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Donc on recommence ? [PV Abbée]
##   Sam 11 Juil 2015 - 18:27
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Donc on recommence ?



Lorsque j'ai ouvert les yeux, j'ai étouffé un cri. J'avais une migraine horrible, des vertiges, et je me sentais très mal. Je me suis redressée, mais très vite rallongée lorsque j'ai eu l'impression d'être assommée par une centaine d'enclumes. Comment est qu'on pouvait avoir aussi mal au crâne ? Je me le jure, plus jamais je n'abuserais des pilules d'antidouleur. Je laisse mon regard parcourir la pièce. Tout est blanc. Même le lit où je suis allongée. Attendez, un lit ? Je fronce les sourcils en pleine incompréhension. Je ressens la douleur, donc je ne suis pas morte. Je jette un coup d’œil à mon poignet. Il n'y a aucune trace de coupure, donc je n'ai rien fait, ou on m'a arrêtée à temps, ou alors ma surdose d'antidouleurs m'a empêchée de faire quoi que ce soit. Dans tous les cas, je dois probablement être à l'hôpital alors. Mais ici, rien ne ressemble à l'hôpital dans lequel je me rends. Déjà, je ne reconnais ni les murs, ni les fenêtres. Le lit n'est pas placé au même endroit et... Tout est écrit en japonais !

C'est quoi ce bordel ? Je me mords la lèvre inférieure et m'oblige à me redresser pour mieux regarder autour de moi, ignorant le coup de hache que je reçois dans la tête. Comment je me suis retrouvée là ? pourquoi est-ce que je ne m'en souviens pas ? Merde, merde, merde. Je n'aime pas ça. Je veux sortir d'ici. Je balance mes jambes hors du lit et me prépare à me lever lorsque la porte s'ouvre, laissant apparaître un médecin et une infirmière. Le médecin s'approche de moi alors je descends en vitesse du lit pour aller m'acculer dans un coin de la pièce, lui criant en anglais de ne pas me toucher. Je ne veux pas qu'un homme me touche dans un pays que je ne connais pas, de surcroît. Je m'appuie contre le mur, parce que ma migraine m'a violemment rappelé sa présence. L'infirmière se dirige alors vers moi. Elle m'explique que le médecin voulait discuter un instant avec moi parce que j'avais dormi toute la journée, et que j'étais déjà inconsciente lorsque j'étais arrivée la veille. Elle me dit tout ça dans un anglais un peu maladroit, alors je lui demande de reprendre dans sa langue. Une lueur de soulagement passe dans ses yeux lorsqu'elle m'entend lui parler japonais, et elle me ré-explique tout de façon plus compréhensible. Ils n'allaient pas me garder, ils voulaient simplement parler, ce qui me soulage énormément.

Après une bonne demi-heure de discussion et de l'aspirine, je mets un pied dehors et je me dirige vers la sortie de l'hôpital. Je débouche dans un rue, regarde autour de moi et soupire. Je ne sais même pas où je suis, ni comment je suis arrivée là. Ni même pourquoi je suis partie d'ailleurs. C'est la première fois que ma mémoire me fait défaut de la sorte. Mais c'est probablement parce que je suis fatiguée. Quand j'aurais trouvé un endroit où me reposer, tout me reviendrait, j'en suis sûre. Mais encore fallait-il trouer un endroit pour me poser. Et comment faire lorsqu'on était perdue dans un pays tout ce qu'il y avait de plus inconnu ?

Je marche un moment sur les trottoirs, slalomant à travers les piétons après avoir abandonné l'idée de me servir de mon téléphone parce qu'il était déchargé. Mais brusquement, je me suis retrouvée à terre, tombant à la renverse. Mes fesses en prirent un sacré coup, et sous le coup de la surprise, je ne pus que lâcher un juron.

« Putain de merde, ça fait mal ! »


Feat Abbée Austin

Un truc à dire ? J'espère que ça te va.



Dernière édition par Carter Jones le Dim 26 Juil 2015 - 15:49, édité 1 fois
##   Lun 13 Juil 2015 - 15:41
Abbée Austin
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Aujourd’hui, il n’y  avait pas cours Normal après tout, on était samedi. On était samedi, et Abbée s’était levée tôt. La sixième heure sonnait à peine qu’elle était déjà debout. Comme tous les jours à vrai dire. Elle n’aimait pas faire la grâce matinée. Ça la vidait de son énergie, aussi étrange que cela puisse paraître. Elle, elle était debout dès les premières heures, prête à courir dans tous les sens. Ça fatiguait un brin ses pauvres camarades de dortoir d’ailleurs.

Bref, aujourd’hui n’avait pas fait exception à la règle. Elle s’était levée en même temps que le soleil et avait foncé prendre sa douche. L’eau froide la réveilla totalement, elle était prête à affronter une nouvelle journée ! Le temps était plutôt nuageux ce jour-là. Aussi la blondinette préféra prendre ses précautions en se munissant d’un gilet fourré à capuche. Un débardeur sous celui-ci, un short et des collants noirs constituaient sa tenue. Satisfaire, elle partit prendre le petit déjeuner. Le week end, elle le prenait toujours seule. Peu de personne avaient, comme elle, l'envie de se lever aussi tôt. Mais ça ne la dérangeait pas, d'autant plus qu'elle voyait ses amis plus tard.

La jeune fille sortit ensuite de la cafétéria, retourna dans le dortoir et se saisit de son calepin et de son crayon qu'elle fourra dans sa sacoche. Le dessin était bien la seule chose qui la tenait tranquille. Elle pouvait rester des heures sur une esquisse. Elle quitta ensuite le pensionnat, pour la ville. Elle avait envie de gribouiller. Elle trouverait sans doute un paysage, quelque chose qui capterait son attention et qu'elle reproduirait à l'identique sur une feuille blanche. Elle marchait dans les rues, à l'affut.

Un instant plus tard, elle débarqua dans le parc et grimpa à un arbre. Au sommet de celui-ci se trouvait une plateforme qu'une femme nommée Ipiu lui avait un jour fait découvrir. Elle grimpa agilement, et se retrouva sur ladite plateforme. Elle entreprit ensuite de dessiner ce qui s'offrait à elle et y resta un long moment. Une heure, voire deux. Lorsque ces jambes commencèrent à s'engourdir, elle s'étira et décida de redescendre. Abbée n'aimait pas les fourmis dans les jambes, sûrement comme la plupart des personnes. Quand elle fut sortie du parc, elle décida de courir, ou plutôt de foncer à toute allure, sur le trottoir pour se dégourdir le jambes. Elle était endurante la gamine, et continua longtemps. Elle passait aux alentours de l'hôpital quand une collision eut lieu.

« Putain de merde, ça fait mal ! »

Ces mots venaient d'une jeune femme aux cheveux noirs qui s'était retrouvée au sol. Consciente de sa faute, et comme la femme semblait  fâchée, Abbée baissa les yeux. En se balançant d'une jambe sur l'autre, elle regarda timidement la jeune femme en marmonnant quelques excuses.

"Heu je...pardon..."

Dit-elle d'une manière confuse. Elle tendit sa main à la jeune fille aux cheveux noirs en l'invitant à se relever d'un air penaud, priant pour qu'elle ne lui en veuille pas trop.
##   Dim 26 Juil 2015 - 16:39
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Donc on recommence ?



Il y a du monde. Les gens passent, marchent, discutent, courent. Ils ne font pas attention aux autres. chacun vit sa vie en fait. Et de toute évidence, personne ne fait attention à moi non plus parce que je me retrouves les fesses contre le goudron avant même d'avoir le temps de comprendre pourquoi. C'est particulièrement douloureux, d'autant plus que j'ai mes sacs de trois tonnes sur les bras. Je pose mes mains sur mes tempes en espérant faire disparaître la douleur, parce que j'ai l'impression que mon cerveau est allé se cogner contre l'avant de mon crâne durant la chute. Je croyais qu'il m'avait donner de l'aspirine, pourquoi ça ne fait rien ?

Je reste au sol un moment, parce que je ne suis pas certaine de rester en équilibre si je me lèves maintenant. Une fois que la douleur dans ma pauvre petite tête s'est un peu atténuée, je finis par me mettre debout. Je me masse une nouvelle fois les tempes avant de ramasser mon sac, et là, je remarque une gamine qui se tient debout devant moi, se balançant de gauche à droite. Je l'entends marmonner de petites excuses. Alors c'est elle la responsable de ma chute ? Rien de monstrueux pourtant. Ensuite, je me rends compte qu'elle me tendait la main, sans doute pour m'aider à me relever. Mais je ne l'avais pas remarquée.

« Oh euh pardon... C'est rien, ça va... je lui dis en me passant une main dans les cheveux. »

Je ne veux pas qu'elle croie que je suis énervée contre elle quand ce n'est plus le cas parce que je n'ai pas accepté son aide. Je lui adresse donc un petit sourire pour appuyer mes mots pendant que je réajuste les lanières de mes sacs. Ce petit incident passé, il faut maintenant que je trouve un endroit où dormir parce que je suis littéralement exténuée. Je suis certaine que je pourrais dormir debout si je connaissais mieux les environs. Je pourrais envisager un hôtel ? Oh, mais je n'ai pas d'argent sur moi. Et puis je ne saurais pas où trouver un hôtel. Je suis à la rue alors ? Quelle horreur ! Je ne sais plus comment je suis arrivée ici, au Japon, ni pourquoi je suis venue, et je suis à la rue. Je sens déjà la panique me gagner. Comment est-ce que je vais bien pouvoir faire ? J'aurais tellement aimé que Dylan soit avec moi. Je suis si seule sans elle. Comment est-ce qu'elle va pouvoir me retrouver à présent ? Est-ce qu'elle s'en est sorti ? J'aimerais tant savoir comment elle va, où elle est.

Enfin. Ce n'est pas le moment de m'inquiéter. Je sais que Dylan me retrouvera quoi qu'il arrive, elle me l'a promis. Le problème c'est de me trouver un endroit où me loger, or je ne sais absolument pas où je vais aller. Alors je me rappelle qu'il y a la gamine qui m'a fait tomber. Pressée comme elle avait l'air d'être, elle devait savoir où elle allait. Alors...

« Hum... Je m'appelle Carter et j'aurais besoin d'un coup de main, si ça te gène pas. »


Feat Abbée Austin

Un truc à dire ? J'espère que ça te va.

##   Sam 1 Aoû 2015 - 23:49
Abbée Austin
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Toujours balbutiante, elle regardait le sol l'air penaud. Ho, ce n'était pas la première fois que ça arrivait, une telle collision. Elle en avait même l'habitude. Il faut dire qu'elle était du genre à courir partout et tout le temps. Alors bien sûr, la catastrophe n'était jamais bien loin. Mais jamais personne n'avait réagit comme la femme qu'elle venait de faire tomber, ou alors c'était plutôt rare. Dans tous les cas, elle se sentait confuse et ne savait pas quoi faire pour le lui faire comprendre. Elle resta donc plantée, le regard rivé au trottoir, avant de se décider à tendre la main à la jeune femme.

Cette dernière ne s'en occupa pas. Elle posa ses mains sur ses tempes, et resta ainsi un bon moment. La blondinette pencha la tête d'un côté, peu sûre de comprendre ce qu'elle faisait. Comme elle semblait souffrir, elle voulu lui demander si ça allait. Mais elle n'en eut pas le temps, la jeune femme se releva. Elle n'avait pas vu la main que lui tendait Abbée, mais cette dernière pensa que c'était intentionnel, et qu'elle était vraiment vraiment fâchée.
Et merde... elle savait que ça lui attirerait des problèmes, un jour, de courir dans tous les sens...

« Oh euh pardon... C'est rien, ça va...

Abbée leva la tête lorsqu'elle entendit ces mots. Elle ne semblait pas aussi en colère que ça finalement. Ca, c'était une bonne nouvelle.
La femme aux cheveux de jais ramassa son sac et se massa encore une fois les tempes. Pendant ce temps, la jeune fille se demanda ce qu'elle pouvait bien avoir. Elle semblait être un peu malade. Peut-être qu'elle sortait de l'hôpital ? Après tout, elles étaient aux alentours de celui-ci. Mais quand on sort de l'hôpital, c'est qu'on est guérit non ? Elle n'eut pas le temps de se poser d'avantage de questions, la jeune femme se mit à parler.

« Hum... Je m'appelle Carter et j'aurais besoin d'un coup de main, si ça te gène pas. »

La demoiselle la regarda. Elle secoua la tête tout sourire pour lui dire que ça ne le gênait absolument pas. Quand elle se rendit compte que ce geste pouvait être pris pour l'inverse de ce qu'il était, elle s'empressa de parler.

-Bien sûr que ça ne me gêne pas!

Ravie de pouvoir en quelque sorte se racheter de ses bêtises, elle sourit avant d'ajouter:

-De quoi avez-vous besoin ? Vous semblez un peu... souffrante... ?

Dit-elle en penchant la tête sur le côté. Curieuse de savoir en quoi elle pouvait lui être utile, elle attendit sa réponse.
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