## Ven 12 Juin 2015 - 0:16 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Première pensée qui me traverse lorsque je me roule en boule sur le canapé : Aaron, tu es con. C'est pas faute d'essayer de pas péter un câble, ni d'essayer de rester droit, digne, tout ce que vous voulez. Mais là, j'arrive juste pas. C'est comme s'il y avait eu un éboulis, quelque part dans mes fondations. Forcément, tout le reste est branlant. Au final, ça s'est complètement cassé la gueule. Ça veut pas dire que ça se reconstruira pas. Avec le temps, tout se reconstruit. Tout s'arrange, toujours. On oublie pas vraiment, mais on relègue ça un peu à l'arrière-plan de nos pensées. Puis un jour, on y pensera plus du tout. Et ça reviendra, parfois. Ça fera toujours aussi mal, mais j'pourrais p'tetre sourire de ces moments qui sont encore dans mon cœur. Pour le moment, je peux pas sourire. Je peux pas rire. Je ne peux même pas m'en vouloir d'être aussi pitoyable, parce que je sais que c'est pas ce qu'il aurait voulu. Mais au final, qu'est-ce qu'il aurait voulu ? Est-ce que je suis vraiment apte à en juger ? Ce n'est pas non plus comme s'il existait un "après" la mort. Ce n'est pas comme si les personnes qui nous ont quittées nous observaient de là-haut. Alors au final, on s'en fout un peu de ce qu'ils penseraient, non ? Cette pensée me file la gerbe, et je retiens un haut-le-cœur douloureux. Je renifle et me frotte les yeux pour en chasser l'humidité qui vient obstruer ma vision. Regarder la télé pendant qu'on chiale, j'ai toujours trouvé ça d'un chiant ; on voit que dalle. Même si j'avoue qu'y a pas grand-chose à voir pour le coup. National Géographie ? Elle aurait pas pu trouver un truc plus merdique ? Dans le doute, je laisse quand même. Les voix off me donnent envie de dormir. Et au moins, j'arrive à peu près à ne penser à rien. À peu près. Je m'en veux un peu quand même, j'me dis en m'enroulant un peu plus dans les couvertures, comme la foutue larve que je suis. Dans l'entrée, j'entends la porte qui se rouvre. J'me redresse même pas quand Ipiu entre dans le salon et me fixe de ses yeux trop bizarres – ouais, ils sont bizarres, d'abord. Elle s'excuse, deux fois. J'en sourirais presque si j'étais pas aussi… soulagé, je crois. Un poids s'enlève de mon cœur et j'acquiesce lentement. - Merci, j'arrive finalement à lâcher, malgré ma gorge serrée. Désolé. J'ai toujours trouvé la notion de pardon particulièrement étrange. C'est vrai, le Pardon, ça devrait n'être donné qu'à Dieu, nan ? Enfin, si dieu il y a. J'sais même pas si j'y crois, et j'suis pas chrétien de toute manière. En fait, j'imagine que j'ai cessé d'y croire quand j'ai compris que j'avais un karma de merde et que ça n'allait pas en s'arrangeant. En plus d'être un sacré connard dans cette vie, j'ai p'tetre été Hitler dans une autre ; qui sait ? Personne peut le savoir. Mais j'me dis que mon autre moi, cet ancien Aaron, il devait pas être super sympathique à croiser. Vive les révélations spirituelles ! En vrai, je sais pas lequel de ces deux mots est le plus difficile à me tirer dans un moment pareil. "Désolé" ou "merci". J'sais pas. Vous savez, vous ? Alors qu'Ipiu s'est installée, j'ose pas l'ouvrir encore une fois. J'ai conscience d'être allé trop loin, mais on ne pourra pas dire que je n'ai pas pensé chaque mot que je lui ai lancé. C'est peut-être ça le pire. Ce malaise qui flotte, il n'est pas là pour rien. Mais j'ai vraiment pas envie d'y penser. Elle sûrement non plus. T'façon, que j'lui dise que je suis désolé ou pas, j'sais qu'elle saura que j'le pense. Elle sait toujours tout, cette foutue garce. Parfois, souvent, ça m'énerve. Avant, ça m'a saoulé. Là, ça m'fait juste du bien. Le silence plane un moment, et j'somnole pendant ce temps. Quand il me paraît trop insoutenable, trop forcé peut-être, pour moi tout du moins, je prends une légère inspiration. - Tu t'es découvert une passion pour National Géo depuis quand ? J'savais pas que tu kiffais tant l'exotisme, je lâche dans le silence. Nan parce que j'avoue que les programmes sur les barrières de corail, je m'en tamponne un peu le coquillard. Juste un peu. Penser à autre chose. Lentement, j'étire mes jambes qui craquent dans le mouvement, et m'oblige à me lever. Dur. Ma tête tourne trois secondes, je dis bonjour aux petits points noirs devant mes yeux en me tenant au canap' et me déplace comme un zombie vers la cuisine pour chauffer d'l'eau. Tant qu'à faire, autant faire du thé. Si déjà j'ai plus de café. J'sors deux tasses et les ramène le temps que l'eau chauffe, sans la regarder. - T'en prends aussi ? C'est pitoyable, hein. Et non, ce n'est même pas une question. |
## Ven 12 Juin 2015 - 23:48 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mar 16 Juin 2015 - 17:17 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Le silence, ce n'est pas bon pour moi. Je déteste ça, je crois, en fait. C'est bien pour se reposer, parfois, souvent même. Mais là, c'est pas le même genre de silence. C'est pas une absence de bruit ; c'est presque une absence de vie, de chaleur, d'humanité. Je n'aime pas les silences lourds, qui parallèlement parlent plus encore que l'absence de sons. Pendant tout ce temps, je me demande à quoi Ipiu pense. Je me demande ce qu'il se passe sous sa tête pendant qu'elle fixe l'écran d'un œil vide. Dans un sens ça me regarde pas. Mais j'me demande si elle m'en veut. Si elle s'en veut, un peu aussi. Si elle pense à elle, à son passé, à son futur peut-être. C'est difficile de penser à son futur, quand on pense ne pas en avoir, vous savez. C'est difficile de se dire qu'on va vivre quand on a qu'une envie : celle de mourir. J'le sais bien. C'est habituel, comme sensation. Peut-être que je n'ai pas la carrure pour être Master, au final. Je n'encaisse pas bien. La douleur physique ne me fait pas grand chose, et il faut pousser loin la torture pour que je craque. Peut-être parce que je peux me forcer à ne rien ressentir. Mais parallèlement, je suis faible. Extrêmement faible. Dans ma tête. Instable, peut-être. J'aimerais ne pas l'être autant. Finalement, je me lève et la réponse d'Ipiu à mes questions me tire un sourire un peu las. Blobby, hein ? Faudra qu'elle m'aide à le remettre sur son meuble, un peu plus tard. J'suis sûr qu'elle refusera, et qu'elle se foutra de ma gueule en prime. Parce que je serai incapable de me trimballer un aquarium aussi lourd jusque là-bas sans le faire tomber. Quoique, si je touche un peu la corde sensible en lui disant que Blobby risque sa vie, si j'le fais seul, elle devrait songer à m'aider nan ? C'est un bon point. Un très bon point. À noter dans un coin de ma tête. J'lance un regard en arrière en l'entendant me suivre. Enfin entendre, c'est un grand mot. Elle ne fait jamais de bruit, quand elle se déplace. On dirait un peu un fantôme, parfois. J'suis même en train de me demander si j'hallucine pas, et si au final, elle n'a jamais existé. Elle pourrait très bien être une vue de mon esprit ; une illusion un peu chiante qui me fait la morale et me remonte de temps en temps. Finalement, elle est p'tetre un peu mon Jiminy Cricket quand on y pense. Sauf qu'elle est vachement plus envahissante. - Ça marche. Je te prends une tasse. Je verse l'eau dans la bouilloire et la prends dans le salon avec deux tasses, alors qu'elle apporte le sucre. J'me réinstalle, emmitoufle le bas de mon corps dans la couverture comme une petite vieille le ferait avec son plaid, et sert le thé lorsqu'il est prêt. J'attrape ma tasse et en profite pour me réchauffer. Pas de sucre pour moi. J'aime pas ça. J'devrais p'tetre. Faudrait que je reprenne un peu de poids. Mon sourcil se hausse finalement, et je la fixe quelques longues secondes. J'me demande si c'est une blague, puis me souviens. C'est Ipiu. C'est normal, en fait. J'en sourirais presque si j'en avais le courage. - Vérité ? J'ai pas envie de bouger. Mais j'ai un peu peur de ce qu'elle va me demander. Ça me rappelle notre première rencontre, quelque part. Chacun une question. Chacun une réponse. Et la vérité. C'est la vérité qu'on veut, c'est ça ? Mais c'est quelle vérité qu'on cherche ? Celle qu'on souhaiterait détenir, ou celle qu'on détient ? |
## Mer 17 Juin 2015 - 22:21 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Être sérieuse cinq minutes ? Pourquoi je ferais ça ? Regarde-nous Ronron. Le sérieux ne nous réussit guère. Nous sommes des adultes trop souvent, p’t’être qu’on est tout bonnement pas fait pour ça tu ne crois pas ? Peut-être qu’si on se prenait pas autant au sérieux, tout irait mieux ? J’y crois qu’à moitié, mais on doit avouer un truc, là si on continue on va finir dans l’mélodrame. T’sais on doit pas être construit pour ça, j’veux dire pour s’prendre au sérieux. Regarde ça nous détruit ! “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Jeu 18 Juin 2015 - 19:11 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Elle parle pas, et j'tente plus vraiment de faire la conversation dans le vide. J'ai pas forcément envie de faire des efforts, ou de m'obliger à raconter des conneries qui me passeraient éventuellement par la tête. Au final, on s'installe de nouveau devant la télé, et j'sens son regard sur moi quand j'm'emmitoufle dans ma couverture. J'sais à quoi elle pense, j'y ai pensé aussi ; j'sais aussi que j'en ai rien à foutre. Elle peut se foutre de ma gueule si elle veut. Au mieux ça me fera sourire, au pire, ça me mettra à nouveau en colère. Je sais pas vraiment ce qui arrivera, mais j'sais aussi que je suis pas dans mon état normal. Alors de là à chercher un truc logique, je sais pas trop... Elle m'interroge en lançant un nouveau jeu, finalement, et je hausse un sourcil en répondant vérité. J'm'attends pas à grand chose de sa part, elle est du genre à poser des questions débiles autant que des questions sérieuses. Voire à poser débilement des questions sérieuses, et inversement. Au final, quand elle me demande quel sera le prochain sujet de maths, je me contente de hausser les épaules. Il faut que je cherche loin dans ma tête pour me souvenir du sujet étudié en ce moment. J'remonte à la veille, tente d'éviter les souvenirs douloureux, et retourner plutôt à un temps où j'avais pas encore appris qu'un de mes amis était mort. Cette constatation, encore une fois, me frappe, et je reste là, à fixer mon thé sans rien dire. Avant de le boire, en resserrant ma prise sur la tasse. - Produits scalaires. Mes yeux croisent les siens et je hausse un sourcil. Puis lui tire la langue. - J'en dirai pas plus. Tu m'as demandé le sujet, c'est le sujet. Ça ne lui apprendra pas grand chose, de toute manière. C'était prévu. Mais de là à me souvenir du contrôle que j'ai préparé, faut pas trop m'en demander non plus. Puis. Sujet. Un sujet, c'est aussi ça. Dire de quoi ça parle, nan ? Elle joue avec les mots, assez souvent. J'vois pas pourquoi je ferais pas la même chose de mon côté. - Action ou vérité, Ipiu ? Vérité, d'après la p'tite dame. J'réfléchis pendant quelques secondes, le temps de chercher une question à lui poser. Un truc débile ? Ou quelque chose d'intéressant ? Lui demander pourquoi elle est venue ? Ou pourquoi elle fait pas un feu de bois avec le contenu de sa bibliothèque ? - Comment elle était, ta première cuite ? Moi, disons que... Je sais pas si je m'en souviens vraiment. Parce que fut une époque, j'm'en prenais pas mal à la suite. Pas des aussi violentes qu'aujourd'hui, mais tout de même. Faut dire qu'j'aimais autant faire la fête que rester cloîtré chez moi. Jamais réussi à trouver de juste milieu parmi cette merde. Comme pour tout le reste, au final. C'est pas bien grave, j'imagine. Un sourire tire mes lèvres en coin. C'est pas comme si personne avait l'habitude, en plus. |
## Dim 21 Juin 2015 - 10:46 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Comme si tu n'avais pas pu me donner autre chose qu’un titre de chapitre sieur Aaron ? T’es au courant qu’avec les mathématiques t’as pas besoin d’avoir le sujet complet pour savoir sur quoi ils vont tomber. T’as un certains nombres d’exercices classiques, de ceux que tu peux poser à un certain niveau je réduis le nombre. Te connaissant j’ai encore réduit le nombre. En fait j’pourrais deviner le sujet sans poser la question, mais bon, si t’avais eu la décence d’être correct avec moi, tu m’aurais donné le sujet complet et ça m’aurait évité de me faire chier. Bon okay, j’me ferais pas chier à chercher, la flemme, si j’avais pu me faire du fric sans trop m’fouler ça aurait toujours été ça de pris. Je ne l’ai pas fait. Tant pis diront certains, tant mieux diront d’autres, t’aurais sans doute eu de meilleurs résultats si tu me l’avais donné au complet vu qu’ils auraient eu un sujet sur lequel s’entraîner, surtout que j’imagine bien que monsieur se serait fait chier à écrire un nouveau sujet pour me discréditer… Parce que fait pas l’innocent, je sais que ça te fait chier au plus haut point… T’avais qu’à pas être master, c’est cool d’être étoile aussi tu sais ? Non ? bon. Tant pis, enfin t’aurais tout de même eu un meilleur taux de réussite à ton test, parce que si je “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mar 23 Juin 2015 - 22:37 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Quand elle me répond, j'me retiens de rouler des yeux et de râler. En fait, peu importe la question que je lui poserai, pour elle ce ne sera jamais anodin. Ce ne sera jamais rien de plus qu'une chose banale, et le jeu qui était censé me mettre de meilleure humeur, très certainement, me donne encore plus envie de tirer la gueule. Il ne m'amuse déjà plus. Même si la manière de le dire est assez drôle en soi. Je crois que je n'arrive toujours pas à m'ancrer dans le crâne qu'elle n'a pas vécu une vie comme nous. Elle a vécu plusieurs vies. Elle a vécu trop de choses. En a vu beaucoup d'autres. Est-ce que ça lui enlève le titre d'humaine ? Je me souviens lui avoir expliqué que non. Qu'elle avait le droit d'être ce qu'elle voulait, qu'elle était plus libre. C'est vrai, elle est plus libre. Mais elle a tant vécu qu'elle n'a au final rien connu. Sa liberté l'enchaîne, vous pensez ? J'me demande si c'est juste elle qui est aussi désabusée, ou si toutes les personnes de son acabit le sont aussi. C'est perturbant de se dire qu'il y en a sûrement d'autres aussi brisés qu'elle. J'me demande si elle arrivera à recoller les morceaux, un jour. C'est vrai ; elle a toujours connu que ça. J'me demande si elle saura comment faire, ou même si elle en aura envie un jour. Parce que même quand t'as connu la vie, tu sais pas comment faire pour retourner à ces jours-là. On y retourne jamais quand ils partent. J'imagine qu'il faudra en trouver d'autres. D'autres jours à conquérir, d'autres jours où sourire. Ce serait bien, non ? Mon soupir trahit ma déception. Je ne sais plus quoi lui demander, d'un seul coup. De toute manière, après, ce sera à moi. - Eh ben, ça devait être une belle bande de boulets tes potes. Ils étaient canons ? je la charrie avec un sourire que je me mets d'un seul coup à détester. Le genre de sourire crispé que vous faites quand vous savez que vous devez sourire, mais que vous en avez pas la moindre envie. Mais bon. C'est vrai que c'était drôle. - 'Tain quand je pense que vous m'aviez collé une perruque sur la tête… J'ai dû me couper les cheveux super courts à cause de vous, je râle. Maintenant, ils ont repris une bonne longueur, suffisante pour ne plus me faire ressembler à un ressortissant de l'armée. Deux mois ont passé. Un peu plus j'dirais. J'ai toujours eu les cheveux qui poussaient vite, de toute manière. Faudrait que je les laisse pousser suffisamment pour pouvoir les rattacher… Je bois une gorgée brûlante de thé et fixe mon regard sur le corps visqueux de mon poisson. Dire qu'il est arrivé en même temps que cette soirée… J'me souviens tellement de ma tête en le voyant pour la première fois. Et de celle de toutes les personnes qui ont eu l'occasion de le voir. Le pauvre, c'est un mal-aimé… Vous croyez que c'est pour ça qu'Ipiu le kiffe ? Parce que j'ai l'impression qu'elle est clairement attirée par les loques. - Vérité, encore. J'ai pas envie de bouger. La vérité – ahah – c'est que je ne bougerais de toute manière pas, même si elle me le demandait. Traitez-moi de faible, j'vous répondrai que je décuve tout doucement. Parce que moi, j'suis pas un espion endurci. J'me tape encore des cuites à quasi vingt-sept piges, j'ai toujours pas de meuf – ou de mec – et la famille c'est encore c'qui est le plus éloigné de moi, là. J'me fais vieux, et ça me déprime d'être resté bloqué à mes dix-neuf ans dans ma tête. Mais bon, qu'est-ce que vous voulez. J'veux bien qu'on me dise que je suis une tapette. Parce qu'au fond, on va pas se voiler la face, c'est carrément vrai. |
## Jeu 2 Juil 2015 - 2:00 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Tu crois vraiment que je ne vois pas quand tu forces trou du cul ? J’vais éviter de le souligner, je sais que tu sais que je sais, j’vais pas en rajouter une couche. T’sais j’chuis pas vraiment le genre à t’enfoncer quand tu serais capable de te laisser faire. Te faire chier quand tu as du répondant me fait rire, te faire chier pour que dalle quand tu te mettras en rogne pour rien ? Nan désolée, j’me respecte trop pour ça. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Jeu 2 Juil 2015 - 15:00 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Comment ça des boulets ? Et reprends pas mon jeu de mots pourri en faisant croire que c'est le tien, vas-y. Je t'ai vue ! Copieuse. Je gonfle une joue et détourne la tête, faussement boudeur. J'crois que je recommence peu à peu à me calmer. Jouer au con, ça me calme. Même si je suis pas spécialement d'humeur, y a des jours, comme ça, où faut se forcer pour se faire croire qu'on va bien. Mais je vais pas bien, c'est clair. C'est clair, net et précis : ça ne va pas. Et ça n'ira pas, pas tout de suite. On va dire que je vais fermer les yeux, et que quand je les rouvrirai j'aurai oublié. Ce sera pas les cas, mais faudra que je fasse avec. Prêt ? Non ? Pas encore. Plus tard, peut-être. Dans une dizaine de minutes, une heure, trois peut-être. Quelques jours. J'attendrai le temps qu'il faudra. Je ne veux pas aller mieux, mais je sais que j'ai pas le choix. Accepter ou souffrir. J'serais presque prêt à souffrir pendant des années si ça m'évitait d'avoir à me dire que je le surmonterai… Mais au final, on le surmonte toujours. Avec le temps. Ça n'empêche pas d'avoir mal. - Bah, ça t'va bien le roux, te plains pas. Finalement, mon regard se repose sur la télé pendant qu'elle cherche une question à me poser. Regard vague un instant, durant lequel je me demande ce qu'elle va encore me trouver. J'suis pas déçu, tiens. En temps normal, j'aurais probablement ricané, ou haussé un sourcil, j'aurais rigolé et j'lui aurais dit qu'elle a probablement craqué son string. Là j'me contente de tourner les yeux vers elle, de la fixer de longues secondes. Mes lèvres s'entrouvrent et je prends une longue inspiration. Bien. Bon. Calme-toi, Aaron. T'es zen. Zeeen. Ne la grille pas. Ou évite juste de la tuer ? Une petite électrisation, ça pourra pas lui faire de mal, et ça lui apprendra à fermer sa gueule, nan ? Nan ? Putain. - Dis-moi, ton but ultime dans la vie, c'est de me casser les couilles ? Pourquoi il n'y a que des gens trop curieux, autour de moi ? C'est vrai, ça leur apporte quoi ce genre de réponses ? Moi aussi, ça m'intéresserait de la connaître, tiens. Cette foutue réponse qu'elle attend. Parce que la vérité, c'est que j'en sais foutrement rien. Oui, peut-être, sûrement. Mais non. J'm'y refuse et c'est plus fort que le reste. Ça n'apporterait rien à personne. Parce qu'après tout, c'est vrai. Je suis le genre de mec dont un peu de proximité rapporte un peu de réconfort, et beaucoup de proximité rapporte des emmerdes. C'est pas la peine, comme ça. - J'tiens à lui mais je ne l'aime pas. Le monde se ligue contre moi, en ce moment, je crois. Déjà à Boston. J'essaie de refourguer la chose dans un coin de ma tête. Je les enferme à double tour pour ne pas avoir à y penser. En fait, j'crois que ça me met vraiment mal à l'aise. J'sais que ça prouve bien qu'y a un problème. Mais ça, ça ne concerne que moi. Un soupir m'échappe et je détourne les yeux. J'sais pas quoi lui poser comme question, en retour. - Et toi, personne en vue ? Ça doit être triste, le célibat, je ricane. J'm'attends pas forcément à une réponse, mais bon. C'est juste pour lui renvoyer l'ascenseur. Dans les dents. Espérons. |
## Ven 3 Juil 2015 - 1:09 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Ven 3 Juil 2015 - 15:41 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Bon, là, c'est clair : elle veut ma mort. Ou la sienne, peut-être ? Elle me provoque pour que j'abrège ses souffrances ? Non parce que si c'est ce qu'elle veut, on pourra très vite trouver un compromis intéressant, hein. Moi je m'arrange toujours avec les gens, alors si c'est ce qu'elle souhaite, ça pourra être très cool à mettre en place. Électrocution, noyade, paille dans le cerveau, objet contondant au coin de la tête… Non ? Ça ne dit à personne ? Je suis chaud, là, j'vous jure. Taquet et tout. Allez, viens Piupiu, on va bien s'amuser tous les deux. Mon regard blasé se transforme rapidement en regard noir face à sa réaction. Vas-y, soupire encore une fois de cette manière si profondément exaspérée et je te fous la tête dans l'aquarium de notre ami Blobby. C'est quoi le problème, au juste ? En quoi ça t'intéresse ? Tu joues à la dame marieuse maintenant, t'as envie de me voir casé pour pouvoir dire que ton p'tit fiston est grand ? Je roule des yeux et détourne la tête. Sérieusement, elle m'énerve. Qu'elle se mêle de ce qui la regarde… De toute manière c'est pas comme si ça pouvait se faire normalement, hein. Non mais. Imaginez trente secondes. Juste trente secondes. Vous voyez votre tête bizarre ? Ben pareil. Mes lèvres se pincent et finalement j'me décide à lui poser la question. Sa réaction me laisse cependant sceptique. Elle prend ma tasse et je sens sa main sur la mienne, ses doigts qui s'entrelacent aux miens, et en la voyant se rapprocher de cette manière, avec ce regard, je sais ce qu'elle va faire. J'aurais soupiré si elle n'avait pas déjà été si proche. Sa question me tire cependant un frisson et je fronce les sourcils. Euh. J'irai pas jusqu'à dire "qu'est-ce qu'elle fout ?" dans le sens où je sais parfaitement ce qu'elle fait ; juste que je ne comprends absolument pas d'où ça sort, subitement. Euh. Ipiu. Tu me fais flipper, là… Elle grimpe à demi sur mes genoux et ce qui devait arriver arrive. Forcément, hein. J'vous fais pas un dessin. Elle m'embrasse, et je ne tarde pas à faire de même. Ma main libre se glisse le long de son bras, lentement, que j'effleure jusqu'à son épaule, et je l'éloigne finalement en nous séparant, mes yeux plantés dans les siens. Expérience cheloue bonjour… La pauvre, heureusement que j'me suis brossé les dents 'taleur. Ahah. Ah. C'est pas drôle… - Tu t'attendais à quelle réaction au juste, là ? Tu me fais quoi maintenant ? je souffle, à demi exaspéré, et un peu perturbé tout de même. Doucement, je replace une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Faites comme si j'avais un sourire en coin, c'est tout comme, mais mon visage en a marre de prendre des expressions pareilles. J'sais ce qu'elle essaie de faire. Enfin je crois. Tu veux me prouver que ce que j'ai dit tout à l'heure était faux, c'est ça ? Franchement… tes moyens sont pas très moraux. Enfin te connaissant, ça m'étonne pas. - Sinon, j'imagine que ça veut dire personne ? Ouais, j'suis un con, je sais. |
## Sam 4 Juil 2015 - 0:41 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 18 Juil 2015 - 22:04 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Pauvre petite. Je crois que je l’ai choquée. Elle ne bouge plus quand je l’embrasse, semble presque s’arrêter de respirer. Ah. Bon. Elle s’y attendait pas. Moi non plus du coup, ça veut dire qu’on est ex-aequo non ? Une connerie contre une autre connerie. C’est assez équitable, je trouve. De toute manière, ça ne veut rien dire. Ça ne veut rien dire, mais pourquoi ça me perturbe à ce point qu’elle soit aussi… perturbée ? En fait, je comprends pas bien ce qu’il se passe. Peut-être parce que je suis encore ralenti par ces heures passées sur le parquet, ou peut-être parce que c’est tellement hors de toute logique que je suis incapable de me rendre compte de ce qu’il se passe. C’est le bordel dans sa tête, c’est le bordel dans la mienne aussi, du coup. Putain mais pourquoi elle fait cette gueule-là ? Enfin. C’est pas le visage, elle est trop stoïque pour ça… C’est plutôt ce que je capte dans le fouillis qui lui sert de cerveau. Ses doigts effleurent mes lèvres lentement, et je frissonne à son geste. Elle ne descend pas de mes genoux, et me lâche ces conneries innommables. Un sourire nerveux manque de s’étirer sur mon visage. Tenter ta chance ? J’aurais presque envie de répondre qu’y a pas de chance à tenter avec moi, et que c’est plutôt tenter le diable, mais j’me dis qu’il vaut simplement mieux rien répondre du tout. - Tu perdrais au change si tu faisais ça, crois-moi, je réponds en soupirant, alors qu’elle descend de mes genoux. Puis je hausse les épaules. Le cœur brisé hein… On l’a tous eu un jour ou l’autre, je crois. J’essaie de ne pas trop baliser à ce sujet. Elle me stresse. C’est un thème que j’ai pas spécialement envie d’aborder aujourd’hui – c’est vrai. Je ne la laisse pas rester ici pour qu’elle me bassine au sujet de mes histoires de cœur. Ni pour qu’elle me perturbe de cette manière. J’veux dire. Elle réagit étrangement. Habituellement, elle n’aurait pas eu ce genre d’agissements. Pourtant ça a été le cas ; la question est de savoir pourquoi. Et je n’ai pas envie de le savoir. Si ça la perturbe parce qu’elle croit que je ressens quelque chose, ou parce qu’elle croit ressentir quelque chose. (Là ce serait étrange quand même. Je veux dire. Que quelqu’un ressente un truc pour elle ; ok. Qu’elle ressente un truc pour quelqu’un ; c’est vachement plus bizarre, tout de même. Laissez-moi être sceptique…) - Moi aussi, j’crois, je rajoute en haussant les épaules. En même temps, il me semble que je me brise le cœur tout seul, à force… Enfin on va pas partir dans le sujet, ça commence à devenir blasant à force. Elle aussi est blasée, ça tombe bien. J’reprends ma tasse à mon tour et la porte à mes lèvres, sans regarder la tonnerre. Changeons de sujet. Mon ordi ? Bonne idée. - Fallait y réfléchir avant ma grande, tu sais très bien qu’il a déjà une dent contre toi. J’retiens un rire amusé. En même temps, il aime personne ce con. C’est une extension de moi-même, je pense. Ça doit expliquer le narcissisme évident et le fait qu’il m’aime comme si j’étais le seul et unique humain à mériter de vivre sur cette terre. Oui, à ce point. Le pire c’est que je décide pas de leur caractère, c’est eux qui se programment seuls… - Au pire, fais comme si de rien n’était, il le remarquera peut-être pas… J’me tais et le silence qui s’ensuit me rend légèrement mal à l’aise. Bon… |
## Dim 19 Juil 2015 - 17:07 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | T'as menti Toumaï comme tu mens toujours. T'as menti à Aaron mais tu t'es surtout mentie à toi même. Le coeur brisé ? Quel doux euphémisme. Juste ça fait partie des choses que tu ne peux évoquer à voix haute. Des choses qui évoquées à voix haute deviendraient trop réelles. Trop insurmontables. Ils te voient sans coeur et sans âme. C'est un moyen comme un autre pour eux de te cataloguer. Tu es placée dans la boîte trente-six sur l'étagère en bas à gauche. Tu es étiquetée dangereuse. En petits caractères il y a écrit " ne pas s'attacher elle pourrait vous trahir." “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Jeu 23 Juil 2015 - 1:59 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Bon... J'aime bien Ipiu, ne vous méprenez pas. Elle est gentille parfois, on rigole bien ensemble, c'est une bonne partenaire de conneries, de bouffe, de boisson, de marrades, de casse-couillage et de tout ce que vous voulez. Mais juste. Je commence à me demander assez sérieusement si elle tient réellement assez à la vie pour me poser des questions pareilles. Faut dire que c'est assez sordide, tout de même. Même dans sa tête, c'est sordide, croyez-moi. Son cœur balance toujours entre la droiture, l'indifférence si vous préférez, et une profonde douleur. D'autant plus depuis le début de cette discussion. Sa poitrine se serre, meurt doucement. Elle aussi a perdu quelqu'un qu'elle aimait, et depuis, elle fait comme si elle ne pouvait plus rien ressentir, ou peut-être qu'elle l'aimerait. Son passé l'a marquée comme un tatouage marquerait la chair de quelqu'un. Comme mon tatouage a marqué la mienne. C'est triste à dire, mais c'est comme ça. Un jour, j'aurai le courage de le faire effacer... En attendant, j'regarde pas et j'y pense pas. Au final, je n'ai pas répondu et me suis contenté de hausser les épaules. Je ne mise pas donc ne gagne rien. À vrai dire, je n'en ai pas spécialement envie. C'est vrai, pourquoi miser quand on a rien à gagner ? Je ne dirais pas non plus que j'ai beaucoup de choses à perdre, mais certainement plus que ce que je n'arriverais à gagner cela dit. Mais ça, on s'en fiche. J'ai aussi fait la gueule quand elle a parlé de faire faire un vol plané à mon ordi, et j'ai cru que j'allais vraiment finir par la noyer. Je sais à quoi elle pense, et ça me gave. Mon ordinateur n'est pas stupide, merci bien. Il ne nous mettrait pas en danger. Personne. Il a été bien éduqué, vous savez. Au fond, il me ressemble peut-être un peu. Juste un peu. Ce n'est qu'un ordinateur, après... Rien de transcendant. Une machine qui contient trop d'infos pour son bien. Je devrais le formater... Puis elle a reposé ses questions. Là je balise un peu. Le joli bug vous savez ? Cette fois, je détourne les yeux et pince les lèvres. Le silence s'étire. Le "ta gueule" qui menace de franchir mes lèvres ne sort pas, et je suis tenté de ne pas répondre du tout. Elle s'en formaliserait, et moi je n'aurais qu'à lui dire d'aller se faire foutre. Je n'ai pas envie de penser à ça. Je n'ai pas envie de penser à ça juste après avoir repensé à l'échec de ma vie sentimentale ces derniers mois. - Un mec. Blond, grand, les yeux très verts. J'ai toujours aimé les blonds, j'me rends compte. (Moue pensive.) Enfin bon. C'était une espèce d'amour de jeunesse qui a fini en longue histoire bordélique. Ça s'est fini brutalement, et je suis venu à Terrae. Y a huit ans un truc comme ça. Mes yeux partent dans le vague et j'retiens un soupir exaspéré. Je sais que je ne suis pas obligé de lui parler de ça. Mais quelque part, j'me sens un peu forcé, parce que je l'ai autorisée à rester. C'est stupide, mais ça joue. - J'en ai chié parce qu'on avait tous les deux des caractères de merde. On se tapait dessus comme des connards, on se laissait rien dire, et puis on était un peu cons. Mais c'était bien... C'était bien, quand je pensais pas encore autant. On se comprenait sans vraiment avoir besoin de parler, c'était tout dans les regards, les gestes. On semblait pas très affectueux l'un envers l'autre mais j'ai jamais aimé quelqu'un comme ça. Enfin je crois. Je m'y suis surtout plus penché depuis, parce que ça ne m'intéressait plus. C'est un peu triste à dire. J'ai aimé Tomoe, je crois. J'aime Gaetano, je crois. Au final, je ne sais même pas. Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire, de toute façon ? On finit tous par partir un jour. Alors pourquoi on aime ? J'aimerais être capable d'un peu de stabilité, parfois. - Bref. Quoi d'autre. Vérité toujours pour toi ? Ou action ? Tu as pas envie de faire un p'tit tour à cloche-pied autour de l'immeuble ? Plutôt que de poser des questions particulièrement désagréables, j'entends bien sûr ! HRP : Bon désolée c'est beaucoup plus court que le tien mais j'ai malheureusement pas autant de choses à dire dans mon post ahah >> |
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