée. Puis, elle se reprit, et se dit que finalement, elle ne voulait voir personne et s'enterrer dans un tout petit trou. Elle avait beau avoir vécu dans un quartier bizarre, ce n'était pas pour ça qu'on devait l'emprisonner! "Je suis innocente, innocente", pensa-t-elle et serrant les poings. Mais en y réfléchissant deux fois, elle se dit que ce n'était sûrement pas une prison, puisque si elle avait dû y aller, ils ne se seraient pas embêtés à l'envoyer au Japon. Cependant, un tel lieu n'était pas très rassurant. Elle se demandait si la plupart des gens qui y avaient été reçus avaient réagi comme elle. Elle posa à terre son seul bagage, qui se mesurait à un gros sac à dos. Elle n'avait pas beaucoup d'affaires, et n'avait pas besoin de plus. Toute sa vie elle n'avait eu que le strict minimum, voir moins. À l'époque où sa mère vivait, celle-ci se débouillait comme elle pouvait pour se proccurer des vêtements pour ses enfants. Au-delà de la vie de sa mère, la fille Hopper dut se débrouiller seule. Suzy avait pris seulement les affaires qui lui allaient, en taille. Car la plupart de ses vêtements étaient trop petits, alors elle les avait donné à de petites filles de l'orphelinat, dont elle aimait bien s'occuper. Elle s'achèterait ce dont elle aurait besoin dans ce pays. "What the f*ck am I doin' in that damned place?" Suzy commençait un peu à paniquer, et quand elle paniquait, elle avait tendance à réagir de manière impulsive et colérique, donc, lançait des jurons à tout bout de champ. Elle faisait se nerveux allers-retours devant l'immense portail de l'école, réfléchissant à quoi faire. La solution la plus logique aurait été de garder son calme, et d'entrer en relativisant. Mais l'instinct de Suzy lui disait de revenir en arrière et de quitter le pays, ce qui n 'était de toute façon pas possible puisqu'il serait impossible de revenir à l'aéroport à partir de cette école, et que de toute façon, elle n'avait plus d'argent. Sans prendre garde, elle donna un coup de pied dans son sac, et par la suite grogna de mécontentement, le ramassant, et le jetant négligemment par-dessus son épaule. Après un petit moment à rester debout sans rien faire à regarder le bâtiment, Suzy entendit des bruits de pas, et lança sans réfléchir un brusque: "Qui est là?" |
## Ven 29 Avr 2011 - 18:31 | ||
Sasuke Sarutobi Messages : 254 Date d'inscription : 15/04/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Tenter d'entrer en contact avec quelqu'un de potentiellement dangereux, ça compte ? Humeur : Je ne suis pas dans la m****... | Sasuke avait décrété qu'aujourd'hui serait un jour de tran-qui-li-té ! Il avait suffisamment fait son boulot pour l'Institut en étant aller chercher des "presque" Novices, et il devait maintenant attendre celle qu'il avait trouvé en Angleterre et à qui il avait donné gentiment un billet pour se rendre ici. Dans une école de timbrés, de fous, de psychopathes, de traumatisés... mais qui apprends à se servir de ses pouvoirs. Avouez que c'est pas mal ! Il était appuyé contre le mur de l'entrée depuis une demie heure maintenant, et se demandait sérieusement si elle n'avais pas loupé son train ou son avion, pour qu'elle soit en retard comme ça ! Et lui qui avait choisi de faire une bonne action et s'était levé de son lit (ô miracle ! ) pour venir l’accueillir ! Au bout de dix minutes, il choisit de s'en aller, persuadé qu'il ne la verrait pas, et qu'elle avait loupé son départ, lorsque soudain, il aperçut une jeune fille blonde et petite (bon, en même temps, puisqu'il fait 1m 90, tout le monde est petit !), qui semblait perdue devant le portail. Intrigué, il se demanda s'il ne l'avait pas déjà vu quelque part, mais il ne pouvait pas apercevoir son visage de là où il était. Il choisi donc de s'approcher, et puis, au pire si ce n'est pas Suzy Hopper, il fera une bonne action quand même : il guidera l'autre jeune fille. Il s'arrêta à quelque pas de la jeune fille et sonda un instant ses pensées pour être certain du nom de la jeune personne : et il fut très soulagé d'apprendre que c'était bien celle qu'il devait réceptionner ! Il allait commencer à croire qu'elle avait tout simplement renoncé à sa proposition Tout content il entama la discussion avec la jeune Suzy Hopper, , dont il était de trois ans son aîné, qui apparemment l'avait entendu approcher : -"Qui est là?" -"Suzy ? Bonjour, tu me reconnais ? Sasuke Sarutobi, celui qui t'as filé les infos pour venir ici ! Ravi de voir que tu es finalement arrivée, je commençais à penser que tu avais changé d'avis ! Je suis content de voir que finalement tu as choisi de venir parmi nous, j'avais peur que mes qualités d'explications aient laissées à désirer !" Il saisit la valise de la jeune fille, qu'elle tenait assez fermement, et constata qu'elle n'était vraiment pas lourde. Cette Suzy est vraiment pauvre, songea Sasuke, car le peu de filles qu'il avait côtoyé prenait toujours toute leur penderie avec elles (même Tomoe !) et emportait ainsi facilement... quatre valises. Contenant chacune au moins dix kilos de vêtements. Un peu excessif, non ? En observant discrètement la jeune fille, il la trouva un peu pâle... serait-ce de l’appréhension à l'idée de venir vivre ici ? C'est vrai qu'avec son histoire, il pouvait comprendre qu'elle est peur de venir ici. Mais Sasuke espérait que comme lui, elle finirait par effacer un peu toutes les douleurs qu'elle avait vécu. Il voulait la rassurer, mais ne savait pas comment s'y prendre. Il ne sait pas faire ça. Lui, il a tendance à intérioriser tout ça, et après lorsqu'il ne supporte plus, il craque et là, ça fait très mal à ceux qui en sont responsables.Bon, Sasuke semblait attendre qu'un autre Master vienne avec lui accueillir Suzy. un Master qui lui faisait un peu peur par sa manière de penser et d'agir... car elle lui semblait vraiment très bizarre. En plus, comme il contrôle le feu, il est très dangereux de le "chauffer" (ahaha !Non, blague pourrie...). ET ce Master s'appelle : Judal. Bon, avec le temps, il avait finit par l'apprécier, lui et son caractère... et puis, comme il le dépasse d'une bonne tête, il sait très bien qu'en cas de baston au poings il peut le battre facilement. Bon, c'est pas tout ça, mais où est ce retardataire ? -Suzy, excuse-moi, mais je dois attendre quelqu'un qui était sensé venir t’accueillir également. Mais comme je le connais, je crois qu'on en a pour longtemps... tu veux me raconter comment s'est passé ton voyage ?lui dit-il en lui souriant amicalement. Ce qui est sûr, c'est que maintenant Sasuke sait à quoi s'en tenir avec les nouveaux : la prochaine fois, il arrive le plus tard possible, parce que la patience, c'est pas trop son truc quand même ! |
## Ven 29 Avr 2011 - 22:23 | ||
Invité | [Sasuke, 8cm ça fait pas une bonne tête de plus chez moi xD] Quel beau temps, si si ce vous jure, il fait toujours si beau à Terrae, bon peut-être pas, mais dans ma tête il y fait tellement beau que j'attrape des coups de soleil interne. Quel chose étrange d'ailleurs n'est ce pas? A vrai dire ce n'était pas ma façon de penser à cette heure là. Le réveil avait été vraiment dure, pourquoi fallait-il se lever avant midi après tout? Le matin devrait être fait pour dormir nan? En tout cas, se lever s'est mal, j'aime faire la larve, d'ailleurs j'aurais voulu être une larve, ou un chat. Oui un chat ça mange et ça dort, un gros feignant quoi, comme moi. Enfin je n'avais pas que ça à faire, je devais me motiver, réaction, agir. Let's go! Ce fut à ce moment tragique ou je me mis à me lever de mon lit. Même en essayant de me mettre de bonne humeur j'avançais aussi vite qu'un escargot avançant dans le sens inverse d'une tempête. Je ne marchais même pas, je faisais glisser mes pieds en murmurant: "Fait chier... Dodo... Connard de monsieur qu'a dit que le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt... Connard... Méchant... J'me vengerais..." Et enfin, au bout de quelques minutes je me trouvais dans ma cuisine. "-Petit déjeuné... Putain... J'veux quelqu'un qui me serve mon petit déjeuner moi..." J'étais trop fatigué pour lutter plus longtemps, je m'écroulai sur la table la tête entre mes mains et commençais à me rendormir. Mais il y eut comme une petite voix dans ma tête qui me résonna, me faisant relever la tête la bave au coin de la bouche les yeux entre ouvert. "-Oh le connard de Sasuke!... J'dois le retrouver pour l'aider avec des nouveaux pas beaux... Oh... Je fais des rimes..." Je me relevais doucement faisant affreusement grincer la chaise, dans un long silence. J'avançais, toujours en escargot. "-Go la... Salle de bain... J'même pas mangé..." Je pris une douche... Très froide... Je n'avais même pas allumer le bidon d'eau chaude, autant dire que la douche fut rapide, mes cheveux n'avaient mêem pas reçu une goutte d'eau, ils n'était même pas brossé rien, juste attaché de la vieille. Je m'habillai à la vitesse la plus rapide que je pus avant d'enfin sortir de chez moi toujours la tête dans le cul. Je ne trainais plus les pieds, à vrai dire quand on décide de sortir pied nu, mieux ne vaut pas trainer des pieds, même si avec le temps je ne sentais plus trop la douleur aux pieds. Dans ma tête je me rendis compte que j'aurais mieux fait de ne pas quitter les dortoirs de l'école, même si avoir sa maison loin de l'institut était parfois mieux, mais trop de route... Mais, comme un effet d'optique dans le désert, ce fut ici non un oasis mais l'entrée que je vis. Si seulement je n'avais pas autant dormis, je n'aurais pas été autant fatigué c'est vrai. Mais d'un côté, je déteste me coucher. Après avoir parlé un peu je serais en pleine forme, comme d'habitude. Je continuai de marcher en baillant toutes les dix secondes, jusqu'à voir Sasuke au loin, il était déjà avec quelqu'un. Mes yeux étaient trop fatigué pour que je puisse tenir mon regard, en plus les reflets du soleil contre le sol étaient vraiment désagréable. Je m'approchai tout de même en levant la main pour saluer Sasuke une fois vers lui en baillant. "-Bwah.... S'lut S'ske. Fais chier quoi... J'tais bien d'mon lit moi..." Je me mis à côté de lui, mais trop fatigué ne disant que "S'lut" à la fille en sa compagnie, ma te^te s'écroula sur l'épaule de Sasuke. "-Eumpf... Dodo..." |
## Ven 29 Avr 2011 - 22:45 | ||
Invité | Eh, mais c'est vachement loin ton bidule là, j'vais mettre un bon bout de temps pour y arriver !! Perché en haut d'un grand arbre comme il savait les trouver, Alliste scrutait l'horizon, une main par-dessus ses yeux (on dit que ça permet de voir plus loin, mais il n'y croyait pas vraiment, ça faisait pas grand chose...) , afin de voir un petit peu la direction à prendre. Et c'est ainsi qu'il aperçut le tout petit petit point qu'était Terrae. Décidément, le voyage n'était pas encore terminé ! Et pourtant, cela faisait déjà un moment qu'ils s'étaient mis en route, lui et ce "Master" pour aller trouver l'institut. Un homme bizarre d'ailleurs, on le sentait bien... Il n'était pas comme les autres. Cela, Allister l'avait bien compris, mais il lui faisait confiance. Avait-il tort ? Peut-être était-ce encore un piège ? Ces questions tournaient dans la tête du jeune homme, sans vraiment trouver de réponse. J'me pose trop de questions moi, j'ai mal à la tête... Je ferais mieux de retourner voir le... !! Un regard vers le sol, et surprise, plus de Master ! Mais c'est pas vrai, où il est passé ?? Hop, une petite descente en s'accrochant une par une aux branches de l'arbre, et arrivé au sol, une constatation fort désagréable : le Master semblait s'être barré sans rien dire. Eh bien, ça promettait ! En tout cas, il y avait bel et bien quelque chose là-bas, ce petit point ! Et l'envie de participer à cette nouvelle aventure prit le dessus sur le doute qui s'était installé chez Allister. Et le voilà reparti pour une course (non, pas contre la montre, non) folle jusqu'à l'institut... Après une bonne heure à foncer, enfin, Allister put s'écrier joyeusement : Terrae en vuuuuue !!! Alors finalement, ce n'était pas des sottises : voilà donc quel devait être sa nouvelle maison. Au début, l'apparence de l'Institut laissa Allister... Perplexe... En effet, on aurait pu identifier l'entrée à de nombreuses prisons dessinées dans les livres. Pas très accueillant tout ça. Mais il y avait des arbres sous lesquels s'abriter pour lire, donc cela irait. Il s'avança plus calmement, observant l'établissement sous toutes les coutures, différents angles, etc... Finalement, il ne trouva rien de mieux que d'encore escalader, prendre un peu de hauteur... Hmm...? On dirait qu'il y a des gens là-bas... Peut-être qu'ils me diront si c'est bien l'endroit où je devrais être ? Effectivement, un petit groupe de trois personnes se tenaient là, en train de discuter. L'une des trois était une femme, qui semblait dans un état relativement... Mauvais. Allister se demanda si cela était dû à l'alimentation, le mode de vie, ou bien à des excursions dangereuses ? Les deux autres étaient des hommes, l'un était de taille imposante, si bien que l'autre, malgré sa taille pas forcément négligeable, semblait touut petit petit, et il en était de même pour la fille, sauf qu'elle, elle était vraiment petite... Et hop, Allister saute de son point d'observation, galipette, triple salto arrière, et magnifique gamelle (en deux ans, on n'apprend pas tout...) Tant bien que mal, il se releva, tapota un peu son pantalon afin d'en ôter la poussière et autres cochonneries dûes à la chute ... Décidément, c'est pas encore ça, arf... Euh, bonjour, c'est bien l'institut Terrae ? Non parce que y'a un mec là, un Master qui m'a dit qu'ici, je pourrais être cool et que y'avait plein de supers bouquins à lire, donc... |
## Ven 29 Avr 2011 - 22:57 | ||
Invité | Alors que Suzy était en train de scanner les environs, cherchant d’où venait le bruit de pas, aussi tendue que possible, elle sursauta quand elle entendit une voix masculine l’interpeler. D’accord, elle sur-réagissait un peu trop, ces derniers temps. Mais toute cette histoire de pouvoirs, d’institut, et l’environnement qui change. Elle se sentait comme un petit animal complètement perdu. Elle avait beau détester son quartier, elle le connaissait bien. Alors que cet endroit, elle y était perdu, et ne savait pas comment le décrire, tant il lui paraissait différent de ce qu’elle avait connu, bien que l’atmosphère y était paisible. La jeune fille fut cependant soulagée en découvrant le visage de l’homme. C’était le gars qui était venu la chercher à l’orphelinat. Un grand gaillard, ne passant pas inaperçu vu sa taille, et la couleur de ses cheveux. Mais au goût de Suzy, il était beaucoup trop détendu, et beaucoup trop joyeux. Il commença à lui faire un long discours en guise de salut, très amicalement. Mais Suzy saisissait un mot sur deux de ce qu’il disait, tant elle était énervée. Et elle avait besoin de se défouler sur quelqu’un très fort. Elle était une personne lunatique: elle pouvait être très énervée et se calmer soudainement, et vice-versa, passer du rire aux larmes. Mais quand elle était en colère, elle ne le cachait pas. L’Anglaise était trop sur les nerfs pour se retenir, et malgré sa petite taille, elle se mit sur le pointe des pied, et tira ses bras au maximum pour attraper les cheveux du Master et la tirer vers elle, pour qui soit au niveau de ses yeux. Elle le fixa les sourcils froncés, et lui déballa: «Écoute bien, Sassouké (oui, elle a beaucoup de mal avec les noms japonais). Tu vas m’enlever ton air guilleret de ta tronche sur le champ, parce que je veux PAS rigoler! J’ai bien FAILLI revenir en arrière, et ça se serait BEAUCOUP MIEUX passé si tu m’avais ATTENDUE devant ce PUTAIN de portail maudit! Je suis arrivée en RETARD parce que j’avais PAS de putain de yens dans mes poches alors j’ai dû ATTENDRE que de gentils japonais veuillent bien m’emmener dans cette FOUTUE école!» Bien défoulée, elle put enfin souffler, et reprendre ses esprits. Elle n’avait eu besoin que de ça, ça lui avait fait du bien. Dorénavant, elle allait mieux, et allait pouvoir se comporter avec beaucoup plus de délicatesse. Même si elle avait dû en traumatiser un. Pauvre Sassouké, il n’avait rien demandé. Il cherchait sûrement à faire de bonnes actions. Bah, il avait au moins servi à la calmer un peu. Et puis elle ne s’inquiétait pas pour lui, de toute façon, il était grand et imposant, il allait s’en remettre. N’empêche que la scène avait dû être ridicule, vu la petite taille de Suzy, comparé au Master, qui était lui très grand. C’était ce qu’on appelait vouloir se mesurer à plus gros que soi. Mais ça, ça ne faisait pas peur à Suzy. C’est ce qu’elle avait fait toute sa vie pour s’en sortir. Elle remercia d’un hochement de tête Sas.. Sassou... Oh, et puis peu importe. Elle remercia le mec d’un signe de tête quand celui-ci lui porta son sac à sa place, baissant à présent les yeux, alors qu’elle les avait levés si hauts quelques secondes auparavant afin de pouvoir le fixer dans les yeux. Son rythme cardiaque, qui était devenu très rapide quand elle était seule devant le portail, et encore plus quand elle criait sur le Master, commença à ralentir, ce qui permit à Suzy de pouvoir respirer normalement. «S’cuse, je me suis emportée... Tu peux m’expliquer pourquoi cette école ressemble plus à un asile qu’autre chose?» Suzy cligna des yeux à l’information que venait de lui fournir le Master Terre. Un autre Master devait venir la chercher? Pourquoi devaient-ils être deux? En plus, le deuxième avait l’air d’être un total incapable, à ce que lui disait Sassouké. L’Anglaise pinça des lèvres et marmonna: «Oh, please, stuff it...», assez agacée. Elle n’avait pas envie d’autres encombrements, problèmes, ou quoi que ce soit. Elle voulait juste qu’on lui explique un peu plus CLAIREMENT à quoi rimait tout ce cirque, qui commençait à tourner au cauchemar. Mais la curiosité l’empêchait de retourner à Londres. Elle n’avait pas envie non plus de rejoindre l’endroit où elle habitait avant. Elle en revint finalement à son accompagnateur. Elle soupira, avant de lui raconter grosso-modo comment s’était passé son voyage, avec très peu de motivation, seulement parce qu’il lui avait demandé (sinon elle ne l’aurait pas fait, vu qu’elle n’en avait pas envie). Après tout, que répondre? Elle n’allait pas lui déballer de manière lyrique la vague de sentiments qu’elle avait ressentit en arrivant dans le pays, ni le désespoir profond qui l’avait saisi en voyant ce bâtiment. La jeune fille, en attendant que ce soi-disant Master arrive, commença à réfléchir à bien des choses. Comment se déroulaient les choses, dans cette école? Comment faisaient-ils pour les aider? Elle espérait qu’ils ne faisaient pas d’expérience sur les gens, comme les disséquer, ou leur faire des lavages de cerveau. Elle se demandait aussi comment elle allait faire pour convertir le peu de Livres qu’elle avait en Yens. Elle pensait à s’acheter une carte des environs pour ne pas se perdre, quand elle sortirait. Des choses banales dans ce genre. Mais ce qui la tracassait, c’était aussi de savoir en quoi cette école lui serait bénéfique. Était-ce vraiment parce qu’elle changerait d’environnement qu’elle se ferait des amis? Après tout, pourquoi pas? Ce Sassouké était amical avec elle. Ah, et elle allait honnêtement devoir apprendre à prononcer les noms japonais, vu leur nombre. Elle se demandait si ils allaient être tout aussi nombreux dans cette école, ou est-ce que, tout comme elle, il y aurait des étrangers venus du monde entier. Ses pensées furent très vite interrompues par un complet inconnu, l’air complètement anéanti. Enfin, en y regardant de plus près, il avait plutôt l’air de tout juste sortir de son lit. Il adressa un vague «Salut» à Suzy, auquel elle ne répondit même pas beaucoup trop consternée. «Oh fuckin’ shit...» «Ne me dis pas que... c’est ÇA, le Master dont tu m’as parlé?» demanda-t-elle au Mec dont elle n’arrivait pas à prononcer le nom, et pointant le nouvel arrivant du doigt. Suzy avait à peine eut le temps de se rendre compte dans quelle galère elle était, quand un autre garçon apparut, apparemment aussi nouveau qu’elle, puisqu’il demandait s’il s’agissait bien de Terrae. Aux premiers abords, il n’avait pas l’air très futé. La figure de Suzy se décomposa, et elle pensa très fort intérieurement «Why meeeee? Why meeee-eee? Whyyyyy? Fuckin’ holy shit!» La blonde se ressaisit, prenant une grande inspiration, et essaya de répondre avec le plus de calme possible (bien qu’elle avait l’air très frustrée): «Oui, c’est bien ici...» Son grincement de dent ne passa pas inaperçu alors qu’elle disait cette phrase. |
## Sam 30 Avr 2011 - 20:37 | ||
Sasuke Sarutobi Messages : 254 Date d'inscription : 15/04/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Tenter d'entrer en contact avec quelqu'un de potentiellement dangereux, ça compte ? Humeur : Je ne suis pas dans la m****... | Sasuke était étonné de voir que Suzy avait apparemment pété un cable. Se mettre à lui gueuler dessus parce qu'il lui a parlé gentiment...oh, et parce qu'il a zappé le fait de l'informer qu'il faut utiliser des yens dans ce pays. Bon. malheureusement, sa performance vocale laissant à désirer (oui, car Sasuke avait tout simplement en mémoire les cris phénoménales de sa mère... et on peut perdre un tympans si on est trop près d'elle), il la regarda passivement. En plus il avait tellement l'habitude qu'on lui crie dessus qu'une fois de plus ou de moins... comme quoi il est trop paresseux... même pas vrai ! Il aime juste s'allonger et dormir. Et il le fait souvent en cours... lorsque ses élèves mettent deux heures à répondre. En fait il avait juste du mal à supporter qu'elle lui tire ses cheveux, et surtout qu'elle le décoiffe comme ça. Il déteste qu'on touche à ses cheveux, surtout comme ça quoi... c'est très désagréable, et il dut se retenir de l'envoyer valdinguer. Surtout que vu sa taille, on pouvait souffler dessus en étant sûr qu'elle s'envole. Lorsqu'elle eu fini sa tirade, elle sembla retrouver quelques couleurs. Heureusement parce que sinon on aurait pu la prendre pour un fantôme. Au moins, elle s'est excusée, c'est déjà ça de pris... Il n'avait pas envie de se lancer sur un discours expliquant dans tous les détails qui caractérisent l'institut, il demandera à Judal de s'en occuper. D'ailleurs, il commençait à sentir les pensées de ce paresseux se rapprocher de plus en plus... et il commençait à l'apercevoir, lui et sa tignasse. A peine fut-il à leur hauteur que cet autre paresseux, après les avoir salués, s'écroula sur Sasuke. -«Ne me dis pas que... c’est ÇA, le Master dont tu m’as parlé? -Ben…si. Dis Jud’, tu peux bouger de mon épaule, steuplait ? C’est pas que t’es chiant mais presque. » « Bordel, mais pourquoi est-ce que je me retrouve avec cette andouille ? » pensa Sasuke en secouant son épaule pour virer la tête de Judal de là. Parce que… parce qu’il avait la flemme d’aller chercher la nouvelle tout seul… Mon Dieu, mais pourquoi, pourquoi a-t’il dit « ok » à Hideko-chan pour prendre un poste dans cett école de fous, où les nouveaux sont toujours, toujours sujet à des émotions bizarres, et se mettent à lui crier dessus, et où même les autres Masters (sauf Tomoe-chan !) sont des fous ??!! Hayley, Aaaron, et même Judal ! Et lui, dans tout ça ? Bah, il fait ce qu’il peut pour rester « normal ». Mais c’est très dur… et Suzy a bien raison de dire que ça ressemble à un asile ! « Même quand j’y repense, c’est extraordinaire ce qui m’est arrivé…et en même temps, ça ne l’est pas du tout. Dans tout les cas, cela à changer ma vie… même si on peut dire aussi que rien n’a vraiment changé. C’est vraiment si étrange. Même si ça arrive à beaucoup de gens, maintenant. » songea Sasuke, en repensant à sa propre arrivée dans cette Institut. Lui aussi avait eu des doutes sur la véritable nature de cette école. Mais il était resté, et avait trouvé une voie pour continuer à avancer. Comme tant d’autres. Mais bon, ce n’est pas le moment de se plonger dans les souvenirs ! Il y a déjà un autre rigolo qui se pointe … Sasuke soupira, en se disant qu’il allait sans doute d’avoir faire les explications, parce que vu comment Judal à l’air frais… «-Euh, bonjour, c'est bien l'institut Terrae ? Non parce que y'a un mec là, un Master qui m'a dit qu'ici, je pourrais être cool et que y'avait plein de supers bouquins à lire, donc... -Oui, c’est bien ici... -Décidément toi, t’es pleine d’enthousiasme, c’est incroyable… Ouaip, c’est ici l’endroit où on est cool, comme tu dis. T'es qui ?" Sasuke eu l’impression que le nouvel arrivant avait très sûrement rencontré Aaron, vu la définition qu’il avait faite de l’endroit ; un endroit où on est cool, et où il y a plein de supers livres… mais c’est que l’étiquette correspond parfaitement au produit ! Terrae, un endroit où étudie les super-héros ! On devrait faire une pub dans ce genre... Bon, c'est pas tout ça, mais Sasuke ayant tout de même envie de passer à autre chose, et comme apparemment il a tout son petit groupe, c'est peut-être le moment de faire rentrer ces fous de plus dans l'Institut. Après avoir entendu la réponse du nouveau, il sonna au portail, et rentra directement sans poser de questions aux autres. De toute manières s'ils ne le suivent pas, c'est pas avec Jud' qu'ils vont s'en sortir, vu l'état dans lequel il est... |
## Lun 2 Mai 2011 - 13:38 | ||
Invité | La jeune femme répondit d'une façon qui ne semblait pas très amicale (voire même franchement pas). Sa phrase s'était terminé par un grincement de dents qu'Allister n'eut aucun mal à entendre, étant donné son intensité. C'était, selon son expérience, un signe qui peut définir un dégoût, une colère, ou bien de la haine pure et dure... Mais cela n'apparaissait qu'en retour à un acte de méchanceté, ou quelque chose qui aurait déplu à la personne. Avait-il donc fait quelque chose de mal ? Selon lui, il avait simplement demandé à confirmer sa position, mais peut-être était-ce à cause de son entrée en scène un peu malhabile ? Bizarre, c'est vraiment bizarre... -Décidément toi, t’es pleine d’enthousiasme, c’est incroyable… Ouaip, c’est ici l’endroit où on est cool, comme tu dis. T'es qui ?" Il n'avait entendu qu'à moitié. Il resta à observer encore cette femme... Elle ne semblait pas venir d'une contrée qu'il aurait déjà visité (et pourtant, il en a vu des pays, mais forcément, pas tous !), ni du Japon. Elle aurait donc elle aussi fait tout le voyage jusqu'ici ? Elle devait donc être plutôt forte et endurcie, car ce n'est pas un petit voyage de traverser toutes ces étapes ! Sa fatigue apparente devait surement découler de cela... Oh, mais il lui fallait répondre à l'homme ! Il se retourna donc vers lui : Je suis Allister Nenko, je viens de Suède, mais vu que le Master m'a largué, bah... Je suis un peu paumé... Est ce qu'il y aurait de la paperasse, ou quelque chose comme ça à remplir ? Oh, et enchanté de vous connaitre ! Voilà qu'il échappait à tous ses devoirs de politesse, les voyages avaient aussi des désagréments. Il mit donc la main sur son ventre, l'une dans le dos, et se pencha en une révérence fort bien orchestrée (n'est-ce-pas, très cher ? x) ) Il leva ensuite la tête, attendant la réaction de ces personnes qu'il venait de rencontrer, et pourtant, il sentait déjà une aura particulière provenant des deux hommes, une aura puissante, qui était franchement intimidante malgré leur côté... "gag"... Quel institut étrange ! Pourtant, malgré sa présentation pour le moins solennel, le premier homme s'avança vers l'entrée de l'institut, laissant l'autre homme tout endormi s'écraser par terre. Brutal certes, mais il fallait avouer qu'il n'était pas sans gêne lui... Finalement, il allait enfin avoir des réponses... Par quoi commençerait-il ? Surement pas chercher la bibliothèque, ou quelque part où il y aurait de quoi apprendre... Ou peut-être la cuisine ? Il pourrait peut-être y démontrer son savoir, et s'intégrer en cuisinant de bons petits plats ? Tout cela allait bientôt être révelé... [C'est encore plus court, je suis ultra pressé et je veux pas bloquer... =O] Dernière édition par Allister Nenko le Lun 2 Mai 2011 - 15:31, édité 1 fois |
## Lun 2 Mai 2011 - 14:59 | ||
Invité | Suzy était rassurée de voir que Sasuke le prenait avec un air presque blasé. C’était exactement le type de réaction qu’il fallait avoir avec elle. Ne rien dire, et laisser passer l’orage avec platitude. Le seul moyen de la calmer avait toujours été de laisser son angoisse passer. Et si ça durait, il fallait tout simplement la réconforter avec douceur. Mais dès que l'autre personne s'énervait, ça finissait mal. Comme ça avait été le cas avec son père d'ailleurs. Quand la mère de Suzy était là, jamais des choses pareilles ne s'étaient passées. Sasuke devait peut-être avoir l’habitude, de subir l'angoisse ou la frustration d'autres nouveaux. L’anglaise se demanda si beaucoup de gens s’énervaient sur lui comme ça. Le principal, c’était qu’elle avait put se défouler un peu sur une âme innocente, et que sa colère s'était évanouie, même si l'angoisse et la frustration étaient toujours là. Elle était à présent plus apte à écouter et à réfléchir. Même si l’arrivée du second Master n’arrangeait rien, elle ne risquait au moins de ne pas faire de meurtre. Mais c’était vrai que ce «Jud’» comme l’avait appelé Sasuke, n’était apparemment pas là pour aider (enfin, il avait un peu aider Suzy en prononçant le nom de Sauke, ce qui lui avait permis de se rendre compte plus précisément de commence on prononçait ces "s" et ces "u"), et semblait bien décidé à ne rien faire d’autre qu’à baver sur l’épaule de son collègue. Ce dernier perdit un peu patience, et le jeta avec une délicatesse qui impressionna Suzy. Elle, l’aurait attrapé sauvagement, l’aurait envoyé au sol et lui aurait crié «Tu n’es pas autorisé à me toucher, arrête de flemmarder espèce de boulet!» Mais bon, chacun sa façon de faire. D'ailleurs, ça tombait très bien, puisque justement, elle n'était pas à la place de Sasuke. Le pauvre. Devoir subir une hystérique lui perçant les tympans, et le poids d'un collègue censé l'aider... La jeune soupira, et se frotta les yeux. En fait, elle devait être fatiguée, ce qui expliquait sûrement son humeur meurtrière. Après tout, ce n’était pas rien, ce qu’elle avait vécu. En récapitulant vaguement les péripéties qu'elle avait vécues ces dernières semaines: après se réveillant dans son coma, elle avait découvert que son père avait été emprisonné, ses frères envoyés dans un orphelinat et qu’elle n’avait plus de famille. Et puis ensuite, quelqu’un est venu la voire pour soi-disant «l’aider à avoir une vie meilleure». Pour couronner le tout, elle venait habiter dans un pays dont elle ne connaissait rien, toute sa vie cloîtrée dans son quartier du sud de Londres, et avait subit un voyage des plus inconfortables, sans oublier une nuit blanche dans l'avion, à cause de tout ce à quoi elle pensait, et du souvenir de cette étape de sa vie. Que ressentiriez-vous, à sa place? Tout s’explique, non? Même une petite crise de nerfs. Suzy eut du mal à se retenir de se frotter les yeux. Elle ne voulait pas, en plus de ces profondes cernes violettes, avoir le contour de l’oeil rouge. Si c’était le cas, tout le monde pourrait penser qu’elle prenait des trucs. Elle ne bâilla que légèrement, essayant de rendre sa fatigue la moins visible possible. Elle n'aimait pas qu'on la voit vulnérable et affaiblie. Sa colère passée, elle sentait le sommeil prendre le dessus, et son corps s’affaiblir. Elle ne tenait plus parfaitement sur ses jambes, et se sentait courbaturée. À présent, elle avait envie de boucler tout ce qu’il y avait à boucler, et de dormir. Ensuite, elle penserait au reste. L’autre nouveau semblait étonné par cette manière qu’elle avait eut de le saluer. Elle n’avait certes pas été très fine, mais elle se fichait un peu de ce qu’il pouvait penser, après tout. L’anglaise ne connaissait personne dans cet endroit, et ce n’était pas dans les premières minutes qu’elle arrivait qu’elle allait se faire une réputation. Cependant, elle se dit qu’elle se devait de faire un petit effort. Cela rendrait les choses sûrement un petit peu plus faciles pour tout le monde. Suzy eut un discret sourire, à peine perceptible quand Sasuke lui fit une remarque comme quoi elle n’était pas une personne très enthousiaste. La jeune blonde leva les yeux vers lui (risquant de se faire un torticolis, vu sa grande taille à lui, et sa petite taille à elle). «Oh oui, tu n’imagines pas à quel point.» Le nouveause présenta donc après que Sasuke lui ait demandé qui il était. Il raconta un peu sa vie, d'où il venait, pourquoi il était tout seul. Suzy n'avait pas tout retenu, et l'avait regardé platement, un air blasé sur le visage, peut-être dû à la fatigue qu'autre chose. Allister (s'appelait-il), termina son discours pas une trèèèès charmante révérence, qui acheva Suzy, et elle se détourna en marmonnant un: «Ouais, d'accord... » Sasuke entra donc dans l’Institut sans rien dire de plus, après avoir appuyé sur la sonnette du portail. «Ah ouais, il a mon sac...» soupira Suzy, apparemment résignée. Elle le suivit en traînant des pieds. C’était une des rares fois où elle eut envie de quelqu’un présent pour l’aider, et vu les cas qui l’accompagnaient, ce n’était pas près d’arriver. Cependant, elle ressentait quelque chose de spécial en ces personnes, qui malgré leur légère incompétence et leur manque de neurone, restaient attachantes. Après tout, les trois hommes étaient apparemment dotés de personnalités hors du commun! L’anglaise était finalement curieuse de voir quelles sortes de spécimens il y avaient encore dans cet Institut. |
## Dim 15 Mai 2011 - 13:16 | ||
Sasuke Sarutobi Messages : 254 Date d'inscription : 15/04/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Tenter d'entrer en contact avec quelqu'un de potentiellement dangereux, ça compte ? Humeur : Je ne suis pas dans la m****... | Sasuke et son "groupe" étaient maintenant à l'intérieur du premier bâtiment de Terrae, là où on se rend vraiment compte qu'on est plus dans un endroit normal. Et pour cause : partout où on posait son regard, on pouvait apercevoir des initiés ne contrôlant pas leurs pouvoirs et qui cherche à impressionner la galerie avec des petites démos pourries... ou alors qui se créent des problèmes en "touchant" accidentellement un autre élève... bref, c'est vraiment l'académie des bizarries en tout genre. Mais c'est un endroit sympa. Sasuke se retourna pour vérifier que son groupe ne s'éparpillait pas (bon, Jud' était définitivement chaos... on peut voir qu'il n'a toujours pas bougé de là où il est tombé...) et remarqua que la jeune fille n'était sans doute pas bien... en tout cas, à en juger par sa tête. Il s'approcha d'Allister le Suédois et lui demanda de s'occuper d'elle, histoire qu'elle ne s'écroule pas par terre au bout de trois pas, ou qu'elle tombe dans les pommes ou qu'elle se mettent à délirer (oui, c'est très rare que les gens fassent ça quand ils sont fatigués, mais Sasuke connaissait personnellement quelques personnes à qui ceci arrive fréquemment... et c'est très désagréable) puis il continua sa petite marche pour mener les élèves au bureau d'Hideko, histoire qu'elle enregistre bien leurs arrivées... et qu'il n'ait pas de problèmes. Et après tout ça : bonne sieste en cours Sasuke ! Il faut bien le dire, ses propres cours le saoulent, surtout si ses élèves mettent toute l'heure à essayer de lui pondre une réponse minable... donc il rattrape ses heures de sommeil perdues à autres choses en cours. Un comble pour un prof : s'endormir à ses propres cours, Sasuke était sûr qu'il était le seul à faire ça. Et c'est peut-être pour cela qu'il a plein d'élèves... parce qu'en fait son cours se transforme en atelier potins et ragots (parce qu'il faut le savoir : ce sont surtout des filles qui viennent à ses cours, curieusement...). "Bon, c'est pas tout ça, mais faut qu'on accélère un peu quand même. J'ai d'autres choses aussi intéressantes que celle-là à faire. On va faire comme ça." Sasuke s'approcha des deux jeunes qui le suivaient et leurs donna un plan à tout les deux en leurs expliquant où ils devaient aller, et à qui ils devaient se présenter. Il indiqua même à Suzy où était l'infirmerie, dans sa grande gentillesse (et surtout devant la grande faiblesse que présentait la jeune fille : avec une tête de droguée, on ne peut pas aller très loin dans l'établissement...). Avec un peu de jugeote, ils devraient être capables de s'en sortir sans se perdre. "Je pense que je devrais surtout miser sur Suzy, car le garçon n'a pas l'air d'avoir un très bon sens de l'orientation... enfin, avec les indications d'Aaron, on ne peut que se perdre donc on verra bien s'ils arrivent jusqu'au bureau...-soupira Sasuke, en se ravisant de rendre son sac à la jeune fille, pour le confier à Allister- M'enfin, ils se sont débrouillés pour arriver ici, ça ne devrait donc pas leurs poser de problèmes, non ?" Il donna tout de même son numéro de portable aux deux jeunes pour éviter des ennuis du genre "on a perdus les deux nouveaux ! Qui peut les contacter ?!"en priant pour qu'il n'ait pas à passer des coups de fil à cause de ça. Puis il leurs adressa un léger signe de main en guise d'au revoir et rentra dans une salle de cours pour... ben, donner son cours, c'est à ça que ça sert, pas vrai ? Hrp: désolé, je manque vraiment d'inspiration en ce moment, je me retire donc... et encore désolé pour l'ENORME retard, j'ai mis tellement de temps à retrouver une idée (bon, une idée pourrie et courte, mais une idée quand même !) |
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