## Sam 5 Aoû 2017 - 13:12 | ||
Adélaïde Hamilton E. Messages : 628 Date d'inscription : 07/05/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : En apprentissage de la vie, je crois. Humeur : Erm... On fait ce qu'on peut? | Je suis un peu agacée. Un peu. Un chouïa. L’agacement du genre « Mon meilleur pote se drogue. Ma petite copine avait une famille super et même sans sa mère et avec un père aveugle cela reste super. Qu’ai-je eu ? Qu’ai-je aujourd’hui ? ». Oui. L’agacement un peu drama queen sur les bords. Celui qui n’est pas totalement fondé sur quelque chose de logique. Celui qui te dépasse et qui fait que tu travailles sur l’euphémisme. Parce qu’en fait, pour être tout à fait honnête, je suis totalement à cran. Alors à la lueur du soleil couchant, je marche. Je marche pour me calmer. Je marche pour fuir un peu. Je marche, une flamme dans la main droite, que je fais passer en mini boule de feu volante à ma main gauche, puis à ma main droite, puis à ma main gauche. - Aie ! Une émotion un peu trop forte. La flamme m’a échappée. J’ai eu peur, et lorsque j’ai peur mon Feu me brûle. Je grimace et reprends le contrôle. On reprend le jonglage de Feu. Peut-être que je devrais travailler dans un cirque au lieu de refaire une année de lycée. Ce serait sympa. D’un coup, je fatigue. Je m’arrête de marcher, le souffle court, la flamme dressée fièrement dans ma main droite. Au moins une de nous deux qui est fière. Moi, je suis dépassée. Dépassée par absolument tout. Je ne connais pas la drogue. Ils m’ont demandé de veiller sur Nicolas, mais je ne connais pas la drogue. Alice est là pour moi, là pour lui, mais Alice est dans un autre monde que le mien. Là, j’ai besoin d’une pause. Juste une soirée, seule avec moi-même. Avec mes réflexions. Avec mes pensées. Me retrouver avec mon petit monde intérieur, loin de l’institut qui me rappelle trop mes problèmes et ceux des autres. …Cela sent le cramé. Cela sent totalement le cramé. Mon regard rivé sur le chemin qui s’étend devant moi glisse sur mon Feu. - NON ! Trop tard. La flamme-balle de jonglage s’est un peu emportée en même temps que mes sentiments et a atterri… sur la poubelle. Euh. Comment éteint-on un feu ? N’est-il pas en train de prendre un peu trop là ? MAIS AUSSI QUELLE IDEE D’AUTANT REMPLIR UNE POUBELLE DE PAPIERS ! Bras ballants, je regarde le feu que je viens d’allumer par inadvertance, bien perplexe face à ce que je pourrais en faire. Secouant la tête, j’en approche mes mains, tente de contrôler les flammes pour au moins les réduire. Mais il est plus vif et fort que moi et ce n’est pas aussi efficace que ce que je voudrais. - Pourquoi n’y a-t-il pas d’Eau lorsque nous en avons besoin ? marmonné-je pour moi-même, le visage complètement neutre, fermé. |
## Dim 6 Aoû 2017 - 20:41 | ||
Keiko Weiss Messages : 36 Date d'inscription : 30/07/2017 | Guerilla poubelle. Keiko & Adélaïde Courir voilà la thérapie la plus efficace de toute ! Keiko avait rétorqué au psychiatre qu’elle arriverait à se rétablir petit à petit avec l’aide de ses amis. Qu’elle surmonterait la mort de sa sœur, la perte surement irréversible de tous ses proches, la surprise énorme de la découverte de ce monde et la maitrise de ses pouvoirs. Mais tout cela n’était pas une entreprise aussi aisée qu’elle n’y avait songé de prime abord. Les amis qu’elle avait connus jusqu’à présent n’étaient plus à ses côtés et si elle devait s’en faire des nouveaux ici ça ne se ferait pas en un claquement de doigt ! Alors elle préférait courir pour le moment. Pas pour fuir ses responsabilités mais pour se libérer l’esprit, se dépenser, se sentir mieux avec l’endorphine qui se propageait en elle et qui lui faisait un bien fou. De quelques pressions sur le côté de son casque, elle monta le son de la musique qui se diffusait un peu plus fort à ses oreilles. Elle n’eut pas besoin d’allonger sa foulée, ni même d’accélérer sa cadence. Cela faisait presque vingt minutes qu’elle courait dans ce parc. Elle n’était pas du tout fatiguée, ni même essoufflée ou en sueur. Au contraire, elle se sentait très bien, et avait envie et besoin de courir encore une bonne vingtaine de minutes. Keiko allait chaque jour courir le matin et le soir, en plus de ses entrainements qu’elle avait deux à trois fois par semaine. Son moment préféré c’était sans conteste quand elle courrait ainsi alors que le soleil était en train de se coucher et que peu à peu la nuit allait tout englober. Même si elle aimait aussi énormément les moments où elle était en compétition et où elle devait donner le meilleur d’elle-même. Là ce n’était pas comparable, elle courait pour le plaisir, pour s’entrainer, pour se faire du bien et c’était incontestable s’était une vraie réussite. Sans compter qu’en bonus elle pouvait se délecter de ce joli paysage et de la lumière du ciel orangé, un peu rosé voir rougeâtre. Après un nouveau virage elle observa une lumière bien trop ardente et trop rouge pour être celle du soleil couchant. Sans l’ombre d’une hésitation elle piqua un sprint pour arriver à ce point du parc qui dénoté avec la tranquillité et la simplicité des lieux. La scène était assez déroutante, un feu crépitait et les flammes s’étiraient vers le ciel, en ayant leurs racines bien ancrées dans une poubelle municipale. Celui-ci était visiblement alimenté par les nombreux papiers qu’on avait déposés tout au long de la journée dans la poubelle. Et quant à l’origine de cet incendie improvisé, il ne fut nul doute qu’il devait provenir de la demoiselle aux cheveux flamboyant qui se trouvait à côté bras ballant ne sachant comme agir. Keiko ne pouvait croire qu’elle n’était qu’un témoin malencontreux de la scène. Mais elle n’avait pas le temps de poser des questions pour en apprendre davantage ou pour se présenter poliment. Il fallait agir et au plus vite serait le mieux ! Dans la théorie elle savait ce qu’il convenait de faire et ce qui avait aussi le plus de chance de fonctionner. Toutefois elle ignorait si ses efforts seraient ou non couronnés de succès... Elle mourrait d’envie d’agir tout de suite, son sang était en train de bouillir dans ses veines, ces dernières vibraient plus fort. Toutefois elle n’était pas inconsciente et elle savait pertinemment bien qu'agir ainsi tête baissée serait très dangereux voire suicidaire ! Aussi pour la première depuis les quelques secondes qu’elle était sur les lieux de l’incident elle tourna sa tête en direction de la demoiselle aux cheveux rouge et lui adressa quelques mots : - Je vais surement te décevoir mais je n’ai pas de pouvoir d’eau. En fait je suis une novice. Je vais tenter quelque chose. Keiko dénoua la veste qu'elle avait autour de la taille. Elle l'a prenait au cas où l'air viendrait à devenir beaucoup plus frais et qu'elle devrait rentrer chez elle à pieds tout en étant pas à côté de son logement. Elle ne connaissait pas suffisamment ces colocataires pour oser les appeler la nuit et leur demander une faveur. Une fois sa veste en main, elle s'approcha prudemment du feu, retint son souffle et tapa le feu avec le vêtement pour tenter de l'étouffer. Elle renouvela plusieurs fois cette manœuvre, ne laissant pas son gilet dans la poubelle car sinon celui-ci aurait tôt fait de brûler. - Je ne dirais pas non à un petit coup de main. Ou sinon on peut simplement appeler les pompiers !
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## Lun 21 Aoû 2017 - 12:38 | ||
Adélaïde Hamilton E. Messages : 628 Date d'inscription : 07/05/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : En apprentissage de la vie, je crois. Humeur : Erm... On fait ce qu'on peut? | Trop occupée à râler intérieurement – et un peu extérieurement – ainsi qu'à maladroitement tenter de rattraper mon erreur, mains dans le feu, je ne fais absolument pas attention à la personne qui s'est approchée. Ce n'est que lorsqu'elle prend la parole que mon regard instinctivement froid se pose sur elle avec vivacité. Pourquoi me parle-t-elle ? Ah. Elle a entendu mes marmonnements et les a pris pour une invitation à venir m'aider. Certes. Faciès parfaitement neutre, je reporte mes yeux verts sur la poubelle enflammée. Un simple haussement d'épaules lui est offert pour toute réponse. Je suis grande, c'est mon rôle de réparer mes erreurs. Je n'ai pas besoin d'aide. C'est pourquoi je retiens une grimace agacée alors que l'inconnue insiste, agissant directement sur mon feu. Si je n'étais pas si soucieuse de conserver ma platitude expressive, je l'aurais certainement fusillée du regard. - Je l'ai allumé moi même. Je l'éteindrai. Je n'ai pas besoin de ton aide. Je fais un pas en avant et lui fais signe de décaler sa veste. Voyons cela comme un entraînement intensif : réduire le feu de manière à ce qu'il suffise de lancer une bouteille d'eau dessus pour le tuer complètement. Sourcils imperceptiblement froncés, je place mes mains de chaque côté. Ok. C'est fatigant. Pour ne pas dire exténuant. Pourtant, la flamme ne réduit pas même de quelques centimètres. Un tout au plus je crois bien : - Quant aux pompiers… enchaîné-je comme pour montrer que je gérais, que je pouvais même me concentrer et sur mes propos et sur le feu, il y a tellement d'accidents de ce genre à Terrae que je ne suis pas certaine qu'ils viendraient. Un nouveau centimètre de réduit. J'ai le souffle un peu plus court. Mes jambes commencent à ramollir. Je n'ai jamais autant forcé, je crois. Mon Feu n'avait jamais réellement mis quelqu'un en danger, alors je n'avais pas eu à prendre autant sur moi pour contrôler mon pouvoir. De plus, là, je dois faire attention à ne pas me brûler. La flamme ne vient pas que de moi, elle m'est donc dangereuse. Je ne dois pas l'oublier. |
## Jeu 24 Aoû 2017 - 19:04 | ||
Keiko Weiss Messages : 36 Date d'inscription : 30/07/2017 | Guerilla poubelle. Keiko & Adélaïde Bon ! Impossible de passer à côté de ce haussement d’épaules en guise de réponse. Celui-ci dénotait très clairement une attitude désinvolte et dégagée de la part de la pyromane. Elle n’avait clairement pas envie qu’on s’occupe de ses oignons. Mais si Keiko était intervenue sans invitation dans cette situation c’était à cause du caractère urgent et dangereux qui était clairement remarquable ici. La jeune femme n’avait jamais eu le tempérament d’une héroïne, mais en même temps elle ne pouvait pas faire comme si elle n’avait rien vu et comme si ça ne lui faisait rien de laisser un incendie se propager et faire peut-être d’innocentes victimes ! Bon en même temps au vu de la situation présente, elle se sentait impuissante et se devait de faire marcher un peu ses neurones pour trouver un plan d’action valable et viable. Un qui avait des chances de réussite ça serait au mieux ! - Je me disais bien aussi qu’il ne faisait pas assez chaud pour déclencher un incendie accidentel. ironisa-t-elle. Comme si elle n’avait pas compris toute seule quel avait été l’origine de ce feu. Bon ça aurait pu être le fait de quelqu’un d’autre qui aurait ensuite lâchement prit la fuite ! Mais Keiko avait l'intuition que comme dans de nombreux cas, la solution la plus simple était souvent la bonne. A savoir ici, le premier sur les lieux d'un crime était aussi celui qui était aussi le plus suspect. En même temps elle eut aussi confirmation du fait que son aide n’était pas la bienvenue pour le moment et qu’elle souhaitait régler cette situation toute seule. La jeune femme aux cheveux grisés ne se fit pas prier. Gardant sa veste dans ses mains elle croisa les bras et regarda la demoiselle en lui lançant : - Très bien, pas d’aide. Comme tu voudras. Je reste juste pour admirer le spectacle alors. Dis dons elle en devenait presque sarcastique pour un peu ! Plus que le spectacle du feu qui crépitait qui souhaitait grandir et s’extirper de cette poubelle qui l’avait vu naître, elle se plaisait dans la contemplation d’une autre vision. Celui de la demoiselle qui mettait visiblement toutes ses forces et toute sa volonté, pour faire disparaître les flammes rougeâtres. De temps à autre Keiko jetait un coup d’œil au feu pour voir si des changements étaient observables. C’était assez infime, mais effectivement à la distance où elle était la miss pouvait voir que la femme aux cheveux rouge arrivait à réduire un peu la hauteur des flammes de secondes en secondes. Kei s’en réjouissait, apparemment son intervention n’était effectivement pas nécessaire. Quoique… Peut-être qu’elle avait pensé un peu trop tôt à la victoire de la demoiselle sur sa création. En l’observant elle remarqua assez rapidement qu’après un temps elle montrait des signes de faiblesses. Keiko voyait les muscles de son visage et de ses bras se tendre et se tordre sous la concentration et l’effort que lui demandait la tâche qu’elle était en train d’accomplir. Elle la vit aussi plier légèrement les jambes, elle était en train de faiblir, pourtant elle y était presque, Kei le sentait ! Instinctivement, la jeune femme laissa sa veste tomber par terre et vint se positionner sur le côté de l’incendiaire, presque dans son dos, elle soutint chacun de ses bras avec ses mains. Keiko savait qu'elle n'avait aucun pouvoir et que normalement elle aurait du être simple spectatrice de la scène. Mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle bouge. Ce que la demoiselle faisait devait demander beaucoup de ressources, si elle pouvait ne serait-ce que lui offrir un appui, une position plus confortable... alors elle se sentirait un peu utile ainsi. Puis un bref instant elle plongea son regard dans le sien pour lui dire avec la plus grande des convictions : - Je ne t’aide pas, ok ? Je te soutiens, voilà tout. Vas-y, éteins nous ce maudit feu ! Puis elle reporta son attention sur le feu qui crépitait toujours dans la poubelle métallique.
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## Lun 28 Aoû 2017 - 15:35 | ||
PNJ Messages : 550 Date d'inscription : 22/07/2014 | C’est le moment de lancer les rumeur ! Ne cherchez pas à découvrir ce qui se cache derrière cette intervention, vous n'y parviendriez pas... Tout ce que vous en saurez sera ce que nous souhaiterons bien vous en montrer. Profitez donc du spectacle... Mélanie et Amber avaient passé une bonne journée. Du moins, lorsqu’on résumait une bonne journée à un bon repas à la cafétéria et une après-midi shopping, oui, elles avaient eu une bonne journée. Elles avaient terminé leur journée à la salle commune, à l’écoute de tous les ragots, puis avaient ensuite décidé de se rendre au bar du village pour aller descendre quelques petits cocktails avant de rentrer dans leurs chambres respectives, espérant bien évidemment pouvoir profiter de leurs beaux yeux pour se faire offrir quelques verres. Elles décidèrent donc de passer par le parc, un petit pack de bières en main, et s’assirent sur un banc pour profiter de la tombée de la nuit avant d’aller danser. Quelle ne fut pas leur déception lorsqu’elles aperçurent qu’une poubelle était en feu, qu’une rouquine -pourtant incroyablement belle- était en train d’essayer de maîtriser la chose -mais clairement, c’était encore pire !- et qu’une fille aux cheveux blancs -d’où venait cette mode, sérieusement ?- l’enlaçait passionnément. Elles se levèrent dans un soupir agacé -pourquoi fallait-il qu’elles soient dérangées de la sorte dans leur tranquillité ?- et s’éloignèrent d’un pas rapide. -Nan mais tu te rends compte des gens qui traînent ici ? C’est de pire en pire ! Et dire qu’ils ont parlé d’une journée portes ouvertes à Terrae tout à l’heure, nan mais imagine ! N’importe quoi, y’a que des fous ici ! |
## Mer 20 Sep 2017 - 23:15 | ||
Adélaïde Hamilton E. Messages : 628 Date d'inscription : 07/05/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : En apprentissage de la vie, je crois. Humeur : Erm... On fait ce qu'on peut? | J’ignore la remarque ironique de l’inconnue – non mais, il n’y a pas besoin qu’il fasse particulièrement chaud pour faire du feu, une allumette ou une cigarette mal éteinte suffisent donc j’ai plutôt bien compris le sarcasme – trop concentrée sur l’extinction de celui-ci. Déjà, elle me fait le plaisir de me dire qu’elle reste simplement pour admirer – sinon, partir est aussi une option, non ? Non. D’accord. Faisons avec, alors. Je plonge mentalement en mon Feu, en ma création. Je tente de l’apprivoiser, le dominer à l’en faire disparaitre. Le ramener en moi. Qu’il brûle s’il le souhaite, mais pas dans la poubelle. J’y mets mon énergie, mon esprit. Paupières closes, seuls lui et moi existons. - PUTAIN. Des mains sur mes bras. Je me retourne d’un coup, le Feu s’embrase en même temps que mon cœur accélère. Paume droite tendue – est-ce que je lui ai mis un coup sans le vouloir en me tournant ? D’après sa tête, peut-être – et poing gauche serré plus proche de mon visage – merci Elwynn – je braque deux pupilles glacées sur l’inconnue. - Ne refais jamais cela. Ici, nous ne touchons pas les gens sans être certain avant que cela ne les dérange pas. D’une manière générale, dans ta vie, tu ne touches pas les gens ainsi. Encore moins à Terrae. Je ramène le Pôle Nord et ses icebergs avec moi alors que dans mon dos mon Feu ne cesse de grandir. Mes mains s’abaissent et j’inspire profondément, paupières closes une seconde. La flamme se calme légèrement en même temps que mon rythme cardiaque revient à la normale. - Si tu veux vraiment aider, va chercher un extincteur pendant que je tente de réduire un minimum les flammes. Mon attention se reporte vite sur la poubelle enflammée – qui, d’ailleurs, celle de Keiko mise à part, n’attire l’attention d’un seul élève passant aux alentours – et je me concentre une nouvelle fois sur la réduction du Feu. Celui-ci a été renforcé par la montée soudaine d’émotions. Je grimace intérieurement en sentant que cela va être difficile… et long… Bon. Quand est-ce qu’elle me le ramène, cet extincteur ? |
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