## Ven 30 Déc 2016 - 14:24 | ||
Kurei Yataro Messages : 193 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Apprendre des choses, celles que je dois pour la fac et celles que je veux arce qu'elle m'interessent. C'est cool les etudes en Allemagne :p Humeur : Interchangeante et difficile à deviner quand elle diffère à la norme | La réponse que j’ai eue quand je lui ai tendu ma glace était presque celle d’un gosse, un merci bien fort et venant du fond du cœur. Tout d’un coup, il semblait beaucoup plus heureux qu’il y a cinq secondes. Difficile d’imaginer que c’est si facile que ça de lui remonter la morale vu comment il était tout à l’heure. En fait, le plus probable, c’est que maintenant il agit plus par habitude qu’autre chose. Cela ne rend pas son comportement faux. Il n’est pas en train de faire tout un cinéma, c’est juste qu’apparemment, pour ce moment de quelques instants, l’habitude a gagné contre son attitude morose qui le poussait à se comporter autant comme moi je le faisais. C’était bizarre de constater la présence de soulagement dans mon cœur à cette observation. Certes, il n’allait toujours pas bien et éventuellement, la morosité regagna son esprit. Mais au moins pour un court moment, il était plus comme je l’ai vu être il y a deux ans. Bon, après, soyons honnête, une partie de ce soulagement était probablement dû au fait qu’il ait utilisé l’autre bout de sa cuillère pour goûter ma glace. Il a dû remarquer mon moment d’hésitation et comprendre d’où il venait. Pas comme si j’avais vraiment tenté de le cacher, mais bon. Je sais bien que pas tout le monde se serait adapté. « De rien. Faites-vous plaisir. » Aussi bizarre que cette réponse est pour moi, vu comment elle pourrait être prise comme une invitation à continuer de manger ma glace malgré la question de l’hygiène, elle sort aussi naturellement que cela me surprends. Et la surprise ne fait que grandir quand il me tends sa propre glace et me dit de la goûter. Quelque part, j’aurais probablement dû m’y attendre, mais bon. « Merci. » Comme lui, je retourne ma cuillère pour prendre un petit peu de sa glace, me décidant à prendre la pastèque – le gout le plus bizarre pour une glace des trois qu’il ait choisi. Bien évidemment, ça a le goût de la pastèque, mais disons que la pastèque en glace est tout de même bizarre. Pas mauvais en soi, mais bizarre. « Elle n’est pas mal. » J’avoue après un moment, retournant ma cuillère de nouveau et reviens à ma propre glace. Elle était pas mal, mais je préfère les goûts plus classiques. Le silence retombe. Un silence amical, ou du moins c’est comme ça que je l’interprète, alors que nous continuons à manger nos glaces. Mes pensées commencent à vagabonder jusqu’à ce que, pour une raison qui m’est inconnue, je me remémore ma dernière rencontre avec Ochikawa. Et de la, ô surprise, je trouve enfin un thème de conversation qui me semble bien moins vide que ceux de jusqu’à présent. Certes, il est loin d’être personnel, mais c’est l’idée. « Si ce n’est pas indiscret, cela fait longtemps que vous êtes sur Terrae, monsieur Petit ? » Bon, peut-être un peu personnel vu comment je me mets à lancer le sujet. Mais en même temps, ce n’est pas comme s’il ne m’avait pas posé cette même question la première fois qu’on s’est rencontré. « Je vous demande parce que je me posait la question si vous saviez ce qu’est une Étoile. » Je ne réfléchis pas trop à la façon dont je pose ma question, ce qui se voit dans la façon dont je l’ai formulé. Après une minute de réflexion, j’ai envie de me taper la main contre le front vu comment je l’ai invité à penser que je suis un parfait idiot, mais bien évidemment, je ne le fait pas. Sérieusement, qu’est-ce c’est une étoile ? Bravo, Kurei. Voilà une question bien intelligente. Eh bien, sache que ce sont des corps célestes que tu aimes bien regarder la nuit quand ils deviennent visibles dans le ciel. Sérieusement… « Laissez-moi expliquer : j’ai rencontré un certain Tonnerre il y a pas longtemps et il m’avait dit qu’il est une ‘étoile’. J’imagine que c’est un rang ici sur Terrae comme un Initié, mais je ne suis pas sûr. » Voilà. Comme ça, au moins, il ne pensera pas que je suis l’idiot le plus stupide de ce monde. Enfin, j’espère. |
## Ven 30 Déc 2016 - 15:37 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1084 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 33 | La joie, la tristesse, la morosité, tout se mêle, s’entremêle. Se perd, se dissout. C’était le début Angie, le début de la fin. La décadence, inéluctable. Tu ne le savais pas. On ne sait jamais quand ça commence, ni quand ça se termine. Ça avait déjà commencé depuis longtemps, mais qu’importait. Tu avançais encore, le poids sur tes épaules était encore supportable, non… Ce n’est pas cela, tu étais encore assez fort pour le supporter. Tu faiblissais, sans t’en rendre compte, perdant tes forces peu à peu. Lutter c’était trop dur, mais tu te débattais. Tu voulais encore t’en sortir, encore être heureux. Si on avait su. Peut-être que vous auriez agis différemment, et peut-être pas. Echangeant vos glaces avec curiosité, du basique au plus surprenant. Vous échangiez et malgré la morosité ambiante, encore et toujours. Tant qu’y a de la vie, il y a de l’espoir et tu vivais en cet instant. Son soulagement, est écho de ton habitude. Un sujet neutre, qui ne demande pas trop d’engagement personnel. Tu n’en demandais pas tant, mais c’est suffisant pour que tu arrives à faire comme avant. A répondre avec emphase. « Ça fait un peu moins d’un an, je crois je suis arrivé mi-novembre l’an dernier. Et vous, vous me l’aviez déjà dit je crois ? » Tu n’as pas une bonne mémoire, ce n’est pas nouveau. Tu es tenté de rigoler un peu, et tu ne peux que céder à la facilité. « Une étoile, c’est un soleil qui brille dans le ciel ? » En même temps qu’est-ce qui t’a pris d’essayer de faire de l’humour avec Kurei, il doit croire que tu es sérieux… Mais connaissant vos antécédents communs tu sais qu’il attend une réponse d’ordre terraesque. Tu te mords l’intérieur de la joue pour ne pas rire, et tu te reprends. Ou du moins il te reprend, t’expliquant ce qu’il attendait exactement de toi. Tu le savais déjà et ça n’en rend la scène qu’encore plus comique. Tu souris, doucement alors que expliques. « Je rigole, pardon. Tu as raison, à Terrae étoile est un rang. En gros c’est le niveau au-dessus d’initié. On lève un des verrous de tes pouvoirs, et du coup tu as plus de pouvoirs et de facilité à t'en servir… A ce que j’ai compris du moins. Il y a une histoire de perte de contrôle lors de l’étoilisation, à ce que j’ai compris les gens sont déprimés après leur étoilisation. C’est un peu vague pour moi car je ne suis pas encore étoilisé… » Et cela n’arriverait pas avant encore plusieurs mois, années. Tu n’étais pas prêt, chaque fibre de ton être te le criait. Seras-tu jamais prêt ? Mais la vie ne laisse jamais le temps de se préparer. Tu vas subir, et t’effondrer. Te relever un jour… Ou pas. Tu attends qu’il pose d’autres questions demande des précisions s’il en a besoin et lui réponds avec toute les connaissances que tu as. Tu n’es pas avare en mots et tu comprends que c’est important pour lui de savoir, alors tu prends le temps qu’il faut pour qu’il comprenne. Le temps passe sans que tu n’en ais conscience. L’après-midi passe lentement, à son rythme on va dire. L’heure de gouter laisse place à celle du souper, il vous faut rentrer. Vous reprenez le cours de vos vies et de vos journées, vous séparant enfin. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Sam 31 Déc 2016 - 13:38 | ||
Kurei Yataro Messages : 193 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Apprendre des choses, celles que je dois pour la fac et celles que je veux arce qu'elle m'interessent. C'est cool les etudes en Allemagne :p Humeur : Interchangeante et difficile à deviner quand elle diffère à la norme | Je hoche la tête à la question de monsieur Petit quand il me demande la confirmation que je lui ai déjà dit combien de temps je suis sur Terrae. Cependant, il est bien visible qu’il a déjà oublié, alors je le lui dis une deuxième fois malgré qu’il ne me l’a pas demandé. « Ça fait un peu plus de deux ans, maintenant. » Bien évidemment, comme je m’y attendais, monsieur Petit me sors une réplique ironique à ma question mal posé et rigole en réponse du regard blasé que je lui jette. Je soupire quand il s’excuse. « Il n’y a pas de mal. Je vous ai clairement tendu la perche là. » Je lui dis, et bien que je ne sourie pas vraiment, intérieurement, je me moque un peu de moi-même. Effectivement, celle-là, je l’ai bien mérité. Le reste de notre conversation reste plutôt sérieux alors que monsieur Petit tente bien que mal de répondre à mes questions aussi bien qu’il peut. Le reste de l’après-midi passe ainsi jusqu’à ce que je remarque le soleil qui commence à descendre vers l’horizon. Ce n’est pas encore le coucher du soleil, mais il est clair qui commence à se faire tard. Faudrait que j’y aille si je veux bosser encore un peu avant que le jour ne se termine. Alors je dis au revoir à monsieur Petit et on se sépare. |
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