« BORDEL MITSU ! »

Ouai fait pas GENRE ! Il y a que toi pour faire ça, en plus tu m’as prise par derrière cochonne. C’est traitre c’est fourbe, j’vais te rouler dessus. OMG. S’il vous plait si vous êtes un dieu qui passait par là par hasard et que vous existez pour de vrai… Que je ne sois pas enfermé avec Nathanaël, ça pourrait vite être compliqué comme situation à gérer. Vraiment très compliqué. C’est typiquement le genre d’ambiance de merde où on aurait été obligé de parler de choses sérieuses et de se pourrir la soirée. Je ne suis pas tout à fait dupe, je sais qu’on doit parler... Je sens qu’il a besoin de parler et que ça ne va pas me plaire. Mais bon je m’y suis préparée. Je crois.

Je reconnais Aaron à son odeur. OUI JE SUIS UN ANIMAL. J’ai du flair, et Aaron un parfum reconnaissable de savon pour bébé à peine dissimulé sous un truc plus fort. C’est juste trop drôle. Alors on voulait torturer les élèves, et bien PAN DANS TON DERCH.

« C’était une si bonne idée ce placard… »

Ok j’ai le droit d’utiliser ce ton moqueur, il l’a cherché. IL A ENCOURAGE MITSU JE SUIS CERTAINE. Quoique je ne doute pas du potentiel de chaque partie de cette paire pour développer ce genre d’idée de merde. Juste à deux ils concrétisent plus vite j’en suis certaine. Tel est pris qui croyait prendre. Tiens en parlant de prendre.

« Bon puisqu’on a sept minutes à tuer, on baise ? »

C’est un peu le principe du jeu non ? Même si à mon avis sept minutes c’est pas vraiment assez ou franchement trop. En fonction des cas.

Moui. Non mais oui. Je sais pas pourquoi, je m'y attendais. C'était trop simple, je pouvais pas retourner voir ma fille deux minutes, nan nan, il fallait qu'elle me téléporte aussi dedans. Je lui lance un regard blasé quand elle referme les portes sur moi et essaie de me coincer dans un coin. Wtf, comment elle a fait pour caser le fauteuil de Piu là-dedans ?? C'est le placard d'Hermione Granger ? Non mais je sais pas, je demande, hein. Rah putain, j'ai à peine la place de bouger.

—N'est-ce pas, je savais que tu apprécierais l'idée… je réponds du tac au tac.

Puis je hausse un sourcil.

—Quoi, tu essaies de délurer ton ancien prof de maths ? C'est mal, ça, madame. Si je n'étais pas aussi fidèle à mes convictions, je suppose que je dirais bien oui pour nous occuper efficacement, bébé. Et non, la fois avec le schtroumpf et Jacquouilles ne compte pas, on sait même pas c'qu'il s'est passé...

Ouais, j'ai osé, mais j'm'en fous, elle a proposé omg. Puis j'suis désolé mais c'est dégueu, je couche pas avec elle ! Parce qu'à défaut d'être fidèle à quelqu'un vu que j'suis tout seul, j'vais essayer de plus coucher avec mes meilleurs potos, j'le vis toujours mal après. EH OUI, j'ai peut-être enfin compris la leçon !... Ou peut-être pas, j'sais pas, rendez-vous dans trois ans pour voir. (Ou dans sept minutes, lolilol.)

—Tu m'fuyais ce soir ou quoi ? T'as même pas répondu quand j't'ai fait un signe, tout à l'heure, sale blonde.

Parlons de la pluie et du beau temps tiens, ça lui évitera de remettre des sujets embarrassants sur le tapis...

Ancien prof de math ? C’est vraiment l’excuse qu’il a trouvé ? Sérieux mec, mais à ce compte là… Ok non je ne vais juste pas finir cette phrase.

« Comment t’assumes pas ! Tu lances le jeu et tu vas pas jusqu’au bout ! »

Ouai parce que c’est un peu la finalité du truc que les gens enfermés quelques minutes se tripotent. Si même toi tu ne montres pas l’exemple… TU VOIES QUE C’EST UNE IDEE DE MERDE, déjà parce que se la toucher pendant 7 minutes quand les autres se bourrent la gueule dehors c’est toujours un mauvais plan… Ensuite plus sérieusement avec la bande de tarée qu’on se paie ici, si on n’a pas deux claustrophobes dans la salle et un achluphobe c’est qu’on s’est enfuis de Terrae…

Ok je suis de mauvaise foi, mais ils ont enfermé Alice. ALICE QUOI. De toute manière ils ont tort, et j’ai raison. C’est typiquement pour ça qu’il ne fallait pas que je traine avec eux dans une soirée, si j’étais avec eux j’me rendrais juste pas compte qu’ils ont tort ou que les actes ont des conséquences.

« J’avais pas vu que tu m’avais fait signe, mais j'avoue que je ne suis pas allée me jeter dans tes bras non plus. Ma raison me dit que toi plus moi plus alcool c’est un cocktail détonnant et que si on rajoute une foule de témoins… Ton statu de respectable prof de math sera bien plus entamé que si tu couchais avec une élève… »

TIENS EN PARLANT D’ELEVES !

« D’ailleurs il y a quelques canons dans les derniers arrivages… Bon pas mal de jeune par contre, mais ça croque sous l’œil c’est charmant ! T’en a vraiment testé aucun ? »

Ouai on change de sujet, je n’ai pas envie d’être la vieille conne rabat-joie qui fait la morale. Je n’ai pas envie de lui expliquer que je fous suffisamment la merde en général pour pas mettre les chances contre moi.

Héééé, j'ai jamais dit que je lançais quoi que ce soit ! C'est Mitsuki- Bon, d'accord, j'y suis aussi pour quelque chose, mais hell NO. Piu, c'est dégueulasse. J'refuse.

J'essaie de me retourner pour pouvoir m'assoir sur l'accoudoir de Piu (en jartant son bras, si jamais il est dessus, parce que la vie) et m'étire un peu.

—Mais nooon... Je vois pas de quoi tu parles, on n'a jamais fait de choses étranges en étant bourrés… Et ça va, j'ai pas de statut ni de réputation, donc pas de prob !

C'est vrai, on était défoncé, c'est très différent. Puis bon, ça va, j'ai pas tant bu que ça... Heureusement. J'crois que j'ai l'alcool mauvais et triste, alors si en plus je me mets une race là, ça va pas l'faire.

Haussement de sourcil de ma part, pendant que je sors mon portable (toujours pas de message, forcément) regarder l'heure. Bon. Ca va être long, en fait, le temps passe plus lentement ??

Je manque de m'étouffer.

—Bien sûr que nan, j'ai pas testé, je siffle. Déjà parce que je suis pas un pédophile, et ensuite parce que j'ai déjà quelqu'un…

POUHAHAHAH lol ok. Pardon. Non mais même-là j'me crois pas, alors elle, j'attends juste le haussement de sourcil moqueur. Je détourne la tête en esquissant une moue, nez plissé.

—Et toi, alors ? Personne en vue ? Tu t'entends bien avec le petit Nathanaël, nan ? je lance innocemment (POUR LUI FAIRE DU MAL), jouant avec ma bague d'une main.

OUI JE SUIS UN CONNARD MAIS ELLE A COMMENCE. Elle me déstabilisera pas en sept minutes.
On va dire.
On va espérer ?
C'est pas ma faute.

T’es avec quelqu’un ? MON CUL. Faudrait que t’acceptes mecs, vraiment. Ça te ferait BEAUCOUP de bien, mais ce n’est ni le lieu ni le moment pour te le faire exploser à la gueule. J’ai un peu de classe, de retenue, et pas envie de cramer dans ce placard. C’est pas ma tasse de thé cette merde, les funérailles vikings je préfère être morte avant. C’est l’histoire de la charrue avant les bœufs, tout ça tout ça…
C’EST VIOLENT COMMENT TU PRENDS DE LA PLACE MEC ! Tu ne peux pas rester debout au piquet ? T’es PUNI. Et moi avec pourtant moi je n’ai pas encore fait de conneries ce soir. Tu ne veux pas non plus t’assoir sur mes genoux tant que tu y es ? VAS Y WESH ! Bon j’vais éviter de le proposer à voix haute, parce que il y a un bon pourcentage de chance qu’il réponde par l’affirmative. Le truc tellement obvious que je ne vais pas tenter notre chance.

CONNARD. J’te respecte je déclenche pas une énième extinction massive de la vie sur terre et toi calme tu me parles de Nath. Tu sais quoi ? VA TE FAIRE METTRE. Ah bien non t’as plus de mec, c’est difficile d’un coup.

« Je m’entends bien avec Nath, normal de bien s’entendre avec son meilleur ami. Le contraire serait étrange non ? »

Tu veux jouer au plus con, jouons. Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne veux pas voir de quoi tu parles. Contrairement à toi j’ai pas besoin d’être en couple pour me sentir bien. IL VAUT MIEUX ETRE SEULE QUE MAL ACCOMPAGNEE. Là tu vois typiquement je commence à être mal accompagnée, quand t’essaie de me foutre la merde.

« Il reste combien de temps ? »

Que je sache combien de temps on va se taper dessus. Tu veux chercher la merde, tu l’as trouvé.

« J’ai pas vu Gaetano, il se ne sentait pas bien ? »

Ouais ben heureusement qu'il fait sombre dans c'placard, c'est moi qui vous l'dit. Il fait sacrément chaud, là, non ? J'me sens pas bien, j'ai besoin d'air, aled- Je savais que c'était pas une bonne idée de rester à cette fête, j'aurais dû me casser avant que ça devienne une catastrophe. Ipiu + moi + placard = catastrophe, pour ceux qui suivent pas. C'est vraiment une idée de merde en fait... Je note.

—Oh, amis alors, hein... Bon, ben, tant mieux, ça veut dire qu'y en a plus pour les autres, je m'amuse.

Avant de perdre mon sourire. J'esquisse une moue et plisse le nez. Non mais vas-y, tranquille. Je sais que c'était pas fairplay de parler de ton poto - qui est pas très loin derrière le placard d'ailleurs, hein, j'dis ça comme ça - mais c'est encore moins fairplay de parler de Gae comme ça.

Sans rien répondre, tout d'abord, je récupère à nouveau mon téléphone pour regarder l'heure.

—Environ quatre minutes, je lâche nonchalamment.

Allez, c'est presque fini Aaron, courage ! Fais comme si de rien n'était, ne lui montre pas qu'elle a gagné omg.

—Sinon, Gae est encore en mission. (Et c'est vrai en plus.) T'es sûre que tu veux pas qu'on baise, finalement ? À moins que tu aies quelqu'un en vue de présent à la fête, hmm ? M'enfin, c'est p'tetre un peu trop exigu pour ça, ton fauteuil prend toute la place.

Gros lard.

Comment ça il y en a plus pour les autres ? DANS QUEL SENS ? TU CHERCHES LA MERDE ?

« Désolée de te dire ça, mais j’suis pas assez conne pour être monogame moi. »

Enfin ouai, putain un couple… Mais c’est la fin de la libido en soi. C’est tellement limité ses possibles, bon okay t’as choisi un morphe ça peu se justifier, il peut continuer à être à voile et à vapeur, presque. Sauf que ça reste la même personne, les mêmes positions le plus souvent. Bon après j’dis ça mais depuis mon accident c’est plutôt calme dans ma culotte, donc c’est que de la gueule, mais dans l’idée faites ce que j’dis pas ce que j’fais.

Quatre minutes. Ça va être TREEEEEEEEEEEEEEEES long si ça continue comme ça. Si on se fout sur la gueule tout du long (ce qui changera pas de d’habitude, je crois que c’est notre façon de nous dire qu’on s’aime.) Quatre minutes ça va être long.

« Enfin, t’sais même si j’avais quelqu’un en vue ce soir ça n’empêcherait pas qu’on puisse baiser ici et maintenant. »

Se référer à ma précédente remarque sur la monogamie. Etre en couple c’est terrifiant, du gros n’importe quoi, se promettre l’exclusivité c’est nul. C’est genre accorder trop de confiance, c’est un investissement vraiment chelou sur l’avenir, un placement risqué. Traduction : PAS POUR MOI.

« Mais vu que tu n’as soit aucune souplesse soit aucune imagination, j’pense qu’on va s’abstenir. »

J’peux voir trois quatre dizaines de positions qui conviendraient à notre situation et à ma condition. Les plus obvious, on échange de place, on s’emboite pas, les plaisirs bucco-lingual ça a tout son sens, se faire chauffer… Bref j’vaais m’arrêter là, il y a des âmes sensibles dans le coin. Et j’parle pas de Nath dont j’ai capté la présence pas loin. Bah quoi, je suis sensitive et j’le connais, c’est pas si étonnant.

Ouais ben désolé mais moi j'suis plus assez jeune pour être polygame omg. Quoique j'vais p'tetre y revenir, étant donné que j'me retrouve de nouveau planté comme un con. Et puis, soyons honnêtes, j'me connais, je sais comment je suis quand j'suis seul et désespéré, alors bon.

—Tu m'les présente quand tes chéri.e.s ? j'me marre.

Bim bam boom. Bon, par contre, reviens pas sur l'idée de baiser ensemble, j'saurais pas dans quel sens ça marcherait là…

—Ouais, t'as raison, abstenons-nous, je ne peux pas être aussi imaginatif que la reine dans le domaine, hein, excusez-moi. Et j'me fais vieux, tu te rappelles ? Puis, même sans ça, trois minutes c'est court pour un round, ma douce, je fais en passant une main dans ses cheveux et en me penchant vers elle, avec un sourire un coin.

J'devrais lui mettre un coup de boule. À la place, je lui ébouriffe les cheveux bien comme il faut.

—Coquine, je savais que tu rêvais que de te faire mon magnifique fessier~ Avoue, c'est que pour ça que tu traînes avec moi. Quel dommage qu'on ne voie plus le tien !

Franchement, j'pensais pas que me faire enfermer dans le placard (d'autant plus avec elle) me ferait oublier aussi facilement tout ça, y a un truc louche. Une drogue quelque part ? Hum. Heureusement qu'on a notre mode de communication avec Piu...

« Quand je les verrais plus d’une fois je te les présenterais ! »

Genre c’est pas le pôle nord dans ma culotte actuellement. Du tout. En fait j’ai même plus envie de coucher avec quelqu’un en vrai. J’ai plus important à faire que frétiller du frifri. Pas l’temps pour ça. Pas envie de chercher des positions réalisables dans ma condition.

Court ? Pour toi je ne sais pas, tu tiens trois minutes ? OK. Heureusement que tu es sensitif et pas télépathe. SINON LA JE SERAIS MORTE.

« Ah moins que… Ah mais tu sais que tu es toujours invité à te joindre à nous ? »

C’est pas ça que tu voulais ?

« HEY MES BOUCLES ! »

Genre mec tu n’imagines pas l’entretient que demande ! Tant que j’avais les cheveux courts ça allait mais maintenant c’est VRAIMENT la merde. D’ailleurs j’utilise des soins défrisants la majeure partie du temps pour plus de simplicité… Mais là j’me suis dit que de jolies anglaises ça pourrait être chouette… Et je l’ai regretté dès le début. Les anglaises ça pue, mes cheveux sont trop lourds pour qu’elles tiennent sans aide, bref.

« Tu veux la jouer comme ça ? »

Je tire sur son bras tout en attrapant un pan de sa chemise pour qu’il perde l’équilibre et je lui colle un gros béco plein de rouge à lèvres (ok il est pas rouge, plutôt rosé orangé et bien brillant, d’ailleurs tant qu’on va par là il tient plus du gloss que du rouge à l’èvre… Enfin…. Je lui pose un gros béco dans le col. Tu sais quand c’est à moitié sur la peau à moitié sur le tissu, histoire que tu puisses pas l’enlever d’un revers de main. Sinon c’est pas drôle vois-tu. Quitte à avoir l’air suspecte, autant qu’on soit deux. Je t’aime aussi.

—Tu sais, j'ai pas besoin de savoir dans quel sens vous faites ça… je lance innocemment.

Et après elle osait se moquer de moi, à l'époque. Bon, j'admets que ça m'attrise un peu aussi de voir qu'elle se permet toujours pas de s'attacher de cette manière aux gens, mais c'est clair que tout le monde a pas besoin d'amour pour survivre. (Moi j'en ai besoin.)(J'le sais.) Si elle pouvait ne pas me proposer une nouvelle fois de me joindre à son couple informel, par contre...

Non mais m'imaginer coucher avec Piu, c'est un peu comme s'imaginer coucher avec son frère ou sa soeur : c'est bizarre et c'est sale. Vous me direz, ça ne dérange pas certains, mais on ne va pas rentrer dans ce débat-là s'il vous plaît. Est-ce que mon rire gloussé retranscrit assez bien mon "no, thanks" ou bien je dois me montrer plus explicite ?

Pauvre bicheeette, elle est en col-- Qu'est-ce qu'elle fait ?! MA CHEMISE ?? No way ! J'me recule en passant la main sur mon cou et sent la matière visqueuse contre ma peau et sur le tissu...

—Putain Piu ! Je sais que t'aimes laisser des traces, mais là ça colle ! je gueule un bon coup avant de retourner me bagarrer avec ses cheveux, vu que ça a l'air de bien l'emmerder. Ca part mal au lavage ces conneries !

Chers amis derrière la porte, il ne se passe rien d'étrange dans ce placard. Rien du tout.

—... Si tu veux tant que ça qu'on nous regarde bizarrement en sortant, t'as qu'à abandonner ton soutif ici, plutôt que d'm'obliger à passer au pressing...

Dans quel sens, dans quel sens. J’le laisse imaginer, en même temps ce type a une imagination, je suis persuadée qu’il a des trucs dans sa tête que même Bito n’imaginerais pas… ça craint. Parce que j’connais peu de monde avec autant de merde dans le ciboulot que le super-zéro. Aaron tu crains.

Je ris parce qu’il est juste outré. OUTRE. Mon chéri si c’était pas chiant à enlever à la machine ça n’aurait aucun intérêt. Puis t’arrives bien à faire partir les régurgitations de ta fille, donc ça veut dire ce que ça veut dire. Quoi que t’as peut-être un méga budget fringues maintenant. NE ME DIS PAS QUE TU CRAMES LES ETUDES DE LA MOME EN CHEMISES ? Quoi que en fait t’as juste à influencer les gens en leur faisant croire que les régurgitations de bébés sur les épaules c’est super classe… Tu vas encore lancer une mode pourrie à Terrae…

Comment ? Tu disais ? Ok le soutif là. Je note. Et ni une ni deux je dégrafe mon mien. Non mais merde au point où on en est, t’as déjà gueulée que j’t’avais laissé des traces collantes… Autant y aller franco.

« Juste rappelles-toi que c’était ton idée. » je lui susurre.

Je t’aime. Même pas besoin d’enlever mon haut pour ça étant donné que c’était un soutif sans manches, genre ça s’enlève trop facilement ces trucs. Je le lui fourre la poche de sa chemise quelques instant avant qu’on n’ouvre la porte du placard.

« Espèce de débauché va ! »

J’tire sur ma robe et j’recoiffe mes cheveux en m’éloignant. J’reste à peu près présentable, je crois. Puis de toute manière je suis canon. Ok, même moi je n’y crois pas.