Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 30 Humeur : Hm.
| - La fiche en 2017:
Carte d'identité. • Prénom : Jérémy • Nom : Bonnet • Âge : 18 ans • Affinité et pouvoir : Feu Solaire Invisible • Greffe : X Apparence. Une masse. C'est le mot qui lui correspond parfaitement. Il a hérité de la carrure carrée de son père, la bedaine en moins. Il abuse de cette stature en se tenant droit, le menton levé, supérieur même physiquement. Et plus on l'emmerde, plus il se tasse, jusqu'au point de non retour. Le point où il se redresse. Le poing dans la gueule. Il met le plus souvent des marcel ou des maillots à manches courtes pour découvrir ses bras larges, des joggings de couleurs sombres et, quand il fait frisquet il a une veste militaire. Mais il la met rarement parce qu'il n'a pas froid, c'est un bonhomme.
Son visage se présente un peu de la même manière que son corps... Carré. Mâchoire droite, grand front, nez cassé. Il a les cheveux blonds qu'il met en crête sur le dessus de son crâne. Il a les yeux dorés, comme son père, plutôt beaux d'ailleurs. Il aime beaucoup mettre mal à l'aise les gens en les fixant sans ciller. Il a conscience de l'intensité qu'ils peuvent avoir. Il laisse parfois sa barbe pousser, mais uniquement parce qu'il a la flemme de se raser et il ne possède que deux grains de beauté... en haut de son bras droit.
Il porte parfois une chaîne en argent en collier mais ce qu'il a toujours, jours et nuits, même quand il dort, ce sont des bracelets éponge qui couvrent ses poignets. Il en possède une petite collection, de différentes couleurs, qu'il met selon son humeur. Il a un tatouage, assez discret derrière son oreille gauche ; un "V" stylisé, symbole des Vikings, le gang de son village. Il fume beaucoup. Presque un paquet par jour. Il a quelques cicatrices sur son corps ; les plus voyantes sont celles de ses bras, les défensives. Il en possède quelques unes sur le torse et il en est très fier... Par contre, il n'en a pas dans le dos, car on ne peut pas attaquer le Chasseur dans le dos. Caractère. Jérémy est un xénophobe, donc raciste, homophobe, imbu de lui-même, manipulateur et violent quand il n'a pas ce qu'il veut... ah ! et misogyne. Les femmes sont des êtres faibles qu'il faut mater. Et pour compléter ce tableau de toute beauté, on ajoutera qu'il est vulgaire... très vulgaire. Il a un talent particulier pour les chapelets d'insultes, tout en longueur et, parfois, ne manquant pas de poésie s'il est en forme. Il n'est pas doué à l'école, il a redoublé sa sixième et c'est avec beaucoup de chance qu'il n'a pas redoublé d'autres années. L'absentéisme, c'est ça spécialité. Parce qu'il est loin d'être con. Il peut même être très malin pour obtenir ce qu'il veut ; il use de charme, de mots doux, de menaces, jamais de pitié toutefois -sauf une fois où d'ailleurs, où quelqu'un lui aura pété le nez *tousse*. C'est sa limite à la bassesse.
Donc il peut se montrer sociable s'il a besoin de quelque chose, car malgré tout, il aime être entouré d'une petite bande. Être solitaire c'est dangereux, et puis il aime donner des ordres. De là à avoir des vrais amis... ahah, non voyons, ça n'existe pas ça. Les gens, soient ils te traînent dans la boue, soit ils te manipulent. Il est hors de question de s'abaisser à "se faire des amis" eurg. Et lorsqu'on ne lui obéit pas, lorsqu'il n'a pas ce qu'il veut, lorsqu'on l'ignore trop longtemps, les poings parlent à sa place. Il frappe fort, toujours aux bons endroits, il aime faire mal. Voir des grimaces de souffrance sur un autre visage que le sien lui font du bien...
Et les gestes d'affection, la bonté, les sourires dans tout ça ? Eh bien, c'est rare mais pas impossible... Il aime être félicité pour peu de choses, mais il en joue plus qu'il ne l'apprécie vraiment, persuadé qu'il s'agit d'un énième moyen de manipulation. Mais on peut remarquer de véritables sourires lorsqu'il cuisine. On pourrait croire qu'il fait très attention à son apparence mais en vérité, il s'en fout ; il fait des trucs qu'il aime, met des vêtements qu'il aime porter. Son égo est tel qu'il est très difficile de remettre en doute ses convictions, ses choix et ses goûts. Goûts. On pourrait faire une liste très longues de choses qu'il n'aime pas, l'étroitesse d'esprit n'aidant pas. On va se limiter à certaines choses sinon on n'a pas fini. Il n'aime pas les secrets, il adore être au courant de tout. Même pour des trucs qui ne lui serviront jamais ; savoir, c'est avoir du pouvoir. Ensuite, il déteste qu'on touche ses poignets. Même si ce n'est que frôlé, il réagira automatiquement par un coup de boule. Ça le met en rogne que vous soyez sympas ou pas !
Sinon, il aime le bleu, l'irish-coffee, les félins, le soda,... Il adore se réchauffer au soleil l'été, le nez levé vers le ciel. Il a une bonne ouïe, ce qui fait qu'il a souvent l'impression d'être entouré de brouhaha alors le silence complet lui fait un bien fou. Cuisiner l'apaise énormément aussi, il passait beaucoup de temps à faire des plats pour son père qui adorait ça. Il fait des cocktails à pas piquer des hannetons aussi si ça vous intéresse. Pour le reste, il n'est pas très manuel ; les travaux délicats lui font perdre patience et en plus, il est pas doué donc ça l'agace très vite. C'est un bourrin, il tire mieux avec un fusil à pompe qu'un petit calibre. Les mauvaises langues diront qu'il cherche à compenser, il leur dira d'aller trouver les demoiselles qui leur diront le contraire. Car oui c'est un hétéro, et très fier de l'être. Histoire. “Deux lois gouvernent le monde ; la loi du plus fort et celle du plus fin.” -Jean-Benjamin de Laborde Pourquoi tu me frappes papa ? Cette question, il l'a oubliée. Tout comme les petits plats de sa mère, les goûters qu'elle préparait quand il rentrait de l'école, ses câlins, son odeur,... Il ne restait plus que l'odeur entêtante du tabac et de l'alcool, de la poussière et du sang. C'était la réalité, la vraie. Laurent avait été élevé au martinet, il a élevé son fils à la ceinture. C'est comme ça qu'on fait des vrais hommes, pas avec des goûters et des câlins, mais avec du cuir. Il en avait de la chance Jérémy. Il savait ce qu'était la vraie vie, avant tout le monde même ; il ne méritait pas qu'on le regarde de haut et si tel était le cas, à défaut de ceinture, lui, il éduquait les autres à coups de poing. C'était ça, la vraie vie, et il en était le patron. Au-dessus des noirs, des pédés, des putes, des camés, de tous,... Le plus grand, le plus fort, grâce à papa. Il a dix ans quand il apprend comment démonter une arme. Un Glock d'abord, la base. C'était à la portée de ses mains d'enfants, même s'il avait failli se prendre un coup de ceinture pour avoir été sur le point de faire tomber le canon par terre et, du coup, rendre l'arme inutilisable. Il apprit ensuite à s'occuper des fusils à pompes et des réserves de munitions, son père étant bientôt incapable de descendre dans la cave tellement il était bourré H24. Laurent Bonnet ne faisait pas de commerce illégal, il travaillait et gagnait bien assez avec son garage, mais en offrant gracieusement sa cave comme planque pour les munitions à des gangs du village, il recevait en échange des bouteilles de whisky datés, donc de meilleur qualité, introuvable dans les commerces des environs. Des planques comme ça chez les civils, il y en avait plein le village, pour éviter d'attirer l'attention des flics en restant trop longtemps dans une même zone, ferme abandonnée ou hangar désaffecté. Ça, il l'a appris en écoutant des membres du gang Amadéus en train de parler avec son père. Il était un gamin, mais il était pas trop con. Enfin... pas trop con. A force de taper sur ses camarades de classe et au lieu de faire ses devoirs parce qu'il préférait donner des coups de mains au garage, mêmes infimes, juste pour pouvoir capter quelques infos des gangs provenant des garagistes, il redoubla sa sixième... Trop d'avertissements travail et comportement, plus une moyenne défiant les lois de la logique, vu qu'il n'avait participé qu'à un seul contrôle de maths... en ayant une note négative. Le jour où son père l'a appris, il lui a foutu la rouste du siècle, à coup de baffes, de ceinture et l'obligeant à rester à genou sur une règle carrée pendant qu'il lui faisait un sermon. Dans son brouillard alcoolisé et sa diction approximative, il réussit à faire à comprendre à son fils qu'il l'engueulait pas pour avoir redoublé... mais pour avoir laissé croire à des adultes qu'il était un idiot. Un peu de manipulation et même le plus stupide pouvait passer sa scolarité sans redoubler une seule fois. Punition méritée pour s'être montré stupide. C'était ça, la vraie vie. Et puis au collège, lors de sa seconde sixième, il rencontre Nicolas. petite crevette étrangère et orphelin de père. Sûrement lui, il ne sait pas ce que c'est la vraie vie et pourtant... Il ne sait pas où est sa place ; on le frappe, il se relève et pire, il rend parfois les coups ; cette petite salope de Colette qui s'accroche à sa mère, qui se fout des rumeurs, qui traîne avec la Reine du collège et qui arrive à se faire plaindre ; et qui arrive à sourire parfois... Il l'a détesté dès leur premier regard : ces yeux d'argent qui sont à la fois déroutants, envoûtants et qui vous sondent... C'est sans doute ce jour-là que ceux de Jérémy perdirent leur chaleur. A jamais. Pour un putain d'étranger qui n'a pas baissé la tête en le voyant. Il allait l'éduquer lui aussi ; pas aux poings, pas à la ceinture,... mais au couteau. Nicolas, son opposé parfait. Suffisait de le regarder, tout rachitique et les cheveux bruns en bataille tandis que lui, Jérémy, était parfait : il donnait des raclées à n'importe qui en sport, même les plus vieux, et ses cheveux blonds étaient parfaitement domptés. Ils étaient le jour et la nuit, dans tous les domaines. Jérémy s'amusait à le faire chier, en classe, mais au fil du temps, la façon dont les gens regardaient Colette évolua... On dit qu'il a gagné son combat de rue contre Max, un gars aussi fort que bête. On dit qu'il a tué trois rottweilers en ne s'aidant que d'un couteau et de ses dents. On dit qu'il. On dit qu'il. Trop de « on dit » qui finit par l'agacer. Il lui fallait un plan pour le faire tomber, faire comprendre aux gens que Colette restait Colette, un moins-que-rien. Il allait intercepter un rapport pour Amadéus et le donner aux Vikings, le clan adverse ; il allait briller pour sa performance et entrer dans le gang, on allait parler de lui et alors il étoufferait tout ce qu'on raconte sur celui qu'ils appelaient le Loup Noir. Échec. Non pas cuisant, mais presque. Il avait réussi à l'entailler plusieurs fois avec son couteau, mais ce p'tit con le lui a arraché des mains... Il l'a assommé... Et il a fui en le laissant dans les bois. C'est cette tafiole d'Amadéus qui lui rendit personnellement son couteau... Et sa haine envers Nicolas s'agrandit un peu plus. Il avait beau le rabaisser, il avait beau s'en prendre à son gang, cette saloperie d'étranger se relevait... il le défiait... il étouffait son nom à la faveur d'un Loup Noir complètement fictif. Jérémy commença à boire... Bien moins que son père, il ne pouvait pas se permettre de prendre des coups de ceinture parce qu'il vidait sa réserve d'alcool alors qu'il devait s'entraîner sans relâche, chaque jour, le regard d'or perçant l'obscurité, déterminé à faire mordre la poussière à l'étranger. Il faillit bien le tuer à coup de poing, un certain été. Il lui avait explosé sa bouteille dans le dos et l'avait frappé, frappé si fort qu'il s'était aveuglé de rage... Jusqu'à ce qu'un membre du gang d'Ama tire. Ce n'était qu'un coup de semonce... mais il ne prit pas le risque de rester. Il était trop amoché... à cause de ses poings en feu, sûrement pas parce qu'il a fini à l'hôpital à cause des faibles coups de cette tapette de Colette... Il avait donc Oldie qui couvrait ses arrières. Mais ça n'allait plus être suffisant. Quelques mois plus tard, après s'être remis de cet échange violent avec son Némésis, le gang des Vikings le remarqua enfin... On lui donna le titre de Chasseur. Et. C'était. Parfait. Il pistait ses proies à l'aide d'un groupe de gars dont il avait la responsabilité, ses Chiens. Il s'entraîna d'abord sur des moindres, sur des civils qui devaient de l'argent aux Vikings avant de s'attaquer à sa plus grosse proie. Nicolas. Sa vie était d'une monotonie horrifiante et morose mais il s'en foutait... Il savait qu'un jour il ferait une erreur, l'erreur qui changerait tout. Cette erreur, c'était de s'être fait arrêté par les flics. Oh. Il n'avait plus la marchandise sur lui. Mais c'était pas cette marchandise, l'erreur, mais plutôt celle qui vint le chercher au poste, à la vue de tous, à la vue du village, à la vue du Chasseur. La Reine Double C. Il lui fallut quelques temps avant de mettre son plan en place... Il avait calculé les réactions du Loup au poil près. Il avait d'abord profité de Cynthia, pour voir comment il réagissait face à la détresse de ses « amis », puis, la Reine n'étant plus de la partie, il avait commandité l'attentat contre le gang d'Amadéus pour éliminer les adultes et têtes pensantes, les piliers du gangs, mais aussi et surtout Oldie, le cher confident du Loup. Le Chasseur avait prévu mille coups à l'avance, avait préparé mille pièges sur l’échiquier du village qu'il se représentait face à lui. Il avait prévu de torturer ainsi le Loup Noir jusqu'à ce qu'il ploie le genou face à lui. Son père était fier de lui, il le savait car il recevait moins de coups de ceinture. Le monde était à sa botte. Bon, il n'avait pas prévu qu'il croiserait le Loup Noir dans la rue. Il n'avait pas prévu que son excès de zèle permettrait à son ennemi de s'emparer de son Glock. Il n'avait pas prévu qu'il allait lui péter le nez avec sa propre arme après avoir vidé le chargeur entre ses cuisses. ...En fait, il avait pas prévu que le Loup Noir existait vraiment. Mais qu'importe, il améliorerait ses plans. Il avait tout son temps pour le forcer à ramper devant lui... C'était parfois fascinant de le voir se débattre dans le vent. C'était marrant jusqu'à ce qu'il s'en aille... Il a disparu, comme ça, d'un coup... Il a su qu'il était réellement parti et qu'il ne se terrait pas dans une planque du village le jour où la Reine, en personne, est venue le voir pour savoir si lui, il l'avait vu. Il aurait bien abusé d'elle une seconde fois s'il n'avait pas été outré d'avoir été considéré comme la baby-sitter du Loup Noir. Mais qu'importe. Il était parti. C'était bien dommage qu'il n'ait pas pu voir son visage, ses yeux d'argent le supplier avant qu'il ne prenne la fuite comme un lâche, comme son lâche de père. Et après... Il n'a pas très bien compris ce qu'il s'est passé ensuite. C'est comme si le village s'était mis à tourner au ralenti... Les séances de combats de rue se faisaient rares et moins vivantes, le gang d'Amadéus profita du peu de réaction de la part des Vikings pour se remettre d'aplomb. En tant que second, il avait voulu prendre des mesures mais le Jarl en avait décidé autrement... La guerre des gangs était finie, qu'il disait, tout le monde savait que les Vikings étaient supérieurs... Et pourtant cette tarlouze d'Amadéus recrutait encore et encore... Il était tellement concentré sur ça qu'il n'a pas vu que son père tombait amoureux d'Hélène Lefebvre. La mère de Nicolas lui apparut comme une femme fragile, comme toutes les femmes, mais elle avait parfois cette autorité dans la voix et cette inquiétude sincère pour un garçon qui n'était pas le sien qui le troublait énormément. C'était ce qu'avait eu Nicolas, cet enfoiré, et il était parti. Il l'a laissé lui, sans Némésis, et il l'a laissée elle, sans fils. C'est peut-être pour ça qu'il l'acceptait plutôt bien, c'est peut-être parce qu'elle portait Charlotte aussi, une moitié de lui dans son ventre... C'était une femme qui avait des couilles, cette Hélène... Et Charlotte... Sa choupette. A-t-on déjà vu des yeux aussi beaux ? Les premiers jours, il pouvait à peine la quitter des yeux. C'était sa petite sœur, une moitié de lui... La plus belle moitié de lui qu'il n'aurait jamais cru qu'elle pouvait exister. Et puis Nicolas est revenu. Nicolas lui a pris ça aussi. Il lui a pris sa petite sœur en considérant que c'était la sienne, que c'était sa moitié à lui... Il ne l'a pas vue naître lui ! Il ne l'a pas vue ouvrir ses beaux yeux la première fois ! Et il revenait, considérant que tout lui était du, se servant du fait que rien n'était sûr dans ce village... Mais il aurait très bien pu la protéger ! Il aurait très bien pu... Il aurait... ...Et Laurent qui n'a rien dit, Laurent qui était d'accord, Laurent qui a signé papier sur papier... Pourquoi papa ? Pourquoi tu ne les as pas éduqué à coup de ceinture ? La vraie vie, c'est pas comme ça que tu m'as appris. Papa... Pourquoi tu es tombé amoureux ? Papa... Pourquoi tu ne bois plus ? Papa... ...pourquoi tu ne me frappes plus ? Cette question le déchira de l'intérieur, il se surprit à essayer de calmer son cœur palpitant à vive allure en posant sa main dessus. Mais non. Il ne se calma pas. Et chaque fois qu'il passait devant la chambre vide de Charlotte, ça le reprenait... et plus les mois passaient, plus il voyait Hélène sourire, moins son père achetait de bières, plus la douleur grossissait, grossissait, grossissait,... Un matin, il ouvrit la porte de la maison après qu'on y ait toqué. Il reconnut aussitôt la gueule de l'étranger qui avait accompagné Nicolas pour lui enlever sa petite sœur. Il allait lui claquer la porte au nez quand sa belle-mère passa dans le couloir derrière lui, le reconnut et l'invita aussitôt à rentrer boire un café... Jérémy dut supporter les familiarités, les conseils pour bien éduquer les enfants, les déboires de parents, les anecdotes sur Nicolas et Charlotte,... Il soupira fortement et soudain, on parut enfin s'occuper de lui. L'étranger parla de Vide, un truc de gonzesse encore ça, faisant rire Jérémy. : - Moi ? Vide ? Pfft, jamais.- Attendez. Vous êtes en train de nous dire que vous pouvez accueillir Jérémy à Terrae ? Dans la même école que Nicolas ? fit-elle toute heureuse de savoir que ses garçons pourraient s'entraider. Oooh qu'il avait l'air contente mademoiselle Williams. Mais Jérémy retint de lancer une insulte désagréable devant sa mère... en plus d'avoir compris qu'il pourrait éventuellement obtenir quelque chose dans ce retournement de situation. : - Je pourrais voir Charlotte ?S'il était sage. Ahah. Peut-être. C'est presque un oui ça dites-moi. *** Hélène interrompt Jérémy alors qu'il fait son sac. : - Jérémy ? Tu peux t'asseoir à côté de moi un instant ?... Voilà. J'aimerais te parler de ton papa et de moi...- Oh putain...- Les gros-mots Mymy !... Bon. Je voulais discuter avec toi par rapport... Enfin... Tu vois ton père est moi, nous ne sommes pas si âgés. Et nous avons tous les deux gaspillés de nombreuses années de nos vies par faiblesse mais, on ne veut pas que vous vous sentiez abandonnés. Toi, Nicolas et Charlotte. Vous êtes nos enfants, nos bébés. On vous aimera où que vous soyez dans le monde. Si tu n'es pas heureux là-bas, tu peux revenir ici tu sais ? Mais nous savons, Laurent et moi, que vous avez tous de meilleures chances de vivre une belle vie et d'avoir de plus belles expériences ailleurs, que dans ce village. ...Tu comprends ?Jérémy referma son sac et tapota aussi délicatement que possible l'épaule de madame Lefebvre. : - Ouais. J'vais dire à M'sieur Willi-Wonka que je suis prêt.- Rooooh ! Mymy sois poli et gentil hein !Entretien chez le psy. S'il n'est atteint d'aucun trouble psychologique, on ne peut toutefois pas laisser Jérémy sans un suivi à Terrae ; il est violent, a violé et a tué. Même s'il a compris que, pour rester auprès de sa petite sœur, il allait devoir se montrer plus courtois (erm), il va devoir se plier à des rendez-vous avec un psychologue. Et un bon... _______________________________________ À propos de vous... Vous êtes...? ^o^ : There is no spoon... Comment avez-vous découvert le forum ? : J'ai suivi les poussins. Votre avis dessus ? : Poil.
Carte d'identité. • Prénom : Jérémy • Nom : Bonnet • Âge : 23 ans (né le 24/04/1999) • Affinité et pouvoir : Feu Solaire Invisible • Greffe : X Apparence. Jérémy fait un mètre quatre-vingt-huit, très musclé. Large et grand, il est donc plutôt impressionnant au premier coup d’œil. Mais, il essaie par de petits gestes de moins le paraître ; pour mieux entendre les gens plus petits que lui, il se penche mais pas directement vers eux par exemple. Il a les cheveux blond platine, très longs, qu’il attache très souvent, mais ses tempes sont rasées à blanc chaque semaine. Ses cicatrices les plus visibles sont celles de ses bras, mais il en a bien plus qu’il a tendance à couvrir ; surtout à son torse. Si vous le voyez à moitié nu, vous remarquerez qu'il n'en a aucune dans le dos. Il n’a pas les oreilles percées, pas de piercings… Seule folie est son tatouage à son cou, sous l’oreille gauche, un « V » majuscule formé par un couteau papillon, qui le rattache à son ancien gang, les Vikings. Il a la mâchoire très droite, ses sourcils et ses lèvres fines mais dans toute cette perfection, il a le nez cassé -un vieux souvenir de Nicolas. Il a les yeux dorés, un peu en amande. Maintenant qu’il a fini ses études, il se laisse pousser la barbe. Il en prend soin puisqu’il déteste être sale.
Jérémy s’habille pratique généralement ; des joggings larges pour être à l’aise, des t-shirts en col V, des marcels unis, ect… Dès qu’il fait un peu froid, il a toute une collection de sweats. Il a souvent des baskets pour aller avec ce style mi-sportif, mi-gars de la téci uesh tavu. Et puis un jour vous pouvez le croiser dans des habits plus stylés -grâce ou à cause de Aaron, tout est relatif. Une chemise à sa taille -et c’est un luxe avec sa largeur, croyez-moi-, un pantalon taillé, des chaussures cirés… Ou alors vous le croisez à la sortie du restaurant et il a encore sa tenue de travail. Il n’y a pas beaucoup de fantaisie dans sa garde-robe, à part un maillot avec une citation de la série Sherlock Holmes BBC, qu’il aime beaucoup, ou ce marcel très… léger… qu’il a reçu d’un inconnu à Noël… qu’il ne met jamais… POUR DES RAISONS EVIDENTES. Il n’a pas beaucoup d’accessoires non plus ; un collier d’or qu’il porte quand il y pense,… mais le plus important reste ses bracelets-éponges qui couvrent des cicatrices d’une tentative de suicide qu’il a fait très jeune et qui ont très mal cicatrisées. Même s’il les porte de moins en moins à la maison, il garde l’habitude de les mettre dès qu’il doit sortir. Caractère. Jérémy est quelqu’un de fermé au premier abord. Il ne va pas chercher à contrôler les autres, mais son environnement doit avoir un certain ordre qu’est le sien. Il peut s’ouvrir mais c’est évident qu’il faut de la patience. Quand il se sent en sécurité alors il peut offrir des petits morceaux de qui il est, dans le fond. Il n’utilise plus la violence, le racisme et l’homophobie pour rejeter directement les autres, ce qui lui est différent, de peur d’être rejeté, lui. S’il est toujours un poil manipulateur -parce qu’on ne se refait pas-, ce n’est plus dans l’optique de blesser l’autre, mais vraiment pour s’assurer des bonnes intentions de chacun. Parce que finalement, c’est quelqu’un d’honnête, mais il se méfie de « l’honnêteté » des autres…
On pourrait croire qu’il soit plutôt introverti du coup. Mais non. Jérémy sait parler, sans filtre et sans chichi, d’une franchise assez impressionnante qui passe parfois pour de l’insensibilité -parce qu’il a encore un peu de mal à user de pincettes, mais ce qu’il dit part toujours d’une bonne intention. Jérémy n’a pas une âme de leader, mais il a un certain talent pour motiver les troupes, rassurer les plus anxieux, calmer les plus agités,… Il est direct, utilise peu de mots pour aller droit au but. Il est trilingue ; français, anglais et japonais (même s’il a plus de mal à l’écrit pour ce dernier), mais il est aussi capable de tenir une conversation en allemand -le sien est juste très scolaire-, comprendre quelqu’un qui parle -LENTEMENT- russe, mandarin,… sans compter les quelques mots qu’il connaît d’espagnol, Jérémy a, malgré tout, cette passion pour la communication et la culture étrangère -qu’il a depuis toujours, mais qu’il assume aujourd’hui, notamment grâce à la cuisine.
Dans ses qualités, Jérémy est donc quelqu’un de courageux avec une volonté de fer, d’organisé sur qui l’on peut compter. Ce qui lui servait déjà à survivre dans son passé, mais qu’il peut maintenant utiliser à bon escient. Comme beaucoup d’autre chose, il assume qu’il a un instinct très présent de grand frère ; au naturel, il n’est pas du tout violent, sauf si on s’en prend à sa famille et ses amis, il peut retomber facilement dans ses anciens travers. Il a un certain orgueil à réussir à prendre soin de ceux qu’il aime. S’il vous chouchoute, il cherche votre approbation… ce qu’il y a de bien c’est qu’il suffit d’un sourire sincère pour le rendre heureux. Il est entêté donc encore une fois, il faut s’armer de patience et avoir des arguments en béton pour le faire changer d’avis.
Que dire de plus sinon qu’il est difficile de lire ses émotions sur son visage… Sa surprise, sa peur et son dégoût le font réagir de manière étrange ; il s’immobilise, son regard peut voyager… Ou même n’importe quelle émotion qui le déroute peut le mener à ce genre de réaction. Et c’est très simple : il analyse. Et de manière générale, si ce n’est pas extrêmement intense, Jérémy paraît insensible. Mais ce n’est pas le cas. Non vraiment les gens. C’est juste tout dedans, vu qu’il n’a jamais appris à exprimer ses émotions avec la même sincérité avec laquelle il peut s’exprimer. Goûts. Une autre partie chez lui qui a bien évolué, Jérémy se laisse enfin le droit d’assumer et vivre ses passions. Cuisiner est une chose importante pour lui : manger, c’est bien et manger bien, c’est encore mieux. Il est diplômé et peut exercer le métier de nutritionniste. Il aime les repas équilibrés et son palais fin apprécie la bonne bouffe venant du monde entier. Il a appris à déguster du thé, surpassant les sodas et le whiskey dans ses boissons préférées. Extrêmement pointilleux, il s’est aussi mis au jardinage, afin de contrôler la qualité des ingrédients qu’il utilise… Sa saison préférée reste donc le printemps, puisqu’il y passe le plus clair de son temps dehors, à profiter du soleil. Parfois, il n’a même pas besoin de cette excuse pour se faire un bain de soleil. Un ciel bleu, un soleil au zénith, un transat, un cocktail dans la main et Jérémy peut presque faire une sieste tellement il s’y sent bien.
Dans ses autres activités, il prend surtout soin de sa petite sœur Charlotte et de la maison Williams. Il a du mal à communiquer avec les autres enfants mais il est incollable s’il faut s’occuper d’un bébé. C’est le baby-sitter idéal ; capable de gérer une couche sale en un temps record et peut servir de garde du corps. Parce qu’il sait toujours bien se battre… Je dirais même qu’il se bat mieux. Jérémy continue de s’entraîner avec Elwynn, sa petite amie, au combat et après avoir utilisé son Feu au quotidien, il l’intègre de plus en plus en baston. S’il a toujours un mouvement de recul en voyant le Feu des autres, sa phobie s’est clairement atténuée et il sait contrôler le sien, derrière les fourneaux ou pas. Pour les activités plus anecdotiques, Jérémy aime toujours le rap mais il baigne dans une maison où l’on écoute un peu de tout donc ça a agrandi ses horizons : il insiste toujours sur le fait qu’il n’aime pas danser mais il fait exception dès qu’il s’agit d’un jeu ou d’Elwynn… Il fait souvent des exceptions pour Elwynn.
Dans les petits détails, Jérémy préfère le silence de la nature au brouhaha des foules, les fruits frais dans lesquels il peut croquer plutôt qu’un fruit cuisiné, du temps en famille ou avec ses amis plutôt que seul. Il est fier de sa collection de tupperwares ; si vous ne l’arrêtez pas, il peut en parler pendant des heures. Son onomatopée préférée est « Hm. »… il peut cacher beaucoup de choses derrière ce simple son. Il n’a jamais voulu être garagiste, comme le souhaitait son père biologique, mais il a des restes ; il sait comment se fournir des pièces auto ou moto moins cher et les remplacer lui-même. En parlant de ça, s’il doit aller quelque part, il préfère conduire lui-même. Il est trop stressé en tant que simple passager. Il a les mains extrêmement abîmées, fermer son poing gauche est douloureux au bout d’un moment alors il est exclusivement droitier. C’est un expert en couteaux, autant en cuisine où il peut découper un poulet les yeux fermés qu’en combat. Avec des inconnus, il lui arrive encore parfois d’essayer de cacher son sourire avec ses mains, mais ça s’atténue au fil du temps et des conversations. Histoire. RP Solo iciComme pour Nico j'vas tentater de préparer un résumé
Dernière édition par Jérémy Bonnet le Ven 1 Juil 2022 - 15:54, édité 1 fois |