## Lun 21 Aoû 2017 - 17:34 | ||
Keiko Weiss Messages : 36 Date d'inscription : 30/07/2017 | Le bonheur c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles. © Gandhi Keiko & Allen Depuis qu’elle était arrivée à Terrae, elle passait la plus grande partie de son temps à l’institut. Pour y suivre les cours qu’on lui dispensait gracieusement. Pour se socialiser quelques peu avec les autres étudiants qui tout comme elle découvrait cet autre univers. Pour se créer petit à petit un nouveau nid douillet, même si pour le moment c’était simplement un dortoir avec d’autres novices comme elle. Keiko n’avait pas trop à se plaindre, elle était plutôt bientôt tombé, s’entendant bien avec ses camarades de chambré. S’intéressant aux nouvelles matières qui s’inséraient à présent dans son nouveau programme scolaire. Parfois elle quittait l’institut pour aller au village. Dans un restaurant, un bar, un parc, un magasin. Il lui arrivait même fréquemment d’aller à l’hôpital et à la bibliothèque. Mais elle avait beau ainsi se balader, elle demeurait toujours à Terrae ! Et pour une femme comme miss Weiss, ce monde n’était pas assez vaste, elle avait besoin d’élargir son champ de vision, d’avoir un plus grand espace à explorer. Un lieu qui pourrait receler des mystères, où elle pourrait courir des heures sans repasser deux fois par le même endroit ! Un espace plus sauvage, plus vaste, moins fréquenté où elle y serait plus libre ! Même si elle savait très bien qu’ici il y avait des grilles infranchissables, élevées là pour les protéger du monde extérieur. Mais cela avait plus tendance à amplifier sa sensation d’enfermement et son manque de liberté. Fermant ses paupières elle voyait très distinctement l’endroit en question. Immense, arboré, indomptable, naturel, dangereux, énigmatique, animal, doux, ressourçant, calme… La liste des adjectifs qu’elle pouvait rattacher intuitivement à ce lieu était très longue, infinie surement même. Il s’agissait d’une forêt, dans une partie de celle-ci elle y avait pris quelques habitudes, même si ce n’était pas le but recherché par sa démarche initiale. Avec le temps, elle n’avait pu s’empêcher d’avoir des repères et quelques rituels, à la fois rassurant et familier. Mais ici, elle n’était plus chez elle. La forêt de ses souvenirs qui se trouvait à une vingtaine de kilomètres de son ancien chez elle était à présent très loin, pour le moment il lui était inaccessible, car elle ignorait comment rentrer et elle n’en avait pas envie de toute façon ! Non, ce qu’il lui fallait c’était retrouver un endroit similaire et nouveau à la fois ! Ses investigations n’eurent pas besoin d’être très approfondies, ni très longues. Quelques discussions, quelques clics sur un ordinateur et elle avait tous les renseignements dont elle avait besoin. Seul petit soucis, elle avait des moyens financiers assez limités depuis son arrivé sur Terrae. Non qu’avant elle fût très riche, mais au moins elle avait sa propre voiture ! Keiko avait pris un abonnement pour avoir à sa disposition un vélo, ce qui était amplement suffisant pour naviguer librement à l’institut et sortir de temps à autres en ville. Mais on lui avait affirmé qu’elle ne pourrait se rendre là où elle le souhaitait en vélo, le trajet était bien trop long pour qu’elle s’y rende avec ce transport. Il ne lui restait qu’une solution. Le bus… Elle n’était pas très fan et en plus il n’y avait pas d’arrêt : « forêt de Terrae vous pouvez descendre ! » Il lui faudrait aussi marcher, mais ce n’était pour la déranger, bien au contraire. Le trajet lui parut assez rapide au final. Peut-être était-ce la perspective de visionner mentalement son point d’arrivée qui lui permit d’avoir cette sensation ? De loin déjà, à travers les vitres du bus, quasi-désert, elle avait vu les arbres se multiplier sous ses yeux et grandir un peu plus davantage… jusqu’à ce qu’elle arrive à leurs pieds. Un sac de randonnée jeté sur son épaule pour tout bagage, avec le strict nécessaire, elle s’aventura seule dans les bois. Keiko était partie en mission de reconnaissance et de repérage des lieux. C’était un mercredi dont l’après-midi touchait à sa fin, quoique dans le ciel on aurait pu croire qu’il ne faisait que commencer. Un coup d’œil à sa montre lui apprit qu’il était un peu plus de 19h30. Elle avait griffonnait sur un bout de papier les horaires de bus pour le retour et elle savait que le dernier passait à 21h09. D’après un petit calcul mental qu’elle fit en marchant, il fallait qu’elle quitte la forêt au plus tard à 20h45, si elle ne voulait pas se retrouver à la rue pour la nuit ! - Here we go ! dit-elle en s’avançant d’un pas assuré.
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## Lun 2 Oct 2017 - 22:50 | ||
Allen K.Wilder Messages : 1880 Date d'inscription : 24/01/2011 Emploi/loisirs : Je vous jure : j'adore répondre à des questions. Humeur : Ca me donne l'impression d'être... Ben pas inutile quoi. J'ai l'impression qu'on s'intéresse à moi, et c'est gratifiant ! | HRP : Je suis terriblement désolée d'être autant en retard :'( J'ai été beaucoup prise à cause de la rentrée, j'essaie de me remettre doucement, sorry sorry sorry :( Le dernier client quitta enfin la boutique et je poussai un soupir de soulagement. Après un petit mot à l'attention de mes collègues, je quittai mon lieu de travail, mes affaires sur le dos. Je montai sur mon vélo nouvellement acquis et pris la direction de l'institut. Une fois arrivé sur place, je commençai mon petit rituel pas du tout lassant de mes fins de journées : grignotage, douche, larve sur le lit à fixer l'écran de mon téléphone. Faisant défiler le fil d'actualité des différents réseaux sociaux, je finis par mettre mon téléphone en veille dans un soupir las. Je roulai sur le lit pour me retrouver sur le ventre, et enfouis ma tête dans mon oreiller. Sérieux, c'est quoi cette vie de merde ?! Est-ce que vous vous êtes déjà fait chier dans la vie ? Nan, mais vraiment ? Parce qu'entre nous, la dernière chose palpitante qui me soit arrivée, c'est lorsque je suis allé acheter mon vélo la semaine dernière. Ouais, parce que bon, mes potes (HAHA t'en a pas en fait) bossent (ou sont occupés à s'amuser sans moi, ce que je comprends), et moi, en attendant, bah j'me fais littéralement chier. J'ai bien essayé de me renseigner sur les cours, histoire de voir ce que je pourrais reprendre sauf que rien, RIEN m'ambiance. J'ai perdu goût à la vie ou quoi sérieux ?! Ca me blase. Pour passer le temps, j'me suis dit que je pourrais augmenter le nombre d'heures par semaine sur mon contrat au magasin, mais visiblement y'a pas besoin (ou alors on veut pas me voir plus, ce que je comprends aussi), alors je ne fais rien. Je finis par me hisser hors du lit, et je m'avançai vers la fenêtre pour regarder le soleil qui brillait encore à l'horizon. Un coup d'oeil à mon réveil m'informa que la journée n'était pas encore terminée et qu'il me restait un sacré paquet d'heures à combler avant d'avoir le luxe de pouvoir aller me coucher sans risquer de me réveiller aux aurores en atteignant mon quota d'heures de sommeil et je poussai un nouveau soupir. Allez, Allen. Bouge-toi le cul. Je sais pas moi, propose à Aria de faire un truc ce soir. Haha, le p'tit rigolo, nan, va plutôt en salle commune pour rencontrer des gens. Ouais. Nan, en fait. JE SAIS je suis un casse-couille, j'me plains parce que je me fais chier parce que je vois personne, et finalement je fais aucun effort pour, JE SAIS. Lâchez-moi la grappe. J'vais aller faire un tour dans la forêt. C'est bien la forêt. C'est sympa. Y'a des arbres, des oiseaux, des buissons, des hérissons... Ouais, bah voilà, t'as trouvé quoi faire. J'enfilai rapidement une veste, dans le doute, et pris la direction de l'arrêt de bus. Nan mais c'est pas parce que j'peux voler pour économiser le temps que j'vais le faire, hein. C'est mort. Une fois dans le bus, je me perdis une nouvelle fois dans le fil d'actualité Facebook, et sursautai quand le chauffeur de bus annonça le terminus. Je sortis du bus, et m'aperçus qu'une fille, à quelques mètres de moi, avait eu la même idée. Gé-nial. Toi qui voulais pas parler aux gens, t'as encore eu la meilleure idée du siècle. Et puis elle a les cheveux blancs aussi, c'est sérieux ?! M'dîtes pas qu'elle a les yeux violets et que c'est Mitsuki, sinon j'rage. Je la laissai partir devant et s'engouffrer dans la forêt, préférant laisser une distance de sécurité ; nan mais on sait jamais, je suis méfiant, ok. De loin, je repérai le trajet qu'elle prenait, et pris le chemin à l'exact opposé, jusqu'à ce que, sans regarder devant moi, j'me prenne le pied dans un trou et tombe lamentablement en me tordant la cheville. PUTAIN MAIS J'EN AI MARRE DE TOUJOURS ME NIQUER LA CHEVILLE QUAND JE VIENS DANS CETTE SATANÉE FORET. SERIEUX. Hurlant à plein poumon, me roulant dans l'herbe comme un pauvre martyr, ma cheville entre mes mains, je pestai : -J'en ai marre de la vie, laissez-moi crever BORDEL. Dis bonjour aux arbres et aux oiseaux Allen. D'ailleurs, y'a une dizaine d'oiseaux qui viennent de s'envoler hors de l'arbre là-bas, p'tit chou. T'es vraiment un amoureux de la nature toi. POURQUOI T'AS VOULU SORTIR ?! |