HRP : Omg, j'avais fait trop de fautes dans mon post d'ouverture, désolée T_T Cela dit, étant dans le même état d'esprit qu'Allen -à savoir très fatiguée- je ne les ai même pas corrigées >O> Je vais faire attention là !

"Le plaisir est pour moi". Va te faire voir avec tes expressions à la con. Je baissai les yeux sur sa troisième jambe, qui n'en était pas une. La béquille commença légèrement à glisser, et Huo termina sa phrase en se réappuyant correctement dessus. Je levai le regard vers lui, et sentis à mes yeux que je devais avoir une tête de mort. Il faut croire qu'il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas ces derniers temps.
Je poussai un long soupir face à son air de grand blessé de guerre. Dans un premier temps, je décidai de l'ignorer, et sans un mot, je lui tournai le dos, et continuai ma route. J'étais juste à côté de l'infirmerie. Aussi, au bout de quelques pas, je posai ma main sur la poignée. Un frisson me parcourut le corps à l'instant-même où je sentis un frottement de tissu. Probablement juste Huo qui reprenait son chemin. Pourtant, mon inconscient décida de s'en mêler, et interpréta cela comme un rire étouffé, une moquerie sourde. Je levai la main de la poignée, et me pinçai l'arête du nez en me tournant vers l'infirme.

-Tu reviens de la guerre ou quoi ?

Je réalisai alors que je l'avais bousculé à l'endroit où son épaule semblait lui faire mal. Je me pinçai la lèvre inférieure avant de soupirer. M'excuser ? Il en était parfaitement hors de question.
Je revins sur mes pas, et fis face au rouquin.

-Je te préviens, si t'as fait quoi que ce soit à Aoi durant mon absence, je te casse les parties de ton corps qui sont encore intactes.

Mon regard s'ancra dans le sien qui était las, mais pourtant dur.
Quelque chose n'allait pas... J'avais un manque. Une sorte de soif. Un verre de vin, ou peu importe quoi m'aurait fait un bien fou. Une technique comme une autre pour se changer les idées.
Je sentis la fatigue me tomber sur les paupières mais je tins bon. Si l'alcool n'était pas au rendez-vous, j'avais bien au moins Huo qui allait me divertir. Un infirme : tout ce que j'aime.

HRP : Je pense que je vais adorer notre topic ! Par contre, je m'excuse, parce qu'Allen est vraiment trop pourri en ce moment ><

Sa béquille me faucha les chevilles, m'obligeant à tomber au sol. Il se releva avant que j'ai eu le temps d'en faire de même, en profitant évidemment pour me narguer à ce propos. Un rictus m'échappa, mais je ne dis rien.
Bien sûr qu'il y avait de meilleurs punching-ball. Un tel combat, quel en était l'intérêt ? Ce n'était même pas plaisant à voir. Dommage, pour cet institut qui se prétend si utopique et qui pourtant idolâtre la guerre et, de fait, les combats. Après tout, quel institut qui réclame la paix possède une arène ? Il faut être sacrément incohérent pour créer une arène alors qu'on affirme ne vouloir que le bien de tous. Cette fabuleuse Hideko aurait-elle oublié que les gladiateurs, ces pauvres hommes sacrifiés pour le bon plaisir du spectacle, ont passé leurs meilleures années dans ce genre de théâtre grandiose ?
Un soupir m'échappa tandis que je me redressai, répondant en un simple geste à sa provocation. Son ricanement me mit hors de moi. Je levai les yeux vers lui, le regard noir. Si mon affinité l'avait permis, je pense même que mes yeux auraient envoyé des éclairs.
Finalement, un sourire étira le coin de ma lèvre. Ce sentiment d'être misérable se renforça, mais je ne fis rien pour le pousser à partir. Après tout, que je tombe si bas, qui cela allait-il réconforté ?

-Alors montre-moi ça, vas-y.

Un coup d'oeil sur ma main m'indiqua que ma plaie ne s'était toujours pas arrêtée de saigner.

-Je n'attends plus que toi, soufflai-je. Viens.

A travers mes mots, instinctivement, mon pouvoir de Sonore avait fait son effet, l'envoûtant discrètement. Mais en avait-il besoin ? Son regard m'assurait que non. Que j'utilise mon pouvoir de Sonore n'était pas utile. Et de toute façon, je n'avais pas besoin de mes pouvoirs. Mes poings suffiraient amplement.
Mon pied vint cogner contre sa béquille.

-Par contre, joue-là réglo. Tu n'as besoin que d'une main.

Heureusement que l'infirmière est arrivée. Elle aurait aussi pu venir bien avant. Faut croire qu'elle est sourde, vu le bordel qu'on fait depuis une bonne demie-heure.
Après plusieurs longues secondes de respiration douloureuse et bruyante, j'ai peiné à me mettre en position assise, aidée par l'infirmière. Huo était non loin devant moi, debout, sans la moindre égratignure. J'ai soufflé, me retenant de cracher par terre à cause de la présence de l'infirmière. J'en avais marre d'être un bon à rien. Une espèce de merde complètement inutile.
Finalement, un haut-le-coeur m'a pris et j'ai serré les dents. Un frisson m'a parcouru l'échine et je me suis forcé à me mettre debout. J'ai toisé Huo d'un air mauvais, mais je ne pouvais rien dire. Ou du moins ne le voulais-je pas. Le provoquer encore, pour prolonger le combat ? C'était stupide. Je n'en avais clairement pas les moyens. Pas la force physique, et pas la force mentale non plus, à vrai dire. Faut voir tout l'alcool qui se complaisait à couler dans mes veines ces derniers jours.
Après un instant, ma tête a cessé de tourner et je me suis remis d'aplomb, mais l'infirmière était juste à côté de moi, et j'avais bien compris que dans mon cas, je n'avais pas le choix : je devais la suivre.
Je n'ai rien dit. Mes pensées étaient incapables de trouver une suite de mots logique à balancer à la figure de cet idiot de rouquin. Alors je me suis contenté de l'observer en silence. Finalement, l'infirmière m'a tiré le bras pour m'intimer de la suivre. Je crois même qu'elle a parlé à plusieurs reprises, mais je serais parfaitement incapable de ressortir ce qu'elle avait bien pu dire.
Toutefois, j'ai finalement eu la décence de suivre l'infirmière. Mon estomac souffrait encore de mon coup précédent, la coupure dans ma main s'était remise à saigner, j'avais un mal de chien à la mâchoire et... bref. Faire l'inventaire serait inutile. Disons simplement que j'étais bien amochée.
J'ai tourné la tête une dernière fois vers Huo avant que a porte ne se referme dans mon dos. J'étais fatigué. Fatigué de moi-même surtout, je crois. J'ai laissé l'infirmière faire ce qu'elle voulait. Je ne ressentais juste rien. Mon regard s'était perdu dans le vide. J'étais en train de m'éteindre... Ces derniers temps, rien n'allait plus.

HRP : C'était... Mega nul ! Sans déconner, je suis trop dégoûtée ! Excuse-moi D: Mais on pourra refaire un RP très vite >O<