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Pitié qu'il n'y ait personne, pitié qu'il n'y ait personne [Qui veut peut!]
##   Mar 19 Jan 2016 - 0:36
Touko Ushida
Touko Ushida
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Aller, vas-y, il n’y a pas un bruit… ça veut dire que personne n’est à l’intérieur… Fonce bon sang, tu ne vas pas continuer à suer sur place, tu pues la crasse et la peur !

Confrontée à un nouvel obstacle, Touko fixait de ses grands yeux verts la porte de la salle de bain des filles. Aucun bruit à l’intérieur, ni son d’eau coulant, ni rire niais émanant d’un groupe d’amies… Pourtant, elle ne se décidait pas. Elle soupira et passa sa main dans ses cheveux. C’était comme si se rejouait son arrivée, quelques heures auparavant. Elle avait hésité pendant une ou deux éternités devant le portail de l’institut, avant d’être doucement et agréablement poussée vers l’entrée par deux bellâtres tombés du ciel. Elle était même parvenue à dire plus de deux mots cohérents ! C’était un bon début, et elle savait qu’elle ne pouvait s’arrêter là ! Elle ne DEVAIT PAS s’arrêter là ! Prenant son courage à deux mains, et serrant plus fort contre sa poitrine sa serviette, elle tourna la poignée, pour passer une tête timide entre l'entrebâillement de la porte. Comme prévu, personne à l’horizon. Elle soupira de soulagement et commença à se déshabiller. La salle était assez grande pour accueillir une armée de jeunes filles ! Tout en carrelage froid, la salle de bain commune ne respirait pas vraiment, pour Touko, le bien-être et le calme. Elle restait alerte, craintive, car priant pour ne pas se faire interrompre pendant sa douche. Elle savait que le dortoir qu’elle avait dû traverser pour poser ses affaires, ainsi que cette grande salle de bain, allaient être ses cauchemars.
Le dortoir en lui-même d’abord, qui constituait la mort de ce qui était autrefois son « havre de paix ». Toute sa vie, sa chambre personnelle pleine de goodies et de jeux avait été un refuge, un « no man’s land » qu’elle avait apprécié. Loin des gens, loin des conventions sociales, elle pouvait se laisser aller et rester elle-même, profiter de ses passe-temps… Elle n’avait pas à communiquer. Aujourd’hui, elle était privée d’un plaisir essentiel à ses yeux, celui de se retrouver seule avec ses pensées.
La douche quant à elle, était encore bien pire. Si l’existence de dortoirs était une catastrophe de niveau 70, celle de la douche collective dépassait largement le niveau 100. Non seulement elle s’exposait à de probables autres habitantes voulant se laver, mais en plus elle se présentait à elles dans le plus simple appareil… Pas facile avec un corps tel que le sien ! Une raison de plus pour se cacher derrière ses cheveux, ou pour avaler sa langue, ou encore mieux, pour glisser sur un savon, s’ouvrir le crâne et MOURIR.
Touko secoua doucement la tête. Ah, ah, le suicide ! Douce idée ! Elle retira de son énorme trousse de toilette Hello Kitty une savonnette et un flacon de champoing au parfum de fruit du dragon, d’une marque affreusement chère. Elle loucha sur ce dernier.

Quelle abrutie, même pas foutue de prendre un vrai shampoing !


Elle se maudit. Avec ce qu’il restait dudit échantillon, et surtout compte tenu de la tonne de cheveux qu’elle se trimballait, elle ne tiendrait sûrement pas la semaine… Il lui semblait même compliqué de se laver les cheveux, là, maintenant ! Elle poussa un long râle, complètement dénué de féminité, et marmonna dans sa barbe des insultes à sa propre encontre. Malgré ce léger désagrément, elle n’abandonna pas l’idée de se laver, d’autant que l’épreuve de la matinée l’avait à la fois épuisée et faite transpirer. Le stress de devoir adresser la parole à deux beaux gosses tout droits sortis d’un shôjo l’avait faite littéralement fondre. Elle sourit. Peut-être qu’ils allaient la rejoindre… Ruisselants d’eau… Trempés, leurs corps musclés exposés ainsi à ses yeux innocents… Alors qu’elle continuait de fantasmer, sans toutefois s’aventurer à quoi que ce soit avec ses longs doigts rachitiques, elle pressa le bouton pour faire couler l’eau. Elle sursauta doucement à son premier contact, ce  qui la sortit de ses rêveries malsaines. L’eau était tiède, mais elle se dit qu’elle se réchaufferait avec le temps. En passant la savonnette sur son corps frêle, Touko reprit la fiction là où elle l’avait laissée…

Wow, j’adore les yaoi…


Merh
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Dernière édition par Touko Ushida le Mar 16 Fév 2016 - 13:58, édité 1 fois
##   Mar 19 Jan 2016 - 14:56
Oktober K. Ackermann

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[HRP : je me suis permise de répondre, si quelque chose ne te convient pas, n'hésite pas à me le dire ! :) ]


C'est la nuit, et il fait froid. Un épais manteau de neige recouvre le sol. Une sensation chaude et agréable dans ma main droite. Je baisse les yeux sur ma main, les doigts entrelacés avec ceux de quelqu'un d'autre. Je relève les yeux, tourne la tête et tombe sur April, qui m'offre un sourire chaleureux. Je le lui rends. Je suis heureuse.
Soudain, une ombre me tombe dessus. Je m'étale au sol, me cogne la tête. Je suis sonnée, j'ai de la neige plein les yeux. J'entends des bruits, un cri. Je me redresse avec peine et enlève la neige de mon visage. L'ombre s'est enfuie. Il n'y a plus que du rouge. Du sang, tellement de sang, April en est couverte. Elle est si pâle. Je vois son ventre, cette chose qui en dépasse, et encore plus de sang. Je comprends, je pleure, je hurle.


Je me réveille en sursaut, couverte de sueur, les yeux baignés de larmes. Je ne sais même pas si j'ai crié. Je pense que non car les autres filles du dortoir ont l'air de dormir paisiblement. Quelques unes lisent encore, et n'ont même pas levé les yeux de leur bouquin. Je regarde le réveil sur ma table de nuit. Il n'est que 22h30.

Encore ce cauchemar. Ce souvenir, plutôt... Je me passe une main sur le visage, sèche mes larmes tant bien que mal. Ne plus y penser, je ne pourrai rien y changer de toute façon, et ça ne fera que me rendre triste, encore.

Je me lève de mon lit, dans le noir. Je n'arriverai pas à me rendormir tout de suite. Et puis de toute façon, je suis trempée de sueur, une sueur glacée, il faut que j'aille me doucher ! J'enlève mon pyjama humide et le roule en boule sous mon lit, cherchant à tâtons mon sac de voyage, pour en sortir mon gel douche et ma serviette de bain. Je la noue autour de ma taille et me dirige vers la salle d'eau.

J'ouvre la porte et m'engouffre dans la pièce. J'ai les idées sacrément embuées... Ah non, en fait, c'est la pièce qui est pleine de buée ! Une autre pensionnaire aurait-elle des terreurs nocturnes ? Ou des insomnies peut-être ?

Il fait chaud, c'est agréable. Je dénoue ma serviette et la pend à un crochet du vestibule, m'avançant vers les douches. Je n'ai jamais été très pudique, habituée depuis toujours, grâce à l'orphelinat, aux dortoirs et douches communes. Arrivée presque à hauteur de la jeune fille, je la distingue enfin. Du moins, je distingue ses longs cheveux noirs et son derrière. Elle doit faire la même taille que moi, mais est plus fine. Je ne suis déjà pas grosse, mais elle c'est encore pire !

"Salut ! Toi non plus t'arrivais pas à dormir ?"

Pas très original, mais je ne sais pas quoi lui dire de plus. Elle est de profil, je ne vois donc pas son visage. Mais je ne peux m'empêcher de noter ses côtes apparentes, et sa poitrine... Comment le dire gentiment ? Relativement plate, voilà. Je baisse les yeux vers mes propres courbes plutôt généreuses, pensant que je suis quand même chanceuse. Un ventre plat et de jolis seins, c'est la combinaison gagnante !

J'appuie sur le bouton et l'eau se met à couler. Un petit cri de surprise m'échappe, elle n'est pas chaude du tout ! J'aurais cru pourtant, vu la légère fumée qui s'échappe de la douche de ma voisine... Il faut peut-être juste attendre qu'elle se réchauffe un peu.


~ When nothing goes right... Go left ! ~

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##   Mer 20 Jan 2016 - 20:41
Touko Ushida
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[HRP: Pas de problème, au contraire ! Désolée pour le temps d'attente, je cherchais à voir si on comptait se joindre à nous ^^]

Encore plongée dans ses pensées, Touko ne remarqua même pas l’arrivée d’une autre élève dans les douches. Perdue dans ses élucubrations perverses, elle fut surprise par la jeune fille qui l’apostropha.

«  Salut ! Toi non plus t'arrivais pas à dormir ? »  

Touko se raidie. En allant se doucher à une heure si tardive, elle avait fait le pari peu risqué de se retrouver seule. Manque de bol, où qu’elle aille, il semblait y avoir une personne pour  tenter de lui parler. Terrifiée, elle fixait avec insistance le bouton d’eau. Elle sentait que la fille la regardait, et le rouge lui monta aux joues. D’un côté, elle se rassurait en se disant que si elle se mettait à pleurer, la douche cacherait ses larmes. Elle déglutit péniblement. Elle devait répondre, encore une fois. Comme elle l’avait pensé plus tôt, elle ne pouvait clore la journée sur un échec, sur une fuite. De plus, il n’était décemment pas possible de s’éclipser, et ce pour plusieurs raisons.
D’abord, partir rapidement impliquait de courir. Education, expérience ou simple bon sens, quoi qu’il en soit, elle savait que courir sur du carrelage humide, pieds nus de surcroît, était une idée douteuse, voire carrément mauvaise. Ensuite, elle était loin d’avoir fini de se laver. Ainsi, si elle quittait les douches maintenant, elle devrait se risquer à nouveau à la même épreuve plus tard. C’était idiot, autant terminer maintenant. Enfin, difficile de se dérober sans s’habiller, ce qui devrait lui prendre au moins cinq bonnes minutes, de par les 4 couches de vêtements qu’elle avait préparée pour lutter contre le froid glacial qui sévissait dans le dortoir. En conclusion, elle était sacrément emmerdée.

Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ??

Bon, question idiote. Se retrouver dans la même pièce que quelqu’un arrive à tout le monde, il se trouve juste que tu es celle avec un dérèglement mental qui te fait penser que c’est un énorme problème.
Elle se risqua à un coup d’œil sur sa droite. La voix de sa camarade était douce et féminine, mais Touko osait espérer qu’elle ne traduisait en rien un physique similaire. Touko écarquilla les yeux.

PUREE ! CE QU’ELLE EST BONNE !!

Elle rougit jusqu’aux oreilles. Elle était en face d’une déesse ! Ses seins étaient d’une taille normale, mais si bien formés qu’ils en semblaient merveilleux ! Des courbes généreuses mais sans aucune trace de bourrelet, sa voisine avait réellement un beau corps. Ne se risquant pas à remonter vers le visage, qui, elle s’était faite à l’idée, devait être aussi appréciable à regarder que le corps, elle fixa son regard sur son échantillon. Ses lèvres tremblotaient doucement, à mesure qu’elle cherchait quelque chose à dire. Elle saisit le shampoing et tenta d’en tourner le bouchon. Elle réussit et le remplit d’eau, très concentrée sur sa tâche. Elle fit un léger point mental sur sa situation. A sa droite, une beauté fatale, du style très certainement populaire, qui lui avait posée une question environs 3 minutes avant. A gauche, des places vides : elle ne pouvait cependant pas se déplacer, ç’aurait été summum de l’irrespect. Derrière elle, une salle de bain infranchissable de manière rapide. Devant elle, une douche. Elle devait y arriver. Elle devait parler. Tant pis si elle était magnifique... non ! TANT MIEUX ! Elle lui présenterait ses autres copines splendides, et ensuite ses copains splendides ! Et, qui sait ? Peut-être que l’un d’entre eux, le moins exigeant, la trouverait mignonne ! Elle ouvrit la bouche.

« Blblblblblb ! »

Evidemment, elle n’avait pas pris en compte l’eau qui continuait de couler sur elle, et qui remplissait maintenant sa bouche... Les mots qu’elle voulut prononcer se noyèrent, et avec eux sa dignité sombra dans les abysses.

Je veux MOURIR.


Merh
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##   Mer 20 Jan 2016 - 21:51
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La jeune fille ne me retourna pas mon salut, se contenant de fixer amoureusement le bouton de douche. Elle était sourde ou... ? Je crus déceler des rougeurs sur ses joues, alors que je la détaillais légèrement. Je tournai le regard, par respect, vu que ça semblait la mettre mal à l'aise. Je haussai ensuite les épaules pour moi-même devant son absence de réaction, et retournai à mon occupation. Elle devait être timide... Ou sourde... Ou muette ? Ou alors je puais ? Bref, ce n'était pas très grave.

Alors que l'eau, d'abord froide, ensuite tiède, et maintenant presque chaude, ruisselait sur ma peau nue, je sentis ma voisine de douche esquisser un mouvement. Je me tournai vers elle avec un sourire amical... Pour tomber sur ses grands yeux verts aussi ronds que des soucoupes. En revanche, elle ne regardait pas mon visage mais... Mes seins ?! Je me sentis rougir, et la vis faire de même de son côté. Je n'étais pas pudique, certes, mais sentir mon corps analysé de la sorte... C'était bizarre comme sensation. Bien que pas totalement désagréable, étant donné que la vue avait l'air de lui plaire... Je pris sa réaction pour un compliment - me demandant quand même un peu si elle était gay - et continuai à la regarder quelques instants, alors qu'elle triturait son pot de shampooing.

Vu qu'elle n'avait toujours pas prononcé un mot - et ça faisait un moment là - je détournai mes yeux et attrapai mon gel douche pour me savonner. Je ne savais pas quoi faire... D'un côté, elle avait l'air de lutter pour m'adresser la parole, et la relancer n'aurait fait que la stresser davantage. Mais d'un autre côté, rester silencieuse à l'observer et attendre qu'elle parle... Ben, c'est moi que ça stressait ! Faisons semblant de rien, c'est la meilleure solution...

Alors que je me frottais doucement le corps, faisant mousser mon gel contre ma peau, la jeune brune finit par se décider à ouvrir la bouche... Et émit un son pour le moins bizarre ! Je pouffai de rire, mais m'arrêter directement en la voyant se tasser sur elle-même. Ok, se moquer, c'était pas la meilleure des idées. Je m'approchai d'elle et posai doucement ma main sur son épaule ruisselante.

"Est-ce que ça va ? Désolée, je me moquais pas, c'est juste que... C'était un drôle de bruit !"

Mouais, bon... Pas génial, mais disons que ça rattrapait un peu l'affaire. Je me demandais si elle allait me répondre, ou si je devais simplement retourner à ma douche. Elle n'allait pas me laisser comme ça quand même, si... ?


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##   Sam 23 Jan 2016 - 19:57
Touko Ushida
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Après l’incident gênant qui venait d’avoir lieu, Touko avait tout simplement et tout bonnement éteint son cerveau. Pendant quelques secondes, elle s’était enfoncée dans un désespoir sans fond. Ses yeux piquaient, et son corps sombrait. Elle frémit, malgré l’eau chaude qui tombait encore sur son dos. Elle était légèrement recroquevillée vers l’intérieur, ce qui lui donnait l’air d’un zombie, ou d’un Gollum féminin. C’était ça, sa vie, ça l’avait toujours été et ça le serait toujours : cette institut ne pouvait PAS changer sa manière d’être et de se comporter, elle était et resterait un déchet social. Inapte à se sociabiliser, inapte même à juste sourire et hocher doucement la tête. Merde, si seulement il existait une pilule, une formule magique, un quelque chose pour changer son mal… Si seulement tout ça n’était pas si compliqué pour elle ! De ses yeux coulèrent deux petites larmes discrètes, invisibles, comme elle l’avait prédit, de par l’eau qui ruisselait sur son visage.
Elle se redressa en sentant une pression sur son épaule. La bombe l’avait touchée. Elle se retourna doucement vers elle, tentant de rester la plus stoïque possible.

Elle… m’a touchée… alors qu’on est nues… trempées… est-ce qu’elle… est-ce que je lui plais ?


Ne prenant pas vraiment en considération ce que la beauté lui avait dit, elle rougit davantage. Sa couleur se rapprochait désormais plus du « rouge tomate » que de son naturel blanc porcelaine. Elle n’avait jamais pensé à la possibilité d’avoir une petite amie. Elle réfléchit à toute vitesse. Non, même si elle était désespérée, le sexe opposé restait bien plus excitant. Quant aux filles, la plupart étaient, au fond, profondément inintéressantes, car plus penchées maquillages et robes que jeux et cosplay. Elle reconnaissait les avantages physiques indéniables du corps féminin, mais ceux-ci ne la stimulaient en aucun cas. Elle était contente d’avoir au moins découvert ça sur elle-même, et d’être sûre d’elle sur ce point crucial que celui de sa sexualité. En outre, elle était extrêmement flattée d’avoir été prise pour cible par ce canon de niveau 100. Elle riait intérieurement, car la situation s’était en fait retournée à son avantage. Eh oui, sa gaffe avait l’air d’avoir été interprétée comme étant mignonne, et non affreusement humiliante. Elle se sentait confiante, pour une fois. Evidemment, elle n’allait pas repousser cette beauté ! Être un peu draguée ne la dérangeait pas du tout, au contraire ! Cet intérêt soudain la faisait flotter sur un petit nuage. Elle releva la tête jusqu’au visage de la jeune déesse. Tant qu’à être désirée par elle, autant qu’elle sache son prénom ! Il était venu le temps des présentations. Elle réunit ses forces intérieures.

« Je Touko ! »

Aoutch. Loupé. Mais Touko ne resta pas sur cet échec. Elle serra ses petits poings et fronça légèrement les sourcils, se concentrant davantage.  

« Non, heum… ‘m’appelle Touko ! Tu es… Comment… comment tu t’appelles ? »

C’était absolument incroyable. Tout bonnement magique. Sublime. Elle avait dit au moins, wouaw, MILLE PHRASES ! Elle sourit. C’était merveilleux, c’était le début de quelque chose de grandiose ! Le début de sa vie sociale, le début de son épanouissement, le début du bonheur ! Inconsciemment, elle ne réalisa pas que l’eau s’était arrêtée de couler, et qu’il était temps pour elle de s’enrouler dans sa serviette. Elle était obnubilée par la réponse de son interlocutrice .
Car oui, ce qu’elle avait là, c’était… UNE CONVERSATION NORMALE !


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##   Dim 31 Jan 2016 - 21:29
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[HRP : sorry pour le retard, j'étais au ski ^_^]

La jeune fille se retourna au contact de ma main sur son épaule. Elle était rouge comme une tomate, et je me demandai si c'était à cause de moi, d'elle-même, ou de la chaleur de la pièce toute moite. Je retirai tout de même ma main de son épaule, au cas où. Elle me regarda un moment sans rien dire, semblant réfléchir, avant de me donner son prénom. D'une manière tellement bizarre qu'elle me fit hausser un sourcil. Jusqu'à ce qu'elle se rattrape et se présente en bégayant légèrement. Elle devait être sacrément timide !

"Moi c'est Oktober, enchantée !"

J'essayai d'être la plus avenante et souriante possible, histoire de la mettre à l'aise. Elle avait l'air un peu au bout de sa vie, juste d'avoir prononcé une seule phrase ! Ne surtout pas faire de commentaire désobligeant, elle allait se refermer comme une huitre sinon.

Je retournai sous le jet d'eau de la douche, rinçant lentement le savon qui avait commencé à sécher sur ma peau. Je remarquai du coin de l'oeil que la jeune brune semblait calée sur place, un sourire indescriptible sur les lèvres, alors que l'eau avait cessé de couler. Je ne savais pas si je devais trouver ça attendrissant, ou carrément flippant.

"Hum, tu ne devrais pas rallumer l'eau ? Ou te sécher si tu as fini ?"

Je lui demandai ça gentiment, sans aucune marque de dédain. Juste pour qu'elle se réveille quoi ! Je coupai l'eau également de mon côté, ayant terminé de me rincer, et enchaînai directement sur la première question qui me vint à l'esprit.

"Et sinon... Tu viens d'où ?"

Pas super original, mais juste de quoi entretenir la conversation. J'avais l'impression que si je la laissais se taire trop longtemps, elle n'allait plus ouvrir la bouche du tout. Attendant sa réponse, j'attrapai ma serviette et l'enroulai autour de moi, avant de relever mes cheveux en un espèce de chignon sur le sommet de mon crâne. Je n'avais pas de sèche-cheveux, et vraiment pas envie de me recoucher dans mon lit avec les cheveux trempés !

"Euh, est-ce que tu aurais un sèche-cheveux à me prêter par hasard ?"


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##   Mar 16 Fév 2016 - 14:08
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[ HRP : vraiment désolée aussi, j'ai mis mille ans à voir que tu m'avais répondu, et mille autres à répondre >_<]

"Moi c'est Oktober, enchantée !"

Ç'avait été laborieux, mais une conversation normale venait visiblement d'être lancée. Elle se concentra sur les paroles de son interlocutrice pour ne pas en manquer une miette, et pouvoir répondre plus rapidement, et plus clairement qu'elle ne l'avait fait juste avant. Elle sentait bien qu'Oktober faisait de son mieux pour la mettre en confiance, et en cela, elle lui était reconnaissante. N'ayant jamais été apte à cacher ses sentiments, son corps tremblant trahissait bien sa concentration. Elle ne pouvait pas laisser passer sa chance, elle avait fait trop de chemin. Si elle se loupait maintenant, sa soirée serait fichue, et le reste de sa vie aussi.

"Hum, tu ne devrais pas rallumer l'eau ? Ou te sécher si tu as fini ?"

Touko se secoua. En effet, l'eau avait bien cessée de couler, et cela depuis de longues minutes. Les tremblements de son corps chétif n'étaient donc pas dus qu'à sa concentration, mais aussi au froid. Elle se gratta l'arrière de la tête, puis hocha doucement la tête.

"Ah. Oui. Oui.", marmonna-t-elle.

Ce n'était pas une grande intervention, mais au moins c'était adapté et pas trop bizarre, pour le coup ! Elle se sentit fière d'elle, pour la troisième fois en moins d'une heure. Touko recula pour saisir la serviette qu'elle avait accroché un peu plus loin, et s'enroula dedans. Elle saisit sa brosse et commença à démêler ses longs cheveux noirs. Oktober semblait elle aussi avoir finit de se laver ; elle s'approchait ainsi dangereusement de là où se tenait désormais Touko. Elle l'interpella une nouvelle fois. Son cœur, dont le rythme des battements avait commencé à se calmer, bondit dans sa poitrine tant elle fut surprise de l'intérêt de la jeune fille pour elle.

"Et sinon... Tu viens d'où ?"

Le vide. Le stress et l'émotion l'avaient rendue complètement amnésique. Elle se creusait activement les méninges, tentant de remonter à son lieu de naissance.

Sérieusement, Touko? Sérieusement??

Elle se mordit la lèvre. Mince, ça se passait si bien jusque là! D'où elle venait... d'où elle venait... Elle n'avait plus le temps de chercher, elle devrait mentir ! Mais si parler normalement était complexe, mentir correctement relevait du miracle pour la jeune fille. Elle s'y risqua tout de même.

" Tokhiroshisaki.... Japon"

What ? WHAT ?!

Elle blêmit. Elle venait de faire un mix infâme de trois villes japonaises qu'elle connaissait, et impossible de retrouver laquelle était sa vraie ville natale. Impossible de revenir sur cette réponse non plus... Elle priait pour que la jeune fille en face d'elle ne comprenne pas l’origine douteuse de ce nom de ville, et pense plutôt que c'était un village méconnu.

""Euh, est-ce que tu aurais un sèche-cheveux à me prêter par hasard ?"

N'allait-elle pas un jour cesser de parler?? C'était bien trop d'efforts et de rebondissements pour la pauvre asociale qu'elle était ! Telle une héroïne de shonen mainstream, elle tenta de rassembler ses forces pour une attaque finale. Elle chercha à se donner de la puissance en pensant à ses amis qui se battaient pour elle, mais réalisa vite qu'elle n'en avait pas. Bon, elle serait une héroïne de shonen solitaire, dans ce cas. Elle médita deux secondes sur ce qu'elle allait dire. Sa réponse devait être parfaite.

"Oui j'en ai un mais dans ma chambre si tu veux je vais le chercher dès que je suis habillée ça te va? Ou alors tu m'accompagnes je pense que c'est mieux ça sera plus rapide tu le prends et tu me le rends plus tard il n'y a pas de problème je te fais confiance Oktober"

Elle avait lâché sa phrase comme une bombe, d'une seule traite, mais d'un ton assez monocorde, qui se voulait détaché mais semblait plutôt provenir d'une machine. Il n'était pas bien dur de voir combien il lui avait été difficile de dire tout ça, mais Touko restait persuadée qu'elle avait eu l'air parfaitement normal. Ses joues re-rosirent doucement, et pour la première fois, son visage trahissait son contentement d'une manière non perturbante. Elle semblait fière d'elle sans pour autant ressembler à une psychopathe, ce qui constituait là encore une amélioration de ses compétences pour se socialiser.
Elle se dépêcha de s'habiller et s'assit pour attendre sa nouvelle amie. Ses affaires pliées sur ses genoux, elle contemplait sa trousse en souriant, quand elle remarqua qu'elle n'avait pas demander à Oktober d'où elle venait. Elle écarquilla les yeux. C'était une erreur impardonnable! Pouvait-elle la rattraper?

"Heu au fait. Toi. Tu. D'où tu viens?"

C'était tellement beau que Touko se retint de pleurer.

Je l'ai fait... j'ai parlé totalement normalement à quelqu'un! CETTE INSTITUT ROXX DU PONEY


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##   Dim 21 Fév 2016 - 16:10
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La jeune fille, tremblante de froid - enfin à mon avis ce n'était pas que le froid non plus - finit par se secouer à ma remarque, et partit s'enrouler dans sa serviette. Je la regardai du coin de l'oeil se démêler les cheveux alors que je terminais moi-même de me doucher. Elle était quand même un peu spéciale, mais elle n'avait pas l'air méchante. Depuis que j'étais arrivée ici, j'avais un peu l'impression que toutes les personnes que je rencontrais avaient des "soucis". Enfin, tout le monde en a vous me direz, moi aussi d'ailleurs, disons juste que certaines personnes étaient capables de passer au-dessus ou de faire semblant de rien un peu plus facilement que d'autres... Elle n'avait pas l'air de faire partie de cette catégorie. Ou alors elle était simplement maladivement timide ?

Une fois ma douche terminée, je revins près d'elle, m'enroulai à mon tour dans ma serviette et tentai de maintenir le semblant de conversation qu'on avait engagée. Hum, mauvaise pioche apparemment... Elle tiqua et resta quelques instants silencieuse, avant de me sortir un nom de ville inconnu au bataillon - en même temps, la géographie n'était pas trop mon fort ! Elle blêmit après m'avoir répondu et je souris pour essayer de détendre l'atmosphère. Ok, sa ville natale ne semblait pas être un sujet de conversation agréable pour elle...

"Ah, je ne connais pas. Enfin en même temps, j'y connais pas grand chose au Japon ! A part Tokyo, et encore, juste le nom !"

Je laissai échapper un petit rire. Ce n'est pas parce qu'elle était tendue comme un string que je devais l'être moi aussi ! A ma question suivante, elle sembla une fois de plus en proie à une panique et une concentration extrêmes. Je commençais tout doucement à me demander si elle n'avait pas des problèmes d'élocution, en fait. Ou alors je la faisais juste chier et elle essayait par son silence de me le faire gentiment comprendre ? Mh, possible. Il fallait que j'arrête de penser que tout le monde était aussi sociable que moi.

Elle finit par me lâcher une tirade assez longue, d'une seule traite. Mes sourcils se soulevèrent et je retins de justesse ma bouche de s'ouvrir. Euh, ok, ça c'était fait aussi ! Je souris malgré tout gentiment - elle avait fait un pas vers moi après tout, même si formulé bizarrement et avec une voix de robot !

"Ah merci c'est super gentil ! Avec ma masse de cheveux, c'est une vraie galère sans sèche-cheveux, t'imagines pas ! Je vais venir avec toi oui, ce sera plus simple. Enfin, dans 5 minutes quoi, on va pas traverser le couloir dans cette tenue, ahah !"

Je rigolai moi-même à ma remarque débile, avant de continuer à me sécher. Touko était déjà presque habillée donc je me dépêchai pour ne pas la faire attendre trop longtemps - on ne sait jamais qu'elle changerait d'avis sinon ! Enfin, elle s'était assise et semblait m'attendre gentiment - finalement, une fois le premier contact réussi, elle avait l'air sympa. Je tournai ma tête vers elle à sa question et lui souris, terminant d'enfiler mes vêtements.

"Moi j'viens de Munich, en Allemagne. Ca fait loin d'ici, mais bizarrement, je me sens pas trop dépaysée... On retourne aux dortoirs ?"

Elle avait l'air d'avoir terminé et moi aussi, donc... Puis vu les bruits dans le couloirs, j'avais l'impression qu'un groupe de filles arrivait. C'était courant ou quoi de se laver au milieu de la nuit à Terrae ?!


~ When nothing goes right... Go left ! ~

Pitié qu'il n'y ait personne, pitié qu'il n'y ait personne [Qui veut peut!] 448130Signature3001
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