## Sam 14 Mar 2015 - 20:18 | ||
Rin Hakari Messages : 816 Date d'inscription : 01/06/2014 Age : 27 Emploi/loisirs : - / la caligraphie et la sculture d'eau Humeur : Zen... c'est se qu'on dit | - Arrête idiot, moi aussi je me dois d'être là pour toi. Elle était gentille Ludmila. Elle avait un très bon fond. J’aimais temps la voir sourire et sans soucis, j’aimais la voir respirer la vie, chose que je n’avais vue que très rarement. J’aimais être en sa compagnie, j’aimais sa présence plus que tout. Je m’étais accroché à elle. Dès le premier regard, j’avais retrouvé une personne comme ma tendre, bien qu’un peu plus renfermé. Après tout ce n’était pas la même personne. Dès la première fois, j’avais fait l’association entre les deux, je me suis dit que s’était probablement elle. Ce n’était qu’un mensonge que je m’étais fait pour croire qu’elle était encore là à mes côté. Ce n’était qu’une illusions et je m’étais peu à peu fait à l’idée que Ludmi’ n’était pas elle. Et pourtant, je ne cessé de voir cette personne en elle. Moins qu’au début, mais toujours. Ludmila m’a embrassé, légèrement et timidement… cela semblait être… comme un adieu. Comme celui que j’avais échangé avec elle… Les dernières paroles qu’elle avait prononçais me tourmentait depuis et ne cessait d’augmenter. Son visage, son dernier soupire… Tout ce qui était arrivé à ma famille était entre autre de ma faute. Si je n’avais pas existé, peut-être que ma famille serait toujours vivante que ses hommes en blouses blanches n’auraient pas fait leur petite expérience sur ma famille complétement heureuse. Les questions de « Pourquoi ma famille ? » revenais souvent… Mais si ça n’avait pas était moi, ça aurait était une autre personne qui aurait subis ses conséquence. Juste pour une expérience… Ils avaient fait ça. Ces personnes n’étaient pas humaines d’après moi… On ne pouvait détruire une famille aussi soudée que pour sa propre personne… Et tout ça pour… La question se posait encore. Je n’avais pas la réponse mais… Peut-être que cela était en rapport avec… Ce pouvoir qu’on a tous ici à Terrae. Plus j’y repense, plus je me dis que je m’étais sentit étrange, une colère folle et j’avais sentis quelque chose se manifester en moi. Quelque chose qui voulait sortir de plein fouet mais qui n’y parvenait pas. Je me rappelle… oui, ça avait fait si mal, mon corps avait eu si mal. Cette chose tentait de sortir de moi, comme une panthère emprisonné dans une cage. Et cette énergie n’était sorti quand arrivant à Terrae, que quelques mois après. Et j’avais découvert cette possibilité incroyable de manipuler l’eau et de se métamorphoser en un animal. Leur but était peut-être de crée ce qui est en nous… Probablement auraient-ils voulu me manipulé si ils avaient parvenu à faire sortir ce qui était en moi. En y repensent, dans cette période d’atroce douleur, je crois bien… qu’ils s’étaient exclamé de joie en voyant ma colère grandissante mais… C’était compliqué, j’avais du mal à me souvenir exactement de ce qu’il s’était passé… D’autant plus que j’étais plus jeune. |
## Dim 15 Mar 2015 - 0:04 | ||
Ludmila Parker Messages : 1296 Date d'inscription : 08/02/2014 Age : 26 Emploi/loisirs : Faire chier le monde et être un vrai petit diable ;) Humeur : Ca vous regarde? Non mais sérieux laissez moi tranquille! | Il n'a pas répondu et pourtant, son regard me prouva qu'il avait commencé à comprendre que ceci était notre dernière conversation. Je lui ai souris, les yeux pleins de larmes, sachant très bien qu'il prendrait cela pour la simple perte de Blue. Mais c'était plus profond que cela. En lui disant en au revoir, en partant ainsi sur un dernier adieu, j'abandonnai tout espoir d'une vie meilleure, ou mieux, d'un bonheur à venir. J'abandonnai la partie. Moi Ludmila Parker, j'abandonnai. Je ne l'avais encore jamais fais. Il y a une chose que peu de gens savent sur cette fameuse nuit où mon destin fût brisé. Tandis que ma vertu se faisait bafouer par l'alcool et la cruauté d'un homme, que dis-je, d'un monstre, je n'ai pas cessé de lutter. Il a eut beau me frapper, me couper aussi avec du verre brisé provenant probablement d'une bouteille, je n'ai pas stoppé ma lutte. Jamais. Plutôt mourir que de m'avouer vaincu. Il en était hors de question. Je me suis débattue, j'ai crié à l'aide dans le vent, mourante intérieurement à chaque fois qu'il poussait le vice un peu plus loin. J'ai hurlé à la mort et quand, deux longues heures plus tard, il a consentit à me laisser enfin tomber, je lui ai souris amèrement, soufflant s'il voulait bien l'entendre qu'un jour, je le retrouverai pour lui faire payer son audace. Ce jour-là, j'étais sincère. Je croyais que se serait de loin l'épreuve la plus dure de mon existence. Cette nuit-là, alors même que mes forces m'abandonnaient, alors même que je me sentais souillée et sale, j'ai pensé avec regret que j'avais eu beau ne pas abandonner, rien n'y avait fait, me voilà à terre. Et pourtant, pour elle, pour ma sœur, je m'étais relevée, regagnant ma maison, les vêtements en lambeau et le cœur brisé d'une telle humiliation. Maman avait hurlé en me voyant ainsi dénudé et papa avait renvoyé Blue se coucher avant même qu'elle n'est vu mon état. Ce jour-là, à trois heure neuf du matin, j'ai reçu la première gifle de ma vie. J'aurais aimé pouvoir dire qu'elle fût la dernière. Mais la vie peut parfois être si cruelle... Je suis revenue dans le présent, regardant Rin, une lueur de regret dans les prunelles. Pardonne-moi pour tout l'amour que je n'ai jamais su t'offrir et pour celui que je ne pourrais te prouver. Pardonne-moi de t'abandonner alors que je t'avais un jour promis de rester à tes côtés. S'il y a une chose que j'aimerai te demander, c'est bien d'être heureux, mais au fond, ai-je le droit de te demander quelques faveur que se soit alors que moi-même je n'ai pu tenir parole? Sans rien dire de plus, je me suis réfugiée dans ses bras, alors même que je savais que je n'en avais pas le droit, alors que j'allais l'abandonner. Lui, pour qui j'aurais tant aimé rester. Mais impossible. J'ai étouffé un sanglot, enfouissant mon visage baigné de larme dans son cou. Ces larmes qui pour une fois, n'étaient pas pour la perte de ma sœur, mais bien pour celle de mon espoir et de ma conviction en le bonheur. Ces larmes qui lui étaient destinées. Il n'en saurait pourtant jamais rien. |
## Dim 15 Mar 2015 - 12:09 | ||
Rin Hakari Messages : 816 Date d'inscription : 01/06/2014 Age : 27 Emploi/loisirs : - / la caligraphie et la sculture d'eau Humeur : Zen... c'est se qu'on dit | Les paroles n’étaient pas à leur place à ce moment. Seuls nos mouvements, nos expressions, pouvaient réellement se comprendre. Nous n’avions nullement besoin de parler, on se comprenait simplement. Cela était peut-être la chose qui nous reliez tous les deux. Cette attirance l’un pour l’autre… on se respectait, voilà pourquoi ça marchait entre nous. Ludmila avait les larmes qui lui montaient une nouvelle fois aux yeux, et je vis très bien qu’un nœud se coinça dans sa gorge. Elle luta mais les premiers sanglots fit leur apparition et se fit une nouvelle fois le déluge, mais contre moi. J’ai passé un bras autour de son corps et je lui ai caressé lentement le dos, tout en déposant mes lèvres sur le haut de son crâne. Je ne pouvais dire quelque chose, il fallait simplement attendre. Si j’avais su que ces larmes étaient pour moi… et non pour sa chère sœur… Je l’aurais gardé près de moi, je l’aurais gardé sous un œil attentif pour ne pas qu’elle fasse de bêtises, une bêtise très grave. Mais j’avais besoin de prendre un peu de distance de tout ça et de réfléchir sérieusement à retourner dans ma ville natale. Je ne savais pas ce qui m’attendrais là-bas, mais je devais y allé à un moment ou un autre. Après une bonne heure passé avec elle, je me suis dit qu’il fallait peut-être la laissé se reposer un peu. Je me suis détaché d’elle, je lui ai sourie, je lui ai caressé la joue. -Bon… Je vais te laisser. Surtout repose toi bien. Si tu as besoin de moi, de quoi que ce soit, appelle-moi ou envoie moi un message. Si tu as besoin de moi, je serais là. D’accord ? Je me suis redressé et je l’ai aidé à se relevé, l’aidant à aller s’assoir sur le lit. J’ai balayé la chambre du regard, et je me suis dit qu’il faudrait une nouvelle fois ranger tout ça… sans savoir qu’elle allait faire le saut de l’ange. Je ne voulais pas la laissé là en plan, mais je crois qu’elle avait besoin d’être un moment seul ; il ne fallait pas trop bousculer. Quand elle serait prête, elle me fera un message, et je viendrais, mais pas avant. J’attendrais son feu vert et je ne passerais pas en force à l’orange. Je lui ai fait un dernier sourire avant de quitter la chambre, en refermant la porte derrière moi. Là, j’ai respiré lentement, enlevant toute la pression qui s’était accumulé en moi. Je devais être fort, elle me l’avait dit… Et pourtant, cette force n’était qu’embryons pour le moment… J’ai déambulé dans le couloir des tonnerres avant de descendre pour aller à celui des eaux. Je devais me reprendre, car j’étais encore plongé dans l’eau, celle-ci même qui m’empêchait de respirer la vie. |
## Dim 15 Mar 2015 - 12:33 | ||
Ludmila Parker Messages : 1296 Date d'inscription : 08/02/2014 Age : 26 Emploi/loisirs : Faire chier le monde et être un vrai petit diable ;) Humeur : Ca vous regarde? Non mais sérieux laissez moi tranquille! | Mes larmes roulaient sur mes joues et Rin se contentait de me serrer contre lui et d'être là. Et cela suffisait, pour moi qui au final, ne le méritait pas. C'est bête pas vrai? Il me donnait plus que je ne pourrais jamais lui rendre. J'ai alors profité de ce moment-là pour craquer. Dieu comme j'aurais aimé lui avouer ce que je comptais faire! Peut-être aurait-il pu m'empêcher de commettre pareille faute. Peut-être aurai-je réfléchis à deux fois plutôt que de sauter comme je l'ai tant voulu. Il est plus simple de fuir que d'affronter. Plus simple de détruire que de créer. Plus facile de haïr que d'aimer. Plus simple d'avoir des défauts que des qualités. Plus facile de faire le mal plutôt que le bien. Rin, presque une heure plus tard, a finalement réussis à me lâcher. Il m'a sourit, comme pour me dire "t'en fais pas ça va aller". Mon pauvre Rin, si seulement tu avais su... Sa main est venue caresser ma joue, essuyant au passage mes larmes. -Bon… Je vais te laisser. Surtout repose toi bien. Si tu as besoin de moi, de quoi que ce soit, appelle-moi ou envoie moi un message. Si tu as besoin de moi, je serais là. D’accord ? J'ai hoché la tête, luttant contre une nouvelle crise de larme qui tenté d'affluer. Non. Si je craquais maintenant, il comprendrait ce que je comptais faire. J'ai pris une lente respiration, tentant de calmer les battements de mon cœur qui me priait de ne pas le laisser partir. Il m'a aidé à me relever et m'a assis sur le lit avant de me saluer. Sans un mot, il a quitté ma chambre, et moi, pauvre âme en peine, je l'ai regardé partir de ma chambre comme de ma vie. Ce n'était pas un au revoir. C'était un adieu. Alors même que ses pas feutré s'éloignaient, mes larmes se remirent à couler. Il ne me restait comme qui dirait plus qu'à partir. Adieu Rin. Et pardon. |
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