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Hey... I'm still here... Please don't forget me. [RP SOLO] [En cours]
##   Lun 9 Nov 2015 - 19:12
Aaron Eran

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Aaron Eran
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Dernier jour avant les vacances. Résultat de tes partiels de médecine.
Tu étais épuisé. Autant physiquement : par des nuits blanches à réviser, par le café, par le stress, que mentalement : tu n’avais pas imaginé que la fac de médecine puisse être aussi difficile. De plus, ta vision n’avait cessé de baisser depuis Juillet tant et si bien que tu étais obligé de porter des lunettes à verre sacrément épais puisque tu n’étais qu’étudiant et que les lentilles étaient assez un… luxe. Mais ça ne te dérangeant pas plus que cela. Bon, elle n’était pas vraiment adaptée à ta vue car t’avais profité de tes potes, aussi incroyable que tu puisses en avoir, en ophtalmo pour voir ; t’avais jamais osé aller voir un vrai de vrai de spécialiste. La bonne blague dans une fac de médecine. M’enfin, peut-être que tu iras en consulter un si tu avais de bon résultat. Faut dire qu’avec tes conneries, ta vision avait baissé plus qu’elle n’aurait dû, et que c’était devenu infernal de continuer. Avec le café, et le manque de sommeil, les migraines que provoquaient en partie ta mauvaise vision rendait cela cauchemardesque. Et si, au contraire, ils étaient mauvais, bah… tu ne savais pas trop. Tu pensais les avoir réussi, tes examens, du coup, tu ne t’étais pas trop penché sur cette évententualité. T’évitais au maximum de penser négatif. Surtout que la fac où tu étais, étais assez… particulière. Les examens comptaient énormément et les erreurs étaient difficilement rattrapables, ce qui faisait que le taux d’abandon était énorme. Notamment lors de ces examens. Et comme c'était de gros gros examen, et qu'ils avaient fait bosser les étudiants comme des malades depuis la rentrée, ils vous accordaient les vacances en avance : bénédiction.

Le stress ne te réussissait pas, et tu tentas encore, vainement, de l’évacuer en soupirant. Tu avais la nuque tendue, les mains moites, le cœur battant vite, en sueur… Au moins, ça te changeait les idées ; tu ne pensais plus à tes petits problèmes. C’est bien pour cela que tu avais quitté Terrae. Temporairement. Et en toute légalité. Cette fois-ci. Tu avais demandé, poliment de plus, et tu leurs envoyait un mail toutes les semaines histoires de dire que ; non, tu n’avais pas fait une connerie mais que oui, ça allais. T’essayais de ne pas oublier. Et de rédiger un peu. De donner des nouvelles quoi. Pas juste deux misérables lignes comme t’avais l’habitude de faire, mais avec tes examens, ces derniers temps cela avait été un peu difficile. Tu avais voulu quitter Terrae car tu ne supportais plus d’être enfermé dans ta chambre. Ça n’avait pas beaucoup changé, juste que t’étais focalisé dessus. T’avais beaucoup trop de mal avec les cours là-bas, il… il y avait quelque chose qui te bloquait, qui t’empêchait de te concentrer. Surement le fait d’être entouré de déprimé te déprimait encore plus. Pourtant tu n’étais pas sensitif. Peut-être empathique. Ce qui serait un peu étonnant. Alors tu avais eu le besoin de prendre l’air, d’aller voir ailleurs, de t’évader. T’avais choisi Londres, fac de médecine. Loin, anglais, et particulièrement plaisant tu trouvais. C'était tes vacances. Quand tous les autres partaient en croisière, en randonné ou en road-trip, toi tu foutais le camp étudier ailleurs. Pas mal, non ? Pas trop... Mais t'avais beaucoup trop glandé cette année. Et t'avais donc bosser toutes les vacances depuis... juillet pour rattraper ton retard et un peu plus. Fallait croire que tu étais plutôt doué pour les études. Tu pouvais dire que ça te réussissait plutôt bien. Jusqu’à aujourd’hui.
Eran Aaron - Recalé.

Tu ne… t’y attendais pas. Mais alors vraiment pas. Ça te fait un tel choc ; c’est comme si le capitaine Crochet venait juste de larguer l’ancre de son bateau, pour s’ancrer dans le monde réel et kidnapper Wendy, et qu’elle venait tout juste de te tomber dessus. Oui, t’avais regardé Peter Pan hier et t’avais aucune honte à avoir de telle référence en tête. Sauf que tu n’étais pas vraiment d’humeur à plaisanter. T’aurais plutôt bien voulu rester au pays de l’imaginaire. Tu regardes de nouveau la liste. Histoire d’espérer qu’ils se soient trompés. Qu’il y ait un autre Aaron Eran. Mais non. Rien de rien. Alors t’espère que c’est un rêve. Un mauvais rêve. Très très mauvais. Mais ton mal de tête, tes mains moites, ton cœur battant trop vite et les sueurs froides le long de ton dos te prouvent tout le contraire. Alors, tu te mets à raser les murs jusqu’au bureau de ton professeur.

Il te faut une explication. Tu… Tu ne pouvais pas échouer comme ça ! Pas après toutes tes révisions… Pas après tout tes efforts… Ça te faisait mal, très mal, de savoir que le seul truc ou tu te croyais bon était en fait faux et que t’étais une véritable tâche dedans. Ça te faisait trembler… Et ta non-préparation à l’échec te mettait dans un état impossible. Tu prends le temps de respirer. De te ressaisir. De remettre le train de tes idées en place. Même train qui avait déraillé en voyant ton échec et qui t’avais fait osciller entre colère et abattement. Parfait, t’es un peu plus calme et enfin tu te décides à entrer.

Il n’est pas surprit de te voir. Comme s’il s’y attendait. Ou alors, il t’avait convoqué. Ou alors… t’en savais rien, tu n’arrivais plus trop à raisonner, à hypothèses. Tu voulais juste savoir la raison de ton échec. Et il te la donne. Tu t’es trompé de sujet. Comme un boulet. Un. Gros. Boulet. Là, l’ancre du capitaine Crochet venait d’attendre le fond dans ton cœur et chaque battement te faisait un mal de chien. Ce n’est pas possible que tu ais foiré à ce point ! Tu avais fait celui des secondes années. Tiens, ça t’apprendra à prendre de l’avance. A réviser, encore et encore. A vouloir, anticiper. T’as beau avoir « assez bien » réussi l’examen des secondes années, ce n’est pas l’examen des premières années. Donc, tu ne passes pas. Ça te dévaste un peu plus, mais les masques, tu t’y connais, et seulement un visage un peu inquiet transparait. Il t’annonce même qu’il y aura des rattrapages dans deux semaines. Et te demande si tu souhaites y participer.
- Je… Je ne sais pas encore…
Tu es beaucoup trop épuisé pour les faire. Tu ne pourrais pas tenir deux semaines encore de révision intensive. Mais t’as nulle part d’autre où allait. Si tu ne les fais pas, tu feras quoi ? Commencer une autre école… ? T’en savais trop rien. Tu n’arrivais plus du tout à penser. T’avais énormément besoin d’air. Des remerciements, un au revoir, et tu te casses. Tu continues à raser les murs jusqu’à la sortie. Tu as besoin de… Tu ne sais même pas ce que tu as besoin ; tu veux juste t’éloigner le plus et le plus rapidement de la fac. Tu trottines, tu fuis. Loin, très loin.

Londres, c’est grand. Et c’est très bien desservi, donc t’as pas trop à t’en faire pour rentrer après. Tu ne sais même pas si tu en as envie. Tu veux juste ne plus y penser et au creux que cela a rouvert. Au fait que tes pouvoirs sont bloqués. Que tu n’as plus leur réconfortante chaleur. Tu t’y étais habitué, mais… il fallait dire que lorsque tu te prenais pareil coup de blues, ils te rassuraient… même la nuit quand tu ne trouvais pas le sommeil. Comme une sorte de doudou. Ou de poudre de fée.

Soudain, un aboiement s’élève dans un petit quartier d’habitation tranquille. Des maisons avec jardins, avec un ou plusieurs étages. Les trucs typiques londoniens. T'avais marché suffisamment longtemps pour en avoir mal au pied, et t'être calmé un peu. L’aboiement s’élève encore, te tire de ta déprime et te fais tourner la tête. Ça te changera les idées de voir des gens heureux. Dans le jardin juste devant, une gamine avec son labrador. Elle a de vague air de connaissance ; avec ses cheveux roux, ses yeux verts, ses tâches de rousseurs… Non vraiment, ça te dit un truc. Même sa voix, quand elle donne des ordres à l’animal. Elle l’appelle Gold. Drôle de nom. Mais encore avec des airs de déjà vu… Non… Quand même pas… Elle finit par se retourner et te voit.
- A… Akyro ?

Tu restes pétrifié sur place. Etait-ce toi qui te remettais à halluciner ou cette gamine venait de t’appeler comme ton défunt frère ? Tu recules d’un pas. La panique te submerge et tu regardes soudain autour de toi. Où étais-tu ? T’avais pas fait gaffe au quartier. Tu n’étais quand même pas…
- Aky… ? répéta la gamine.

Tu paniques beaucoup trop pour réussir à bouger. T’arrives même pas à détacher ton regard de la gamine alors que t’arrives enfin à mettre un nom dessus : Marya. Marya comme la fille des Rockwells. Marya comme la gamine qui adore le rose. Chose étrange, elle n’en porte pas. Soudain elle crie, quelque chose, comme seules les petites filles de sept ans sont capables de le faire. Ça te fait revenir sur terre et tu t’empresses de te boucher les oreilles pour échapper à cette torture. Mais rapidement tu mets tes mains devant toi pour apaiser la situation alors que le chien commence à t’aboyer dessus.
- Hey calme, calme, chuuut chuuut, je ne te veux pas d’mal Marya…

Elle arrête soudainement de crier et toi tu te crispes avec un sourire embêté. Cela était surement l’une des principales raisons pour laquelle tu ne bossais pas avec les enfants. Tu ne supportais pas de les entendre crier. Tu la vois qui s’apprête à te dire quelque chose mais la porte qui s’ouvre brusquement la coupe dans son élan. Heureusement pour toi. Elle se précipita jusqu’au nouveau venu.
- Qu’est-ce qui se passe ?

Tu déchantes rapidement en reconnaissant la voix. T’avais beau l’avoir entendu pour… quelques mots, elle t’était restée dans la tête. Et pour cause… c’était celle de ton père. Ton… véritable père. Géniteur tout ce qu’il y a de plus génitant. Tu fermes les yeux en détournant la tête. Te voilà dans de beaux draps… T’aimerais bien fuir, mais le verglas t’enlèves rapidement toute idée de sprint. Manquerait plus que tu t’étales au sol sous leurs yeux. Respirer… Doucement… Tu rouvres les yeux et essaye de reprendre un peu de panache.
- Pardon, je crois que j’ai fait peur à votre… fille.

Dire ce mot te coûte et te donne fortement envie de vomir.
- Excusez-moi, je ne faisais que passer.
- Aaron menteur !

Tu pouvais presque deviner qu’elle venait de tirer la langue en disant cela. Tu te massas la nuque, bien embêté. Tu pouvais sentir le regard bleu glacial de ton père sur toi. C’était… assez dérangeant.
- Aller, entre.
- Hein ? Fis-tu en relevant la tête et en le regardant.
- Viens.

T’hésites face à son air calme mais au final, avec un soupire et en trainant des pieds, tu te rends jusqu’au porche. T’as du mal à les regarder en face. Trop de souvenirs. Trop de mauvais souvenirs.
- Salut, lâches-tu comme si vous vous étiez quittés la veille.
- Ça faisait longtemps.

Preuve que non. ça te fait légèrement grimacer.
Tu fixes ton regard sur l’une des plantes en pot, ne sachant plus trop quoi dire, quoi faire. Le silence est assez lourd, embarrassant. T’aurais bien aimé être à des milles de là.
- Tu ressembles à Aky avec tes lunettes… marmonna Marya derrière les jambes de l’adulte.

Tu sursautes légèrement, la regarde et t’accroupis lourdement pour être à sa hauteur.
- Mais je ne suis pas lui.

Tu enlèves tes lunettes, le monde devient complètement flou, t’es maintenant incapable de bien discerner ses traits. Tu t’efforces de lui sourire même si le cœur n’y est absolument pas.
- Je suis juste Aaron…

Tu détestes ta voix.
Qui tremble pour un rien.
Tu détestes tes yeux.
Qui s’embrument pour si peu.
Tu vois Marya quitter le bouclier des jambes pour venir te faire un câlin.
Tu te fais consoler par une fillette de 7 ans…
T’as vaguement le souvenir de l’avoir serrée fort contre toi, d’avoir retenu des sanglots, de t’être maudit un million de fois avant d’entrer dans cette fichue maison.


 

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