• Prénom : Elwynn. El' le plus souvent.
• Nom : Evrard
• Âge : 19 ans
• Affinité et pouvoir : Eau solaire. Morphe.
• Greffe : ///

Ils sont sérieux de demander l'apparence des gens... C'est la première fois que je vois ça.
Bon... Je suis plutôt grande, j'approche les 1m70, sans porter de talons... Je ne porte presque jamais de talons d'ailleurs. Je sais que je suis relativement fine, en fait je suis sportive, donc j'ai un corps musclé, mais sans que ça ne se voit trop... Enfin tu vois le délire, je ressemble pas non plus aux filles qui font du fitness en étant fière de dire qu'elles font du sport intensif. Ca, c'est ma base, pas l'intensif. C'que je veux dire c'est que si on me voit en débardeur, j'suis certes mince mais musclée.
Au niveau de visage maintenant ? Je suis rousse, aux yeux verts. Comme mon père. J'ai quelques tâches de rousseurs, elles sont plus ou moins marquées en fonction des jours. Je sais que mes traits sont fins, pourtant mon regard et mon expression sont souvent durs, ou au moins fermés. Je ne suis pas très expressive. J'aurais pu, mais j'ai appris tout le contraire. Je souris très peu, je ris très peu, je pleure très peu... Bref, vous avez compris. Mais ne confondez pas : je ne retiens pas mes émotions. Je les contrôle seulement, à tel point que je ne les ressens parfois plus. On m'a souvent dit que j'avais le sérieux des agents spéciaux, ou celui de certains assassins. Et jusque là, je l'ai toujours prit pour un semblant de compliment.
Vous voulez du plus intime ? C'est parti... J'imagine que vous voulez tout savoir sur mes formes, bande de pervers... Beh ouais, j'suis formée, bien, bien formée. Et vous savez quoi ? Ca m'a énormément pénalisée pour combattre. Maintenant je peux tout faire seulement en kimono ( avec rien en dessous, vous m'avez bien comprise. ) mais j'ai eu beaucoup de mal, surtout quand j'ai commencé à grandir. Et puis, là où j'étais, si vous êtes du sexe féminin, et que vous devez vous faire respecter, va falloir mordre encore plus fort quand vous avez une jolie poitrine, et un postérieur rebondi. Cependant, vous y fiez pas. Je suis pleine de cicatrices, de bleus, de traces de coups. Je sais que ça n'enlève pas toute la beauté... Mais quand même. Je suis une guerrière, pas une jolie princesse.
Sinon, je suis tatouée et percée. Percée des oreilles, du sternum, et il fut un temps où je l'étais du sourcil, mais j'ai arrêté d'en mettre à cet endroit. Je porte rarement mes percings en fait, puisque ce n'est pas forcément pratique pour mes activités. Mais peut être qu'à Terrae, je les porterai plus.
Tatouée à l'épaule droite, dans la nuque, et sur le flanc gauche. Et j'aurai pu l'être beaucoup plus. Y'a eu des jours où je me remplissais les bras de dessins temporaires pour paraître plus impressionnante.
Et sinon pour mon physique, je crois que c'est tout.

Je suis extrêmement calme. Et fermée. J'ai du mal avec le contact humain. Le contact physique ne me dérange pas, en fait je m'en fiche. C'est si on me donne de l'affection, j'aurai beaucoup de mal à la recevoir. Ou même à la comprendre en fait. C'est assez compliqué de recevoir un sourire sincère de ma part, ou de me voir vraiment heureuse. Je suis quelqu'un de froid par nature, c'est pas que je veux mettre des vents... Enfin, des fois si, mais la plupart du temps c'est juste que je suis... Comme ça. J'ai beaucoup de mal à aller vers les autres, en général j'observe longtemps avant de commencer à faire quoique ce soit. Donc si tu me fais un sourire et que j'pige pas... Beh c'est que j'sais pas pourquoi tu m'souris en fait.

On dirait pas que je ressens les choses. En fait, je maîtrise tellement toutes mes émotions que je ne laisse rien, ou presque, ressortir de moi. A force d’entraînement à cacher ma douleur, les joies des réussites, à force de devoir mettre de coté la compassion... A moins que je n'en ai jamais eu, je n'en sais rien. Enfin, à force, eh bien, je suis un peu gelée autour. Comme emprisonnée dans de la glace, ayant l'impossibilité d'exprimer quoique ce soit, et mes émotions étant toute refroidies à l'intérieur, bien toujours présentes.
Enfin ça c'est vrai... Pour tout, sauf la colère. Je la gère très bien hein. La plupart du temps. Mais ça m'arrive de... Péter les plombs. Je peux exploser à tout moment, sans une raison plus importante qu'une autre la plupart du temps. C’est une accumulation régulière, au bout d’un moment, c’est comme quand ça chauffe trop dans le micro-onde, ça pète. Et je deviens violente, très, très rapidement, parce que c'est tout c'que je sais faire. Je suis désolée, je veux pas vous faire du mal. Mais il peut m’arriver de devenir extrêmement agressive. En général j’essaie de prévenir avant de devenir violente. Et puis faut vraiment que ma colère soit « justifiée ». Bon par contre si vous m’agressez à moitié, j’risque être violente, et vous faire vraiment mal. J’rigole pas. Je rigole jamais de toute façon.

De par mon éducation, je suis quelqu’un de très, très fidèle. Je tiens toujours mes promesses, bien que j’en fasse très rarement. Lorsque j’ai de l’attachement envers quelqu’un, il m’en faudra beaucoup pour la laisser tomber. Je veux dire, lorsque je m’engage, je m’y tiens jusqu’au bout, que ce soit un travail, une mission, ou une relation. Alors bien que je ne sache pas si j’apprécie réellement Maitre Yo’, je resterai loyale à son apprentissage et à sa mémoire. Pareil pour ma mère, dans une certaine idée. Aussi étonnent que cela puisse paraître, je suis très polie, et me fait peu remarquer. Enfin, je crois, on peut me regarder, mais pas se méfier ou quoique ce soit. J’ai l’impression d’être un cliché parfois, mais n’allez pas croire que je suis simplette. J’ai grandi comme ça, et je sais aussi faire des crasses. J’suis pas certaine qu’ici on peut tous dire qu’on a tiré dans les jambes d’un mec juste parce qu’il s’était foutu de ta gueule. Par contre j’suis quasiment sûre que tout le monde ici trouve ça abusé. Moi y comprit. J’suis un putain de paradoxe, j’suis totalement perdue, j’essaie juste de trouver une raison d’exister plus sympa que celles que j’ai connue jusqu’ici. M’en voulait pas trop. Au fond, j’vous aime bien vous savez.

D'ailleurs ouais. Quand j'vous aime bien. J'vous aime vraiment bien. Des fois je ressemble à une personne normale. En fait, ça m'est arrivé rarement, mais la seule fois que j'ai eu des amis, beh c'était génial. J'pouvais être bien, j'avais le droit de sourire, et qu'on me sourit en retour. Je crois que quand je suis heureuse avec quelqu'un, j'suis normale. Voire sympa. J'ai envie de faire des choses bien pour les gens que j'aime. J'veux les protéger, et puis les rendre heureux un peu tout le temps. On m'a jamais trop dit que c'était bizarre, alors je pense que ça choque pas trop, que je sois gentille, quand on me connait. Encore une fois, faut me connaitre, et ça prend du temps. Mais j'fais de mon mieux pour faire sourire mes potes. Si si, j'vous jure.

J'ai pas eu l'occasion de découvrir beaucoup de choses. J'connais très peu de musiques. Très peu de films. Très peu d'art en fait. Même si j'aurai bien aimé. Moi c'que je connais, et que j'aime, c'est les arts martiaux. Je les ai un peu tous pratiqués, principalement le judo, le jujitsu et l'aikido. J'ai aussi fait un peu de kendo. Combattre, ça me plait. Evidemment, j'ai eu tout un entraînement à coté, de type musculation, gym, et des choses de type parkour, ce genre de choses. En fait, tout ça, c'est tout ce que je sais faire. Et c'est tout ce que j'aime faire. Et en même temps, j'aimerai savoir faire autre chose qu'être violente sans arrêts puisque j'ai aucune autre ressource.
Bon ok... Y'a un truc que j'adore, c'est Pirates des Caraïbes. Ok c'est ridicule, mais j'trouve que c'est génial, et pour une fois quelque chose me fait rire, laissez-le moi !
J'aime être dehors. Ou dans un dojo, mais je préfère quand même être dehors. Le soir. Pas la nuit particulièrement, juste le soir, quand il ne fait plus jour mais que la nuit n'est pas encore là. Ca, c'est génial. T'es entouré d'ombre, c'est trop cool. J'aime bien m'occuper de mes cheveux aussi. C'est assez bizarre parce que je fais très peu attention à mon apparence si ce n'est pas pour me protéger, et je ne suis pas du tout férue de la mode, mais j'aime bien sentir bon des cheveux, les sentir léger et propre. J'aime bien passer du temps à m'en occuper.
Sinon, je déteste les gens qui viennent te parler et qui ne comprennent pas que tu n'en as pas envie. Je supporte pas les gens qui se prennent pour je sais pas qui, en tout cas par pour n'importe qui, ou encore ceux qui n'ont aucun respect pour ta personne. En avoir peu, à la limite, mais aucun, ça m'insupporte. Et pour le coup, je peux devenir altruiste quand quelqu'un parle mal à une personne sans raison. J'ai déjà cassé des têtes pour ça. Je peux recommencer.
Ouais je sais... J'suis pas une personne très intéressante.

Aaah évidemment... Bien. Je suis née en France, il y a 19 ans. Mon père est irlandais. Ma mère, c'est une prostituée. Ouais, tu peux m'insulter de fils de pute, j'le prendrais pas mal, c'est bon. Comme elle pouvait pas s'occuper de moi, elle a cherché quelqu'un qui voulait de moi. Oui parce qu'évidemment, mon père n'a rien voulu savoir à mon propos. Des fois je reçois des sous. Mais je ne l'ai jamais vu. Ouais ça commence bien hein, aucun de mes parents n'a voulu de moi. Histoire joyeuse. On adore.
M Yokohoto était un maître d'art martiaux. Relativement vieux, il n'avait jamais eu d'enfant. C'est chez lui que je me suis retrouvée à 3 ans tout juste. Il vivait dans un dojo. Et donc, dès mes 3 ans, j'ai commencé à apprendre son art, ses arts. J'ai appris à combattre toute petite. Et c'était pas les cours où vous inscrivez vos gosses à 6 ans, non non. C'était intense. Tous les jours. Pendant longtemps. Avec beaucoup d'exercices autour, pour la souplesse, la force, la tonicité. C'est lui qui m'a apprit à lire, à compter, à écrire... Enfin, à avoir le niveau que j'ai aujourd'hui, soit celui d'une personne normale, à peu près. Je parle couramment le japonais grâce à lui, A coté de ça . Mon enfance a pas brillé de milles feux, certes, mais des fois j'étais heureuse, parce que je pense sincèrement que M. Yo' m'aimait bien pour ce que j'étais. Et ça, quand tes parents t'ont virés pile quand t'as eu l'âge de comprendre, j'te promets que ça fait du bien.


J'ai grandi. J'ai détesté mon père. Je l'ai détesté de m'avoir rejetée, de ne même pas avoir voulu savoir comment je m'appelais. Il ne le sais toujours pas. J'ai pris le nom de famille de ma mère, mon prénom est irlandais en sa mémoire. Ma mère... Elle est venue souvent me voir. Jamais elle n'a fait d'activité avec moi, elle m'a offert très peu de cadeaux, très peu de son temps aussi... Mais c'était tellement plus que mon père. Adélaïde Evrard est venue me voir. Elle m'a parlé. Elle a tenté de me faire sourire, de me rendre heureuse les brefs moments où je la voyais.
Mais jamais elle n'a tenté de me sauver. Me sauver de quoi me direz-vous ? De M. Yokohoto. Le petit détail assez contraignant de ce vieux Maître : c'était un ancien chef de gang. Enfin. De « groupe ». Une sorte d'association  de malfrats, dont pas mal de tueurs à gage. Pas exactement un gang, mais ça s'y apparentait pas mal. Il a toujours tenté de m'en protéger. Mais passé un certain âge, j'ai commencé à comprendre qui étaient les types qui venaient frapper à la porte, et me demandaient gentiment si le Maître était là, et à qui ils parlaient bizarrement. Heureusement pour lui, et pour moi, Maitre Yo' était vraiment respecté.
Vers mes 12 ans, je savais me battre, d'un peu tous les genres, propres comme juste pour faire mal. Je savais grimper aux murs comme un chat. Je savais faire pas mal de choses pour impressionner mes copains de la rue d'à coté. Eux m'impressionnaient avec leurs connaissances, j'aurais tellement aimé avoir les mêmes. Je rêvais d'aller à l'école, de faire de l'art plastique et d'écouter les mêmes musiques qu'eux. Moi, j'me battais, seulement.
C'est à ce moment-là que le Maître m'a donné une arme, une arme à feu, et m'a dit de m'en servir seulement en cas d'urgence. Je n'ai pas tout de suite compris ce que ça voulait dire. Et puis, on s'est fait attaqués 3 fois. En 2 mois. Autant vous dire qu'après, j'ai insisté pour m'entraîner au tir, malgré mon âge. J'ai pas eu une enfance de rêve, j'vous l'avais bien dit.


14 ans. Je rentre au dojo après être allée faire quelques courses pour le Maître. Il était là. Devant les tatamis. Dans une flaque de sang. De son propre sang. Ce qui est marrant, c'est que la première chose que j'me suis dit, c'est que le sang n'avait pas touché les tapis. Comme si jusqu'au bout, M. Yokohoto avait tenu à respecter l'art qu'il adorait, de tout son être. Le truc moins drôle, ça a été quand j'ai du fuir. Je suis allée chez ma mère. Et étonnamment, elle a prit soin de moi pendant quelques semaines à peine. Jusqu'à ce que je me décide : j'allais prendre ma vie en main. C'était maintenant ou jamais. Le Maître m'avait donné tout ce dont j'avais besoin, maintenant, c'était à moi de me débrouiller.
J'étais peut être déjà un peu perdue à l'époque, parce que mon premier réflexe à été d'aller directement au grand bâtiment censé être un dépôt de meubles pour aller démonter la tête de celui qui avait laissé mon Maître comme ça. Et je pense que j'étais vraiment inconsciente, parce qu'une fois qu'on m'a présenté à lui... Je lui ai envoyé 3 balles dans le ventre. Et il a survécu, l'ordure. Donc pour expier ma faute, j'avais le choix : ils me descendaient, où je tentais d'entrer dans le groupe. Parce que j'avais battu le type qui avait descendu leur ancien boss. Chez eux, ça voulait dire qu'on devenait le plus fort, et puis niveau renommée, ça aidait pas mal. J'ai choisis la deuxième option. Pour entrer dans le groupe, on vous enferme, et selon les humeurs des quelques personnes qui sont censées s'occuper de vous, on vous inflige plus ou moins de douleur psychologiques ou physique. On m'a battu. Je n'ai rien dit. On m'a empêché de dormir après m'avoir battue. On m'a posé milles questions sur le Maître, sur était les gens que j'appréciais. Je n'ai rien dit. Je suis restée enfermée dans le noir pendant 1 semaine. J'ai à peine mangé, bu. J'avais 14 ans, presque 15. Je n'ai jamais supplié, je n'ai jamais rien dit, je regardais simplement, en attendant que ça passe, en tenant juste le coup.
Quand je suis ressorti, on m'a dit que rares étaient ceux qui tenaient aussi bien le coup, j'étais donc acceptée directement dans le groupe. J'avais battu leur "boss", et j'avais réussi le test. Aucune raison de ne pas m'accepter.
Évidemment, ils s'amusaient souvent à me faire faire équipe avec ce petit bâtard qui avait tué mon Maître, soit la seule personne à m'avoir acceptée une fois dans ma vie. Pour survivre, pour gagner de l'argent, pour manger, et pour montrer à tous que je valais quelque chose, parfois même que je valais mieux qu'eux, j'ai tué, blessé, volé, trompé pas mal de fois. Je ne compte plus les rencards que j'ai eu pour les dépouiller ensuite. Je connais par contre le nombre exact de personnes que j'ai tué. J'en ai pris plein la gueule aussi, c'est arrivé plusieurs fois qu'une prétendue glissade ou autres conneries se passent, et que ça finisse avec un beau coquard "involontaire". Ce genre de choses. Ou mes affaires qui disparaissent aussi, j'adore cette vanne.

Durant 4 ans, je me suis entraînée comme Maître Yo' me l'avait apprit, en compagnie de deux autres membres. Je suis montée en grade dans le groupe, j'ai rapidement arrêté d'avoir des missions de bas étages. Je m'attaquais à gros. Je gagnais gros. J'étais respectée voire crainte. Je ne comptais que sur moi, et sur les deux autres personnes qui étaient montés avec moi : Roman et Nina. L'un était français, l'autre italienne. Ils avaient tous les deux une vingtaine d'année, ils sortaient ensemble, et c'était les seuls avec qui je pouvais être un semblant de moi-même. Autant vous dire que pour moi, c'était un truc énorme. J'crois que c'est ça qui m'empêchait de sombrer à ce moment-là. Vraiment.
Et puis un jour, ce p'tit bâtard s'est décidé. Il a allait m'faire souffrir. C'est Nina qui m'a prévenue. Ma réaction a été de rire, je n'avais absolument pas peur de lui, j'allais le détruire moi, après toutes ces années à attendre. Je m'attendais pas à ce qu'il me détruise lui, en détruisant ce qui me maintenait en vie. Je ne sais pas si Roman et Nina sont toujours vivants. J'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'ils n'ont plus d'annulaire gauche. Super signification. Je suis partie ce jour-là. Je suis retournée chez ma mère à nouveau.
J'étais vide, j'étais morte. Personne n'avait besoin de moi, seulement de mes capacités. Plus personne n'était là pour m'apprécier, ou ne serait-ce que pour m'accepter. « Et ta mère ? » vous vous dites. Beh non. Ma mère n'a pas eu que moi comme enfant. Elle a eu une autre fille, j'en avais jamais rien su. Super maman, merci de me dire ça maintenant. Mais elle était repartie avec son père. Son père bourge. Parce qu'au moins, elle, son père, il se préoccupait d'elle. Et moi j'étais là, dans un quartier pourri, sans personne, sans but, avec seulement des habits confortables pour se battre ou courir, et quelques kimonos.
La morale de cette histoire ? Protégez-vous avant de vous retrouver avec des gosses pas désirés putain.


Je shoote dans une canette abandonnée dans la rue. Oops, je l'ai envoyé sur les pieds du type là-bas. Il s'avance vers moi. Merde. Je m'excuse à haute voix, me préparant déjà au pire. Pourquoi il sourit comme ça ? El', j'm'appelle El'... Un nouveau départ ? J'ai toujours rêvé d'un nouveau départ. Pourquoi j'lui fait totalement confiance à lui, ça fait 2 minutes qu'on se parle... Ok... Beh j'vais le suivre. De toute façon, je n'ai plus rien à perdre...Paraît que j'suis particulière.