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A qui la faute? /Ronron <3/
##   Sam 22 Juil 2017 - 20:57
Aaron Williams

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Aaron Williams
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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Le droit d'se tromper... Ouais enfin, quand on voit la vie de beaucoup d'élèves, à Terrae, à un moment donné, on se dit que la moindre erreur pourrait leur être fatale. Causer bien plus de mal que ce qu'on imaginait produire. Un enfant, c'est fragile... Plus c'est petit, plus il faut être là, le protéger, veiller sur lui, l'aimer. Et s'il y a un défaut quelque part, alors il en pâtira toute sa vie. Je ne veux pas qu'elle ait l'enfance que j'ai eue. Je ne veux pas qu'elle ait l'enfance de son frère. Qu'elle se fasse détruire comme Ludmila. Abandonner comme Mitsuki. Je veux pouvoir être là pour elle et l'aimer, être son père, faire de mon mieux, et faire le meilleur. Mais je sais qu'on est tous prêt à faire des erreurs, par inadvertance ou méconnaissance. Et puis, adolescents, les enfants se mettent tous plus ou moins à dos leurs parents. En tout cas, ils leur en veulent. Parce qu'eux auraient fait les choses différemment, peut-être. Que ça ne leur convenait pas. C'est normal, ça aussi c'est humain. Mais j'ai peur. Même si elle a confiance en moi, ce n'est pas mon cas.

Je hausse les épaules sans rien répondre. De toute manière, j'suis trop occupé par sa question soudaine. Quand elle reprend, je fais la moue et plisse le nez. Hmng. Bon.

—Si j'en ai pas parlé, c'est que j'ai pas spécifiquement envie de le faire, je lui dis simplement, en espérant ne pas la vexer. Il n'a pas voulu d'elle, alors on s'est séparés. C'est comme ça. Rien de trop dramatique.

C'est un mensonge. Je le vis mal. Il me manque terriblement. Des fois j'm'arrête dans mes mouvements et j'me souviens des réactions qu'il avait quand on habitait encore ensemble. Quand il passait derrière moi pendant qu'on cuisinait, qu'il m'enlaçait en me tenant contre lui, mains sur les hanches et nez contre le cou… Sa douceur, ses taquineries. Sa mauvaise humeur, sa flemme, son air blasé. Ses sourires, son rire.

Mes yeux se lèvent vers le plafond alors que je sens les larmes y monter dans un picotement désagréable. On va dire que personne n'a rien remarqué.

—C'est triste, mais c'est la vie. J'ai pris la décision qu'il fallait. C'est un grand garçon. Il s'en remettra et se trouvera quelqu'un de mieux, et qui a les mêmes aspirations que lui. Ou avec qui il aura envie de construire un truc, je sais pas.

Moi, ben... j'ai Charlotte.

—Désolé, c'est pas que j'ai pas envie de t'en parler à toi, je fais, mal à l'aise. C'est plus que… enfin j'aime pas trop.



Aaron vit en #E5882A.
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##   Sam 29 Juil 2017 - 23:26
Ludmila Parker

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Ludmila Parker
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Humeur : Ca vous regarde? Non mais sérieux laissez moi tranquille!

Tu m'as répondu peut-être un peu sèchement que si tu avais voulu en parler, tu l'aurai fais, avant de te reprendre pour m'expliquer que Gae n'ayant pas voulu de l'enfant, il était parti. C'est étrange, mais je pouvais presque le comprendre. Un gamin, c'est beaucoup de changement et beaucoup de boulot. Selon son histoire, ses envies, son état d'esprit... Pas tout le monde n'est prêt à assumer le rôle de père. Même si j'avais le cœur brisé d'entendre qu'il t'avait quitté, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il valait mieux qu'il l'ait fais maintenant qu'après avoir formé, avec toi et Charlotte, une véritable famille.

Pour autant, tu pouvais toujours me dire que tout ça n'avait rien de dramatique, me le raconter en une phrase comme si cela ne t'atteignait pas... Y avait qu'à lire entre les lignes, qu'à plonger dans ton regard pour savoir.
T'as finit par te laisser submerger l'espace d'un court instant, levant les yeux au ciel, le regard brillant.

T'as essayé d'en plaisanter, affirmant qu'il trouverait quelqu'un avec qui il partagerait l'envie de former une famille, ou avec qui il aurait les mêmes aspirations. Et toi Aaron? Qui s'occuperait de ta famille? Qui était là quand tu n'en pouvais plus? Qui te tenait la main quand tu trébuchais?
Tu méritais tellement le bonheur que ça me faisait un mal de chien de penser qu'encore une fois, on t'avait privé de ça. Tu avais Charlotte oui mais... Et l'amour dans tout ça? Le plaisir de partager la vie avec quelqu'un qui la voit comme vous la voyez? Avec quelqu'un qui vous complète, qui vous relève et vous épaule?  Il était où celui-là? Pourquoi te le refuser, à toi qui le méritait plus que quiconque.

—Désolé, c'est pas que j'ai pas envie de t'en parler à toi. C'est plus que… enfin j'aime pas trop.

- Je comprends.

Ce fût tout. Tu voulais pas en parler mais tu avais fais l'effort de me donner la raison de tout ça. Je ne voulais pas faire comme beaucoup et te bassiner avec des phrases à la con du genre "il te méritait pas de toutes façons, tu trouveras mieux tu verras" ou encore "il reviendra, quand il se sera calmé et qu'il aura comprit, soit patient". On savait tous deux que c'était faux déjà. Gae, s'il avait voulu rester, serait revenu depuis longtemps.
J'ai fais la moue, un brin malicieuse.

- Tu devrai sourire un peu. Qu'est-ce-que t'es moche à faire la tête là!

Je voulais te rendre le sourire, t'octroyer un instant de paix, le droit de ne plus y penser, un moment. Parce que tu avais toujours été là, que tu l'étais encore, j'avais envie d'être présente pour toi à mon tour. Même si c'était uniquement pour dire des conneries et rire, comme avant. Parce que parfois, c'est tout ce dont on a besoin: D'un peu d'insouciance.


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##   Ven 4 Aoû 2017 - 17:52
Aaron Williams

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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

J'aurais peut-être pas dû être brusque comme ça. Enfin, avoir aussi peu de tact. Même si je suis un peu excédé, j'ai tenté de rester calme et mesuré ; parce que c'est plus simple de faire comme si tout allait bien, comme s'il n'y avait pas de problème. J'ai pas envie d'y penser, j'ai pas envie d'en parler. Même si c'était il y a plusieurs semaines, c'est encore trop frais dans mon esprit pour que je puisse en discuter de cette manière. J'évoque rarement le sujet autour de moi, les gens qui le font, je les remballe, parce que j'ai rien envie de dire, pas envie de parler, c'est tout. C'est trop.

À côté, je sais que Lud m'observe. Elle le fait toujours avec les gens, relever les expressions pour essayer de voir derrière. Elle doit comprendre à quel point ça m'fait du mal. Mais je sais aussi que si on a rien construit jusque-là, c'est bien parce qu'on était pas faits pour construire un truc ensemble. Et même si la constatation est douloureuse, faut comprendre que les couples durent pas éternellement. C'est la vie. Maintenant, on passe à autre chose. Même s'il me manque. Même si j'ai perdu mon meilleur ami. La personne que j'aimais. C'est compliqué, mais on passera à autre chose.

Mon sourire s'étire un peu quand elle me traite de moche. Comme d'hab. C'est sa manière à elle de me dire qu'elle est là, quelque part ?

—Toi aussi t'es moche, je réplique avec une mine sérieuse, avant de laisser mon sourire revenir sur mon visage.

Puis je lui fais un clin d'oeil. Allez. Tout va bien.

—Ca va, t'inquiète.

Un coup d'oeil sur l'heure.

—Tu penses que tu pourras préparer tes affaires du coup ? Comme ça, on part demain aprem… Avec le décalage horaire… je calcule en regardant sur mon tel. Si on part vers milieu d'aprem ça nous fait arriver le matin en France. Tu pourras nous téléporter là-bas, ou je dois rapporter un cristal ?

Je lui fais confiance sur ce point. Il faut juste que je trouve quelqu'un pour garder Charlotte quelques heures, rien de trop grave.

—Comme ça, entre temps j'aurai sûrement obtenu quelques réponses… je lâche avant de lâcher mon téléphone des yeux, et les relever vers la jeune femme pour lui promettre : On la retrouvera.



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##   Ven 4 Aoû 2017 - 21:41
Ludmila Parker

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Tu m'as répondu que moi aussi j'étais moche, mais malgré ta mine sérieuse, on savait tout deux que ces mots n'étaient là que pour rajouter de la légèreté à cette ambiance un peu trop rigide et lourde qui s'était installée depuis ma question sur Gae.
Tu m'as fais un clin d'oeil, m'assurant que ça allait. J'étais pas dupe, mais j'ai fait comme si. C'était ton droit de préférer supporter ce poids sur tes épaules seul. Tu savais qu'au besoin, les miennes seraient assez forte pour que tu t'y délestes.

—Tu penses que tu pourras préparer tes affaires du coup ? Comme ça, on part demain aprem… Avec le décalage horaire…. Si on part vers milieu d'aprem ça nous fait arriver le matin en France. Tu pourras nous téléporter là-bas, ou je dois rapporter un cristal ?

- Je peux le faire.

J'en étais persuadée. Pas parce que je m'étais déjà amusée à me barrer en douce de l'institut, mais parce que j'avais une telle volonté de laisser enfin mon passé derrière moi que je me serai téléportée sur la lune si nécessaire.
Demain, j'aurai 24h pour trouver ma mère et lui imposer une discussion. Et tu aurais 24h pour m'empêcher de l'étriper surtout. Ouais, je te filais vraiment un boulot de merde.

—Comme ça, entre temps j'aurai sûrement obtenu quelques réponses…

Je hochai simplement la tête tandis que tu relevai enfin le regard vers moi. J'avais perdu mon sourire, mes yeux ne montrant de mon état qu'une froideur dure et douloureuse. J'avais remis le masque. Comme si tout ça m'atteignait pas. Mais tu étais sensitif, tu savais donc exactement quelles émotions me traversaient à ce moment là. C'était idiot d'essayer de te berner.

- On la retrouvera.

Trop de variable entraient en jeu dans cette histoire. J'avais peur de son aboutissement. Peur des réponses que j'obtiendrai. Peur de me rendre compte de... de quoi au juste? Que j'étais un monstre? Que tout était de ma faute? Que j'avais merdé? Que Blue était morte à cause de moi? Je le savais déjà tout ça. Alors de quoi avais-je peur? Mais je le savais. J'avais peur que mon seul espoir de rédemption, ma mère, qui pouvait me délivrer de ma culpabilité, ne finisse plutôt de m'achever. Qu'elle porte le coups de grâce. J'étais terrifié. Mais il fallait que je le fasse. Pour Blue. Pour moi.
J'ai esquissé un sourire bien trop figé pour être sincère et j'ai plongé mon regard dans le tien avant de ne te quitter, quelques minutes plus tard. Mes derniers mots à ton encontre restèrent pourtant un moment dans ma tête:

- C'est bien ce qui me fait peur.


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##   Dim 27 Aoû 2017 - 12:58
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Ludmila est nerveuse, ce que je comprends. J'essaie de la rassurer comme je le peux mais nous savons tous les deux que ce voyage ne sera pas de tout repos. Nous convenons de nous rejoindre vers le milieu de l'après-midi ; de mon côté, je contacte Tomoe pour savoir si elle peut me garder la petite jusqu'à notre retour.

Pendant la nuit, George me trouve les infos dont j'ai besoin, que je complète le lendemain matin par des recherches plus approfondies sur les lieux, pour faire un peu de repérages. Il semblerait que sa mère se soit réfugiée dans un petit appart' qu'elle loue dans le sud de la France, dans une ville de Provence. Beaucoup de monde autour, en tout cas ; il faudra que nous fassions doucement, histoire qu'il n'y ait pas de débordements de pouvoirs. Qu'elle ne perde pas le contrôle. Je serai là pour la contenir, à défaut d'autre chose ; mais je serais plus rassuré si on n'avait pas besoin de se faire des frayeurs.

À l'heure dite, nous nous rejoignons chez moi ; j'ai à peine un sac, éventuellement un t-shirt et des sous-vêtements de rechange. On rentrera sûrement vite, mais si jamais elle veut rester dormir chez elle... Je sais pas trop comment les choses vont se passer, en fait, on en a pas trop reparlé.

Il m'a fallu prévenir Hideko de notre départ, là aussi. J'espère que tout se passera bien... mais j'suis inquiet pour elle.

—Prête ? je lui demande.

Puis je lui montre sur mon téléphone la photo du lieu que j'ai choisi pour nous téléporter - une petite ruelle un peu glauque mais qui sera sûrement déserte. Je lui explique que nous devrons juste marcher un peu.

—On y va quand tu veux, je l'encourage. Prends ton temps.



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##   Dim 27 Aoû 2017 - 14:00
Ludmila Parker

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Je n'avais pas dormi de la nuit, abruti par des questions sans réponses et des angoisses trop pesantes pour être oubliées, ne serait-ce qu'une heure ou deux. J'avais serré le bracelet de Blue contre mon coeur toute la nuit, la priant de toutes mes forces de me pardonner pour cette journée.
J'avais si peur de ne pas avoir de réponses! Si peur de celles que j'obtiendrai.  

Je t'ai rejoins en milieu d'après-midi, chez toi. J'étais habillé d'un joli short en jean et d'un top couleur bleu. J'avais mis des baskets et chaussé mes lunettes de soleil, pour cacher les cernes noires qui marquaient mon regard.
Tu m'attendais chez toi, et Charlotte avait disparu, probablement confiée à une de tes connaissances. J'aurai tout donné pour revenir en arrière et oublier ma proposition, mais j'étais allée beaucoup trop loin pour ça.

Tu ne m'as pas demandé comment j'allais, ni même salué. Tu as juste voulu savoir si j'étais prête et je ne t'ai pas répondu. Pourrais-je seulement être prête un jour?
Tu m'as tendu ton téléphone, me montrant le lieu où l'on devait atterrir. Étrangement, cette rue un peu glauque encadrer de mur en pierre travaillées me rappelait vaguement quelque chose, sans savoir quoi exactement.

Tu m'as précisé qu'on devrai marché un peu et j'ai simplement hoché la tête, sans réellement entendre ou même comprendre la portée de tes mots. J'espérais que tu ne m'en voudrai pas de ne pas t'écouter avec toute mon attention, mais j'avais suffisamment confiance en toi pour penser que tu comprendrai mes réactions pour le moins étranges.

—On y va quand tu veux. Prends ton temps.

J'ai soupiré un moment et j'ai attrapé ta main, comme une enfant l'aurait fait avec ses repères. Tu étais le mien. La seule chose me permettant de rester encrée dans la réalité de ma vie nouvellement acquise. Quoiqu'il se passe là-bas, ma vie était ici à présent. Je ne devais pas l'oublier. Jamais.
J'ai fermé les yeux et j'ai visualisé la ruelle dans laquelle nous devions parvenir. Je me concentrai sur les sons, les odeurs et l'impression d’oppression dû à l'étroitesse du lieu. Pour la première fois depuis des jours, je ne pensais pas à mon passé. Je pensais à mon présent en me servant de ces dons que Terrae m'avait permis d'apprivoiser, bien des années plus tôt.

Quand j'ai rouvert les yeux, nous y étions. J'ai cependant serré ta main quand j'ai compris nous étions. L'impression de déjà vu que j'avais eu lorsque tu m'avais montré l'image n'était pas dû au hasard. Je connaissais ces ruelles et ces bruits. Ma mère n'avait pas choisi cette ville pour rien: C'était la ville où j'avais passé tous mes étés étant enfant. J'avais courus dans les rues avec Blue sur les talons, j'avais fait mes premiers pas avec mon père sur le parvis de la rue principale et j'avais acheté ma première robe de soirée avec ma mère dans la rue commerçante.
Je compris que si j'avais fuis la France et chacun des souvenirs s'y rattachant, ma mère s'était en revanche réfugié dans les souvenirs passés pour échapper à son présent bien trop différent. Et mon père, bien que diminué par sa folie et son alcoolisme, avait toujours su où elle était. Il ne l'avait simplement pas cherché.

- Oh mon Dieu...

Je m'agenouillai un instant contre le mur, le dos frôlant le froid des pierres. Il faisait très chaud, trente-deux degrés si on en croit mon portable, et pourtant, je tremblai de froid. Il fallait que je me reprenne. Que je réussisse à retrouver mon calme.

- Aa...ron... Je sais exactement où el...le est.

J'ai fermé les yeux avec force, serrant mes poings jusqu'à ce que mes ongles pénètre la chair de ma paume. Combattre la douleur par la douleur.
Si cela ne m'a pas calmé, ça a néanmoins eut le mérite de me faire revenir à la raison. J'avais besoin de cette confrontation. Il fallait que je vois ma génitrice si je ne voulais pas rester toute ma vie dans cet état. J'avais besoin de ça pour avancer.

Je me suis relevée, profondément convaincu du lieu de résidence de ma mère. J'ai croisé ton regard et tu as pu lire ma détermination, bien que mon cœur continu de battre à tout rompre.
On s'est mis en route, doucement. Je traînais les pieds, comme si mon corps refusait encore de se laisser dicter sa conduite par ma raison. J'appréhendais énormément la suite des événements. Et si elle refusait de m'ouvrir la porte? Je savais où elle cachait le double des clés. Si elle contactait les flics? J'étais sa fille et j'avais hérité tout comme elle de cet appartement à la mort de mon oncle. Si elle refusait de parler? Je ne sais pas.

- Mon père a toujours su où elle était. Il ne s'est pas vengé sur Blue parce qu'elle était partie Dieu ne sait où. Il l'a laissé partir et s'est laissé aller à tuer ma soeur parce qu'il ne restait plus qu'elle pour atténuer sa folie. Parce que l'on se ressemblait suffisamment toutes les trois pour qu'il est toujours l'impression de me frapper moi.

Je parlais sans émotion et pourtant, j'avais tellement mal. J'avais le souffle court et la voix douloureuse.

- J'ai vécu ici. Je passais chacun de mes étés chez mon oncle. A sa mort, il nous a légué un appartement. C'est là qu'elle est pas vrai?

On était arrivé. Je ne pouvais décemment pas sonné et attendre qu'elle m'ouvre, elle ne l'aurait pas fait en reconnaissant ma voix dans l'interphone. Il fallait que ce soit toi. Que tu te fasse passer pour un voisin ayant perdu ses clés ou autre. La rue était trop passante pour que je me permette de nous téléporter.

- Aaron... Promets-moi que tu seras là. Je t'en pris je... Je n'ai pas la force de l'affronter seule.

Il y avait une terreur dans ma voix que je n'avais ressentis que trois fois auparavant:
Le soir de mon viol.
La première fois que mon père m'avait battu.
Le jour où j'avais compris que j'allais perdre ma soeur.

J'avais besoin de rester encrée dans la réalité, besoin de ne pas me laisser submergée par tout ça. Alors j'avais besoin de toi. Et je savais que tu serai là. Quoiqu'il arrive. Même si tu devais apprendre tout de mon passé, chaque zone d'ombre et chaque erreur que j'avais commise. J'avais confiance en toi.


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##   Dim 27 Aoû 2017 - 14:42
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La terreur et le malaise de Ludmila enflent subitement lorsqu'elle reconnaît les lieux alentours. Je n'arrive pas à retenir une moue lorsqu'elle s'accroupit dans la ruelle, et me décide à lui laisser tout le temps dont elle a besoin pour se remettre. Puis j'acquiesce lentement, me retient de me mordre la lèvre. J'lui demande pas si ça ira, elle a pas besoin que je parle pour le moment. Être une présence silencieuse sera sans doute tout aussi bien. Nous nous mettons en route.

Alors que nous nous approchons davantage, elle reprend la parole. Cette fois, elle s'adresse directement à moi ; je ne peux que me sentir mal par ses propos, comme à chaque fois qu'elle évoque sa soeur et son père. Je ne comprends pas pourquoi il la détestait tellement... C'est quelque chose d'incompréhensible. Même si je sais que ma mère n'était pas tendre avec moi non plus… je sais qu'elle ne me détestait pas pour autant. Pas totalement. Elle n'allait pas bien. Les choses allaient ainsi...

Parallèlement, j'ai une pensée pour mon propre père, que je n'ai pas revu depuis presque dix ans. La dernière fois, ce devait-être à l'enterrement de ma soeur. Et ça aussi, ça remonte... Ca aussi, ça fait mal. J'ai un soupir et je plante mes mains dans mes poches, ne répond qu'à la question qu'elle s'est donnée la peine de me poser.

—Effectivement, c'est là.

Appartement familial, hein...

L'immeuble dans lequel il se trouve nous apparaît finalement, impressionnant plus par l'aura qu'il a l'air de dégager que par son apparence réelle. Nous sommes tellement stressées à l'idée d'y monter, tous les deux, que nous marquons une pause bien plus longue que nécessaire devant la porte.

Mes yeux se posent sur mon amie et j'acquiesce lentement, sans fioriture.

—Je serai là.

Un temps. J'attends son regard d'approbation et finit par sonner après avoir pris une grande inspiration. Une voix de femme grésille de l'autre côté de l'interphone, dans lequel je parle :

—Bonjour Mme Parker, j'ai un colis pour vous.

Elle nous annonce qu'elle m'ouvre et, effectivement, le buzz d'ouverture de la porte retentit. Je passe devant en lui tenant la porte. Quoi ? C'est pas totalement faux, hein, j'lui ramène sa fille... J'ai juste pas précisé le type de colis...

Nous grimpons les marches, et la femme nous attend en haut des marches. Ludmila est quelques pas derrière moi, elle n'a pas encore dû la voir ; de mon côté, je m'avance vers elle, mais elle fronce les sourcils lorsqu'elle constate que je n'ai pas de boîte entre les mains, seulement un trop petit sac.

Et puis Ludmila monte, et elles se voient ; la tension augmente, je sens la femme qui se tend. Elles se ressemblent, toutes les deux...

—Est-ce que vous pouvez nous laisser vous parler, s'il vous plaît ?



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J'avais raison. Et tu serais là. Tu l'avais dis. Tu respecterais ta parole, c'était certain. Alors pourquoi avais-je si peur? Si mal? Pourquoi avais-je tant d'angoisses?
Quand j'ai reconnu la voix de celle qui me berçait autrefois, j'ai eu un frisson et un tremblement. Ma respiration s'est coupé, mon cœur a raté un battement. Elle était bien là. Mais sa voix... Elle était tellement lasse. Tellement triste. Ma mère n'avait jamais refait sa vie. On entendait la rancune dans chacun de ses mots.

Elle a ouvert et tu m'as précédé dans les escaliers. Arrivé au troisième, j'avais une boule dans l'estomac pesant des tonnes.
Quand ses yeux ont croisés les miens, le temps s'est figé. Pendant quelques longues secondes, la mère et la fille se sont détaillées, peu certaine de ne pas rêver. Ou plutôt, de ne pas vivre un cauchemar. L'une et l'autre se rappelaient le passé qui les liait à jamais.
Je ne savais pas vraiment quoi dire, ni quoi faire. Cette femme m'avait tourné le dos. Elle n'était pas ma mère, si aimante et si présente. Elle avait maigrit, perdu de sa superbe. On lisait sur sa peau trop pâle les mêmes cicatrices que celles présentes sur mon corps.

C'est toi qui a brisé le silence pesant de cette rencontre. Ma mère n'a pas daigné t'accorder un regard, toute son attention rivé sur moi, sa fille, qu'elle avait choisi de renier, quelques années plus tôt.

- Je te croyais morte depuis le temps. Qu'est-ce-que tu fais ici?

Ses mots n'étaient pas ceux d'une mère soulagée de revoir sa progéniture vivante et en bonne santé, mais ceux d'une femme haineuse et aigrie, pétrifiée à l'idée de devoir répondre de ses actes. Je lisais dans ses yeux à quel point je l'avais déçue et ô combien elle me détestait. Ça suffit à me briser un peu plus.

- Aaron vient de te le dire: On est venu parler. De plus, je suis autant chez moi que toi ici. J'ai le droit de venir quand bon me semble. Alors on va s'asseoir et tu vas m'écouter et me parler. Tu me dois bien ça.

- Je refuse de faire un scandale dans ma cage d'escalier. J'ai des voisins. Alors je vous serai reconnaissante de vous barrer d'ici. Je n'ai rien à te dire Ludmila.

- Oh que si. Je ne partirai pas d'ici sans réponse. Je les ai attendu trop longtemps! Je ne te demande pas ce qui te convient mère, je t'impose mes choix.

Ma mère a eu un rictus mauvais avant de tourner les talons pour entrer chez elle, nous faisant signe de la suivre.

- Ce ne sera pas la première fois, égoïste que tu es.

Je me suis mordue la lèvre pour me retenir de l'étrangler et je t'ai lancé un regard désolé. Désolée que tu assistes à tout ça, je n'avais pas vraiment le loisir de te convaincre de partir avant qu'il ne soit trop tard. J'avais besoin de toi.
J'ai soufflé un bon coups avant d'entrer. Rien n'avait changé ici et je me dirigeai vers le petit salon aménagé avec beaucoup de goût. Je m'assis sur le canapé et te fît signe de faire de même, un peu coupable. Ma mère, elle, avait choisit le fauteuil restant, limé par le temps.

- Bon. Maintenant que je n'ai plus le choix, j'aimerai quand même bien savoir ce que vous faîtes chez moi tous les deux. Et surtout qui est cette homme Ludmila. Ton nouveau client?

J'ai fermé les yeux. Voilà. Voilà de quoi j'avais eu si peur. Quand j'étais rentrée et que j'avais tout expliqué à mes parents, ce soir-là, mes parents avaient refusé l'éventualité que je puisse ne pas être consentante. Ils avaient fait comme si je m'étais prostituée, comme si cela avait un jeu et ils m'en avaient voulu. Voilà la vérité. Et ma mère allait me faire payer l'audace que j'avais eu de venir en montrant au seul ami qui me restait que je n'étais pas quelqu'un de bien.


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Bonjour je suis un meuble. J'adore être un meuble, ça me rappelle le moment où j'suis allé voir les copains mafieux de Nicolas en France, avec lui. Quand y avait la Vipère, cette gamine de même pas quinze ans et qui s'prostitue, qui était littéralement accrochée à mon bras et son boss, Amadéus, qui m'a... well, pas ouvertement proposé d'revenir si j'me sentais l'envie de me faire tringler, mais disons qu'c'était dans l'regard, m'voyez. (Et j'aurais dû dire oui, mais j'étais encore maqué et comme j'suis fidèle, m'voyez...) Bon, d'accord, je rectifie : c'est pas TOUT A FAIT la même situation. Mais au début, j'me suis bien fait zapper quand même. (Jusqu'au "lawl il fout quoi là ?" "moi ? j'suis son garde du corps lol")(ils n'ont pas ri)(moi si)(mais bon il paraît que j'suis un peu con.)

Là, y a la mère de Ludmila qui la regarde et lui parle… de manière vraiment froide et distante. J'grimace un peu, mais je reste de côté sans rien dire. Le ton monte assez rapidement, et j'suis presque tenté de dire à Lud de partir. Mais c'est pas à moi de le décider et j'suis contraint d'attendre - et subir. Je hausse les épaules fasse au regard de Ludmila et lui renvoie un hochement de tête qui se veut être un encouragement.

Nous entrons dans l'appartement jusqu'au salon ; ambiance froide, tendue. La mère demande des nouvelles et... Woooooooooooh. WOOOOOOH. STOP. STOP. Sérieusement ??

Mes yeux se plissent légèrement alors que je redresse la tête, lui lançant le regard le plus glacial que je puisse lui envoyer. Je la sens frémir en le croisant, mais elle le soutient malgré son malaise, que je prends grand plaisir à manipuler et augmenter davantage. Ca t'apprendra, vieille conne.

—Je suis Aaron Williams, professeur de mathématiques à l'Institut Terrae, où étudie votre fille, je réponds sur un ton très calme mais en anglais, en me disant qu'au pire, si elle ne comprend pas, Ludmila lui traduira. Et je vous prierais au passage de ne pas l'insulter de putain sous mes yeux, parce qu'elle est aussi l'une de mes amies, même si ce concept doit vous paraître étranger.

Un temps, et avant qu'elle ne puisse répondre, je reprends :

—Je ne pensais pas qu'une mère pouvait être assez irréfléchie pour s'imaginer de telles stupidités au sujet de sa propre fille, mais il semblerait que je me trompe. Je pense que vous lui devez au moins le respect, et je suis aussi là pour ça.

En fait, c'est moi qu'il va falloir retenir de la foudroyer sur place. Meuf, essaie encore de la traiter de pute et je te balance gentiment mon poing dans la gueule pour voir c'que ça peut faire.



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##   Dim 27 Aoû 2017 - 19:14
Ludmila Parker

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Je n'aurai jamais cru te voir aussi violent dans tes mots mais également dans ton paraître Aaron. Je t'ai fixé avec incrédulité, ne comprenant pas. C'était la première fois qu'on prenait ma défense. Blue était trop jeune à l'époque pour le faire, aussi, j'avais toujours été la seule à me battre.
Ce qui avait induit mes parents en erreur à cette époque, c'était les deux cent euros nouvellement acquis dans ma chambre. La vérité, c'est que j'avais donné des cours à la petite sœur d'un de mes camarades de classes dans l'espoir d'économiser assez pour payer un super cadeau à mes parents pour leur vingt ans de mariage. Au final, ma bonne surprise avait finie d'achever ma descente aux enfers.

Tu as flingué ma mère des yeux, l'a insulté sous son propre toit, lui a manqué de respect... Tout ça pour me défendre et me protéger. Fidèle à toi-même et à ta promesse, tu étais présent pour moi. A ce moment-là, j'ai presque eut envie de te faire un câlin. Mais à défaut, je t'ai juste pris la main pour te demander muettement de te calmer et de laisser dire. On était pas là pour ça.

- Le respect? Et elle en a eut peut-être, quand elle a couché pour 200 balles avec un alcoolo? Quand elle a fait de son père et moi les paria de la ville!

Ma mère lui avait parlé dans un anglais parfait. Normal pour une trilingue vous me direz. Je me suis repliée sur moi même, comme à l'époque. Je ne savais plus où me mettre. Jamais ma mère ne me parlerait. Jamais elle ne répondrai à mes questions. Et tout était de ma faute. Si je n'avais pas voulu rentrer seule... Si je n'avais pas quitté la maison...
Son regard d'acier et venu trouver le mien, apeuré.

- Et toi, petite effrontée! Regarde-toi! Tu te crois plus forte parce que tu as su lui tourner la tête avec tes histoires? Ma pauvre, mais que dirait ton père? Sait-il au moins que tu es en vie? Et ta sœur? Lui as-tu seulement donné des nouvelles?

J'ai ouvert de grands yeux. Elle ne savait pas. Pour papa et pour Blue... Elle ne savait pas ce que son départ avait provoqué.

- Non bien sûr... Ils ne savent rien. Tu es bien trop lâche pour avoir dénier prévenir ta pauvre sœur que tu étais en vie.

- BLUE EST MORTE! Elle est morte maman!


C'en était trop j'avais craqué. Moi lâche? Mais j'avais tenté de la sauver moi, au moins! J'avais rejoins Blue, j'avais tout fait pour y arriver... Sans y parvenir.
Ma mère s'est tue en un instant. Ses yeux se remplir d'effroi, et les miens de larmes.

- Que...

- Blue est morte... Il... Il l'a tu.! Il l'a tué parce qu'il pensait qu'elle savait où j'étais. Alors ma seule question, c'est pourquoi tu l'as laissé entre ses griffes? Pourquoi tu ne l'as pas sauvé?

Ma mère était muette. Elle ne comprenait pas. Et moi, toi, on attendait. Je me mordais la lèvre pour ne pas flancher.
Et puis son regard s'est remplis de larme. Emplis de haine. Et elle a répondu à ma question.

- Mais tout est de ta faute ma fille! Si tu n'étais pas partie il ne nous aurait jamais touché, ni elle ni moi! J'ai tenté de fuir avec elle mais il a menacé de me battre à mort si je tentais de lui prendre sa fille! Et toi tu l'as sauvé peut-être?! Ne me demande pas pourquoi moi je ne l'ai pas fais si toi-même t'as pas été foutu de lever le petit doigt!

Elle aurait pu me frapper, me poignarder que j'aurai eu moins mal. Parce qu'elle avait raison. Je n'avais pas sauvé ma sœur. J'avais fuis ma famille comme ma mère. J'étais comme eux. Comme ceux qui avaient peuplé mes cauchemars les plus sombres.

- Ma Blue... Ma pauvre Blue... Ma petite fille...

Ma mère pleurait et je restai toujours figée sur place, sans plus n'entendre rien d'autre que mes battements de cœur.
Ma mère ne me pardonnerait jamais d'avoir foutue en l'air la vie de ma famille. Le meurtre de ma sœur non plus, même si ce n'est pas moi l'assassin.

- Tout a toujours été de ta faute Ludmila. Sors d'ici et ne revient jamais! Retourne jouer les putes dans ton institut et laisse moi pleurer mon unique fille en paix!

J'ai eu le souffle coupé. Je n'étais ni triste ni furieuse, simplement détruite. Alors sans plus réfléchir, je me suis levée et j'ai courus vers la sortie sans même t'accorder un regard Aaron. J'étais en panique, ne sachant plus ni qui j'étais ni ce qu'il me restait. Son unique fille... Ma mère me reniait. Mon père était enfermée pour le meurtre de ma sœur parce qu'il me vouait une haine viscérale. Ma sœur était morte parce que je ne lui avais pas révélé où j'étais.
J'ai courus jusqu'à la petite ruelle où nous étions presque une heure plus tôt. Je me suis effondrée contre le mur, anéantie par tant de haine. Ma mère aurait pu sauver Blue mais elle ne l'avait pas fait par lâcheté. Mais elle avait raison... Moi aussi, j'aurai pu et je n'avais rien fais.
Une chose était sûre: Je n'aurai jamais dû revenir.


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##   Lun 28 Aoû 2017 - 18:02
Aaron Williams

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Ludmila prend ma main pour m'intimer de me calmer, mais aussi, vu son regard, pour me remercier. De mon côté, je ne cille pas et continue à fixer la femme dans les yeux. Mes pupilles s'étrecissent davantage. Puisque Ludmila le veut, je la laisse parler. Je la laisse dire des insanités sur mon amie, sur mon amie qui a souffert de son viol et de la mort de sa soeur. Mon souffle est profond et ample, sans doute pour me forcer au calme. C'est difficile pour le coup de la voir lui cracher à la gueule sans essayer de comprendre une seule seconde la souffrance qu'a pu endurer sa fille.

Ce qui me choque, c'est qu'en fait... Putain, mais elle est vraiment au courant de rien ? Elle vit dans quel monde, au juste ? Sa fille ne compte pas pour elle, y a que les on-dit qui l'intéressent ?? Si c'était vraiment sa fille, si elle l'aimait vraiment... Elle lui aurait posé la question, elle l'aurait crue ; si elle l'avait aimée, elle ne lui aurait jamais dit qu'elle était une putain, elle n'aurait jamais dit qu'elle avait couché avec ce mec qui l'avait salie, au point de l'en traumatiser. Est-ce que vous savez ce que c'est que de se faire forcer à coucher avec quelqu'un, madame ? Vous avez toujours été d'accord, avec votre connard de mari, ou bien y a eu des fois où vous vous êtes sentie un peu poussée, alors que vous ne vouliez pas ? Si c'est le premier cas, tant mieux. Si c'est le deuxième, pourquoi vous ne comprenez pas ?

Elle ne sait pas pour Blue. J'ai serré un peu plus fort la main de Lud, complètement estomaqué. Ca fait un moment en plus, elle aurait au moins dû être prévenue de sa mort… C'est trop bizarre… Sérieusement, est-ce que c'est seulement possible d'en avoir à ce point rien à branler de ce qu'il se passe sous le toit duquel on vivait ???

J'suis tellement en colère. J'suis pas forcément un bon père, mais j'sais que je serai jamais aussi mauvais qu'elle a été une mauvaise mère. Tourner le dos à sa fille comme ça, c'est juste… c'est juste dégueulasse. J'sens toute la colère que je tasse au fond de moi qui gronde, et qui gronde... Elle prend de plus en plus de place, même si je la contiens.

Lud pleure à côté de moi, et j'sais pas quoi faire. J'suis figé, complètement muet face à cette femme qui devient hystérique sous la colère et la tristesse. Mais est-ce qu'elle peut seulement être triste ? Est-ce qu'elle en a seulement le droit ?! De la traiter comme ça ?!

—Ca suffit ! je gronde en me levant, me dressant de toute ma taille pour la toiser.

Mais Ludmila s'enfuit déjà. Tant mieux. J'attrape sa mère par le col pour la forcer à se lever, et elle se débat en criant qu'elle appelera la police. Je la colle contre le mur et rapproche mon visage du sien, pour qu'elle me regarde bien dans les yeux pendant que je lui parle sur un ton parfaitement mesuré.

—La faute ne lui incombe pas. Elle ne s'est pas enfuie, elle s'est protégée elle-même parce qu'elle avait peur et que vous, sa mère, ne l'avez pas fait. Vous ne l'avez pas fait.

Je la secoue quand je vois qu'elle essaie d'en rajouter une couche et appuie encore mon bras contre sa gorge. Mon doigt vient effleurer sa tempe, et une parcelle de mes pouvoirs vient se loger en elle. Ca ne durera qu'un temps, mais… les cauchemars, la culpabilité... Elle les ressentira.

—Vous êtes une mauvaise mère. Et vous avez aussi tué votre fille. Parce que si vous aviez eu les couilles d'appeler les flics, si vous aviez eu les couilles d'emmener votre fille avec vous… elle serait encore en vie. Reprocher son viol à une adolescente, c'est pire que de lui ôter la vie.

Je la relâche et lui lance un regard haineux.

—J'espère que vous passerez le restant de vos jours à vous détester pour avoir tué votre fille et anéanti la vie de la seconde.

Un sourire froid.

—Et si vous ne le faites pas, je peux toujours venir vous le rappeler.

Une ampoule explose. Dans mes yeux passent une lueur dorée.
Et puis je tourne les talons et fais demi-tour, m'empressant d'essayer de la retrouver. Son aura est trop lointaine, mais j'arrive à me concentrer dessus, sur les résidus qui se sont accrochés dans l'air à son passage... Je comprends vite qu'elle est retournée à la ruelle dans laquelle nous sommes arrivés.

Ludmila est accroupie par terre, effondrée et en larmes. Doucement, je passe ma main sur ses cheveux en attendant qu'elle se calme.

—Ce n'est pas de ta faute, je souffle. Tu étais une adolescente, ce n'était pas à toi de la protéger, c'était à sa mère de le faire. Tu as fait ce qu'il fallait pour rester en vie. Ludmila, tu es une survivante. Tu as fait ce qu'il fallait. Tu ne pouvais pas faire plus.

Je sais bien qu'elle ne me croira jamais. Pour autant, je refuse que cette vieille folle lui rejette la faute dessus. Ce n'est pas elle qui l'a tuée. Qui a porté les coups. Qui l'a abandonnée. Elle ne savait pas, mais sa mère savait. Sa mère aurait pu faire quelque chose, mais Ludmila, elle...

—Nous devrions rentrer à la maison.



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##   Lun 28 Aoû 2017 - 18:57
Ludmila Parker

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JE VEUX QUE TOUT REDEVIENNE COMME AVANT!!!

Je n'avais jamais pleuré comme ça. Pas même le jour où j'avais été laissé dans cette ruelle. Pas même quand mon père me frappait, son haleine ivre me rappelant le drame familial dans lequel j'avais poussé ma famille. Pas non plus quand Blue était morte dans mes bras. Jamais.
J'ai pleuré la vie que j'avais perdu et la famille que j'avais détruite. J'ai pleuré tout ce en quoi je croyais et qui m'avait été enlevé. On pourra dire ce que l'on veut sur la famille, elle reste notre seul repère quand tout s'effondre. Et moi et bien... Je n'avais même plus ça. J'avais tout perdu.

J'ai alors senti une main tendre me caresser les cheveux, dans l'espoir vain de m'apaiser un tant soit peu. J'ai pourtant redoublé de larmes, me sentant minable et sotte. Comment avais-je pu croire que ma mère m'ôterait un poids pareil? Elle ne l'avais jamais fais autrefois, pourquoi l'aurait-elle fait maintenant?

—Ce n'est pas de ta faute. Tu étais une adolescente, ce n'était pas à toi de la protéger, c'était à sa mère de le faire. Tu as fait ce qu'il fallait pour rester en vie. Ludmila, tu es une survivante. Tu as fait ce qu'il fallait. Tu ne pouvais pas faire plus.

On sentait encore la colère en toi. On sentait un peu de désarroi aussi. Oh Aaron, qu'est-ce-qui m'avait prit de t'embarquer là-dedans?!

- Elle... Elle a... Elle a dit que j'étais, que je suis une pu...te. Que j'aurai dû la sauver... Aaron je n'étais pas là non plus! Si.. Si j'avais été présente, Blue serait encore vivante...

Et les sanglots me submergèrent de nouveau, toujours plus violents. J'avais tout perdu. Même ma mère, de qui j'avais été si proche autrefois, m'avait tourné le dos. Pour des qu'en dira-t-on!
Tu m'as glissé qu'on ferait mieux de rentrer à la maison mais je n'étais pas vraiment en état de nous téléporter. Ni même apte à réfléchir.

- Je... Pardon Aaron... On peut prendre cinq minutes s'il te plait?

J'avais besoin d'un café. D'un café fort. D'un moment avant de rentrer. Suffisamment de temps pour me calmer et retrouver mes esprits.
J'avais retrouvé la jeune fille perdue que j'étais en débarquant à Terrae. Je ne ressemblais en rien à la jeune femme que j'aurai voulu devenir. J'étais pitoyable.


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##   Lun 28 Aoû 2017 - 19:19
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Ses larmes ne tarissent pas. Je lui laisse le temps dont elle a besoin, mais il semblerait que ça ne soit jamais assez. Je n'ajoute rien, me contente de laisser échapper un soupir un peu triste. Peu importe ce que je dirai, ça ne l'aidera pas ; alors je préfère ne rien dire, attendre tranquillement, et lui reparler lorsqu'elle se sera calmée.

La culpabilité, c'est un truc qui te bouffe de l'intérieur. Ca te détruit complètement, même quand une part de toi sait que tu n'aurais rien pu faire. Voir sa petite soeur mourir, y a pas grand-chose de plus atroce - son enfant, peut-être, simplement… J'ferme les yeux un instant pour faire refluer toute ma colère. J'oublie parfois que les humains sont des êtres abjectes. J'crois que je vie un peu trop dans mon monde de bisounours. J'suis surpris de chaque coup de pute, j'suis surpris à chaque fois que quelqu'un recule, à chaque fois que quelqu'un disparaît. J'suis surpris dès qu'il y a un problème, comme si la vie passait pas déjà son temps à me foutre des coups de couteau dans le dos.

Et elle... J'ai envie de soupirer encore.

J'acquiesce simplement, très lentement.

—T'en fais pas. On peut attendre ici. Ou on peut aller marcher, tout à l'heure. C'est comme tu veux.

J'attends qu'elle me réponde, m'accroupis un peu à sa hauteur et lui lance un sourire grimacé, las, perdu aussi. J'éloigne doucement les cheveux roux qui collent à son visage à cause de ses larmes, les fais passer derrière ses épaules pour les dégager. Encore une caresse sur ses cheveux, une main dans son dos pour le frotter doucement, suffisamment léger pour qu'elle puisse s'écarter si mon contact la gêne. Prenons le temps.



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##   Lun 28 Aoû 2017 - 20:07
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J'avais l'impression de tomber. L'impression que j'avais toujours chuter et que je venais tout juste d'atterrir. De me crasher en plein dans l'océan. L'impression de me noyer dans les problèmes. L'impression de couler.

Je ne savais plus où j'en étais, ni ce qu'il me restait à faire. J'avais perdu ma soeur. Mes parents me détestaient. J'avais quitté le seul homme qui m'ait un jour aimé. Je n'avais plus d'amis. Je n'avais que toi Aaron. Et je me demandais si finalement, je n'avais pas tout gâché aujourd'hui.
J'allais craqué. Je craquais.

Tu m'as dis que l'on pourrait aller marcher un instant ou rester là. C'était comme je voulais moi. Comme je le désirai. Mais de quoi avais-je envie? De quoi avais-je besoin?
Tu t'es baissé à ma hauteur et tu as dégagé mon visage avant de continuer à passer ta main dans mes cheveux. La douce chaleur sur mon cuir chevelu eut raison de ma panique. Tu étais là toi. Tu n'étais pas mes parents, tu n'étais pas ma soeur... Et pourtant tu étais là. Tu étais ce qui se rapprochait le plus d'une famille. D'une vraie je veux dire. La figure d'un grand frère. Celle d'un père aussi parfois.
Je suis tombée dans tes bras, ayant besoin de me raccrocher à toi pour ne pas continuer à tomber. Pardon Aaron, t'as dû supporter ça. Mais tu étais là, et j'avais besoin d'un repère.

- Elle a raison... Elle a raison Aaron... J'aurai dû être là... J'ai fuis. Je suis pas une survivante. Je suis une lâche. Comme eux.

J'avais tellement mal de me rendre compte que j'étais leur digne fille. Ma mère m'avait renié. Mon père avait voulu me tuer. Ma sœur était morte parce qu'elle m'aimait. Et moi, je vivais parce que j'avais fuis. J'étais parti et je n'avais pas emmené Blue. J'aurai dû. C'était mon rôle. J'étais sa grande soeur, son pilier. J'étais l'un de ses repères... Et j'avais disparu.
J'ai pleuré contre ton épaule, me sentant à la fois furieuse et désespérée. Je n'avais plus grand chose et ma vie ne tenait plus que par quelques pans solide: Mon objectif professionnel et le peu d'amis qu'il me restait.

- J'étais sa soeur... Aaron j'étais l'un de ses repères et je... J'ai fuis ma vie chaotique sans penser un instant à elle... J'ai merdé putain!

La colère prenait peu à peu le pas sur la tristesse et la douleur. On dit qu'il y a cinq étapes au deuil: le déni, la colère, l'expression, la dépression et l'acceptation. J'en étais à l'expression visiblement. J'avais besoin de parler, d'extérioriser toute cette haine, toute cette rancoeur.
Le chemin serait encore long à parcourir avant la rédemption. Avant le retour à une vie simple aussi. Un jour peut-être. Un jour sûrement.


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##   Mar 29 Aoû 2017 - 11:21
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Elle pleure encore, se laisse tomber contre moi pour quémander une étreinte que je lui rends, le coeur lourd. C'est avec force que je la serre contre moi, lui transmettant un peu de chaleur et d'apaisement avec mes pouvoirs. Elle ne devrait pas avoir à souffrir à cause de personnes pareilles. Personne ne devrait... Je repense à Nicolas, qui lui aussi s'était retrouvé face à sa famille en rentrant, lui aussi face à sa mère qu'il ne comprenait plus... Et je me rends de plus en plus compte que, au final, peu importe nos choix, ils seront toujours mauvais.

Elle continue à pleurer, encore et encore... Je secoue longuement la tête, continue à lui frotter le dos. Je sais tellement pas quoi dire pour la rassurer... Pour lui faire comprendre… Je peux que comprendre ce qu'elle a vécu, mais, et je sais aussi à quel point se déculpabiliser est difficile.

—Tu pouvais pas savoir ce qu'il se passerait. On t'a proposé de venir à Terrae, tu pouvais pas savoir ce qu'il se passerait… Ta mère aurait dû être là. Toi, tu n'étais qu'une enfant. Tu as fait ce qu'il fallait, je te le jure. Être un lâche, ce n'est pas ça.

C'est tellement injuste, de se dire que des personnes comme elles doivent subir la lâcheté et l'incompréhension des autres. De sa famille. De ses propres parents... Je ferme les yeux un moment.

—Ca va prendre du temps, mais j'espère que tu comprendras que ce n'est pas de ta faute, un jour. Tu n'es pas responsable de ce qui t'es arrivé, ni de ce que tes parents ont pensé de toi. Tu n'es pas responsable de la mort de ta soeur.

Mes yeux me piquent. J'essaie de ne pas penser que ça fait dix ans que ma propre soeur est morte, et je sais que je m'en voudrai toujours moi-même. Mais au moins un peu… Se rendre compte que cette femme, que son père se dédouanent totalement de leurs crimes.

Doucement, je m'éloigne pour la regarder.

—N'écoute pas ta mère... Tout ce qu'elle veut, c'est te faire croire que ce n'est pas de sa faute. La rejeter sur toi est beaucoup trop facile.



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