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Frohe Weihnachten. | Eran (fini)
##   Ven 26 Déc 2014 - 18:34
Aaron Eran

Personnage ~
► Âge : 17 ans
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Aaron Eran
Etoile Tonnerre Lunaire
Messages : 335
Date d'inscription : 23/02/2014
Age : 24
Emploi/loisirs : Lire et écrire.
Humeur : Je larveeee ~

Aaron ferma les yeux, lorsqu'il mordilla l'oreille de son ami. Pas pour faire romantique ou une autre connerie dans ce genre, non... C'est juste pour mieux saisir les sensations. Cette chaleur naissante qui le réconfortait. Mais il n'a pas le temps de l'apprécier plus longtemps qu'un étrange rire le tire de son petit confort. Intrigué, il lâche la chair une seconde et la seconde qui suit il se retrouve de nouveau plaqué contre le mur. Le mur glacial qui lui pique toute assurance. Qui lui pique sa chaleur. Bien trop vite. Et là, il se sent encore plus con qu'avant. C'est qu'un gosse. Rien qu'un gosse qui veut jouer au grand. Mais qui se fait rapidement remettre à sa place par un grand. Ses yeux se baissent et un soupir silencieux s'enfuit. Comme s'il pouvait calmer cet étrange poids qui fait battre la chamade à son cœur. Sa main libre se crispe contre le verre alors qu'il soulève doucement l'autre du cou de Marvin.
Prêt à reconnaître sa défait.
Prêt à repartir vaincu.
Prêt à oublier pour de bon cette satanée idée.
A peine la peau fuit-elle la peau qu'un nouveau contact se crée. Brutal. Non prévu. Comme une explosion. Ça le secoue. Ça le surprend. Ses doigts se crispent à leurs places respectives. Ses ongles crissent contre le verre pour l'une et pour l'autre, ils s'enfoncent dans la peau. Mais ça, il n'en a rien à faire. Il se laisse emporter par le brun. Frémissant. Frissonnant. Et complètement perdu. Ça le laisse sur le cul. Des millions de papillons voletant dans son corps. Ça lui a jamais fait ça. Ça souffle. Il aimerait serrer Marvin contre lui, juste pour être sûr qu'il n'allait pas se volatiliser la seconde qui suivait mais, il en est incapable. Incapable de bouger les mains alors que son corps entier répond au caresse de son ami. Il est complètement scotché. Dépassé. Son ventre se tourne et se retourne. Des brasiers se déclarent un peu partout. Tellement ardent qu'il ferme les yeux. C'est délicieux... Délicieux et horrible. Il en veut plus. Beaucoup plus ! Sa main rattrape vivement celle du brun qui se glisse dans une partie défendue. Ça provoque des frissons tellement plus intense que les autres que ça... Ça surprend. Non, il ne sait pas trop ce que ça fait. Le manque d'oxygène lui fait tourner la tête et lorsqu’enfin, il relâche ses lèvres, il ne peut s'empêcher de basculer la tête en arrière. Inspirant profondément les yeux mi-clos. Laissant sa gorge à ce loup... Il a chaud d'un coup... Énormément plus chaud et il aimerait reculer un peu mais... mais le loup le retient contre lui. S'amusant avec sa gorge et sa clavicule. Lui tirant de pitoyable gémissements qui se mêlent aux hoquets de surprise et de besoin d'air.

Le p'tit ne contrôle plus rien pour une fois. Il aurait mieux fait d'écouter ce qu'on lui avait dit. Beware of the Wolf. Mais... Mais c'était tellement tentant. Des putains de papillons explosent un peu partout dans son corps alors qu'un brasier se déclare. Beaucoup plus puissant que les autres. Il a l'impression de se trouver dans une tornade. Une tornade qu'il ne voudrait pour rien au monde, qu'elle ne s'arrête. Parce que cette tornade réveille ses sens. Les provoquent. Les rend enfin utile à autre chose que la douleur. Alors qu'une seconde plus tôt, il essayait de fuir le loup en reculant le voilà maintenant qui le cherche. Voulant continuer encore et... encore. Mais le loup n'est pas de cet avis. Il l'abandonne aussi brutalement qu'il que ça avait commencé. Le calme après la tempête. Loin du brun il a l'impression de perdre toute énergie, s'appuyant comme un con contre le mur glacé pour ne pas tomber au sol. Mais il finit quand même par y atterrir. Les jambes cotons et l'impression de péter un câble. Il n'a tellement plus de souffle que c'est tout son corps et qui se met à l'effort pour le retrouver. Il est encore sous le foutu choc. Les yeux écarquillés et presque recroquevillé sur lui. P'tain quoi... Pourquoi ça s'est arrêté ? Il ferme les yeux et déglutit avec difficulté. 'Tain... Beware of the Wolf. Ouais, c'est absolument ça... A cette pensée, il laisse un léger rire sarcastique s'élever. Il a la tête qui tourne, le corps en feu et une sale obsession de vouloir retourner près du brun, et malgré tout ça, il fait un putain d'effort pour se relever.

C'est pas fameux du tout. Pas du tout. L'autre s'en sort mieux que lui. En même temps, il est responsable de la tornade qui vient de souffler sur lui. Même si c'était lui qui l'avait déclenché, il... Tain quoi... Aaron ne sait même plus où il en est. Il sait pas s'il doit s'énerver parce qu'il... parce qu'il y va pas à fond. Le plante en plein milieu pour des satanés clopes. Ou parce qu'il le fout en plan alors que... Fait chier. Sérieusement. Ça bout en lui, il aimerait lui rendre la monnaie de sa pièce sauf que... que face à un truc pareil, il a aucune chance. A part se faire croquer en une bouchée. Ou si... Ou s'il doit se venger en le faisant mariner. C'est con, c'est chiant, mais ça lui parait la meilleure des options. Il inspire profondément en passant sa main sur sa gorge. Frémissant au souvenir traînant.

L'adolescent finit par se détacher du mur, avançant de sa démarche légèrement comme lorsqu'il est content. Se concentrant pour ne pas laisser paraître l'épuisement qu'à laisser le brun en dégageant sans un mot. Il sait déjà ce qu'il fera pour le ramener et ça, ça lui tire un sourire amusé. "Attends" marmonna-t-il en passant près du brun sans lui accorder un regard. Il retourne à son carton et se téléporte en posant le pied dessus. Pas question de l'abandonner dans cette salle. Téléportation presque réussie puisqu'il atterris en face de sa porte. Eh ben, ça s'améliore. Il l'ouvre et fait rentrer le carton en le poussant du pied. Sans allumer, il file jusqu'à une veste et en tire un paquet de clope caché dans la poche. Pas qu'il ait recommencé à fumer ou une autre connerie de ce genre. Juste que... Qu'il avait eut l'occasion d'en avoir un alors sur un coup de tête, il l'avait prit. Mais c'était juré, il ne l'avait jamais ouvert ! Se rouvrir les bras étaient encore suffisant.

L'adolescent ferme les yeux et se téléporte de nouveau. Priant pour réussir, mais une fois et largement trop. Il réapparaît dans une sorte de... couloir ? Escalier ? Boulet... Il grimpe quatre à quatre les marches et se rend compte qu'il est au escalier du quatrième. Awhn, c'est pas si raté que ça. Il fonce et rejoint la salle. Le souffle légèrement court, un léger sourire apparaît lorsqu'il voit le brun. Bien content qu'il ne soit pas parti. Il descend comme un gosse les marches. Prenant son temps. Le petit paquet caché dans le dos. Il ne fait pas un bruit avec ses chaussettes. Va savoir pourquoi, ce jeu de provocation l'amuse énormément alors que le brasier de tout à l'heure continue de le maltraité. Il finit par arriver devant Marvin son sourire insolent plaqué sur le visage. Les deux mains dans le dos, cachant son paquet.
- C'est pas sympa, fit-il soudainement froid.

Aaron sait qu'il a aucune chance de le faire reculer comme il l'avait fait. Lui, il n'est pas effrayant. Il n'a pas de canine assez longue pour les faire scintiller à la lumière blafarde de la lune. Son sourire s'efface et il ne sait pas où il trouve la patience de lui tourner lentement autour. Sans le quitter des yeux. Cachant toujours le paquet. Cachant toujours sa colère froide d'avoir été arrêté.
- C'est pas drôle d'arrêter en plein milieu
, continue-t-il.

Dans le dos du brun, il tire doucement le paquet et le pose dans son dos. Et il lui fait avancer avec lui, doucement. Jusqu'à se retrouver devant Marvin. Une méchante lueur dans les yeux.
- C'est ça que tu veux, grogne-t-il en agitant le paquet sous les yeux du brun. Ben nan. ajoute-t-il en le ramenant brusquement vers lui.

Il recule lentement. Comme pour ne pas affoler la bête qu'il a en face de lui. Beware of the Wolf. Il le cache dans son dos, son regard fixé dans celui du brun, prêt à détaler en arrière si besoin est. Il n'a pas peur... Il n'a pas peur. Faux.
- Ou alors... Faut venir le chercher.

Il ne sait pas comment il a fait pour garder ce sang froid. Mais maintenant ses yeux brillent d'une étrange lueur. Il espère franchement qu'il va répondre à ça, sinon il ne sait pas comment il fera pour s'en sortir avec ce brasier à l'intérieur de lui. Ça brûle, ça obsède, il arrive pas à penser à aux choses qu'à ces frissons et a son goût. Addict au contact...


##   Ven 26 Déc 2014 - 20:09
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La colère que Marvin avait tant appréhendée sembla ne jamais avoir eu raison d'être. Le petit sautilla jusqu'à lui avant de marmonner qu'il devrait l'attendre et de partir comme une furie. Son sourcil se hausse tandis qu'il fait passer ses pouces dans les passants de son jean et que son regard fait de nouveau le tour de la salle. Ça commençait à passer du coq à l'âne, faute à leurs deux forts caractères. Les spectateurs de cette étrange pièce de théâtre devaient être en train d'en baver. Le brun s'appuya contre une des colonnes en pierre et reprit lentement son souffle, c'était calme et le bruit de la pluie avait presque totalement disparu. Il n'avait dans tous les cas pas l'intention de mettre le nez dehors ce soir, que le temps soit de son côté ou non. Il s'est calmé, le contrôle a été récupéré en même temps que sa confiance en lui et il peut attendre le retour de son pote sans anxiété. Un point fort pour l'Allemand vu que celui-ci déboule de l'entrée, aussi énergique qu'à son départ. Ses yeux sombres l'analysent, sa main est planquée dans son dos et son sourire se fait narquois. Il sait que c'est mauvais pour lui mais ne perd pas son sang froid, la partie est déjà terminée et lui même s'est proclamé vainqueur.

Sa mâchoire se serre lorsque le petit revient le provoquer, d'une manière différente mais amusante, autant pour Aaron que pour lui. Ça se lit sur son sourire discret qu'il y voit clair dans le jeu de l'Américain. Celui-ci tournoie plusieurs fois autour de lui avant qu'il ne comprenne où il veut en venir, louchant ensuite avec envie sur le paquet qu'il détient. Mais le petit lui fait explicitement comprendre qu'il ne le lui laisserait pas si facilement. Il râle comme un gamin à qui ont volerait sa console ou sa p'tite voiture et fronce ses sourcils histoire de lui faire parvenir son pseudo-mécontentement. Mais ses tentations ne le touchent pas suffisamment pour que le brun se mette à courir derrière lui en gémissant. Il ramène son avant bras contre sa poitrine et glisse son long indexe sur sa lèvre inférieure dans le but de cacher son sourire. Marvin reste vaguement spectateur à son manège, amusé de le voir se démener malgré les décharges que devait être en train de lui envoyer sa virilité. Son absence de réaction allait certainement le faire revenir sur terre. Le sourire du brun, lui, est devenu flagrant. << Ça brûle, hein ? >> il souffle et détourne les yeux avant de faire craquer ses phalanges. Ça marque pour lui la fin des coups bas, la mise à plat de toutes les cartes. Enfin, pas toutes les siennes, ça lui paraissait évident.

L'Allemand soupire avec aise et fait un pas en avant pour engloutir la distance qui le sépare d'Eran, le menton relevé pour mieux affronter son regard. Ses yeux noirs le déshabillent, ils lui intiment d'arrêter de le prendre pour un con. Après tout son désir avait été le premier à s'égarer, il avait perdu et pouvait arrêter de pavaner. Devinant que déjà sa remarque à propos de son bassin l'a refroidi (ou pas), il relève un doigt et va maladroitement jouer avec une de ses mèches en effleurant à peine sa nuque.  << Qu'est ce que t'attends pour lâcher prise, Eran ? >> La façon dont son nom roule sur sa langue lui plait, et il tente vainement de reproduire son dernier exploit. Il rassemble sa concentration, autant sur lui que sur ses sentiments, mais il est déjà trop affaibli. Il n'y avait pas une chance que ça marche. Pourtant le sourire discret qu'il affiche ne trahit pas la moindre déception. Il n'est pas arrogant, ni moqueur, ni narquois. L'Allemand y a concentré le peu de douceur qu'il était en mesure de contrôler pour la glisser, quelque part entre ses mèches sombres.
##   Ven 26 Déc 2014 - 20:54
Aaron Eran

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Aaron Eran
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Il sait que ça sert déjà plus à rien. Il le voit dans le sourire de cet enfoiré. Il le fait tourner en rond. Encore et encore. Avec un soupir, il se détend. Ça sert plus à rien. Il ne va pas lui foncer dessus comme la dernière fois. Il ne va pas lui faire perdre la tête. Il va... Les mains du garçon serrent le paquet alors qu'un tic nerveux agite son oeil et qu'un sourire nerveux se dessine sur son visage. Vraiment... Vraiment ?! Il ferme les yeux et fronce le nez.
Le p'tit n'aime pas être plumé.
Il n'aime pas être mené en bateau.
Surtout pas lorsque c'était prévu d'avance. Ça l'énerve. Il a beau fermer les yeux et se concentrer sur autre chose, il n'arrive pas à se calmer. Les mains serrées contre le pitoyable paquet qu'il cache encore derrière son dos alors que, ça n'a plus aucun intérêt.

Aaron rouvre les yeux en gonflant les joues comme un gosse. Ça le fait chier. Beware of the Wolf. C'est tout à fait ça ! Il ne cille pas lorsque le loup revient près de lui. Il a juste cette colère froide qu'il contient à grande peine en broyant le morceau de carton. Il relève le menton avec insolence lorsque son ami commence à jouer avec ses mèches. Évitant soigneusement sa peau et ça... ça le frustre encore plus. Ça le fait chier que les décharges tant attendues n'arrivent pas. Qu'elles se fassent désirer autant. Qu'il n'obtienne pas ce qui veut. Qu'il soit obliger d'arrêter son stupide jeu pour ça.
Obliger de reconnaître sa défaite.
Il sait qu'il devrait lâcher prise comme le dit l'autre. Sauf que c'est dur. C'est dur de se reconnaître perdant encore et encore. Mais là, il est plutôt las. Plutôt agacé. Il lâche un soupir en laissant tomber sa tête sur les doigts de Marvin, alors que ses yeux vont faire un tour vers le plafond avant de redescendre sur son ami. Ses mains se détachent et il les lève comme si on s'apprêter à lui tirer dessus. Il lâche le paquet plié en deux alors que son regard s'accroche aux yeux sombres de Marvin. Y a comme un truc de bizarre dans sa voix. Une sorte de résignation.
- Okay. T'as gagné.

C'est si simple... Si seulement ça pouvait l'être. Il sait que c'est beaucoup trop facile, que l'autre se méfiera ou lui rira à la figure. Et ça, il a pas envie que ça arrive. Doucement ses bras s'avancent vers le brun et ses mains s'accrochent à son cou alors que le petit fait un pas en avant. La même détermination froide dans les yeux. Son front arrive aux yeux de son ami prouvant qu'il a bien grandit entre temps. Devait sûrement faire un soixante-quinze ou quelque chose dans le genre. Un sourire amusée finit par s'esquisser sur son visage alors que son regard accroche les lèvres de son ami.
- Beware of the Wolf, hein ? T'sais quoi ? Là, j'en ai plus rien à foutre.


Il ne lui laisse pas le temps de redire quelque chose qu'il l'embrasse. Et les putains de frissons de malade que ça provoque, il est bien content d'avoir abandonné si c'est pour ça. Pas du genre très entrepreneur le gosse, sauf quand ça l'agace. Ses doigts se glisse dans les cheveux du brun alors que sa langue se glisse autre part. Le titillant comme il l'avait fait tout à l'heure. Il ne prétendait pas avoir le souffle de son ami ni même l'expérience, ce qui fit qu'il fut obligé de séparer leurs lèvres rapidement. N'attendant qu'une relance...


##   Ven 26 Déc 2014 - 22:14
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L'Allemand a surement les yeux ecarquillés et une face de merlan frit lorsque le môme revient à la charge en faisant fi de son énième avertissement. Lui qui avait pourtant reconnu une défaite évidente, juste avant de fondre sur ses lèvres. Et pour ses lèvres. Le Germanique souffle sur sa bouche, comme pour tenter de s'adapter à la chaleur qui prend brusquement son bassin et le fait se tordre entre la colonne et Eran. Il sent ses doigts de dépravé courir dans ses mèches folles, tirant un peu dessus comme si lui ne succomberait pas assez rapidement sous l'ardeur de ses lèvres. Et de nouveau le contrôle se perd, il lui rend fougueusement son baiser, son corps s'épuise à frémir sous ses caresses. Accablé par la frustration, il claque sa langue contre son palet. Il voudrait planter ses ongles dans sa peau pour lui faire mal autant qu’il l’assassine avec ses putains de caresses. Mais les sensations le noient et le laissent impuissant, il n’arrive plus à différencier la réalité de l’illusoire et s'abandonne dangereusement à la douceur des attentions de l'adolescent. Il fait rouler ses doigts sur ses hanches, puis sur ses fesses alors qu'un murmure, une plainte tente de s'échapper d'entre leurs lippes mais s'étouffe pour ne finalement former qu'un grognement de plaisir.  

Le brun a peur, ses yeux noirs fuient dans tous les sens à la recherche d'une issue, d'une ridicule fenêtre qu'on aurait oublié de fermer et à travers laquelle il se serait jeté. Il l'aurait prit sans réfléchir et se serait barré à vitesse grand V, loin de ce putain d'Américain, de ses lèvres et de ses baisers qui savent comment affoler ses sens. Marvin panique. C'est la peur qu'on peut voir, luisante dans ses pupilles. Il se braque et repousse l'adolescent au bout de ses bras tendus, il veut pouvoir avoir l'assurance de rester maître des futurs évènements. Plus de surprise. Il a peur. Sa bouche entrouverte découvre ses canines luisantes et libère son souffle saccadé. << Assez. >> Le brun a les sourcils froncés, son souffle lui manque pour pouvoir lancer une réplique plus cinglante. Mais sa voix a déjà été assez sévère, il se dit que ça suffit, et n'attend pas une seconde de plus pour se dérober et filer au pas de course vers les gradins, relâchant les épaules du brun. Sa peau, son bassin le brûlent et l'implorent, et c'est agacé qu'il leur fait un doigt d'honneur avant de les ranger dans un coin du fond de sa tête. Il est comme un bête sauvage qu'on a effrayé, à vouloir s'approcher trop prêt pour la caresser. Der Wolf frißt, aber er hat Angst der Menschen. Le Germain saisit sa guitare et passe la lanière autour de sa nuque, prêt à fuir dans sa tanière sombre où il sait qu'aucun monstre ne l'y attend.

Et quand finalement il arrive à trouver la sortie, il grommelle. Les dernières notes de douceur d'Eran résonnent contre son échine et lui arrachent de longs frissons. Mais il reste stoïque, ne cède pas aux demandes explicites de sa chaire. Il est resté trop longtemps dans les étoiles, il a déjà suffisamment fait de conneries, il est temps de se barrer. Y a tout un monde qui l'attend, avec une routine à chambouler ; il lui casserait d'ailleurs bien la gueule à celle là. Peut-être qu'après tout il était le seul à ne pas trouver ça normal. Marvin hausse les épaules pour lui même et se risque à jeter un coup d’œil vers son pote, qu'il avait jusque là soigneusement évité du regard. C'est pas d'sa faute, jamais il n'admettra que la peur lui tord le ventre. << Faudrait que j'y aille. >> T'as juste un pas à faire Wolf, un putain de pas. Alors te plantes pas.
##   Ven 26 Déc 2014 - 23:22
Aaron Eran

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Aaron Eran
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La réponse ne tarde pas à venir. Faisant frémir de bonheur le petit. Ses yeux se ferment et il se laisse aller aux contacts. P'tain qu'est-ce que ça fait du bien. Sentir son coeur battre la chamade, sentir qu'il ne bat pas pour rien, qu'il bat pour quelque chose de complètement dingue. Alors que son corps en entier se tord sous les caresses de Marvin. Il se fout de ne voir que dalle, les sensations valent largement le coût. Tout vaux ce putain de coût ! Pour une fois, depuis qu'il est dans cet endroit, il a l'impression de vivre. Comme avant. Mais ça sera jamais comme avant...

Le p'tit comprend pas. Il ne comprend pas pourquoi tout s'arrête soudainement. Pourquoi il n'arrive plus à voir les yeux de Marvin. Il s'est laissé emporté, oubliant tout jusqu'à comment respirer. Il reste ballant au bout des bras. La tête en arrière, la bouche entrouverte à la recherche du moindre souffle, alors que tout se calme brusquement. Le calme avant la tempête. Durant ces quelques minutes, non... même pas. Il a l'impression que ça n'a durée que quelques secondes. Quelques secondes qui viennent lui enserrer la gorge lorsque la voix du brun s'élève. Sévère et autoritaire. Assez.
Assez.
Il a à peine le temps de refermer la bouche et de déglutir que l'autre fuit en le lâchant. Et lui qui se laisse tomber comme une vulgaire poupée de chiffon. Il a les jambes en coton, le corps au bord de l'explosion et un seul mot coupe tout. Un seul mot pose un horrible poids sur son coeur. Ses yeux se ferment plus fort comme ne voulant pas le croire mais, y a les pas de son camarade. L'oreille au sol, ces pas là semblent milles fois plus lourds. Milles fois plus douloureux. Il a merdé. Purement et simplement. Ses lèvres se serrent. Voulant couper l'accès à l'oxygène alors que déjà la chaleur s'enfuit. Cette putain de chaleur. Il l'avait sentit venir à des kilomètres... Cette désintox' sera des plus horribles. Déjà les frissons de manque se font ressentir et secoue sa chair mais le p'tit ne bouge pas. La gorge serrée, les lèvres tremblante et les yeux qui piquent. Qui piquent comme s'il allait chialer. Faux. Il a simplement merdé. Purement et simplement. "Promis si le brun refusait encore, il arrêterait !" C'est ça et les loups sont des agneaux...

Aaron ramène lentement ses bras vers lui. Ça fait trop mal. Il a trop froid. Il aurait jamais dû faire ce stupide jeu. Il aurait jamais dû y penser. Il aurait jamais dû insister. La boule dans sa gorge est tout simplement trop grosse pour laisser échapper le moindre sanglot. Pourquoi... ? Pourquoi fallait-il qu'il merde à chaque fois. Ses bras l'enserre alors qu'il se recroqueville, il aimerait fabriquer sa propre chaleur pour ne plus dépendre des autres mais... ce n'est pas possible. Ça ne fonctionne pas comme ça. C'est celle des autres qu'il veut. Une différente de la sienne. Une capable de lui dire qu'il est plus seul... Et là c'est le drame. Il repense à une connerie de chanson que lui avait fait écouter son frère... Blizzard que ça s'appelait. C'était en français. Une sorte de... rap mais en moins agressif. Il avait rien comprit sur le coup et ça avait bien fait marrer le grand qui revenait de France. Il lui avait balancé qu'il trouvait que la chanson correspondait bien à son p'tit frère. Complètement suicidaire et perdu. Il ferme les yeux plus fort lorsqu'il sent quelque chose couler le long de sa joue. Chatouiller l'arête de son nez et finir brutalement sa course sur le sol glacé. Pas possible que ça soit une larme, depuis l'épisode Rouquine, y a comme un truc de cassé. Un truc qui faisait que ça voulait plus partir. Qu'il restait des nuits, la gorge nouée à attendre que les larmes viennent, en vain.

Il sent ses lèvres se fermer de plus belle lorsque le brun annonce qu'il vaudrait mieux qu'il s'en aille. C'est ça... Beware of the Wolf. Il aurait peut-être dû l'écouter au final, lui et ses foutus avertissements. Le p'tit tire un peu plus sur sa veste en essayant de se faire minuscule au milieu de la grande place. Il a plus que jamais l'impression d'être seul. Mais... va savoir où il trouve son foutu courage de lever son bras. Doucement, il l'agite doucement pour attirer l'attention du brun et un seul mot s'échappe de sa voix enraillée.
- Marvin ?

Le même qu'il lui a balancé en le reconnaissant. Sauf que là, il est a terre, blessé un peu de partout et dos au loup. On a coupé ses ailes en plein vol et l'atterrissage... y fait drôlement mal.
- Je...

Les mots sortent pas. Ça fait trop mal. Sa main retombe sur son flanc et il lui balance de nouveau sa phrase.
- C'est pas si important que ça...


Mensonges sur mensonges... Il s'y connait le petit sauf que là, le mensonge est raté. Sa voix a dérapé. Elle a vendu la mèche. Elle a osé lui révéler que c'était important. Que ça comptait pour lui... Elle tremble comme une malade alors, il préfère la fermer. C'est bien mieux pour eux deux. Il a pas besoin de savoir ça. Il ferme les yeux plus fort pour faire fuir les monstres qui le hante. Lorsqu'il est sûr que le brun est enfin parti, il rouvre la bouche et inspire. Même là, ça tremble encore. Ça secoue son corps en entier et il se laisse glisser sur le dos. A moitié dans la lumière de la lune. Les étoiles brillent d'une lueur déprimante alors que retentisse d'étranges bruits. Comme des... explosions. Il renifle et sort son téléphone de sa poche. Minuit pétante. Surement des fusées... Il renifle de nouveau alors que le froid reprend possession de son corps. Il ne prête plus attention aux lumières colorés qui explosent à l'extérieur et qui masquent les autres, seul le petit écran l’intéresse. Il va chercher le machin qui le triture depuis un moment. "Pays où les w se prononce v" un léger spams arrive à lever le coin de sa lèvre. Créant un discret sourire. Il tape ce qu'il veut dans le moteur de traduction et l'envois à l'Allemand. Juste avant d'envoyer le message, il frotte ses yeux qui semblent lui piquer encore plus. Ses doigts sont mouillés. Des... larmes ? Il renifle de nouveau et appui sur la touche avant de fermer les yeux et de se laisser gagner par le froid. C'est con d'envoyer ça, comme c'était con de se laisser emporter, mais ça, il a pas pu s'en empêcher.
Frohe Weihnachten.



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