## Dim 29 Jan 2017 - 20:02 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | C’est le matin tôt. Ca caille. Tout le monde dort. Normal, on est dimanche, y’a pas cours. Et rester dans un dortoir plein de gens qui dorment, non merci. Levée tôt, j’ai ramassé mes affaires, et je suis partie courir. Leggins, gros pull, chignon et basket, la tenue moche mais qui pare bien au froid. Et puis de toute façon, j’vais faire du sport, alors hein. Je sors dans le froid, m’étire un peu, et puis je pars vers le parc là-bas, où je ne suis pas encore vraiment allée. Il fait beau malgré le froid, et rapidement je me réchauffe et je trouve un bon rythme de course. Je parcours quelques kilomètre autour de l’institut, avant de partir vers le parc. Je traverse le parc, je regarde comment s’organise Terrae tout en courant. Je n’étais pas toujours pas allée aussi loin, préférant les endroits calmes et un peu planqués. Je pense que je cours bien 1h dans ce parc avant de décider de bouger un peu. Et puis j’arrive devant un immense lac gelé. C’est beau. C’est la première chose que je me dis, c’est vraiment beau. Je décide de faire une pause. Je retire ma veste, j’ai chaud, le temps de me refroidir. Je vais m’adosser à un arbre, et regarde devant moi. Ca fait du bien de se poser un peu. Je suis essouflée, et je respire lentement. L’air froid me brûle les poumons, mais ça ne me dérange pas, ça me stimule même. Mes joues doivent être rouges, mais je fixe l’étendue d’eau avec un regard passionné. Je laisse un peu passer mes émotions, sans pour autant avoir l’air émotive. Je finis par détacher mes cheveux et replacer ma veste sur mes épaules sans l’enfiler. Je rentrerai en marchant, mais pour le moment il n’y a personne, et je n’ai toujours pas envie de croiser trop de monde à l’institut. Et pourtant c’est bien moi qui voulait me faire un peu plus sociable non ? C’est toujours pas gagné ça hein… Je lache un petit soupir, et croise mes bras. J’appuie un pied à plat contre l’arbre. Je balaie les alentours du regard. Pas loin, y’a quelqu’un. Allons bon, je m’éloigne et voilà quelqu’un… Super. Je repose mon regard sur le lac scintillant. Avec un peu de chance, il ne viendra pas me faire chier… El’ putain, peut être qu’il est sympa, que tu pourrais discuter, comme avec Ys. Regarde ça se passe pas toujours mal… Et pourtant je bloque. Trop de renfermement. Peut être qu’un jour j’arriverai à en sortir… |
## Lun 6 Fév 2017 - 12:48 | ||
Invité | Ce n’est qu’une question de temps avant que je n’atteigne le parc qui me plait tant depuis mon arrivée. Ce n’est qu’une question de temps avant que je daigne vouloir sortir une clope de ma poche pour l’allumer et ainsi intoxiquer mes poumons avec la menthe présente dans ces dernières. Bien qu’elles ne soient pas si nocives, j’ai abandonné l’idée d’arrêter quand mes cauchemars ont commencé. Le problème avec le temps, c’est que nous ne sommes pas en mesure de le contrôler, de l’arrêter, de l’inverser ou même de le manipuler pour faire de lui, ce qu’on voudrait qu’il fasse à notre place. Pour vivre dans de meilleures conditions, j’ai tout essayer mais j’ai fini par le perdre tout comme de me perdre aussi. Pourtant, avec le temps, j’ai fini par déraisonné de manière juste et concis, j’ai fini par lâcher prise et me laisser emporter par mes émotions et mes motivations. Mes pulsions contrôlent ma vie et la dirige de manière assez brutales et radicales. Le problème avec le temps aussi, c’est qu’il défile à une vitesse folle et lorsqu’on est excité, il disparait si vite qu’on ne remarque pas qu’une heure, un jour ou une semaine est déjà passée. Pendant que les autres « imbéciles » dorment encore, j’avais pris le soin de m’habiller après une rapide douche et me voilà, donc, le comment du pourquoi je me retrouve à fumer ma cigarette factice à l’abri des regards, dans ce parc en pleine matinée hivernale. Habillé d’un pantacourt noir, d’un top sans manche blanc et d’une chemise ouverte noir, je finissais par m’assoir contre un arbre par terre, prenant ma tête entre mes mains avant de fermer légèrement les paupières, serrant la clope entre mes lèvres. J’étais épuisé moralement, physiquement, par contre, c’était une autre histoire. Comment expliquer à la Psy’ qui a décidé de me prendre en charge pour mon premier séjour et jour ici, que si je suis devenu aussi dangereux, c’est de la faute à ma vie et pas de la mienne. Si j’ai si mal tourné, c’est de la faute au cancer qui à tuer ma mère et le suicide de mon père. Je suis un orphelin qui a mal tourné et je n’ai plus personne sur qui compter. Si j’avais un tant soit peu de sentiments et de cœur en moi, j’aurais pu dire que les 3 personnes qui ont construit ce que je suis devenu, me manque horriblement, mais malheureusement, ce n’est plus le cas, je suis un ange déchu, je me suis métamorphosé en quelque chose de plus horrible que l’être mignon et adorable que j’étais à mes débuts. Malgré le froid présent autour de moi, je ne peux que constater la beauté des lieux, l’endroit peut me sembler magnifique, mais il est comme moi. Un rêve idyllique, dont la beauté n’est que factice. S’il on s’isole de trop, on finit par s’y perdre et retrouver son chemin est un challenge hors de portée de mains pour les plus démunis du coin. Puis, un crissement de feuilles séchées attire mon attention, je relève la tête et aperçoit une demoiselle, bien vêtue et bien foutue… J’aurais pu dire qu’elle me plaisait sans hésiter, mais mon cœur a décidé d’envoyer mes pulsions sexuelles à des kilomètres avec ce dernier, bien loin de ma raison et de ma tête. Un simple coup d’œil et un bref soupire s’éloigne également de mes lèvres avant que je ne me redresse, tirant une longue bouffée sur ma cigarette avant que je ne glisse mes mains dans mes poches pour la seconde fois de la journée, voulant dans un premier temps m’éloigner d’elle. Cependant, après de mures réflexions, je fis demi-tour, venant à ta hauteur avant d’approcher mes lèvres jusqu’à ton oreille lentement, d’une voix douce et mielleuse… - Tu sais, c’est très mal vu d’épier les gens de la sorte, tu ne voudrais pas avoir d’ennuis, non, un conseil, je te laisse le temps de déguerpir si tu disparais dans les 5 minutes qui suivent, j’aime pas qu’on me stalke…Miss’. Dernière édition par Marcelyne L. Blackdior le Sam 17 Juin 2017 - 22:41, édité 1 fois |
## Ven 17 Fév 2017 - 17:15 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Je reste immobile, profitant de la vue, du soleil, de l'ambia-. Il fait quoi lui. Le type de tout à l'heure a l'air de se diriger vers moi. Je ne le regarde pas, j'ai juste suivi son mouvement du coin de l'oeil. Bah, il doit simplement avoir envie de bouger. Après s'être installé un moment il se redresse. Moi, je reste dans mon coin, j'ai pas envie de parler aujourd'hui. J'ai pas envie de rencontrer des gens. Laissez-moi dans mon monde, pour une fois que je m'éloigne un peu de l'institut. Si si, il vient vraiment vers moi. Je ne tourne pas la tête vers lui, espérant qu'il perdra espoir. Mon expression est neutre, fermée, je suis avec moi-même et ne tiens pas à inclure quelqu'un d'autre. Et puis il s'approche de moi, alors que je ne tourne pas la tête. Il s'approche encore. Vraiment près. VRAIMENT près. Je reste neutre, je ne bouge pas d'un pouce, et je n'ai clairement pas l'air d'avoir peur, ou même d'être impressionnée. Je suis prête à réagir en cas d'attaque physique, mais je suis pourtant très détendu. Je souris même intérieurement. Il a vraiment cru qu'il allait me faire partir comme ça ? Si tu savais pauvre chéri. Je ne pense pas être spécialement plus forte que lui, je n'ai pas examiné sa carrure, mais je sais que je ne suis pas sans défense, loin de là. Il pue la clope. Hmm cette odeur, elle m'attire beaucoup trop. Mais non. Je commence à réussir à m'en séparer de plus en plus. Je ne céderai pas. Et puis j'vais pas demander une clope à un type qui est persuadé que je l'espionne. Comme si j'avais que ça à faire. Sans tourner la tête, je lâche sur un ton neutre, presque froid, mais surtout qui se veut un poil méprisant, juste assez pour bien signifier que je m'en fiche. Arrête tout de suite de penser que je vais obéir à un parano. Tu ferais mieux de reculer. Il était prévenu, je ne tolérerai pas sa présence trop longtemps aussi proche dans un but aussi stupide. Je ne parais réellement pas avoir peur, je ne suis même pas sur la défensive. Par contre, je ne supporterai pas qu'il me prenne pour une jeune femme en détresse. Ca suffit d'Ys qui avait très vite compris que non, je ne me laissais pas faire. Et puis aujourd'hui, je n'ai pas envie de me fatiguer avec ça. |
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