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Suis-je encore ... ta soeur ?
##   Lun 9 Mai 2011 - 21:03
Anonymous
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Le jour de notre rencontre, Lui et Moi, Moi et Lui ... Puis-je dire Nous ?


Ca y était … voilà que je me retrouvais enfin devant le portail de Terrae. Valises en mains, je regardais autour de moi pendant que la Master m’expliquait deux trois détails dont je ne fis pas attention. Ca doit sans doute être pour ça que je reçus la manche de son sabre sur la tête. Me retournant en affichant un air terrifiant, je voulus crier en lui répétant pour la je ne sais quantième fois qu’il était interdit de taper sur les élèves, mais celle-ci me fixait de son air « Ose dire quoi que ce soit, tu finiras tranchée en deux », parce que oui ! Derrière sa gueule d’ange, c’est un vrai tyran cette femme ! Et j’ai eu la chance de le découvrir durant notre voyage jusqu’au Japon.

Tout commençant la nuit même qu’elle m’avait accueillie, après m’avoir parlé de cet endroit, elle avait décidé de fêter mon « inscription » à ce nouvel institut. Ce qui me parut assez étrange d’appeler ça comme ça, tout simplement parce que j’avais 20 ans et que j’avais fini mes études et que de plus, celle qui me parlait ne devait pas avoir plus que moi. Mais bon, rien à foutre de ça pour l’instant. Donc comme je disais cette folle de Master avait décidé de célébrer ceci en ouvrant toutes ses bouteilles de Whisky, je ne vous dis pas ma tête quand j’ai vu le nombre de bouteilles qu’elle avait transporté avec elle.

Par gentillesse, j’ai accepté de boire avec … et cela toute la nuit. Malheureusement, y a un moment où t’es tellement bourrée que tu te rends pas compte des conneries que tu fais hein ? Bah ma connerie à moi a été de sauter sur cette femme pour la dézapper. Ouais, bon je ne suis pas en manque non, c’est juste qu’elle était belle et que ouais j’avais bu … ok ? Donc, lui sautant dessus, j’ai eu la chance de recevoir la protection de son épée en pleine face. Parce que oui, même si madame boit, ce n’est pas pour autant qu’elle oublie ses obligations de « Sensei ». Après avoir gueulé entre des coups, nous finîmes par nous endormir au milieu des bouteilles vides d’alcool. C’est beau l’alcoolisme, tu te sens tellement bien quand t’es con en fait.

Par contre, le réveil fut tout autre chose … Parce que oui, si tu bois la vieille t’as la gueule de bois le lendemain. Et pour nous, c’était pas la joie étant donné qu’on devait se lever à six heures en sachant qu’à quatre heures du matin on était encore en train de se taper dessus. La suite du voyage fut tout aussi mouvementée entre les « Put’n je dois gerber » et les « Un sac plastique, VITE ! », je crois que j’ai dû perdre mon honneur de jeune femme ce jour là. C’est ainsi que finalement, on arriva au Japon, aussi bien que possible, la gueule dans le cul, le cul dans le brouillard. Je sais même pas combien de temps à duré le vol en plus, je crois que ca devait être 12 ou 18 heures tout au plus.

Mais bon, de l’aéroport jusqu’à l’institut, la Master qui était venue me chercher, et moi-même, n’avions pas arrêté notre petite dispute amicale. Oui, je peux le dire, cette folle, c’est mon pote. La raison de notre dispute, je m’en souviens même plus, mais c’est tellement marrant de lui tirer les joues, même si on contre partie je me fais assommer … En tout cas, mon entente avec cette meuf est géniale, et je dois vous le dire, je l’aime déjà.

- Donc comme je te disais Ma-Chan, tu dois faire attention à ne pas embêter tes ou ta camarade de chambre une fois que tu auras passé le rang d’initié.

« Ma-Chan », c’était le surnom qu’elle m’avait donné. Je ne trouvais pas spécialement beau, mais elle m’avait dit que les Japonais adoraient ce genre de chose.

- Ouais t’inquiètes, au pire, je viendrai squatter ton pieu …

- Ma-Chan ! Pas de rapport avec les enseignantes !

- C’est pas qu’on a le même âge ou presque, mais c’est tout comme …

Un petit mouvement dans sa direction, prise dans une étreinte par derrière, mes mains sur ses seins et des petits « Pouêt-Pouêt ». Un cri voulant tout dire, un rire exagéré et hop, un bâton dans la gueule.

- Mais put’n ! Arrête de me taper Miya !

- Miya-Sensei ! Et arrête de me ploter !

Me tournant le dos, elle se saisit de mes valises et commençait à partir. S’arrêtant cependant dans sa démarche, elle se retournait vers moi pour m’accorder quelques mots.

- Je vais déposer tes affaires dans ta chambre, profite de la journée pour visiter l’institut, si tu te perds, demande à quelqu’un ton chemin, mais va pas chercher les ennuis ou y en a pas !

Lui faisant un singe de la main en lâchant un rire amusé, je me demandais ce que je pouvais bien faire maintenant. Quoi, il devait être trois heures de l’aprèm, j’avais pas envie d’aller visiter l’institut aujourd’hui et de plus, je voulais pas rester enfermée entre quatre murs non plus.

- J’ai la flemme de bouger … Je reste là alors ? … Ouais … Mais non, si y a des gens qui passent, ils vont se demander ce que je fou devant le portail … Osef des gens en fait …

Me couchant sur le sol, je contemplais le ciel bleu de cette après-midi ensoleillé. Je ne savais pas quoi faire, tu dois l’avoir capté après le nombre de fois où je l’ai répété non ? Bah ouais …

Attendant je ne sais quoi, je restais immobile, devant le portail, couchée sur le sol … Va-t-il se passer quelque chose ?


##   Mer 11 Mai 2011 - 13:55
Anonymous
Invité

Je peux vous dire... Que j'en ai chié. Durant ce voyage, j'veux dire. Vous me demandez pourquoi ? Vous osez me demander pourquoi ? Pourquoi, pourquoi... Je me demande aussi pourquoi. Pourquoi ils l'ont envoyés lui pour me faire venir à Terra-truc-machin-bidule, hein ?! Pourquoi lui ?! Pourquoi pas quelqu'un d'autre ?! Je demandais rien de plus, sérieux ! Ou alors juste, vous m'indiquez où est le bouton off sur cette maudite machine, et là, je vous vénère pour le restant de mes jours en vous appelant « Ô mon Dieu ! Mon bien aimé Dieu ! » ! Je vous prierais tous les jours, à dix-sept heures, et chanterais des chansons à votre gloire [HRP : ... Euh... Gros délire...] ! Mais, par pitié... Sauvez moi de ce type...

D'abord, prenons en compte le fait qu'il soit, petit un, carrément vulgaire. Petit deux, c'est un enfoiré qui fait que critiquer dès qu'il voit passer quelqu'un. Petit trois, cet espèce de demeuré s'est endormi sur moi en m'utilisant comme coussin géant dans un avion où on est déjà à moitié collé l'un à l'autre. Bon, mis à part ça, on pourra aussi noter que cet imbécile ne sait pas ce que veux dire « Ose parler et je t'explose la gueule ! », ou alors il est vraiiiiiiiment complètement débile. Et ensuite, il m'a renversé son café brûlant sur ma beeelle chemise ! J'me suis senti obligé de le courser dans tout l'avion, en lui balançant une chaussure (son proprio était furax, enfin je crois...) pour essayer de l'assommer... Au final, j'ai cru qu'on allait nous balancer par dessus bord si il continuait ses conneries.

Enfin bref. Après je-sais-pas-combien-d'heures-de-vol-avec-un-abruti-à-moitié-allongé-sur-les-genoux, on a enfin fini par... Atterrir. Je sais même plus si c'est le pilote ou nous, qui descendions, qu'on a applaudi, à la fin... C'était terrible. J'ai cru que j'allais le trucider cet espèce d'abruti-super-bionique-avec-ses-pouvoirs-de-merde. Sauf qu'attendez, vous savez pas le pire ! Sa bagnole était mal garée et donc du coup, on a été obligés de prendre un taxi pour aller à la fourrière et la chercher. Sauf que cet espèce de con, il comprend tout du japonais, hein ! Mais alors pour le parler... Putain, mais il bosse là, il aurait pu apprendre, fuuuuuuckkk ! Et puis son « C'est tout d'même la fuckin' merde... Hey, 'tonio-chan, tu crois que je dois appeler 'deko pour qu'elle m'aide ? Mais en fait, j'ai peur qu'elle me tue tu sais. Parce que vraiment, elle est effrayante ! T'imagines même pas ! Je te conseille de jamais la croiser, parce que sinon... Tu meurs. Surtout vu le caractère de merde que tu as, ahahahahahah ! ~ », qu'il se le foute là où je pense.

Bon, après avoir récupéré la voiture, j'ai pu avoir le loisir de changer de chemise (enfin !). C'est donc un peu plus silencieux (car oui, il avait enfin arrêté de parler... Merci Dieu.) que nous sommes arrivés devant Terrae.
L'institut était entouré de hauts murs, et un gigantesque portail en fermait normalement l'accès, même si celui-ci était ouvert.

- Bon, sors de là, que j'puisse me garer. J'te laisse te débrouiller comme un grand maintenant ! On va voir si tu es capable de trouver les dortoirs sans te perdre, 'tonio-chan ~
- Tu veux voir le pare-brise de plus près ? Je peux t'aider si tu veux.
- Kufufu ! ~ Quelle violeeeeeence !


Je soupirai et descendis de la voiture, emportant mon maigre bagage avec moi. Claquant la portière et m'éloignant sans le saluer, je me dirigeai vers l'intérieur de l'institut. Terrae, c'était bien ça ? J'avais fini par retenir, avec le nombre de fois où cet abruti intersidéral m'a tanné avec.
Deux jours plus tard, un petit mot était posé sur mon lit, dans les dortoirs que j'avais finalement trouvé un morceau de papier déchiré sur lequel était écrit, en anglais :

« Viens au portail, 15h. Sois pas trop en retard, tu louperas quelque chose.
A.W.
»

Apparemment, l'abruti voulait me voir. Pourquoi ?
Décidant qu'au final, ce n'était pas important, je jetai le papier. Et pourtant, la curiosité me mena tout de même en direction du portail.
Voyant de loin une personne allongée juste à l'entrée, je me demandai d'abord qui était assez idiot pour se foutre au beau milieu du passage comme ça, comme si elle était allongée dans l'herbe. Je m'approchai de l'inconnue -car c'était une femme visiblement blonde-, et voulu lui demander ce qu'elle fichait là.
En réalité, ce fut le choc.

- M-Maria ?

Cette personne... Cette femme... Elle lui ressemblait tellement. Mais ça ne pouvait pas... Ça ne pouvait pas être elle, n'est-ce pas ? Ma sœur... Ma chère et tendre sœur. Elles avaient le même visage, la même couleur de cheveux. Le même style vestimentaire.
Je fus pris d'un élan de joie, alors que je n'avais même pas encore la confirmation de son identité. Mais pourtant, au fond, je le savais. Elle n'était plus disparue... Puisque je l'avais retrouvée. C'était elle. C'était elle...
##   Mer 11 Mai 2011 - 15:04
Anonymous
Invité

- M-Maria ?

A l’entende de mon prénom, je regardais en direction de la personne qui m’avait appelé. Tournant la tête, je crois qu’à ce moment là j’allais crever sur place vu la gueule que je tirais. Parce que oui, devant moi ce trouvait une personne que je ne connaissais que trop bien. Après des « Ah » et des « Owh » ou encore des « Hein ?! », je fini par me lever en regardant la tête blonde.

Ce moment que je redoutais et que j’attendais avec impatience arrivait dés mon entrée à Terrae, coïncidence de merde ? J’en savais rien et franchement, j’avais l’air du conne en restant droite comme un piquet en le pointant du doigt tandis que ma bouche formait un « O ».

Non pas que je savais pas quoi dire … juste que je ne savais pas quoi dire quoi ! Mais put’n tu réalises du con ? Je viens de retrouver mon frère !

- Antonio …

Bravo pour l’effort ! T’as réussi à dire son prénom du con ! Non mais sérieusement, la suite laissait un peu perplexe. Surtout quand tu vois une folle te foncer dessus en ouvrant grand les bras pour te sauter dessus et par la même occasion te faire écraser sur le sol ! Parce que ouais, c’était ce que je venais de faire, j’avais accouru en sa direction pour finalement m’attacher à son cou et le faire tomber sur le sol. Restant sur lui en le regardant avec un sourire jusqu’aux oreilles, je commençais à enchainer des paroles incompréhensibles.

- Non mais put’n ! Je ne savais pas que Bah ouais attend ! Non mais c’est géant ! Et tu sais quoi ? Bah ouais je te jure ! Non mais sérieusement ! Je suis trop bien là ! Non mais t’étais ou ?! Mais sérieux t’es encore vivant du con ! Et le téléphone ca existe nan ?! Non mais Put’n ! Je suis trop … contente …

Pile délire * ON * mais bon, sur le dernier « contente », j’ai pas pu me retenir de couler une larme parce que ouais, j’étais émue de le revoir cette tête de bite, mais en même temps, j’étais trop triste en même temps. Me demande pas pourquoi, j’en sais rien. Essayant de reprendre mon sang froid, je l’examinais de plus près toujours en restant à califourchon sur lui.

- Antonio … Heu … ça va ?

Non mais ce n’était pas ce que je voulais dire … mais c’est la seule chose qui a traversé mon esprit à ce moment là. Parce que oui, j’avais une tonne de questions à lui poser et une tonne à répondre aux siennes je suppose, mais en attendant, ma connerie ne m’avait toujours pas quitter.

- … Où étais-tu passé tête de crevette ?!
##   Mer 11 Mai 2011 - 15:31
Anonymous
Invité

Elle se leva à la vitesse de l'éclair, sembla plus choquée encore que je ne l'étais moi-même en cet instant. Elle me pointa du doigt, tout en débitant une série d'onomatopées plus qu'incompréhensibles. Mais là, oui, je pouvais le dire. J'avais retrouvé ma petite sœur. Enfin. Je l'avais... Retrouvée. Elle n'était vraiment pas disparue, alors ? Juste... Juste plus là. Et maintenant... Elle était là, devant moi, un air idiot sur le visage, tentant de se remettre de son mieux de la surprise.
Et là, je pouvais le dire aussi. Merci à cet abruti de prof, sans qui je n'aurais sans doute pas pu la revoir. Merci de tout cœur.

Alors qu'elle commençait peu à peu à se calmer, j'eus presque les larmes aux yeux en la voyant prononcer mon prénom. J'eus envie de la prendre dans mes bras, mais elle avait visiblement eu la même idée. Se jetant sur moi comme une furie, elle me cria presque dessus des inepties qui me rappelaient (étrangement) celles que débitaient l'espèce de débile il y a deux jours. A moitié assise sur moi, elle finit par laisser échapper une petite larme, que je cueilli du bout du doigt.

- Je suis désolée, Maria. Tu... On m'a dit que tu étais disparue, personne ne savait où tu étais... Enfin, je ne savais pas. Je ne savais juste plus rien... Oh, Maria, tu peux pas savoir... Tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manquée... Comme je m'en suis voulu d'avoir oublié...

J'enserrai sa taille de mes bras et déposait mon visage tout contre son épaule, laissant mes larmes de joie couler.

- Mais maintenant, c'est fini. Tu vas bien, alors tout va pour le mieux... N'est-ce pas ? Que tout va bien...

Je m'éloignai légèrement, pris son visage en coupe et souris de mon mieux, ignorant sa bien maigre insulte. Elle avait grandit, en deux ans ; s'était embellie. Je caressai tendrement sa joue avec mon pouce.

- J'étais resté en Angleterre, chez nos grands-parents. Pardonne moi de ne rien avoir tenté... Mais je... En réalité, j'étais amnésique après l'accident, finis-je par lâcher afin de répondre à sa question, mon sourire tremblant légèrement sur mes lèvres. Je n'ai retrouvé la mémoire seulement trois jours auparavant... Pardon. J'ai été nul, sur ce coup là... Comme toujours, à vrai dire.

Ma voix s'était éteinte en un murmure presque inaudible. Je m'en voulais terriblement. Si j'avais retrouvé la mémoire plus tôt... Nous nous serions déjà retrouvés. Et j'aurais pu savoir qu'elle allait bien.

- Et toi, où étais-tu ? Personne ne le savais...

Je m'arrêtais, puis repris.

- Enfin... Personne ne me l'a dit, plutôt. Je crois qu'on essayait de me le cacher délibérément, mais je ne suis pas certain...

Je lâchai un soupir.

- Enfin, tu vas bien. C'est l'essentiel, n'est-ce pas ?

Je lui fis un sourire tendre, mes larmes ayant cessé de couler depuis quelques minutes déjà.
##   Mer 11 Mai 2011 - 16:11
Anonymous
Invité

- Je suis désolée, Maria. Tu... On m'a dit que tu étais disparue, personne ne savait où tu étais... Enfin, je ne savais pas. Je ne savais juste plus rien... Oh, Maria, tu ne peux pas savoir... Tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manquée... Comme je m'en suis voulu d'avoir oublié...

Ce n’est pas que j’allais pleurer avec, mais c’était tout comme. Me serrant au niveau de la taille, il me prit dans une étreinte tendis que je sentais mon épaule s’humidifier par ses larmes. Resserrant à mon tour mes bras tour de sa tête, je déposais la mienne sur la sienne tout en fermant les yeux pour savourer ce doux moment de retrouvailles.

- Mais maintenant, c'est fini. Tu vas bien, alors tout va pour le mieux... N'est-ce pas ? Que tout va bien...

Caressant ma joue en souriant, je pouvais continuer à lire la tristesse dans ses yeux. Il avait du … comment dire … j’avais du lui manquer plus que je ne l’aurai cru. Après tout, c’était normal aussi, il était mon tout, mon cher et unique frère que j’aimais tant et j’étais sa petite sœur adorée …

- J'étais resté en Angleterre, chez nos grands-parents. Pardonne moi de ne rien avoir tenté... Mais je... En réalité, j'étais amnésique après l'accident. Je n'ai retrouvé la mémoire seulement trois jours auparavant... Pardon. J'ai été nul, sur ce coup là... Comme toujours, à vrai dire.

Etre nul, non il ne l’avait jamais été, il avait toujours été là pour moi. Si on a été séparé, ce n’est en rien de sa faute, c’est la mienne … Du moins ce que j’ai toujours cru. Il est vrai qu’ils étaient étranges que nos grands parents ne m’aient prévenu qu’Antonio était chez eux, peut être … pensaient-ils que sans moi il était mieux ? Cette pensée me glaçait légèrement, mais je ne pouvais retirer mon sourire que j’affichais à l’homme se trouvant devant moi.

- Et toi, où étais-tu ? Personne ne le savait...

Beaucoup de gens le savaient sans doute … Seul toi et moi étions sans doute dans l’ignorance à ce moment là, mais que pouvait-on y faire ?

- Enfin... Personne ne me l'a dit, plutôt. Je crois qu'on essayait de me le cacher délibérément, mais je ne suis pas certain...

J’avais eu la même pensée que lui, ce qui me fit sourire un peu plus. Même si il n’y avait rien de marrant là dedans, être séparer d’un être cher est une expérience qu’on préfère tous ne pas subir et pourtant, nous l'avions vécu.

- Enfin, tu vas bien. C'est l'essentiel, n'est-ce pas ?

tout allait bien … Je ne savais pas vraiment quoi répondre à ça, aller bien, peut être qu’à partir de maintenant ca irait puisque je l’avais retrouvé, mais pour ce qui était des deux sans sa présence, c’était autre chose. Le prenant dans une étreinte une fois de plus, je restais un court instant silencieuse avant de le lâcher et de décider à me relever. Lui tendant une main afin qu’il se relève à son tour, je décidais à répondre à ses questions.

- Bah après l’accident je me suis réveillée dans une chambre d’hôpital en Italie. Maman était à mon chevet, puis elle a décidé qu’il était mieux pour moi de vivre avec elle …

Tournant la tête en croisant les bras, je ne savais pas comment m'exprimer pour la suite. Comment pouvais-je lui annoncer que je le croyais mort ? Serait-ce adéquat de le dire aussi sèchement … non, mais je n’avais pas vraiment le choix.

- … Parce que selon elle, tu étais mort pendant l’accident. J’ai été assez conne pour la croire pendant un instant mais cela ne dura que quelques mois. Après ça, bah j’ai décidé de mener ma petite enquête mais je n’ai rien trouvé à ton sujet.

Il était vrai que je n’avais rien trouvé, aussi bien dans les archives et les documents de mère, qu’en appelant à gauche et à droite.

- Après ça, j’ai commencé à descendre moralement et je me suis amusée à aller à gauche et à droite sans me soucier du reste … C’est quand j’ai surpris une discussion entre maman et son amant que j’ai appris qu’elle m’avait toujours menti et qu’en fait, tu étais toujours en Angleterre.

Prenant l’une de ses mains dans les miennes, je fixais celles-ci sans relever la tête. Je pouvais sentir des larmes se bousculer à la sortie de mes yeux, mais je ne pouvais pas me permettre d’être si émotive tant que je n’avais pas fini mes explications.

- C’est le jour de ma fugue qu’une femme est venue me chercher pour me conduire ici, elle a dit que tu t’y trouvais, donc je n’ai pas hésité un seul instant … Même si c’est con de suivre une inconnue comme ça hein ?

ca y est, une fois de plus les larmes traçaient des petits sillons sur mes joues. La voix un peu plus basses, je continuais à parler.

- Comment … Comment se fait-il que tu sois ici ?
##   Sam 4 Juin 2011 - 15:30
Anonymous
Invité

Elle était là, enfin. Je pouvais à nouveau la serrer contre moi, sentir son cœur battre dans sa poitrine. Entendre à nouveau le doux son de sa voix. Elle était là, je n'y croyais pas. Je n'arrivais pas. J'avais tellement l'impression d'être immergé en plein milieu d'un rêve, un rêve que jamais je ne souhaiterais quitter... Qui jamais ne devra se terminer.
Elle m'écouta, longuement. J'en avais tant à dire. Ma sœur, ma très chère sœur...
Elle se leva, me tendit sa main que j'attrapai sans hésiter pour m'aider à me relever. M'époussetant légèrement les vêtements, je l'écoutai me raconter sa version des faits. Alors comme ça, mère ne lui avait pas dit que j'étais encore en vie ? Elle lui avait même fait croire tout le contraire ?... Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. Je ne comprenais pas... Pourquoi avoir voulu nous séparer de la sorte ? Pourquoi nous avoir caché, à l'un comme à l'autre, tout ce qu'il s'était passé durant ces deux ans ? J'entendais à peine ce qu'elle me disait, mais lorsque je la vis se mettre à pleurer à nouveau, je ne pus me retenir de la serrer une nouvelle fois dans mes bras.

- Maria... Ce n'est pas bête. Ou sinon... Je suis moi-même le plus imbécile de tous les imbéciles. ... Surtout que l'énergumène qui m'a amené jusqu'ici est un peu... Euh... Comment dire, sans paraître trop méchant... ?


... Complètement débile.

- Enfin bref, on s'en fout.

Je soupirai.

- Quand j'ai appris que tu étais toujours en vie, j'ai... Voulu partir à ta recherche. Mais, vraiment, je ne m'attendais pas à te trouver ici... Je suis tellement heureux.

Je déposai un léger baiser sur son front.

- Tu as été courageuse.

Lui adressant un sourire tendre, je rajoutai :

- Je suis vraiment fier de toi... Fier d'être ton frère.
##   Sam 4 Juin 2011 - 16:53
Anonymous
Invité

- Maria... Ce n'est pas bête. Ou sinon... Je suis moi-même le plus imbécile de tous les imbéciles. ... Surtout que l'énergumène qui m'a amené jusqu'ici est un peu... Euh... Comment dire, sans paraître trop méchant... ?

Il n’avait pas eu de chance sur ce coup là, la personne qui m’avait amenée ici était vachement bien ! Bonne et gentille, parfaite non ?

- Enfin bref, on s'en fout.

Soupirant, je le laissais parler tout en restant dans ses bras. C’est si bon … ca m’avait manqué ce genre de chose, jamais, jamais je n’ai réussi à ressentir tellement de chaleur et de sécurité dans une étreinte avec les hommes de mon passé, seul Antonio était le seul, à me procurer ce plaisir. C’n’est pas de l’inceste, faut pas croire non plus ! J’aime mon frère, mais ca veut pas dire que … Ouais t’as compris hein ! * rouge pivoine *

- Quand j'ai appris que tu étais toujours en vie, j'ai... Voulu partir à ta recherche. Mais, vraiment, je ne m'attendais pas à te trouver ici... Je suis tellement heureux.

Heureux, moi aussi je l’étais. Un nouveau départ s’offrait à nous ici, ca faisait bizarre … comme si on était des élus en fait ! Tu vois l’arche de Noé ? Bah Terrae c’était devenue ça dans mon esprit pour moi, un endroit protégé du monde et de la souffrance extérieure.

- Tu as été courageuse. - Je suis vraiment fier de toi... Fier d'être ton frère.

Rougissant un peu, je fermais un œil quand ses lèvres se déposèrent sur mon front. Je ressemblais à quoi là ? à un chiot qui resservait les compliments de son maitre, mais ca m’allait … j’aimais être comme ça.

Du moins, jusqu’à ce que je change d’avis ! Quoi ? Tu n’avais pas encore capté que j’étais lunatique ?

Assommant un large coup de poing dans le ventre d’Antonio, je le vis tomber sur le sol tandis que j’éclatais de rire en le voyant plié en deux. Non pas de rire je crois …

- Tête de con ! évidemment que t’es fier d’avoir une sœur aussi bien que moi ! Je suis la meilleure !

éclatant de rire, je m’excusais d’un clin d’œil à son attention. Je suis désolée, mais c’était trop mou et trop sentimental pour moi … Je veux bien … Ouais mais non … Attend quoi ! * éclate de rire * Sérieusement, je l’aimais, mais il devait arrêter d’être mou là, on dirait un marshmallow ! J’arrive même pas à prononcer ce mot « XD » quoi.

- Maintenant qu’on est ensemble, on doit plus penser au passé, et la vieille, qu’elle crève avec son amant dans une ruelle abandonnée ! Non mais sérieusement quoi ! Smile !

étirant mes joues pour le faire rire en abordant un sourire montrant toutes mes dents, je lui tendais une nouvelle fois ma main pour qu’il se relève. Faudrait que j’arrête de le faire tomber non ? On s’en fou !

- En fait, c’est qui l’énergumène ?

Curieuse ? Ouais, je l’étais !
##   Sam 4 Juin 2011 - 17:20
Anonymous
Invité

Bon, je crois que j'ai compris, je ferais plus dans le sentimental. Merci à ma chère sœur de me l'avoir fait remarquer... En me donnant un coup dans le ventre. Nan, vraiment, pas que j'ai mal, mais merci d'avoir cassé l'ambiance. Et là, c'est sincère ! C'est vrai que ça commençait à en devenir un peu étouffant.
Rattrapant sa main pour me relever, j'éclatai à mon tour d'un grand rire en lui ébouriffant les cheveux, un sourire narquois sur les lèvres.

- C'est vrai ! Personne n'est meilleur que toi, tu es parfaite, tout le monde le sait,
me moquai-je en riant. Oooh grande reine Maria Ière, grande prêtresse de la blontitude.

Oui, bon, j'ai beau être blond aussi, c'est sur les blondEs qu'on fait les blagues de merde, et puis toc. Et puis moi, au moins, j'ai le mérite d'avoir des pensées un peu plus saines et moins idiotes que celles de ma sœur. Je suis sûre que si on avait un décodeur pour les pensées, on trouverait parfois des trucs... Flippants, dans sa tête. Nan mais parce qu'il lui arrive de dire beaucoup de connerie, alors ses pensées... J'ai vraiment peur pour l'avenir du monde (enfin, de Terrae) avec elle ici...
Elle me posa ensuite une question à propos de... Ah, lui. L'énergumène. Et on peut même mettre une majuscule au nom ! Pourquoi elle me demande ça ? Pourquoi diable me demande-t-elle ça ?!

- Bah... Un espèce de Master abruti. Un hyper-actif qui raconte tellement de conneries que même toi tu peux pas rivaliser avec lui, alors c'est dire. M'enfin, c'est grâce à lui que je suis venu à ta rencontre aujourd'hui, alors... Je suppose que je peux lui dire merci.

Je rajoutai :

- Ah et essaie pas de le rencontrer, il fait vraiment flipper, je te promets.
##   Sam 4 Juin 2011 - 17:44
Anonymous
Invité

- C'est vrai ! Personne n'est meilleur que toi, tu es parfaite, tout le monde le sait. Oooh grande reine Maria Ière, grande prêtresse de la blontitude.

Riant de sa propre connerie je suppose, je me demandais ce qui me retenais de lui foutre une droite amicale. Ouais, je sais c’est quoi, j’allais pas massacrer mon frangin alors que je venais de le rencontrer hein ? Ca ne se faisait pas ! C’est la télévision qui a dit ça !

- Bah... Un espèce de Master abruti. Un hyperactif qui raconte tellement de conneries que même toi tu peux pas rivaliser avec lui, alors c'est dire. M'enfin, c'est grâce à lui que je suis venu à ta rencontre aujourd'hui, alors... Je suppose que je peux lui dire merci.

Waw il avait vraiment l’air de détester le Master en question ! Un hyperactif ? Ils sont plutôt cool normalement ! Ca serait marrant d’en voir un se manger un mur ! C’est le genre de personnes qui fait des truc de ouf en plus, je veux le voir !

- Ah et essaie pas de le rencontrer, il fait vraiment flipper, je te promets.

Il lisait dans mon esprit ! La grosse merde ! Non c’est bon, j’irai pas le trouver ce mec … quoi que … un jour peut être !

T’as de la chance pour tomber sur ce genre de mecs toi ! Moi c’était une femme qui est venue me chercher …

Affichant un sourire pervers en mettant ma main sur ma poitrine en serrant celle-ci, je rajoutais dans un rire :

- Elle était bonne en plus !

éclatant de rire une fois de plus, j’arrêtais mes conneries en soupirant un bon coup ! Put’n mais que d’émotion aujourd’hui !

- T’as entendu parlé du fait qu’on recevrait des pouvoirs ici ? Ca fait genre la planète des Aliens quand j’écoutais Miya !

Souriant en tirant la langue sur le côté, je commentais une fois de plus mes dires.

- Ah ! C’est son prénom, de la Master, Miya !

##   Sam 4 Juin 2011 - 18:00
Anonymous
Invité

En l'entendant parler, je lui trouvais de plus en plus de ressemblances avec ledit Énergumène. Nan, vraiment, je flippe là. Je veux mourir en paix. Je me souvenais pas qu'elle parlait autant, sérieux ! ... Ok, j'ai plus parlé qu'elle. Je reprends : Je savais plus qu'elle racontait autant de conneries en si peu de phrases !

- Non, vraiment, je n'ai PAS de chance. Il m'a pourri le voyage, cet espèce d'abruti ! En plus, ce genre de personnes m'insupportent...

A se demander comment je fais pour être aussi proche de ma sœur, hein.
En la voyant parler de cette manière de la fameuse Master, je soupirai, agacé. Bon, au moins, on me l'a pas échangée à l'hopital, au moins une bonne nouvelle. Mauvaise nouvelle, par contre, je me demande si on aurait pas mieux fait de me l'échanger, au final. Avec un peu de chance, elle aurait pas été aussi vulgaire... M'enfin, j'ai plus d'espoir depuis bien longtemps, alors...
Ah, et en parlant des pouvoirs...

- Ouais, l'autre débile m'a montré. Il contrôle les sentiments à volonté, lui, tu imagines ? soupirai-je. Il a pas arrêté de faire craquer mes nerfs.

Je soupirai à mon tour, me passant une main dans les cheveux pour les ébouriffer un peu plus.

- Apparemment, avec le caractère, notre affinité est définie.


A tous les coups, elle va avoir les mêmes pouvoirs que ce Aaron. Nan mais parce que, physique mis à part... C'était des jumeaux, quoi. Même genre de conneries, même égo surdimensionné, et surtout... Forte propension à ne pas tenir en place. Où est-ce que je peux acheter une laisse ? Ou, encore mieux, une muselière ?...
##   Sam 4 Juin 2011 - 18:25
Anonymous
Invité

- Apparemment, avec le caractère, notre affinité est définie.

Non mais trop cool tout ça ! Alors je serai quoi moi ? C’était quoi les affinités d’abord ? Prenant un air songeur, j’essayais de me rappeler les dires de Miya, impossible, je regardais sans doute trop ses formes pour y faire attention … Perverse ? Et fière !

- C’est quand même pas mal, je me demande ce que je vais être ! Et toi aussi tien, t’es du genre grincheux, y a une affinité « grincheuse » ?

éclatant de rire, je m’arrêtais en prenant la main de mon frère. Lui accordant un sourire aimant, je repris d’une petite voix :

- Je suis vraiment contente de te retrouver, tu m’avais manqué Antonio.

Lui souriant une fois de plus, je tournais sur moi-même en laissant mes vêtements voler un peu.

- J’ai changé selon toi ? Toi, t’es toujours le même ! Beau gosse à en faire tomber les filles une après les autres … Où les mecs peut-être …

éclatant de rire, je voyais déjà bien mon frère avec un autre homme … pourquoi ? Il avait la tête pour ! Non mais sérieusement, il serait pas mal ans un manga Yaoi hein ! Moi je fais dans le Yuri et lui dans le Yaoi, on travaillera pour la même édition, on fera autant l’un que l’autre des positions folles ! Et surtout … une personne différente par pages ! * saigne du nez -> Dead *
##   Sam 4 Juin 2011 - 18:41
Anonymous
Invité

{HRP : Mon moi intérieur de Yaoiste confirmée me dit que ce serait une excellente idée... *Saigne du nez*
Par contre, t'as de la chance qu'il soit pas encore initié, là, on l'aurait vraiment perdu :O}



La regardant se moquer de moi, j'eus un sourire discret. Grincheux ? Moi ? Même pas vrai, en plus ! D'où elle tire ça, franchement... Nan mais sérieux, faut pas déconner ! Ah pfeuh !

- Toi, si il y a une affinité « je ne fais que raconter des conneries », tu serais la bienvenue là dedans, crois-moi, pouffais-je légèrement, serrant sa main dans la mienne.

Ému par ses paroles, je déposai un léger baiser sur ses doigts, comme on le ferait pour saluer une princesse (Et puis d'abord, j'ai le droit, c'est ma princesse à moi, et puis toc. Pff...), avant de lui offrir mon plus beau sourire.

- Non, tu n'as pas changée, toi non plus... Pas du tout, même. Ah, mais par contre...

Je fis mine de prendre un air sérieux.

- Je préfère me limiter aux filles, s'il te plait.

Mon sourire se reforma pourtant bien vite, et je partis dans un faible rire.

- T'es pas croyable, toi, quand même...

Heureusement que je n'ai pas de décodeur de pensées, là. Vraiment. Rien que son visage reflétant les pensées malsaines qui doivent cogiter dans son esprit me fait frissonner de peur...
##   Sam 4 Juin 2011 - 19:00
Anonymous
Invité

Il sait lire dans mon esprit ! J’en suis sur ! Il a déjà reçu des pouvoirs ! Rho mais la grosse merde ! Il a vu les scènes de *** que j’imaginais ?

Riant avec lui, je sautillais sur place, les étoiles plein les yeux.

- Dis, dis, t’as une copine alors ?

Tournant sur moi-même en me prenant dans une éteinte, je voyais déjà bien Antonio dans les bras d’une fille. Une fille belle et douce, qui je jurai que par amour ! Et lui ! La prenant à son tour dans ses bras, attrapant son visage, pressant ses lèvres dessus et puis ! - censuré -

- Awh, je t’imagine bien avec ton petit air draguer, trop craquant !

Oui, je sais, je divague une fois de plus. Mais je suis comme ça ! Et puis … je serai heureuse qu’il se trouve une copine, ca serait cool ! Surtout si je m’entends avec ! Et si elle aime plus mon frère, je lui ferai la version féminine d’Antonio avec plus de dynamites !

- T’as du quand même être heureux en Angleterre ne y pensant.

Lui souriant, je me disais qu’il avait été mieux pour lui qu’être avec moi en Italie. C’était si … horrible là bas, je dois pas m’en plaindre, c’est pas mon genre, mais sérieusement, vivre comme je l’ai fait, c’était même plus moi.


- Et moi une Yuriste de malade =3 // On a de la chance avec ces perso, y a les deux versions :p -
##   Sam 4 Juin 2011 - 19:34
Anonymous
Invité

Elle se mit soudainement à sautiller, tout en me demandant d'un air exagérément curieux si j'avais une petite amie. Eh ben, elle va être déçue. Elle qui commençait déjà à tourner sur elle même, heureuse comme jamais, s'imaginant sans doute des choses pas croyables. Non, je ne lis pas dans ses pensées elle est juste beaucoup trop prévisible, en fait. Je la connais par cœur. La suite de ses paroles devint de plus en plus... Enfin, impossible à suivre, quoi. Elle a des raisonnements bizarres, quand même. C'est dingue.

- A vrai dire... Pas le moins du monde.

Puis, sa dernière phrase fit se serrer mon cœur dans ma poitrine, mais je n'en laissai rien paraître. Souhaitant garder un visage sérieux, je plantais mes yeux dans les siens. Ses si beaux yeux... Qui m'avaient tellement manqués. Comme le reste de son être.

- Vivre en ne sachant à peine qui on est... Ce n'est pas vivre. Mais... Je suppose que vivre en n'étant plus soi-même... C'est encore pire, non ?

Je pris sa main dans la mienne.

- Mais n'y pense plus, s'il te plaît. On est là, maintenant, ensemble, et on peut se refaire une vie. Un nouveau commencement... D'accord ? lui souris-je tendrement.

HRP : J'avoue :O
##   Sam 4 Juin 2011 - 19:54
Anonymous
Invité

- Vivre en ne sachant à peine qui on est... Ce n'est pas vivre. Mais... Je suppose que vivre en n'étant plus soi-même... C'est encore pire, non ?

Je pourrais pas dire pire, ca s’équivaut et puis les peines des autres ne peuvent être comparables aux siennes, on souffre tous quelque part .. là … quand le cœur te fait mal.

- Mais n'y pense plus, s'il te plaît. On est là, maintenant, ensemble, et on peut se refaire une vie. Un nouveau commencement... D'accord ?

Il avait raison, il fallait aller de l’avant ! à partir de maintenant, on ne se quittera plus, plus jusqu’à ce que la mort nous sépare. Attrapant ma main, je serrai la sienne en lui adressant un sourire content.

- L’avenir, c’est à nous de le construire, et avec toi à mes côtés, je suis sure qu’il sera radieux !

Le prenant dans un câlin, je remerciais les personnes qui nous avait réunis, c’était grâce à eux, que maintenant, je pouvais sourire sans ce poids sur le cœur, c’est grâce à ça, que je ne dirai plus « je survis », mais je vais enfin « vivre.

Parce qu’il est la personne que j’ai toujours chéri le plus, mon Antonio …



END

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