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Ton sang, tu me laisses le voir couler ?
##   Mer 8 Juin 2011 - 20:28
Akari Ushiromiya

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Akari Ushiromiya
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-En effet je souffre! T__T-

J'ai mal. Je crois que me retrouver torse-nue, tout comme mon adversaire ne me faisait plus rien. J'avais trop mal pour y penser: je hurlais de douleur. Le feu me brulaît de l'intérieur et de l'extérieur, et la lance de Shizuru me rendait folle. J'allais tomber dans l'inconscience, j'allais perdre, je fermais peu à peu mes yeux, mais une onde mentale me reveilla:

"Dis donc, je ne suis pas venu pour rien ! Je tiens à te revoir les cheveux détachés, mais en sous-vêtements, ça me plait assez !D'ailleurs, si tu pouvais t'arranger pour que l'autre fille soit dans le même cas... ça va ton bras et ton ventre ?"

Ah bah, je ne suis plus en sous-vêtements. La, t'as la chance de me voir comme ça. Limite je m'en fous, j'ai trop mal. Bah elle est déjà dans le même cas. J'ai l'air d'aller bien? Mes yeux étaient bien ouverts. Je n'allais pas abandonner maintenant! Si mon frère apprenait ça...j'aurais un châtiment pire que celui-là. La douleur m'enpêchait de réfléchir. Que pouvais-je faire? Ma tunique était cramée. Mon short était intact, mais allait bientôt cramer si je ne me bougeais pas. Et puis moi aussi, par ailleurs. J'ai pas envie de crever, pas avant d'avoir atteint le but que moi et lui voulions tant...Je ne pouvais pas non plus déshonorer mon super-maître, ni ma famille. C'est dans cette douleur que je réussis à faire un rictus, et à rire doucement.

-Tu es la deuxième personne au monde...à m'avoir fait souffrir autant...

Oui, la première, c'était Zero...Bien qu'elle soit marionettiste, je viens de comprendre, son feu, ni son "étreinte" ne me feront rien...si je disparais. Je disparut immédiatement. Ainsi son épée tomba à terre, et ses flammes disparurent arrêtèrent de me brûler, et sa lame torturait le vide. Mais son feu me consummait encore de l'intérieur. Je décidais, pendant que j'étais invisible, de l'apprivoiser et de le faire sortir. Il me fallut pas mal de temps pour réussir. Dés que ce feu meurtrier sortit de mon corps, j'attrapai mon épée qui était par terre. Il fallait que je récupére un peu: l'avantage de l'invisibilité. Je pris un reste de ma tunique pour me couvrir la poitrine, ma blessure au ventre ne m'inquiétait pas: j'ai eu pire. Je marchais doucement derrière ma proie, et enfonçai mon épée dans son dos, et en renvoyant sa technique de consummation de l'intérieur. Son sang gicla sur une partie de mon visage. Je réapparus. Une main au ventre, je lui enfonçais aussi mon épée dans la jambe gauche, et en la remuant de haut en bas afin de créer un assez grand trou. J'avais envie de lui sortir les boyaux. Sa chair. Tout. Avec un délicatesse effrayante, je lui coupai un bout de sa chair, et graisse de la jambe en forme de coeur. Puis je revins à ma place de départ, essouflée. J'avais très mal.


Ton sang, tu me laisses le voir couler ? - Page 2 206939Sanstitre23




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##   Jeu 9 Juin 2011 - 17:52
Bito Y. Daisukenojo

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Bito Y. Daisukenojo
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Alors que je remarquai que ce combat devenait de plus en plus excitant avec tout ces hauts qui se déchirent et finissent en cendre, une jeune fille plutôt mignonne vint me demander de passer son gilet à Akari... Sa grande sœur!? Je me mis soudainement à regarder cette fille aux cheveux roses avec des yeux ronds comme des balles de golf. D'ailleurs je remarquai une autre fille qui, paraissait lui ressembler déjà plus, me regarder d'un air bizarre... C'est sure elle était jalouse de ne pas avoir un drapeau comme le miens.

Bref occupons nous plutôt de la mignonne petite sœur d'Akari. Prenant sa veste je lui fit un clin d’œil pour lui faire comprendre qu'il n'y aurait aucun souci, mais c'est en regardant de nouveau ce combat tout feu tout flamme que je compris que ce n'était même pas la pêne de lui apporter la veste au risque de me faire cramer... Je sais que je suis téléporteur mais je ne me jette pas au beau milieu d'un combat brulant comme ça.
Lançant alors un regard désolé à la sœur d'Akari je lui redonnai sa veste. C'est là qu'arriva un mec plutôt louche qui voulait mon drapeau et qui bizarrement me connaissait. Sans vouloir le vexé car je ne me rappelais pas avoir vu ce mec une seule fois dans ma vie, je lui passai le drapeau spéciale Akari


Tiens.. euh.. mec!

Lui faisant une tape sur le dos je les laissai devant et pris du recul, tandis que mon teint virait au blanc car je trouvai ce combat de plus en plus gore. Ayant presque l'envie de vomir en voyant ces giclées de sang, je ne préférais pas regarder ça plus longtemps. Je laissais tout de même un pensée pour Akari: Essaye de rester en vie mon amie...



##   Jeu 9 Juin 2011 - 18:18
Anonymous
Invité

Elle m’avait entaillé ma jambe valide, je tombais lourdement sur le sol tandis qu’un cri aigu sorti de ma bouche. Restant couchée ainsi à cracher du sang, je me demandais si je venais de perdre ou non, je ne pouvais pas perdre, c’était impossible pour moi … C’était … Non ! Je ne pouvais pas ! J’étais Shizuru Fujino ! Je ne pouvais pas ! Je devais … je devais … je devais la tuer, je voulais sa tête ! Elle allait crever, maintenant, maintenant … je veux … je veux la tuer !

Je pouvais sentir la douleur me prendre de partout, la chair au vent, la plaie béante, et surtout … surtout mon sang en sortir en grande quantité. Par réflexe de survie, je devrais partir, devrais m’arrêter là et avouer ma défaite, mais je ne pouvais pas … je ne pouvais pas !

Essayant de me relever, je ratais mon coup en m’écrasant une fois de plus sur le sol. Des jets de sangs, toutes mes blessures étaient ouvertes … je devais atténué la perte, je devais arrêter de couler, même si la douleur sera plus forte, je n’en avait que faire.

Libérant une quantité d’énergie suffisante pour cramer mes plaies, j’essayais de retenir le sang en moi. Je sentais mon corps bruler, je souffrais, mais je n’avais pas le choix, c’était ça, ou perdre ma jambe gauche. Faisant quand même bien attention à ne pas devenir chauve, je concentrais mon énergie sur ma jambe et mon dos.

Il me fallut une bonne dose d’énergie pour arriver à « stopper » mon hémorragie. Je ne sentais plus mes jambes et mon corps me faisait mal, je mangeais la terre sous mon visage, mes yeux pleuraient de douleurs, j’allais garder des séquelles monstres de ce combat, je ne serai peut être plus jamais marcher, mais je n’en avais que faire, c’était sa tête que le voulais.

Sentant un battement de cœur en moi, j’écarquillais les yeux en sentant un flot de puissance m’envahir. Ce n’était pas comme avant, c’était bien trop … effrayant. J’eu pensé que c’était Kagutsuchi qui allait se réveiller une fois de plus, mais ce n’était pas le cas. C’était une explosion en moi, ma volonté de gagner et de vivre.

Mes yeux virèrent au rouge, mes mains tremblèrent tandis que mon feu exposa dans toute l’arène. Je ne savais même pas si j’avais réussis à éviter les spectateurs, je m’en foutais, je voulais vivre !

Je sais pas si c’est des ondes ou un torrent de flammes, je sais seulement que ma vision était troublée et que tout brulait autour de moi. J’avais peur en quelque sorte … Je n’aimais pas ces moments là, je n’aimais pas ne pas savoir me contrôler … Une aide … je voulais un aide … Non … Non !

Mon esprit me torturait autant que mon corps, frappant du point sur le sol, un cri aigu transperçait une fois de plus mes lèvres tandis que mes larmes coulaient à flot. Natsuki … Natsuki … Pourquoi, pourquoi m’as-tu … Pardonnes-moi … Ou je te tuerai !

Je m’embrouillais les neurones, ma peine, ma douleur tout, tout ressortait à ce moment précis, je voulais la mort des gens, je me sentais seule, je voulais que quelqu’un me protège, je ne voulais plus ressentir se vide, mais je craquais, je craquais à cause de ce nain à la tête bleuté.

Etait-ce … la fin ?

Il fallut une bonne demi-heure pour que toute les flammes se dissipent, je me retrouvais assise, les jambes dans un état horrible, je dos brulé à vif, le sang coagulant à l’intérieur de mon corps. Je jetais un œil sur les gradins, les gens étaient encore là, Miya était debout les mains à plat dans le vide, avait-elle créé une barrière de vent protectrice ? Je ne sais pas …

Cherchant des yeux mon ennemie, je ne la vis pas … était-elle toujours invisible ? Etait-elle encore en vie ? Etait-elle inconsciente ? Mes yeux me faisaient mal à cause de la chaleur de mon corps, le sol était brulé, mes vêtements aussi. Mon corps était taché de sang, cachant mon intimité d’une main, je cherchais ma hallebarde … Avait-elle … fondue ?
##   Jeu 9 Juin 2011 - 19:13
Akari Ushiromiya

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Akari Ushiromiya
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Je fus surprise lorsque celle-ci commença à se bruler elle-même. Je crus voir mon adversaire pleurer. Je voulais comprendre pourquoi, mais je n’eu pas le temps : elle commença à cramer toute l’arène, avec moi. J’avais peur pour mon super-maître, sasuke et ma petite-sœur. Aurait-elle osé ? Je ne pouvais pas réfléchir, pour l’instant j’allais cramer si je ne faisais rien. Et mes vêtements avec ! Je ne voulais pas être toute nue. Je commençais à cracher du sang violemment. La plaie de mon ventre brûlait, mon épaule aussi. Je brulais. Mais…je n’arrivais pas à crier, je restais silencieuse. Je ne pleurais pas non plus. C’était depuis cet incident, que je ne pouvais pas pleurer. Deux ans sans pleurer. Serait-il peut-être temps ? Non, pas encore. Mais j’en avais envie. J’avais tellement mal. Je griffais le sol pour me retenir de pleurer et de crier. Au point de creuser des trous fins, et avoir du sable( ??) dans les ongles. Elle était folle de rage. Je pouvais comprendre ce sentiment. Puis elle commença à crier . Il fallait que je me protège, ou j’allais me faire incendier. Je créais un Shield de flamme autour de moi, beaucoup de flamme. Cela m’arracha énormément d’énergie, et je recommençais à cracher du sang. Mais c’était efficace. Malgré ça, mes vêtements brulèrent à cause de mon propre feu, je n’avais pas le choix. Mais son feu était trop puissant. Mes flammes furent dévorées par celles de Shizuru . Mes plaies me faisaient encore plus mal, je ne pu pas me retenir cette fois : je criais, je hurlais de douleur, sans pleurer. Mais je recommençais : je ne VOULAIS PAS MOURIR ! Pas moi, surtout pas moi. Je suis trop jeune, et je dois prendre soin de ma famille. Mon sang coulait comme un torrent sur le sol quasiment grillé. Mes nouvelles flammes étaient plus hautes, mais je savais bien, je savais parfaitement, que il n’y aura pas de prochaine fois si celles-ci se faisaient dévorer. Mon épée, prés de moi, commençait à fondre. Non ! Pas l’épée, pas mon épée ! J’essayais de la toucher, mais elle était brûlante. Oui, elle fondait. Cette fille…je vais…je vais…la tuer !! Mes flammes se firent dévorer. Mais je n’abandonnais pas, malgré toute la douleur que les flammes de mon adversaire me procuraient. Je crée une nouvelle fois un shield, beaucoup plus haut, pour me protéger de ses flammes dévastatrices. Je recommençais ces shield pendant une demi-heure, le sang coulant à flot, les vêtements brûlés et les ongles presque cassés. Allais-je…mourir ? Soudain, tout s’arrêta. Me rendant compte que je n’avais rien sur moi, je devins invisible avec le peu de pouvoir qui me restait. Je regardai les gradins : une femme avait crée une barrière. Je soupirais un petit « ouf » dans ma tête , en voyant ma sœur, super-maître et Bito intact. Tout en tremblotant, je montais un à un, les marches des gradins. Cela me prit quinze minutes. On pouvait facilement voir ma trajectoire à cause du sang que je faisais couler. J’arrachai des mains le gilet de Celia, et aussi le drapeau de Bito : il fallait que je me couvre. Tout en restant invisible, je fis en sorte que le drapeau soit une jupe, et le gilet de Celia…un gilet. Je pris aussi le deuxième drapeau de Sasuke. Descendant les marches, cette fois ci, pas invisible, je m’approchais de Shizuru. Ses yeux exprimaient la douleur. Je m’agenouillais près d’elle, et pas exprès, je m’étais effondrée à genoux.

-Tu…tu as…mal…Tu…es…triste…-arrivais-je à dire à voix basse, pour que seule Shizuru puisse l’entendre-, moi…aussi.

Elle semblait chercher quelque chose. Je m’approchais d’elle et lui tendit mon drapeau pour qu’elle mette quelque chose pour cacher ses parties génitales. Mes doigts étaient en sang. Je lui posais mon drapeau sur les genoux, espérant qu’elle ne refuse pas parce qu’il y avait écrit « Akari » dessus. J’avais envie…de la prendre…dans mes bras… A mes yeux, elle ressemblait à une enfant qui voulait être protégée, derrière ses airs durs. En fait, elle me ressemblait. J’allais le faire, mais je m’arrêtais. Personne n’avait gagné. Personne n’avait perdu.


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##   Jeu 9 Juin 2011 - 19:25
Anonymous
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-Tu…tu as…mal…Tu…es…triste, moi…aussi.

Je ne comprenais pas ses dires, j’étais perdue et déboussolée. Quand elle me passa un bout de tissu, je m’en saisis pour cacher mon corps. Il n’était pas très grand, mais assez pour me couvrir, la regardant dans les yeux, je voyais son état aussi déplorable que le mien. On avait fait fort sur ce coup là, elle avait encore un peu d’énergie, elle aurait pu me trancher la tête, mais elle ne l’avait pas fait.

C’est à ce moment là que j’eu de la sympathie pour cette fille, elle était bien différente de l’image que je me faisais d’elle. Retombant sur terre, je levais le bras pour déposer ma main sur sa joue, ma main ensanglantée.

- Arigato … Akari-Chan …

Un doux sourire se dessina sur mon visage, je n’étais pas triste d’avoir « perdu », je pouvais dire … être contente d’avoir eu un tel adversaire, elle était puissante pour son niveau, elle arrivera loin … très lui. Et je me ferai un plaisir de l’observer. Tombant sur elle, je la fis s’écraser sur le sol par mégarde. Ma tête sur son ventre, je lâchais un « Gomenasaï » dans un petit murmure presque inaudible.

- Je suis contente … Merci pour ce combat Akari-Chan …

Fermant les yeux, je reprenais mon souffle en essayant de ne pas hurler de mal à cause de mes blessures. C’était finalement … la fin.



- Merci pour ce combat Akari-Chan ! =D -
##   Jeu 9 Juin 2011 - 20:05
Celia Ushiromiya

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Celia Ushiromiya
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-Alors, qui gagne ? Tu me file un drapeau Bito ? Oh et ravi de te rencontrer Célia, ce ne serait pas toi qui as écris quelque chose d'assez...embarrassant sur moi dans vos archives ? Joli coup d'ailleurs, ta soeur était rouge comme une tomate, ça faisait un assez joli contraste avec ses cheveux bleus ! au fait, moi c'est Sasuke !

Je me tournai vers celui qui m’adressa la parole, à moi et à « Bito ». Il était grand, et roux. De la puissance s’irradiait de lui, j’en tremblais presque. Je fut étonnée lorsqu’il me parla de grande-sœur. C’était lui, le garçon à la moto. Le « Sasuke Sarutobi ».
- Ah…Mais je l’avais mis au pif en plus ! Enchantée.

Tout s’enchaîna très vite : Le nommé « Bito » ne pouvait rien faire pour Akari. Il semblait beaucoup tenir à elle. Elles combattaient comme des bêtes, jusqu’à ce que son adversaire perde le contrôle de son pouvoir. J’ai cru qu’on allait bruler, mais une femme créa un bouclier…de vent ? Mais ce qui m’inquiétait le plus, c’était l’état d’Akari ? j’avais les larmes aux yeux : je suis inutile. Les flammes durèrent une demie-heure. Puis tout se dissipa. Je cherchais vainement des yeux ma sœur, mais ne la vit pas. Son adversaire était nue. C’ést alors que j’entendis des « flip flop ». Je me tournais vers les escaliers pour aperçevoir des taches de sang coulant de…rien ? Elles s’approchaient. Puis arrachaient le gilet de ma main : c’était grande-sœur. Elle arracha aussi les deux drapeaux. J’allais lui parler, mais elle se dirigea vers son adversaire. Elle allait la tuer ? A ma plus grande surprise, elle réapparut, et posa un drapeau sur les genoux de Shizuru. Elle lui dit quelque chose d’inaudible. Elles avaient fini. Aucunes des deux n’avaient gagné. C’était match nul. J’étais tellement heureuse ! Elles étaient en mauvaise état, mais étaient en vie. Je m’inquiétais aussi de l’état de Shizuru. Je demandais à Sasuke :

-T’es un Master, non ? Tu peux pas les soigner ?



Watch out...:
##   Jeu 9 Juin 2011 - 20:27
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Elles étaient toutes les deux dans une posture plus que délicate, sautant des gradins pour atterrir comme une plume sur la zone de combat, je dissipais les dernières flammes en accourant vers Shizuru et son adversaire.

Me laissant glisser sur mes genoux une fois à leur hauteur, j’aidais Shizuru à se redresser en la prenant dans mes bras. Me retournant vers les spectateurs, je criais presque à en perdre la voix pour demander de l’aide.

- Soyez utile bon sang ! Que quelqu’un aide Ushiromiya-San ! Vite !

Serrant le corps de ma petite Shizu-Chan, je détournais les yeux pour ne pas voir ses blessures, c’était immonde. Trop de sang, beaucoup trop de sang …

Me redressant en tenant Shizuru telle une mariée, je me retournais vers la jeune fille sur le sol pour lui dire d’un air affolé :

- Tu perds beaucoup trop de sang, il faut à tout pris aller à l’hôpital de Terrae !

Commençant à léviter, mes pieds se détachèrent du sol pour me retrouver à un mètre de la terre brulée. Serrant ma protégée dans mes bras, d’un regard déterminé, j’exposais les quelques nuages dans le ciel en décollant comme une fusée.

Je crois que c’était la première fois que j’allais si vite, mais je n’avais pas le choix, Shizuru était déjà inconsciente dans mes bras, il fallait me dépêcher, sa vie en dépendait !

Il ne fallut que trois minutes chrono pour arriver à l’hôpital, je laissais Shizuru aux mains des chirurgiens et infirmières. La voyant partir sur un brancard accompagné d’une vingtaine de personnes, je me laissais tomber sur le sol en regardant l’état de mes habits. Du sang, j’étais couverte de sang …

Il me fallut l’aide d’une infirmière pour sortir de mes pensées, celle-ci m’avait aidé à avancer jusqu’à la salle d’attendre devant le bloc opératoire. La fameuse lumière rouge disant que l’opération étant en court. Me prenant la tête entre les mains, je priais de tout cœur qu’elle en ressorte vivante …

- Shizuru …
##   Jeu 9 Juin 2011 - 21:10
Sasuke Sarutobi

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Sasuke Sarutobi
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"Oh la vache, mais elles sont totalement timbrées !! J'ai rarement vu des blessures aussi dégueulasses... c'est vraiment dans ce genre de moment que je regrette que les gens ne sachent pas se servir d'un flingue... c'est plus propre." Sasuke soupira et jeta un coup d'oeil sur Bito, qui après lui avoir passé un drapeau affichait une intéressante couleur livide sur son visage, comme s'il allait vomir... Sasuke ricana intérieurement. Le copain d'Akari n'est visiblement pas de la même trempe qu'elle... on, du moment qu'il ne lui vomit pas dessus, on s'en fiche...

- "Ah… mais je l'avais mis au pif en plus ! Enchantée.
-Au pif ? T'es plutôt douée toi... dis-moi, t'es du même genre que ta grande soeur ou tu es normale ? En tout cas, tu as l'air de supporter assez bien le spectacle, tu vois..."

Sasuke fut soudain coupé dans sa phrase par la vue d'une gigantesque flamme qui se dirigeait vers les gradins. Il se tétanisa soudainement devant les souvenirs qui remontèrent à la surface : des murs de feu, des flammes léchant l'armature des maisons, ne laissant que des cendres, des cris.... tout les souvenirs en rapport avec l'incendie qu'il croyait avoir vaincu. Ils étaient toujours aussi présents finalement. Ce flash-back soudain l'empêcha de réagir correctement, et lui et les autres supporters des gradins ne durent la vie sauve qu'à la présence d'esprit du deuxième Master présent : Myia, qui venait de créer une barrière de vent. Il se ressaisit, et avant de pouvoir esquisser un geste, il sentit le drapeau qu'il avait entre les mains lui glisser des doigts et flotter vers Shizuru, en laissant une traînée de sang dans son sillage. Sasuke sourit. "Match nul. C'était tout de même assez prévisible, aucune des deux n'avaient véritablement l'attention de tuer l'autre. En tout cas, ça va donner lorsqu'elles seront en pleine possession de leurs pouvoirs !" Il laissa les deux combattantes se congratuler mutuellement (si on peut appeler ça une congratulation !) avant d'envoyer par onde mentale à Miya d'aller prévenir l'hôpital d'un arrivée imminente de deux nouvelles pensionnaires, et qui risquent de rester assez longtemps ! Une petite voix attira soudain l'attention de Sasuke :

-"T'es un Master, non ? Tu peux pas les soigner ?
-Ah désolé, j'ai pas l'élément requis ! Mais t'en fais pas, je vais quand même m'occuper d'elle !"

Il sauta par dessus la barrière des gradins et avança rapidement vers les deux grands blessées du jour. Et plus on s'approche d'elle, plus on se rend compte de leurs blessures... qui sont plutôt inquiétantes... Myia pris en charge Shizuru, Sasuke s'occupa donc d'Akari.
Manipulées par sa volonté, des lianes sortirent du sol et relevèrent délicatement la jeune fille, tout en maintenant en place son drapeau, qui remplaçait ses vêtements détruits. L'étendue des dégâts était impressionnante. Sasuke émis un sifflement d'effarement. "C'est peut-être dommage qu'on ai encore aucun Master Air qui puisse la guérir... elle en aurait bien besoin ! L'hôpital va avoir du mal à nous la requinquer !"

-"Eh bien, Akari ! Je peux vous promettre une chose : plus personne n'osera te défier ! Par contre, maintenant, il est tant d'aller se faire soigner, oki ? Alors on se laisse faire, on ne crame pas mes lianes et on est sage !"

Sasuke, manipulant adroitement ses lianes afin qu'elles amènent Akari dans ses bras en lui épargnant les secousses inutiles, puis, la tenant fermement et en évitant d'appuyer sur ses blessures, la bombarda de pensées mentales idiotes et sans intérêt ayant uniquement pour but de la maintenir en éveil. Il fit ensuite une technique destinée à le rendre plus rapide pour arriver rapidement à l'hôpital, et en six minutes ils étaient arrivés.
Il abandonna la jeune fille aux mains des infirmières et les regarda s'éloigner précipitamment en emportant Akari sur un brancard. Il n'avait pas prêté attention à ce qui l'entourait, mais il avait sentit les pensées de Miya, toutes tournées vers Shizuru. IL s'approcha d'elle et s'assit après avoir retiré son t-shirt, maculé de sang. Tant pis pour le pantalon, lui était définitivement perdu. IL ne savait pas trop quoi dire à Miya pour la réconforter, c'était l'une des seules Masters qu'il ne connaissait pas bien. Il essaya maladroitement de la réconforter :

-"Hum... Miya ? Ne t'en fais pas autant... je suis sûr qu'elles sont dans de bonnes mains. Et puis... elles sont résistantes, ce n'est pas ça qui va les tuer ! T'es d'accord avec moi ?"

"Et moi, je suis une merde pour remonter le moral..."






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Here we go

Spoiler:


Merci Akari <3:
##   Jeu 9 Juin 2011 - 21:45
Anonymous
Invité

- Hum... Miya ? Ne t'en fais pas autant... je suis sûr qu'elles sont dans de bonnes mains. Et puis... elles sont résistantes, ce n'est pas ça qui va les tuer ! T'es d'accord avec moi ?

Voyant un jeune homme s’asseoir à côté de moi, je me retournais quand il m’adressa la parole. Qui est-ce ?

- Elle vivra, je serai la seule qui lui prendra sa vie ...

Ce n’était pas ce que j’avais envie de dire, mais mon esprit était tellement chargé de peines et de peurs que je n’arrivais pas à réfléchir correctement. Fermant les yeux en essayant de me ressourcer, je lâchais un long soupir avant de déclarer d’une petite voix :

- Ca n’avait rien d’un combat, en tant qu’enseignants, on aurait du arrêter ça plutôt … Quelle belle réputation pour Terrae maintenant, à croire qu’on dresse des filles pour s’entretuer à savoir qui sera la plus forte.

Je m’en voulais, je m’en voulais de n’avoir été qu’une spectatrice à tout ce carange. Les combats, oui, c’est acceptable, mais pas les tueries. Et vu leurs états, elles porteront des séquelles qui ne partiront pas de si tôt. Mais en même temps, j’avais vi la joie de Shizuru en combattant … J’avais découvert un trait de sa personnalité que je ne connaissais pas avant, un vrai … monstre. Mais qui es-tu Shizuru ? La douce et gentille héritière des Fujino ? Une manipulatrice, dragueuse et perverse ? Ou encore … cette chose qui n’a aucune peur de ôter la vie à qui que ce soit. Rien qu’en y pensant, un long frisson me parcourut.

- A partir de maintenant, je n’accepterai plus des combats dans ce genre. Je ferai mon rapport à Hideko-Chan sur cela.
##   Jeu 9 Juin 2011 - 21:57
Akari Ushiromiya

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Noir. Tout ce dont je me souvenais, c’était le « gomenasai » de Shizuru. Elle était comme moi. Malgré son apparence dure, elle cachait une grande haine, une grande tristesse en elle. J’avais l’impression de voir mon reflet. Lentement , je tombais. Où ça ? Je ne savais pas. Mais je tombais. Je me demande ce qui se passerait si je mourrais ? Je voyais déjà l’image de Celia en train de pleurer… mon frère en train de culpabiliser, ma grande-sœur assise dans un coin, le regard vide, en pleurs, et mes parents…effondrés. Peut-être devrais-je aller rejoindre mon meilleur ami, au ciel ? Enfin…que si je vais au paradis.

-Eh bien, Akari ! Je peux vous promettre une chose : plus personne n'osera te défier ! Par contre, maintenant, il est tant d'aller se faire soigner, oki ? Alors on se laisse faire, on ne crame pas mes lianes et on est sage !

Qui était-ce ? Je voyais tout flou. Un roux ? Je connais un roux, moi ? Depuis quand ? Je suis sûre que je n’ai pas connu un seul roux ! Ah si, le cancre de la classe, au collège. Mais il n’était pas si grand…Et d’où il connaît mon nom, lui ? Des lianes ? Pff…Je veux dormir. J’allais fermer les yeux quand une personne me parla dans mes pensées : elle me bombarda littéralement de pensées tellement débiles que j’avais envie que cette personne s’arrête. La seule personne qui pouvait sortir des idioties pareilles, c’était…c’était…sa…Sa…Sasuke ! Quelques minutes après, je sentis juste que je volais… Et je pouvais sentir une odeur de marguerite : Celia.


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- absente (Dan et Celia aussi x3)
##   Jeu 9 Juin 2011 - 22:20
Celia Ushiromiya

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Celia Ushiromiya
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Tout s’était passé vite, mais actuellement, je suis à côté de deux masters, apparemment. Ils parlaient, et le Sasuke-non-puceau essayait de réconforter vainement l’autre Master. Moi j’étais assise à côté du non puceau, le regard dans le vide. J’étais en train de trembler. Et si…elle mourrait ? C’est pas possible ! Pas grande-sœur Akari ! Non…Si elle meurt…je… c’est celle qui m’a sourit. Elle est tout pour moi : maman, papa, grande-sœur. Tout. Des larmes commencèrent à couler de mes joues. Pourquoi une personne aussi gentille et attentionnée doit avoir ce sort là ? Si la famille apprend ça, j’imagine déjà grand-frère en train d’appeler les médecins les plus compétents et réputés pour la guérir. Pour l’instant, je devrais attendre le diagnostic des médecins. Je sortais mon Ipad pour regarder les dernières nouvelles : aucune fuite de l’affaire de grande-sœur. Je le rangeai, plus calme. Lorsque le master fille dit :
- A partir de maintenant, je n’accepterai plus des combats dans ce genre. Je ferai mon rapport à Hideko-Chan sur cela.

Je répliquais avec le même ton froid que grande-sœur :

-Même si vous interdisiez cela dans Terrae, les initiés pourraient le faire en dehors. Au final, ça sera plus dangereux, et ça ne changera rien. Il faudrait juste prévenir les master lorsqu’un combat a lieu, pour pouvoir ainsi « arbitrer » le combat. C’est beaucoup plus intelligent.



Watch out...:
##   Ven 10 Juin 2011 - 11:07
Bito Y. Daisukenojo

Personnage ~
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Bito Y. Daisukenojo
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Humeur : Survolté

C'est en écoutant ces cris et ces pleurs insupportable pendant le combat que je compris à quel point les pouvoirs que donnait Hideko pouvaient être dangereux. Et c'est en voyant ce torrent de flammes qui me donna la peur de ma vie que je compris à quel point j'étais incompétent. A part fermer les yeux qu'avais-je pu bien faire à cet instant? Rien du tout...
Heureusement pour nous, une master qui contrôlait l'air protégea tous les spectateurs, enfermant cette Shizuru et mon amie Akari dans une espèce de fournaise.
Les flammes finirent alors par se dissiper et que restait-il au milieu de l'arène à part une femme nue, mal au point et malheureuse? Rien... Confus je restai inerte, le regard vide. Confus au point de ne pas me rendre compte que du sang tâchait le sol, arrachant après sa trainée les drapeaux destinés à Akari ainsi que la veste de cette fille qui se nommait Celia.
Quelques minutes passèrent et Akari réapparut dans un piteux état, j'étais en même temps rassuré de voir ces deux filles en vie, mais à la fois triste de les voir comme ça. Ce combat n'avait servit à rien à part faire souffrir les deux combattantes et leurs spectateurs. A quoi servait ces pouvoirs si ils n'attiraient que souffrance?
Alors que je me posai cette question les deux masters s'occupèrent des deux jeune filles blessées. Je regardai les armes des deux combattantes en fusion sur le sol brulé de l'arène, cette Hallebarde ne ressemblait plus à rien et le Katana dont tenait tant Akari n'était plus.

Tournant le dos à l'arène je décidai de ne pas rester un minute de plus dans cet endroit maudit. Fallait-il abandonner ces pouvoirs pour arrêter de faire souffrir autrui? Papa comment avais-tu pu venir à Terrae auparavant sans ressentir cette souffrance?
Disparaissant lentement dans l'ombre de la sortie, je partis sans dire un mot... Sans avoir pu faire quelque chose.


[Un Rp bien déprimant x)]



##   Sam 11 Juin 2011 - 14:11
Anonymous
Invité

La scène se déroulait sous mes yeux, ce champs de bataille sanglant et ces femmes agonisantes me terrifiait. Étais-ce là les pratiques de cette école ? J'avais peur, je ne voulais pas finir au milieu de cette arène en me battant contre un autre élève, faisant couler mon sang comme les armes et la magie transperçante de ses deux filles. Elles prenaient un malin plaisir au combat, mais après que leurs habits soit déchirés, elles souffraient et poussaient des cris de douleur atteignant mes oreilles. Je ne voulais pas que quelqu'un meurt devant moi... Alors que Shizuru-chan se retrouvait sans défense, le mannequin avait le pouvoir de l'achever. Je mis mes mains devant mes yeux à nouveau, Senpai... Le combat continuait, l'arène devenant brûlante et d'une couleur rubis. Je devais fuir. Les spectateurs étaient de plus en plus nombreux, certains se concentrant sur les techniques de combat, d'autres encourageant la demoiselle qu'ils aimaient, mais tous ayant cette angoisse au fond d'eux. Enfin, le combat s'arrêta... Les deux affalées à terre, les masters venant à leur secours... J'étais en larme. Cet établissement n'était pas fait pour moi. J'étais de nature peureuse et fragile. Je ne voulais pas finir sur le ring, encore moins voir l'une de mes connaissances souffrir. Au milieu de l'arène, la tension montait. La fille au cheveux bleus demi-morte, le sang coulant sur les cheveux soyeux et blond de son adversaire. J'attendais. Quoi ? Allez savoir... Je voulais juste qu'on nous dise "Elles sont hors de danger", mais ce n'était pas le cas. Je me créais de faux espoirs. Elles allaient être conduites à l'hôpital, non loin, par les masters. Je voulais y aller. Mais je n'étais qu'une connaissance pour Shizuru, rien de plus. Même si mes larmes affluaient sur mes joues, je décidai après réflexion de laisser la place à l'hôpital aux amis des blessés. Je me retournais, courant, me réfugiant à un endroit ou personne ne pouvait me voir pleurer.
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Ton sang, tu me laisses le voir couler ?

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