## Lun 18 Jan 2016 - 9:16 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Soyons heureux de vivre sur la Terre, la seule planète où pousse le chocolat. Feat Gaetano _________________________________________________
Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Lun 18 Jan 2016 - 12:22 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Encore une journée de cours qui m'a parue interminable. Pas que je n'aime pas ce que je fais mais qu'est-ce que mes élèves peuvent être cons parfois... Ils ne sont pas tellement turbulents pendant mes classes, ils savent qu'ils n'ont pas intérêt après tout, mais ils posent parfois des questions vraiment stupides. Mais je crois bien que le pire ce sont les rumeurs. Déjà avec ma "bruyante" rupture avec Haley, nous avions eu droit à notre lot et maintenant que je suis en couple avec Aaron, je sais pas franchement si je dois trouver ça pire... J'ai bien envie de dire que je m'en tamponne le coquillard, et dans un sens ce n'est pas faux. Mais de l'autre côté c'est très agaçant quand tes élèves te demandent cash "Monsieur, est-ce que c'est vrai que vous sortez avec le prof de math ?" Ils veulent que je leur dise quoi ? "Mais bien sûr, d'ailleurs je me le tape tous les jours sur mon canapé". Haha... J'aimerais bien voir leur tête si je leur répondais ça. Je pense que ça vaudrait de l'or. Maiiiiiisssssss non. Aaron m'en voudrais trop je crois (même si c'est pas tout à fait faux...) Autre chose que je leur répond généralement, qui a le don de les faire taire et qui m'amuse beaucoup : "Quel professeur de maths ? Ashton ?" Car il faut dire que j'ai vachement une tête à sortir avec mon collègue morphe. Non pas que je ne l'apprécie pas, mais je ne le connais pas très bien non plus. Nous restons cordiaux et ça me suffit. D'ailleurs si Aaron savait que je dis ça à mes élèves, il en ferait très certainement une syncope. Il déteste Ashton, c'est bien connu. Je frissonne, une bourrasque d'air froid venant s'insinuer entre mon écharpe et ma nuque. L'hiver semble être enfin arrivé. On ne l'attendait plus d'ailleurs. Je fini par me réfugier dans un café et pousse un soupir de bien être lorsque la chaleur présente à l'intérieur me parvient. Il y a beaucoup de monde mais je trouve finalement une place au bar où je commande un café pour me réchauffer. Je sursaute lorsqu'un jeune homme m'interpelle, perdu dans mes pensées. D'abord surpris je fini par lui sourire. - Ah, non. Je n'attend personne. Je vous en prie asseyez-vous. Après tout, je ne dis pas non à un peu de compagnie pour une fois. - Moi c'est Gaetano, je dis pour me présenter. Sociabilisons-nous les amis. Après tout ça ne peux pas faire de mal !
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## Lun 18 Jan 2016 - 21:30 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Soyons heureux de vivre sur la Terre, la seule planète où pousse le chocolat. Feat Gaetano _________________________________________________
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## Ven 29 Jan 2016 - 16:22 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | - Charlie-Ange ? Un doux sourire étire mes lèvres. - J'aime bien, c'est peu courant... C'est étrange... Ce nom me paraît... comment dire... poète ? Je ne sais pas... Il faut dire que c'est bien la première fois que j'entend ce prénom. Mais que dire, je commence à aimer l’inattendu. Du moins en cette fin de journée il me semble être le bienvenu. Ici, dans cette atmosphère chaleureuse, mes mains entourant une bonne tasse de café. Mes yeux détaillent avec attention le visage de mon interlocuteur. Son visage est doux, encadré par des cheveux châtains. Il se dégage de lui un certain calme et je me sens m'apaiser un peu. Je songe avec amusement qu'il est peut-être Terre. Même si je ne préfère jamais m'avancer avec ce genre de choses. Je me laisse porter quelques instants par l'ambiance feutrée du bar, le murmure des conversations, et de temps en temps un éclat de rire qui vient ponctuer une fin de phrase. Je prend une nouvelle gorgée de mon café, appréciant l'arôme et l'amertume de celui-ci. Même si ça ne vaudra jamais un bon café italien. Je reporte mon attention sur le jeune homme (il doit avoir à peu près le même âge que moi) à l'entente de sa voix. - Je suis prof d'italien à l'institut, je répond. Enfin... Quand je ne suis pas en vadrouille à droite ou à gauche pour une quelconque mission ! Même s'il est vrai que les choses sont plus calmes ces derniers temps. Je ne vais d'ailleurs pas m'en plaindre, je peux passer plus de temps avec Aaron. Et ces animaux de compagnie... Je ne comprend toujours pas pourquoi il a un blobfish... Ce truc est juste trop moche... Et le chat robot... Des fois je me dis que je lui balancerais bien un seau d'eau à la gueule pour lui cramer un peu les circuits... Et dire qu'Aaron prétend ne pas aimer les chats ! - Et vous ? Que faites vous dans la vie ? Si ce n'est pas indiscret, je demande avec une pointe de malice dans les yeux.
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## Ven 29 Jan 2016 - 23:51 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Soyons heureux de vivre sur la Terre, la seule planète où pousse le chocolat. Feat Gaetano _________________________________________________
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## Jeu 19 Mai 2016 - 17:29 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je hausse légèrement les épaules à sa remarque. - C'est sûr que certains élèves sont parfois un peu pénibles mais jusqu'ici je n'ai jamais eu de véritable problème, je répond avec un sourire. Disons qu'ils savent qu'ils n'ont pas trop intérêt à mettre le bazar dans mes cours. Je crois que le dernier en date qui s'y est risqué a été légèrement traumatisé. Après ça il y avait des rumeurs qui circulaient comme quoi j'étais un psychopathe dangereux et qu'il valait mieux ne pas trop m'approcher. J'ai jamais autant ri de toute ma courte carrière de prof je crois. C'est qu'ils sont parfois un peu con ces gosses mais ils sont pas méchants. Comparé aux petits caïds de la mafia c'est du gâteau. Honnêtement, lorsque j'ai accepté ce post de prof, je n'étais pas convaincu. Je me demandais ce que je pouvais bien apporter à tous ces gosses. Mais maintenant, je me rend compte que ça me fait du bien de pouvoir transmettre ma langue, de partager ma culture avec eux. Quelque part ça me ramène à ma terre natale, à mes parents, mon frère et peut-être un peu à Primo. Il répond finalement à ma question et je hoche la tête. - Pourquoi pas oui, ça peux toujours servir. Et puis sait-on jamais, que j'ai besoin d'être ramené chez moi un soir où j'aurais trop bu... Nan... Mauvaise idée je crois... Enfin bon... - Je suis italien. Je suis né et ai grandi à Naples. A la pensée de mon pays natale ma gorge se sert un peu. Ma mère me manque, mon père aussi... un peu et mon frère plus que jamais. Et la ville, ses rues un peu tortueuses et mal famées, les embruns sur mon visage quand je me baladais sur le port. Et je ne peux que garder ses images précieusement dans un coin de ma tête car remettre les pieds là-bas serait vraiment mal avisé de ma part. - Et vous ? Vous n'êtes pas du coin non plus je me trompe ? [Hrp : Je suis vraiment désolé pour le retard ><]
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## Mar 24 Mai 2016 - 14:22 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Soyons heureux de vivre sur la Terre, la seule planète où pousse le chocolat. Feat Gaetano _________________________________________________
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## Dim 29 Mai 2016 - 18:05 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je souffle amusé, mon regard se plongeant dans le fond de ma tasse. Le mot terrifiant est plus qu'approprié pour qualifier certains de mes états d'âme, de nombreuses personnes pouvant en attester, il ne fait pas bon ménage de me contrarier. Dans le cas présent, le qualificatif parait cependant inapproprié. - D'aucuns pourrait avancer que je suis le grand méchant loup mais je crois que ce serait exagérer, je répond avec amusement. Je marque une pause un peu pensif. - Je dirais que le secret pour être un bon prof c'est de montrer clairement à ses élèves où se trouvent les limites tout en leur laissant parfois des instants plus relaxés. Après je n'ai pas la prétention d'être meilleur qu'un autre dans l'exercice de mes fonctions. J'espère juste qu'en sortant de mon cours, mes élèves auront appris quelque chose et se diront que l'italien n'est pas une langue si barbante à apprendre. Je le remercie d'un sourire lorsqu'il me donne sa carte, l'observant d'un air curieux. Le dessin qui figure dessus est des plus réaliste, le tout complété par de nombreuses informations bien réparties. Je suis agréablement surpris face au design de la carte que je trouve somme toute, très bien réalisée. - Ça me sera utile je pense ! C'est vous qui avez fait le dessin ? Il est très beau ! Ainsi il est français ? Et bien ce n'est pas souvent que j'ai l'occasion d'en croiser à Terrae. Quelque part je trouve réconfortant de rencontrer quelqu'un qui vient de par chez moi. des voisins comme il dit. J'aimerais bien visiter la France un jour... Peut-être en vacances avec Aaron si nos emplois du temps respectifs nous le permettent. - Je dois bien avouer que je ne connais pas cette ville, à mon grand regret. Je n'ai jamais eu l'occasion de visiter la France mais sait-on jamais, ça pourrait bien arriver. Je songe que cette ville doit être bien plus paisible que Naples. Enfin le Naples que je connais n'est certainement pas celui que l'on montre aux touristes. - Je crains que ma ville natale ne soit malheureusement pas connue pour son aspect charmant mais bien pour son côté... disons illégale pour rester poli. Mais c'est bien cet aspect dangereux qui m'a attiré vers les bas fond en premier lieu. Le besoin d'adrénaline. Ce qu'on peut être cons quand on est jeunes ! - Votre ville vous manque-t-elle ? je demande soudainement. Puis je secoue la tête, surpris par mon propre manque de délicatesse. - Pardon, c'est sans doute déplacé de vous demander ça.
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## Mar 31 Mai 2016 - 22:28 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Le grand méchant loup ? A bien y regarder le rôle semblerait taillé sur mesure pour l’homme lui faisant face, grand plutôt ténébreux il avait tout ce qu’il fallait pour l’incarner. Charlie-Ange se demande avec humour s’il n’a pas été sélectionné pour jouer ce rôle dans les nombreuses comédies que les institutrices de maternelle s’évertuent à présenter à noël et pour les fêtes des écoles. Puis il se fait le reproche que s’il en va ainsi en France ce n’est peut-être pas le cas dans d’autres pays, si voisins qu’ils fussent. Il ne sait même pas si l’histoire se raconte ailleurs ou s’il s’agit d’une légende franco-française. Qu’est-ce qu’un bon professeur ? Charlie-Ange s’était souvent posé la question, si souvent qu’un jour il n’avait plus su y répondre. Il avait perdu toute foi en l’enseignement, aussi ne chercha-t-il pas à continuer sur ce sujet qui le mettait mal à l’aise. Il avait cru pendant plus de dix ans qu’il pourrait être un bon prof et s’était mis à douter. Douter de pouvoir un jour aider ses élèves. Certes, à la différence de l’homme lui faisant face il n’enseignait pas une matière fondamentale, pas même une matière utile. Il enseignait à développer sa pensée, à tenter l’impossible, à échouer, à trouver des solutions, à tenter encore jusqu’à obtenir un résultat qui convenait. Parfois Charlie-Ange ne notait même pas les travaux de ses élèves, il les faisait noter à la classe, les laissant débattre sur la réussite d’une consigne. Laissant l’artiste s’exprimer sur son œuvre il en apprenait bien plus au sujet de cette dernière que s’il l’avait jugé. Bien entendu il devait rendre des notes à l’administration chaque fin de trimestre et il s’y tenait, mais il faisait en sorte qu’aucune note soit injustifié, il savait pointer les erreurs quand il demandait un travail d’arts appliqués, et estimait que l’auto-jugement d’une œuvre était suffisante. Cependant, cela marchait rarement dans ses classes de collège, les élèves pas assez matures avaient tendance à s’attribuer l’excellence en ayant bâclé leur travail. C’était dérangeant pour notre homme de devoir poser des limites à l’art qui n’en avait pas. De devoir être scolaire, de mettre des heures de colle. Il voulait enseigner sans diriger, ne pas avoir besoin d’être celui qui contrôle ou sanctionne. Il s’était heurté à un mur d’indifférence et de passivité, personne ne s’intéressait à l’art à quatorze ans. Ils préféraient être notés pour des petits gribouillis que prendre le risque de créer. L’homme n’y avait pas résisté. « Pendant longtemps j’ai cru que l’italien et le latin étaient la même langue… » avoue-t-il penaud. Il n’avait d’ailleurs jamais appris ni l’une, ni l’autre. Rencontrant bien assez de mal avec l’anglais qui était sa dominante, il avait toujours eu des notes plus que passables en espagnol, langue qu’il avait oubliée si tôt le bac empoché. « Je n’ai jamais été un très brillant élève. » il rit, c’était peu dire, il passait son temps à dessiner dans ses cahiers plutôt qu’à y écrire. C’était ironique qu’il ait un jour pu enseigné. La discussion part sur un sujet qu’il maitrise un peu mieux, le dessin. Il hoche la tête c’est bien lui qui a dessiné son cher taxi. Il l’aime cette voiture jaune, il avait toujours rêvé de conduire une voiture flashy, mais ses amis l’en avaient toujours dissuadé. Il avait déjà l’air d’un allumé en temps normal, ce n’était peut-être pas la peine d’en rajouter une couche… Naples a il est vrai la réputation d’être régie par la Mafia, mais ce n’est pourtant pas ce détail que l’étranger se serait remémoré de lui-même. Le fait qu’il considère cela comme un détail, montrait bien son innocence… Et son ordre des priorités. « Elle m’est surtout connue pour son architecture et sa place dans l’histoire de l’art. » Il sent la mélancolie planer sur les épaules de son compère. Il sourit avec considération. « Ma ville, bien que petite m’a vue grandir, elle me manque comme une amie que je n’ai pas vue depuis longtemps, je sais que nous aurons tout-deux changés quand nous nous reverrons. » et cela lui pinçait le cœur, tout autant que cela le ravissait. Il avait besoin de ce changement autant qu’il redoutait. « Et vous ? Votre ville vous manque-t-elle ? Peut-être avez-vous déjà eu l’occasion d’y retourner… Puisque vous enseignez, vous devez être master non ? » Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Jeu 7 Juil 2016 - 18:17 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je souris un peu. - Je peux comprendre la confusion. Après tout ces deux langues sont relativement proches, même si je dois bien avouer que je ne connais pas grand chose au latin. La phrase qui suis me laisse un peu songeur. A dire vrai, il était quelque peu étonnant de ma part d'être devenu professeur. Je n'avais jamais été un élève hors du commun, restant simplement dans la moyenne, et à partir du moment où j'avais rejoint la mafia, j'avais tout simplement cessé d'aller en cours. Quel intérêt après tout ? Tout ce que je devais véritablement savoir c'était Primo qui me l'apprenait et je ne cherchais pas bien plus loin, petit enfant naïf que j'étais. Je le regrette à présent, car je me rend bien compte qu'avoir une éducation n'est pas forcément donné à tout le monde. Je songe à la ville que j'ai connu, au ruelles que j'arpentais, mais surtout à l'air frais de la nuit sur ma eau, le brouhaha qui s'élevait des bars que je fréquentais, l'odeur de brûlé, de la poudre, le tintement des douilles sur le pavé. Naples est une très belle ville, j'en ai parfaitement conscience. Elle recèle de beautés historiques, sans parler de Pompei et du Vesuvio qui sont à proximité. Malheureusement, lorsque je repense à ma cité natale, ce ne sont pas ses beautés qui viennent à l'esprit mais bien toutes les horreurs que j'y ai vécu. Il n'y a bien que le sourire et l'étreinte chaleureuse de ma mère qui me manquent. Un sourire un peu douloureux me vient lorsque je l'entend parler avec tant d'émotions de sa ville à lui. - Ma ville... ne me manque pas. Seulement la famille que j'y ai laissé. Et même si j'ai eu l'occasion d'y retourner je sais que ça n'arrivera plus. Il y a certaines choses contre lesquelles on ne peux malheureusement pas faire grand chose... Je soupire. Toutes ces pensées déprimantes m'agacent. Je n'ai pas envie de repenser à tout ce que j'ai lassé et perdu dans cette ville maudite. je préfère songer au fait que maintenant, ici, à Terrae j'ai trouvé une famille. Songer au fait qu'il y a à nouveau quelqu'un qui m'attend à la maison. Ne préférant pas m'étendre plus sur mes malheurs j'embraye rapidement sur son autre question. - Oui, je suis Master, je répond simplement. Et vous, vous êtes à Terrae depuis longtemps ?
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## Dim 17 Juil 2016 - 23:34 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Charlie-Ange non plus ne connaissait rien au latin, à vrai dire il faisait plus partie des cancres que de celle à laquelle on proposait de prendre des cours supplémentaires. Le latin, le grec, ce n’était même pas certain qu’il ait un jour su que son collège en proposait, et arrivé au stade du lycée, il s’en était foutu. Il était donc resté dans sa crasse ignorance jusqu’au jour où un de ses amis hellénistes avait trouvé judicieux de le détromper sur les civilisations anciennes. Apprendre qu’il ne savait rien, l’avait fait rire et il avait préféré garder sa vision de la Grèce acquise en regardant Hercule que de se documenter. La flemme ça n’a pas de prix, pour tout le reste il y a eurocardmastercard… Comme quoi il y a des masters partout. Pour ce joyeux idiot le monde a commencé d’exister à la renaissance, bien entendu l’art avait existé avant, mais il n’en connaissait pas l’histoire et ne cherchait pas à l’approfondir. Déjà la renaissance ça le barbait, alors avant… Bref ce n’était pas le propos. Il comprend tout à fait ce que veut dire l’homme en face de lui, même s’il revenait chez lui les choses auraient trop changé pour qu’il ait l’impression d’être rentré. Il ne se doute pas une seconde que ces mots ont un tout autre sens dans la bouche du brun. Une autre saveur et d’autres implications. « Je suis à Terrae quelques… » les mots s’étouffent dans sa gorge alors que ses yeux s’exorbitent « MON TAXI ! » Le tabouret est projeté en arrière et l’homme se précipite à l’extérieur, il vient littéralement de voir ses économies lui passer sous le nez. Un gamin goguenard au volant de son jaune taxi. La couleur quitte son visage d’effrois, la colère y transite et l’impuissance finit par y régner en souveraine. Il a couru après le taxi en pull alors que son manteau était resté chauffer le tabouret évidé. Il ne l’avait pas rattrapé avait tout juste réussi à voir le visage du voleur. Ses dents se serrent alors qu’il rerentre dans l’établissement où il était venu se reposé, il retient ses larmes de dépit. Il enrage, il a foutu tout ce qu’il avait dans ce taxi, et s’il ne craint pas de se retrouver à la porte mais a perdu tout ce qu’il avait construit ici. Alors son regard se pose sur le master qui ne doit avoir rien saisi de son émoi. Une lueur d’espoir s’allume dans son âme et il se précipite vers lui : « Est-ce que vous pouvez m’aider ? On vient de me voler mon taxi ! » Sa voix non maitrisée déraille vers des aigus. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Sam 17 Sep 2016 - 20:34 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je réprime un léger bâillement, sentant la fatigue de ma journée me rattraper. Non pas que la conversation m'ennui hein, Mais mes élèves m'ont épuisé. Aussi j'attend poliment qu'il me réponde te je songe que je vais peut-être rentrer après ça. J'ai hâte de retrouver mon chez moi, ou celui d'Aaron pour pouvoir décompresser en me blottissant dans les bras de mon chéri. Oui, un peu de guimauve n'a jamais tué personne que je sache ! Je m'apprête donc à le remercier de la discution quand il se lève soudain, interrompant sa phrase et hurlant après son taxi. Je tressaille légèrement, surpris avant de me lever à mon tour. J'ai peur de comprendre ce qu'il vient juste de se passer. Charlie-Ange se précipite à l'extérieur mais il est déjà trop tard. Son taxi s'est envolé. je le voit revenir vers moi, le visage marqué par la colère et la rage. Je jurerais qu'il retient avec peine ses larmes. Je hoche la tête face à sa requête. - Oui, bien sûr. Adieu soirée tranquille... Adieu canapé. J'attrape mon blouson qui pend encore sur ma chaise et l'enfile, lançant le sien à Charlie au passage puis je sors. Le temps que j'arrive, je remarque que le voiture à presque atteint le bout de la rue. Il faut que je fasse vite avant que le voleur ne soit trop loin. Je plisse les yeux de concentration, et profitant qu'il pleut encore je tend la main et projetant mon énergie vers le taxi, je gèle l'eau qui s'engouffre sous les roues. Un bruit de dérapage nous parvient et le véhicula fait une embardée sur la droite, puis un tête à queue avant de se stopper. J'espère que rien n'est abîmé... Je jette un regard à Charlie-Ange puis me précipite en courant vers la petite voiture. [Hrp : Si jamais ça te va pas, je peux modifier hein... Sorry pour le retard ><]
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## Dim 25 Sep 2016 - 13:14 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Le taxi semble partir bien trop vite pour toi et tes yeux le perdent des yeux en même temps qu’ils s’emplissent de larmes d’impuissances que tu chasses re-rentrant avec panache dans le bar. Tu ne vas pas pleurer tu vas prendre ton blouson, jeter un billet sur le bar et courser ta voiture. Essayer, tu sais que tes jambes ne valent rien contre celles des chevaux qui qui tirent son moteur, mais si t’essayes pas alors il ne te restera rien. Heureusement ton regard se pose sur le master t’apportant une petite lueur d’espoir. Encore faut-il qu’il accepte de t’aider, et tu es prêt à supplier s’il le faut. Tu n’en as pas besoin, il attrape ta veste et te la passe se précipitant à ta suite dans la froide rue. Vous en oubliez l’addition, mais le patron te connait et ne t’en tiendra pas rigueur quand tu lui paieras la prochaine fois tout rougissant d’avoir oublié. L’atmosphère se refroidit en partie car tu n’as pas pris le temps d’enfiler ton blouson avant de te mettre à courir derrière la voiture jaune que tu affectionnes. L’hivers est rude, et ton cœur fait un bond quand tes yeux se posent à nouveau sur l’objet chéri. Il ne te laisse aucun répit alors que tu le vois faire une embardée puis un tête à queue. Tu ne vois pas le lien avec le master et les figures acrobatiques qu’enchainent ta voiture. Tu penses simplement que le voleur a perdu le contrôle, tu l’insultes mentalement. Les mots ne sont pas tendres, mais tu ne perds pas de temps à les énoncer alors que tu atteins la voiture et trouve un type à ta place. Tu vois rouges en ouvrant TA portière, ce con avait même pas mis sa ceinture de sécurité ce qui te permets de l’éjecter sans autre considération de l’habitacle. T’es pas un violent Angie, mais tu as toujours évité soigneusement les situations violentes aussi. Tu le frappes pas mais tu regardes dans l’habitacle… Rien n’a changé, tu t’attendais à voir des câbles pendre sous ton volant, des dégâts mais rien… Tu rattrapes le type qui fait bien ta taille, peut-être un peu plus grand que toi-même, mais la colère te rend puissant : « COMMENT T’AS FAIT CA ? POURQUOI ? » Deux questions aussi importantes à tes yeux l’une que l’autre. Comment te permettrait de te protéger du prochain abrutit, pourquoi de te retenir de lui envoyer ton poing dans la gueule. Ce qui heureusement n’arrives pas. « Me frappez pas m’sieur, j’suis tonnerre, j’voulais juste m’amuser un peu ! - CONNARD ! » Ça te fait pal de lui envoyer une gifle, même pas un poing, juste une gifle. Ça te fait mal au propre comme au figuré. T’as toujours détesté la violence, et là tu te dégoutes un peu. Tu relâches le môme sous le choc et il s’enfuit sans demander son reste. Tu trembles Angie, comme à chaque fois que tu ne maitrises plus rien et que tes sentiments te dépassent. Tu trembles et tes jambes refusent de te porter. Tu ne t’en rends même pas compte, tellement tu t’en veux d’avoir porté la main sur l’inconnu. Tu tombes contre la voiture en déclenchant finalement l’alarme… Comme quoi… Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Mer 19 Oct 2016 - 15:09 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Charlie aussi s'est précipité vers son taxi, certainement soucieux de voir si rien n'est abîmé. Mais alors qu'il arrive au niveau de l'habitacle il éjecte le voleur du siège conducteur, lui hurlant dessus. La colère qui émane de lui est saisissante. C'est effrayant de voir qu'un homme d'apparence si calme peut brusquement changer sous l'effet du stresse et de la peur. Je hausse un sourcil face à la répartie pitoyable du voleur. Un tonnerre ? Et alors ? Ça ne justifie rien. Cela explique certes comment il a pu voler le taxi mais il aurait pu être de n'importe quelle affinité. il n'y a pas besoin de savoir manipuler l'électricité pour voler une voiture. Un claquement retenti qui me sort de mes pensées et je m’aperçois que Charlie vient de gifler le garçon. Je me demande si je ne devrais pas intervenir avant que les choses n'aillent plus loin mais le tonnerre fini par s'enfuir et Charlie-Ange tombe par terre déclenchant l'alarme de la voiture.Il a l'air choqué. Sans doute par son propre comportement car il ne m'avait pas paru quelqu'un de violent lorsque nous avons discuté dans le bar. La peur nous fait faire des choses dont on ne se penserait pas capable en temps normal. Les émotions sont parfois trop puissantes, j'en sais quelque chose. Je m'approche finalement de la voiture, fait fondre la glace qui emprisonne les roues du véhicule puis me tourne vers Charlie. Je lui tend une main pour l'aider à se relever. - On devrait aller garer votre véhicule et se mettre au chaud. On risque de choper la crève si on reste sous la pluie comme ça. Ça ne servirait à rien de courir après le voleur. Il a compris la leçon je crois et de toute façon on a récupéré le taxi. Enfin sauf si Charlie veut porter plainte mais il est pour l'instant trop choqué pour réfléchir correctement. - Charlie ? Venez. Ne restons pas là.
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## Dim 23 Oct 2016 - 23:24 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Il y a l’alarme qui hurle dans ton dos mais toi t’es vidé. Tu t’en veux tellement, rien ne justifie la violence. C’est un truc dont tu as toujours été convaincu, même quand tu étais un petit con arrogant fouteur de merde. Tu étais énervant, tu étais mal poli, arrogant envers les adultes, tu les défiais toujours par ta verbe plutôt qu’avec tes poings. Tu étais de ceux à la langue affutée mais qui n’auraient jamais levé la main sur quiconque… Jusqu’à aujourd’hui. Tu te sens vraiment pitoyable et surtout plus vide que jamais. Tu es là mais tu es loin. Tu es nulle part, tu panniques et en même temps tu es très calme. L’asphalte froid imprime sa marque sur les paumes des mains abandonnées sur sol froid. L’humidité gangrène ton pantalon remontant vicieusement le long de tes cuisses, imbibant le jean progressivement. Tu as froid mais tu ne t’en rends pas compte, tu es en colère, mais tu ne t’en rends pas compte. Comme souvent elle se retourne envers toi, brise beaucoup de choses à commencer par ton estime de toi. Parce qu’évidemment tout ce qui s’est passé dans ta tête est de ta faute, tu aurais du choisir un voiture plus quelconque et rien ne serait arrivé. Tu aurais du le laisser filer et rien ne se serait produit. Tu aurais du te contrôler et… C’est toi le problème. Tu es un raté, une brute, quelqu’un qui ne sait régler ses problèmes que par la violence. Tu es en dessous de tout. Du moins c’est ce que tu penses en ce trop long instant où ton esprit s’égare. Heureusement que dans ces cas-là il y a quelqu’un pour te tendre la main, heureusement que tu n’es pas seul. Tu mets un instant à comprendre ce qu’il vient de dire, tu l’entends mais tu n’y mets pas de suite de sens. Il faut que sa main arrivent devant tes mirettes pour que tu comprennes et te mette en mouvement. Tu te saisie de la main tendue et te lèves, les jambes encore flageolantes. Tu lui tends tes clefs, tu es plus ou moins certain que tu n’es pas en état de conduire. « Vous pouvez conduire ? » Tu ne sais pas s’il a le permis mais si tôt qu’il s’est saisi de la clef tu caches dans ton dos tes mains parcourues de tremblements incoercibles. Tes tendons dansent aussi sur tes chevilles et ton équilibre et précaire. Le stress ça t’a toujours fait trembler… Le stress ça bloque toute les stratégies de contrôle que tu as mises en place sur ton corps, mais tu essaies de te reprendre. Tu inspires et expires lentement alors que pour la première fois tu prends la place passager. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
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