Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €


Partagez
Aller à la page : Précédent  1, 2
'Cause after all, you do know best [Boubou~]
##   Lun 7 Aoû 2017 - 23:17
Asbjorn Andreassen

Personnage ~
► Âge : 22 ans
► Doubles-comptes ? : Adélaïde Hamilton
► Rencontres ♫♪ :
Asbjorn Andreassen
Etoile Tonnerre Lunaire
Messages : 340
Date d'inscription : 25/09/2016
Age : 25
Emploi/loisirs : Faire des trous dans tes tshirts ♥
Humeur : Mon sourire ne disparait jamais.

C’est… Rapide. Trop rapide, même pour toi, petit Asbjorn qui étouffe un hoquet de surprise après avoir réveillé le méchant loup. Plus que la vivacité, c’est en fait le fait que cela vienne de Nicky qui t’étonne. Enfin, Nicolas. Même personne, pas les mêmes réactions. Trop de proximité avec quelqu’un qui quelques minutes auparavant se crispait à cause d’une main posée sur sa tignasse.

Sauf qu’il t’a ordonné de te taire, et lorsqu’on te le demande, tu es étonnamment obéissant. Par contre, putain, aie pas ce foutu sourire tordu, grimace voulue heureuse, alors que t’as un regard de biche cherchant à s’échapper. S’il-te-plait, arrête de vouloir faire le malin quand le Tonnerre en colère te balance que son nid n’était fait que de terreur et de peur, que c’étaient des épines qui faisaient office d’oreillers. Et surtout… surtout… Ne fuis pas la crainte pour la tristesse. Ne te réfugie pas dans un regard peiné pour la bête qui t’attaque alors que t’es terrorisé au fond de toi.

Trop tard hein ? Tes mains tremblent. Tes bras tremblent. Ta lèvre inférieure tremble. Tu gardes tes yeux ambrés planté dans l’argent qui t’intime de ne pas le lâcher. C’est pourquoi tu sens plus que tu ne vois l’index qui vient caresser ton artère, qui s’y arrête un peu trop, qui te fait dresser les cheveux dans le bas de la nuque, frissonner tout le corps, suer froid. Malgré cela, oui, malgré tout cela, malgré la bête et la terreur, malgré le ventre noué et la nausée conséquence de la violence d’un simple geste ou regard, tu continues. Une grimace doucereuse, une mine attristée. Peur intérieure, malheur extérieur. Tu m’fatigues. Et tu fatigues le Loup.

Sois toi, au moins une fois.

- Bah dis donc, t’sais, j’aime les contacts, mais si on m’avait dit qu’ça arriverait aussi vite entre nous ! tu t’exclames lorsqu’il te libère.

Tu sonnes faux. Tu te lèves et ton corps est parcouru d’un tremblement.

- S’tu permets, mon poussin, on va attendre un peu pour qu’ça aille plus loin entre nous, hein. Par contre faudra qu’tu me dises ton p’tit nom si tu veux pas que je t’appelle Nicolas !

Tes plaisanteries sont plates. Tes vannes ne servent à rien. Tu te fais du mal pour rien. Tu pourrais hurler de colère, tu pourrais, toi aussi, t’emporter. Lui dire qu’il est un p’tit con de réagir comme ça, de faire ça. Depuis le début d’ailleurs, t’aurais pu t’énerver. Mais non, t’as peur de ce que pourrait voir Nicky. Comme si Nicky était à ça près.

Tes yeux moins souriants que d’habitude glissent sur ce qu’attrape le Tonnerre. Tu déglutis et te mordilles la lèvre inférieure.

- Tu pourrais l’aider. ‘fin, t’aider toi-même. J’comprends pas pourquoi tu fais ça. Mais tu m’diras, j’comprenais pas non plus pourquoi j’le faisais.

Tu marques un silence avant de hausser des épaules.

- Profite bien, et p’têtre à une prochaine, eh !

Mais même toi, t’es pas convaincu par ton exclamation.

Tu ouvres la porte, t’échappes de la pièce et refermes derrière toi. T’attends. T’attends un moment, avant de te laisser aller. Tu ne veux pas que Nicky ressente. Tu sors. Loin. Tu marches autant que tu peux. Enfin, tu te laisses tomber par terre. Assis en tailleur, tête dans les mains, tu laisses les vannes éclater sans très bien comprendre. Tes joues sont trempées de larmes qui roulent, roulent sur tes pommettes, s’accrochent à quelques mèches rebelles avant d’éclater sur un index, un majeur, un t-shirt. Tu ne sais plus depuis quand tu n’as pas autant pleuré. Depuis tes derniers down sûrement. Petit corps encore fragile secoué de sanglots.

Sanglots qui éclatent pour ton ami qui se drogue.

Pleurs qui résonnent pour cet ami qui va si mal.

Larmes dans lesquelles frayeurs, peurs et peut-être un peu espoirs se fraient un chemin.

Mais surtout, surtout, chagrin douloureux d’avoir eu envie d’en prendre, de sa foutue meth.  

« Ça s’finit jamais, hein ? ».


'Cause after all, you do know best [Boubou~] - Page 2 SignaB

##   Lun 28 Aoû 2017 - 17:52
Nicolas L.L. Williams

Personnage ~
► Âge : 22
► Doubles-comptes ? : Jérémy B. Williams - Chrys Suede - Kaiko Yamada - Justine da Silva - Miguel Villa
► Rencontres ♫♪ :
Nicolas L.L. Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 1919
Date d'inscription : 16/09/2015
Age : 30
Humeur : Oui.

La peur. Ce que j'inspire parfois... Ça me fait du bien autant que ça me dégoûte. Ça me rappelle pourquoi j'existe autant que ce que je voulais fuir. Je le lis dans les yeux et durant un court instant, je suis bien. je suis animé par une force vitale qui m'a quitté il y a bien longtemps. Quand Huo a voulu lui apprendre que se battre, ce n'était pas que du mal, que ça pouvait être du bien. Pour moi, c'est ni l'un ni l'autre ; se battre c'est vivre. L'histoire n'est racontée que par les vainqueurs. Ceux qui restent. J'avais un besoin irrépressible d'être de ceux-là. Je suis né. Et j'ai vécu pour ça... Mais quand tu vois dans les yeux de ceux auxquels tu tiens que tu fais naître la peur, où dans ceux où tu veux le faire naître que de l'arrogance ou pire, de l'indifférence... Je suis démuni parce que je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus quoi penser parce que je suis comme aux abois ; je pleure sans vraiment verser de larmes, je hurle sans ouvrir mes lèvres,... je souris alors que je n'en ai pas vraiment envie.

J'ai tenu dans mes bras une fille qui m'aimait sans le savoir uniquement car survivre était mon unique raison d'être en vie. J'ai laissé mourir un ami dans mes bras non seulement parce que j'étais impuissant mais aussi parce que ce n'était pas moi qui mourrait, mais lui. J'ai laissé défiler les sentiments des autres sans m'occuper des miens et la souffrance que cela m'inspire me terrifie... La peur... Ce que j'inspire mais que je refuse à ressentir, à embrasser, car j'ai peur de mourir... J'ai peur de mourir. J'ai peur de perdre. J'ai peur aussi d'avancer dans le vide sans savoir où je vais. Dans cet ailleurs où je n'ai pas grandi, je suis seul et perdu.

...J'ai soudainement envie de courir vers Aaron et de me planquer dans ses bras.

Mais je suis debout dans notre chambre, pipe en verre dans la main, en train d'écouter Asbjorn dire des inepties, grosses comme trois fois lui. Je le regarde trembler sans rien dire, ni même le nom qu'on m'a donné, ni même ce que je crois être... car je m'effraie aussi. Je le regarde sortir mais je le sens qui reste à la porte, un instant, un moment, une fraction de vie qui me paraît longue et douloureuse... Et il part avant même que je ne sente le sel des pleurs que je ne peux verser.

Je regarde le plafond.

Je me hais avec une force indescriptible. Je déteste faire ça mais je le fais, comme un mauvais réflexe, comme un mouvement incontrôlable, comme un musicien classique suis sa partition. Abruti. Abruti, abruti, abruti que je suis !

Je pose la pipe sur le lit, j'envoie valser Nicolas au fond de lui-même parce que cette histoire ce n'est pas SON problème...... c'est le NÔTRE.

J'ai écrit de la main gauche, car contrairement à Nicolas qui est droitier, je suis gaucher. Je tremble un peu, à cause du manque, mais aussi parce que j'ai rarement écrit... Quand je relis la feuille, on a l'impression qu'un enfant analphabète l'a fait. Mais je m'en moque. Ce que je ne peux dire, je vais l'écrire... Jusqu'au jour où j'aurais un meilleur moyen de m'exprimer.

Je sors de la chambre en trombe, je vais à la porte d'Asbjorn sans calculer les autres autour de moi. Ce n'est pas mon problème à ce moment... c'est NÔTRE problème.

Je glisse les excuses maladroites sous la porte et je m'en vais. Je n'ai rien d'autre à dire et je suis assez mauvais pour parler. Je le sais, je ne suis pas né pour ça. Et je retourne dans la chambre et je me drogue, et je laisse Nicolas profiter de l'absence de lui-même jusqu'au moment où son hyperactivité va être démultiplié par le crack, à peindre sur les murs, à s'inventer des mondes, à écouter l'absolu silence pour y voir la paix qui lui manque.


"Eh. Pardon déjà. Ensuite bravo. Pour ne pas être resté. Pas pour Nicolas, mais pour toi. Je suis fier de toi. Sois courageux."


#666699
'Cause after all, you do know best [Boubou~] - Page 2 Oblk2p


Spoiler:
 

'Cause after all, you do know best [Boubou~]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Terrae, Une nouvelle ère commence... :: L'Institut Terrae.
 :: Chambres. :: Couloirs des dortoirs.
Aller à la page : Précédent  1, 2