## Mar 12 Sep 2017 - 14:51 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alice avait mis du temps à se décider. Elle avait longuement écouter les bouts de phrases d'Hamilton, et en déduisait son état. Elle l'avait soutenue, elle avait tenter d'aider Aoi du mieux qu'elle pouvait également. Elle avait observé Nicolas jusqu'à son hospitalisation. Ensuite, elle avait un peu lâché prise. La Terre n'avait pas le courage, ni l'envie de prendre cette force sur elle et de voir son ami si mal en point. Elle n'en avait pas parlé, pas même à Hamilton, mais ce n'était pas évident pour elle. Elle n'avait pas envie de voir quelqu'un détruit par sa propre dépendance, détruit par son désespoir. Elle n'en avait plus envie. Pas à Terrae. Alors la Terre avait attendu jusqu'au moment où elle sentit l'envie d'aller le voir. Un peu de culpabilité aussi. C'était son ami et pourtant, elle l'avait laissé, bien entouré certes, mais pas par elle. Elle connaissait peu Aaron, mais elle apprit qu'il avait fait bien attention à lui. Cela la rassurait, mais ne retirer pas le poids qu'elle avait sur ses épaules. Quelques jours avant, elle avait décidé de lui rendre enfin visite. La veille au matin, après une bruine nocturne, elle était sortie pour se rendre au fond de la cour, là où la terre était meuble. Alice apprenait à maitriser la consistance propre de la terre, elle avait finit par arriver au bout de sa maitrise des arbres et des plantes, elle avait réellement du mal à augmenter de niveau. Elle avait retiré un peu de substance avec ses mains nues, et elle avait façonné, longuement, prenant son temps, pour qu'au final, son oeuvre soit comme elle l'entendait. Elle l'avait posé à coté du cheval que lui avait offert Nathanaël. C'était lui qui lui avait donné l'idée. Sans même le savoir, elle avait trouvé évident d'offrir un cadeau de ce genre au Tonnerre. Alors que le soleil d'automne frappait ses rayons du milieu de journée, Alice sort de l'Institut. Elle n'a pas prévenu sa Lune de sa visite, elle lui raconterai le soir. Elle se dirige vers l'hopital, prenant son temps, faisant un petit détour par la boulangerie. Une fois arrivée, elle demande la chambre de Nicolas, et décide de prendre les escaliers pour y arriver. Une fois devant la porte, la petite Terre frappe à la porte et attend la réponse. Elle ouvre la porte, se glisse à l'intérieur. Son sourire tout doux se dessine en voyant Nicolas debout, une béquille sous le bras, près de la fenêtre. Ses yeux clairs l'englobent tout entier, tout affectueux. « Bonjour Nicolas. Ca fait longtemps, je suis désolée de ne pas être passée plus tôt. » Alice lui sourit. Elle prend son temps pour le regarder, s'assurer qu'il va bien. Elle ne lui offre aucun signe de tristesse, de peur ou autre. Elle semble seulement heureuse de le voir lui, et de le voir debout, sincèrement heureuse. S'approchant du lit, elle prend son sac et l'ouvre. Doucement, elle en sort une petite brioche empaquetée, et un gobelet de café. Elle lève les yeux vers lui, l'air interrogatrice. « Je ne sais pas si tu as le droit au café, mais je me souviens que tu aimes ça. Alors je t'en ai ramené... Et j'ai autre chose aussi. » La Terre trifouille dans son sac pour trouver son petit objet empaqueté, qui tient dans une main en largeur, et la moitié d'un avant-bras en hauteur. Elle lève la tête vers lui de nouveau, attendant un peu pour le lui donner. |
## Mar 12 Sep 2017 - 18:43 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Nicolas allait bientôt pouvoir sortir... Certes il allait devoir venir souvent à l'hôpital pour des examens, des prises de sang et ses séances de rééducation, mais il allait pouvoir bouger, vivre ailleurs qu'entres quatre murs. Il était excité, il avait un peur... Mais surtout heureux. Il allait revoir Charlotte... Rien que cette idée le remplissait d'une joie qui humidifiait ses yeux. Pris entre une certaine hâte et allégresse, il n'arrivait plus à se concentrer sur ses devoirs à moitié faits, sur le livre qu'Huo lui avait ramené où il ne lui restait plus que deux chapitres. Il se levait, faisait les cent pas, ou s'arrêtait devant la fenêtre avec un sourire vainqueur. Bientôt, mon monde ne s'arrêtera plus à cette fenêtre. Même s'il ne s'était jamais vraiment arrêté à la fenêtre... Son esprit voyageait vers des projets fous, vers un avenir tout aussi incertain qu'avant mais qui lui paraissait bien plus délicieux. Il recevait toujours autant de visites... et puis il pouvait utiliser son téléphone dans sa chambre puisqu'il n'y avait plus rien d'électronique branché à lui. Boubou lui manquait, la Miss lui manquait, Ipiu lui manquait, mais il pouvait maintenant leur envoyer des sms... Il gloussa en songeant qu'ils en avaient peut-être marre d'entendre parler de ses petites victoires du quotidien... Sauf peut-être Ipiu... surtout quand ça concernait les livres qu'il lisait ou les courses de fauteuil roulant qu'il gagnait sur les autres patients. Aaron venait si souvent que sa chambre lui ressemblait bien plus ; il n'avait pas ramené sa guitare, mais son album photo, ce qu'il avait accroché dans sa chambre et quelques vêtements. D'ailleurs, Nicolas portait l'un de ses t-shirts préférés, avec un logo des Red Hot Chili Peppers dessus, ainsi qu'un jean qu'Aria lui avait acheté... qui était maintenant trop grand mais ce n'était pas grave. Il regagnait du poids, il regagnait de la vitalité, il regagnait une certaine joie de vivre qui lui donnait envie de dévorer le monde... Le monde qu'il percevait par la fenêtre et qui ne lui a jamais paru si coloré. On toque à la porte. Nicolas signale que son visiteur peut rentrer, s'attendant à Aaron ou Aoi, mais finalement, c'est la petite Alice qu'il aperçoit. Son visage s'illumine aussitôt bien qu'ils ne se connaissent peu et qu'il avait peut-être laissé un mauvais souvenir à la Terre lors de lors dernière rencontre... Mais c'était du passé, et ce qui importait, c'est qu'ils aimaient tous les deux la Miss de tout leur cœur, et qu'ils avaient tous les deux cet espoir de voir chacun grandir dans le bonheur. : -Alice ! T'excuses pas va, je suis heureux de te voir ! Il n'aurait pas eu besoin de le dire. Ses yeux l'exprimaient avec une force sans égale. Il s'approche du lit en même temps qu'elle, boitant mais aidé de sa béquille, il aurait pu aller à l'autre bout du monde ainsi. Elle ouvre alors son sac et découvre les trésors qu'elle a amené avec elle. Une brioche et du café reconnaît-il à l'odeur... Nicolas a des étoiles dans les yeux et le Loup Noir sautille dans sa cage. : -J'ai droit au café s'il n'est pas noir. Ce sacrilège ! Faut que je demande du lait et du sucre aux infirmiers mais oh. La. Brioche. Il inspire lentement en fermant les yeux pour correctement capter toutes les odeurs que lui offre Alice ; sa propre odeur naturelle, celle de l'extérieur, celle de la brioche et du café lui rappelant des matins heureux. Quand ses yeux d'argent se rouvrent, Nicolas est un petit garçon. Il s'empare du paquet contenant la viennoiserie avec un immense sourire. : -Merci Alice ! Et qu'est-ce que c'est ? ajoute-t-il en pointant du menton le paquet qu'elle tient. Il s'assoit sur le lit et s'aide de la tablette sur laquelle il mange habituellement pour prendre délicatement un morceaux de brioche et le mettre dans sa bouche... Ça fait tellement longtemps qu'il en a pas mangé qu'elle fond dans sa bouche. On peut le dire... En une bouché, il a atteint l'extase. #666699
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## Mar 12 Sep 2017 - 22:42 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alice est touchée par le regard qu'il lui lance. Il semble réellement heureux de la voir, il ne s'en cache absolument pas, comme elle ne lui cache pas. Elle est heureuse de le revoir, malgré le fait qu'ils ne se connaissent que peu, et surtout par le biais d'Hamilton. Ils étaient bienveillant l'un envers l'autre, et Alice était curieuse de lui, après cette longue discussion noire qu'ils avaient eu. Elle le laisse venir vers elle tout en posant la brioche et le café. Son simple regard suffit à faire éclater de rire la Terre. « J'ai bien fait d'en amener quand même alors ! Et je suis contente que tu apprécies la brioche ! » Elle se rend compte que cela fait un petit moment qu'elle n'a rit aussi joyeusement. Ses yeux se reposent sur lui qui grignote la brioche avec appétit. Elle ne s'était pas rendu compte avant de l'importance que toute cette histoire avait eu pour elle. Elle se sent plus légère, elle se sent rassurée. Tout cela passe dans ses yeux sans qu'elle ne lui cache. Elle ne s'était pas rendue compte que cela avait compté bien plus qu'elle ne l'aurait voulu. C'était indéniable pourtant, elle s'en rend compte : ce genre de choses la touche bien plus qu'avant. Evidemment, petite Alice, tu te sens bien plus concernée après que cela soit arrivé dans ta vie. Elle sourit, toute bienveillante en le regardant manger la brioche. Ses yeux brillants posés sur lui, elle lui tend le cadeau sans plus de cérémonie, en répondant à sa question. « C'est un cadeau que j'ai fait pour toi. » Elle le regarde l'ouvrir. A l'intérieur, c'est une petite sculpture de terre. L'arbre au tronc noueux est très détaillé, et dans son feuillage s'envolent plusieurs oiseaux, de taille différentes, tous avec une allure particulière. La sculpture respire la nature, l'espoir. Discrète, fichée dans les détails du tronc, une petite étoile à 5 branches, faites de motif feuillage se détache un peu. Alice lui sourit, et sa voix est aussi douce que l'est la texture de la terre qu'elle a longuement modelée. « Ce sont tes amis. Les oiseaux. J'ai essayé de les représenter comme je les connais. Je connais peu Aaron, Huo et Aria, mais Hamilton m'en a beaucoup parlé. Asbjorn aussi, c'était un souvenir. Et euh, là c'est toi, l'étoile sur le tronc. J'espère qu'il te plaît. » Aoi et Huo sont deux éperviers, cote à cote. Aaron un hibou, accompagné par un oisillon du même type. Asbjorn un coucou. Ariana un cygne. Hamilton une hirondelle. Ipiu une pie. Et après une longue réflexion, Alice a décidé de s'ajouter aux oiseaux : Alice est une mésange. Nicolas est l'étoile, et l'arbre est le pilier qui les relie, et ils sont l'espoir de l'arbre. Alice espère du plus fort de tout son être que cela lui plaira. Ses yeux attendent sa réaction, tout ronds. |
## Mar 19 Sep 2017 - 22:35 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | La vie, c'est un bon bout de brioche beurrée qui fond dans la bouche. Sérieux... Ah. Il aurait voulu partager ça avec-... Il cligne des yeux. Bien sûr. Alice est là ! Il coupe en deux la brioche et met l'autre bout de l'autre côté de la tablette où il s'est installé. Il ne dit rien, juste, il laisse la part là où elle est avec un immense sourire, dévoilant ses canines, parce qu'il a envie de manger un peu avec elle. Il a envie de partager un bout de la vie avec Alice. Elle lui tend le paquet et il ne peut s'empêcher de lever un sourcil. C'est pas le fait que ce soit un autre cadeau qui le surprenne, c'est le verbe qu'elle a employé. : -Tu l'as fait ? Seulement après, il l'ouvre. On dirait une statue d'argile finement sculptée. Les yeux et les doigts de Nicolas s'arrêtent à chaque détail, chaque pli, chaque creux... C'est si vivant qu'on s'attend à ce qu'elle bouge... Nicolas écoute l'explication et la signification des symboles... Sa peau passe par-dessus l'étoile, comme s'il s'agissait du cœur battant de l'arbre, avec d'infinies précautions. Il reconnaît Huo et Aoi, prêts à s'élancer ensemble, Aaron et Lottie, l'un contre l'autre, Boubou, Aria, Ipiu,... Son regard s'attendrit de plus en plus quand il se rend compte qu'il y a toutes les personnes qui comptent dans son monde, dans sa vie, dans son existence... rien que dans le creux de sa main... Enfin. Presque. : -C'est magnifique Alice. dit-il doucement, ému. Mais... Tu peux faire quelque chose pour moi ?... Il manque quelqu'un. Il lui remit la sculpture dans les mains et mit les siennes par dessus tout en la regardant dans les yeux. Et il s'ouvrit. Une personne avec des pouvoirs ça peut paraître déjà terrifiant mais Nicolas était persuadé que, si toutes les affinités se rassemblaient, ils pourraient tous faire des choses grandioses pour aider les autres, pour s'aider les uns les autres mêmes... Il ne savait juste pas encore quoi ou comment. Il la regardait mais il pensait à totalement autre chose. Il la regardait mais ses émotions n'était dirigées que vers une seule et même personne. C'était des sentiments et des souvenirs si forts qu'ils lui contractaient la poitrine sitôt qu'il pensait à lui. A ce moment, ses yeux dorés de Tonnerre n'étaient qu'à lui. A lui. A leur dernière conversation. A ce qu'il avait ressenti. A ce qu'il ressentait avec cette force qui le balayait tout entier, à en faire trembler ses os, à en faire saigner sa chair comme jamais. Le seul à le faire revivre mille morts si tel était son désir, à se rouler dans la boue, à se déchirer à nouveau, à exploser comme une supernova pour devenir mille autres galaxies pleines de vies, pleines de lui. Puis il coupa le contact quand la statuette fut finie pour de bon. Il la reprit avec attention pour cette fois observer uniquement l'oiseau qui avait été ajouté au sommet de l'arbre, comme s'il trônait là comme il trônait dans son âme. ...Mathéo était un phœnix. : -Merci beaucoup... #666699
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## Mer 20 Sep 2017 - 23:47 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alice observe Nicolas faire, il lui laisse un p’tit bout de brioche. Et Alice se met à sourire, l’air toute touchée. Elle l’attrape sans rien dire. Elle parle seulement en plongeant son regard dans le sien, ses yeux disent merci sans qu’elle ait besoin de le formuler. Et elle engloutit le petit bout de brioche, si doux, si rond. Hmm, c’est vraiment trop bon. Alice a beau en manger régulièrement, elle ne se dégoute jamais de l’arôme doux. Elle a l’air heureuse que son premier cadeau lui plaise. Elle hoche la tête lorsqu’il lui pose la question, l’air toute mignonne, comme une enfant qui dit oui avec la bouche pleine. Elle lui sourit un peu, timidement, attendant de voir sa réaction. Et sa réaction la fait sourire plus certainement. Il ausculte l’objet avec attention, trop d’attention pour qu’il ne soit pas au moins intéressé. Il l’écoute avec attention, et puis passe son doigt sur l’étoile. Elle remue un peu les doigts. Oui, c’est lui l’étoile. Et dans son arbre vivent tous les oiseaux. Qu’il reconnait. Alice observe son regard, ses micros expressions qu’il laisse aller. Elle sait exactement qui il reconnait au fur et à mesure. Le ton de sa voix la perturbe un peu, elle ne l’avait jamais entendu parler comme ça. Elle sourit. « Bien sûr. » Elle attrape la statue avec douceur. Ajouter un être signifie ajouter un peu de matière tout en la modifiant. Elle se sentait capable de le faire. Alice arrive à un point assez avancé de la maitrise de ses pouvoirs. Doucement, elle sent ce que fait Nicolas avec ses mains. Elle plonge son regard bleu intense dans le sien, gris, vivant. Alice ouvre ses barrières. Alice entend ses pensées, Alice ressent ses sentiments. Alice entre en Nicolas, Nicolas est Alice, Alice est Nicolas. Pendant un instant, elle se perd entre ses pensées et celle du Tonnerre. Mais elle parvient à s’en sortir après l’entrainement qu’elle a eu avec Aoi. Faire le tri. Regarder seulement les choses intéressantes. Alice ressent son émotion, ses émotions, fortes, douces et violentes qui la submerge. Dans sa main, l’arbre bouge. De la terre née dans ses paumes, intègre le tronc. Le sommet de l’arbre se modifie. Alice voit des yeux aveugles mais ce n’est pas Bahir, Alice voit des mains douces, d’un garçon, Alice ressent à la fois une attirance, de la peur, surtout de la passion, intense. Nicolas appelle dans ses pensées « Mathéo ». Alice l’entend. Alice construit. Elle ne réfléchit pas, elle ne regarde pas, sentant simplement l’élément grandir dans ses mains. Alice écoute et ressent avec Nicolas. Elle crée ce qu’ils ressentent. Elle crée ce qu’ils entendent, ce qu’ils voient. Lorsqu’elle termine, Alice referme ses barrières doucement. Elle arrête de l’entendre. Nicolas se coupe d’elle aussi, la laissant redevenir Alice. Elle sourit. Elle n’a pas besoin de voir à quoi ressemble l’oiseau pour savoir ce qu’elle a fait. Elle garde ses yeux portés sur Nicolas. Ses yeux brillent d’un éclat qu’elle n’a jamais eu devant lui. Enfin si peut être, celui qu’elle a lorsqu’elle parle des gens heureux, lorsqu’elle parle de sa famille. Elle baisse les yeux vers le petit oiseau nouveau-né. « Avec plaisir Nicolas. Tu sais. » Alice a rire léger, enfant et âgé à la fois. Elle retrouve les yeux gris du Tonnerre. « Tu sais, je te l’ai déjà dit. Mais tu es très beau. En entier. » Comme un arbre. |
## Dim 24 Sep 2017 - 0:40 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Nicolas a observé longuement le phœnix... Il ne sait pas pourquoi, mais il lui semblait évident qu'il soit celui-là. La Miss était l'hirondelle, c'était évident... Une hirondelle apporte le printemps et l'espoir, la Miss avait porté son espoir pour lui durant des mois. Alice était la mésange, c'était évident... Une mésange pouvait survivre aux hivers les plus rudes, Alice avait déjà traversé beaucoup d'épreuves pour, et avec, la Miss. Alors Mathéo un phœnix... c'est évident. Si Nicolas était un oiseau, ce serait peut-être un corbeau... rapace des villes... c'était évident... Mathéo était immortel, la Mort une amie de Nicolas. Si proche et si loin à la fois. Le rire léger d'Alice le ramène sur terre et il relève la tête. Dans les yeux bleus, il y lit beaucoup de sagesse, de tendresse... Et puis elle lui dit qu'il est beau. Pire... Elle dit qu'elle lui a déjà dit. Le Loup Noir confirme en grimaçant... Lui non plus n'aime pas ce souvenir. Pourtant il ouvre la cage et s'en va dans la salle de la mémoire, la salle remplie d'écran de télévision, affichant parfois de la neige tant elles étaient cassées, parfois des images du passé de Nicolas. Par ses yeux, tout était noté par ordre. Du fait important au détail infime. Et dans le brouillard de son esprit, certains écrans plus petits sont installés dans un coin de la pièce, semblant avoir été décrochés des murs et empilés en tas, en anarchie totale. Le Loup Noir se penche... Dans l'obscurité, ses yeux d'argent ressemblent à deux lunes intenses. Il pousse les écrans les plus abîmés et là, dans le tas renié, le tas oublié, il y a les choses que son instinct lui ont ordonné de retenir pour plus tard. Même si c'est douloureux. Même si ça ne paraissait pas important. La main d'Alice, ses mots, le masque éclaté, comme du verre, fragile et mortel. Nicolas a toujours les yeux fixés sur Alice. Ça n'a duré qu'un instant, mais les yeux d'argent ont du soudain afficher la compréhension de ce qu'elle avait pu lui dire, en retrouvant le souvenir. Toujours muet, ses yeux voyagent dans un coin de la chambre d'hôpital tandis que ses mains, tenant toujours la statuette, retombent sur ses cuisses. Il réfléchit. Il réfléchit pas pour trouver un coupable, un moyen de se sentir mal, quelque chose pour justifier son comportement qu'il a considéré comme normal le temps où il vivait au village. Le Loup Noir hausse une épaule, Nicolas penche la tête sur le côté. Je réfléchis aussi mais je ne vois pas où tu veux en venir. Peut-être simplement que ça ne sert à rien d'aller nul part. Il se tourne alors vers Alice avec ses deux sourires. : -Je pense que, ce que tu trouves beau, c'est qu'on- que je sois entier. Flûte. J'ai fourché. ...J'pense pas que ce soit mal hein, je suis plutôt content de l'être. Mais... Il rougit légèrement, il tente de cacher ça vainement derrière une main qu'il amène à son visage, l'autre tenant toujours le cadeau d'Alice. : -Ça me met un peu mal à l'aise... mais merci. Non mais en vrai, à part Aaron et Mathéo, y'a pas beaucoup de gens qui lui ont dit ça et c'était très très très bizarre de l'entendre. On est d'accord ? On est d'accord. Ou alors ils trouvent un autre mot que "beau" parce que personnellement, je n'y crois pas, tu as envie d'y croire, mais on aimerait que ce soit pour de bonnes raisons. Ça commence à faire beaucoup de boulot pour notre cerveau étriqué. #666699
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## Mer 27 Sep 2017 - 13:22 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alice observe Nicolas, son regard se perdant quelques fractions de secondes pour revenir à elle. Elle avait encore oublié que ce n'est pas évident pour tout le monde, d'attraper un compliment et de le garder, de l'accepter. Parfois, cela fait tout trembler. Et elle l'avait déjà fait avec Nicolas. Alala, petite Alice, elle ne cessera dont jamais de dire ses quelques phrases étranges hein ? Elle se contente de sourire à Nicolas, ses yeux doux suivant son mouvement. Elle l'écoute, elle l'écoute se tromper et se rattraper, elle ne pose pas de questions, elle ne relève même et ne semble pas tiquer à sa reprise. Elle ouvre un peu plus grand ses yeux lorsqu'il vient cacher son visage avec sa main. Elle semble un peu surprise de le voir rougir ainsi, et se réfugier un peu, alors qu'il lui dit ce qu'il ressent. Un silence bref s'installe entre eux, avant que le rire de la Terre emplisse la petite chambre de nouveau. Ce n'est pas un rire moqueur, ni même amusée particulièrement, elle semble juste joyeuse et surprise. Son sourire devient encore plus doux qu'il ne l'est d'habitude, et elle reprend avec une voix un peu plus basse. « Pardon, je ne voulais pas te gêner. Ca me semblait juste... Important que tu le saches. » Ses yeux se posent enfin sur le phénix qu'ils ont construit. Elle a envie de poser 1000 questions sur Mathéo, qu'elle a vu, et ressenti, l'espace d'un instant. Mais pourtant, elle n'en pose aucune. Elle se contente de se balancer d'un pied sur l'autre, redevant une petite fille après avoir été sage. Elle finit par parler de nouveau, avec une petite voix. « Je suis vraiment contente qu'il te plaise. J'y ai passé du temps. » Du temps. De l'énergie. Alice s'était appliquée pour réussir quelque chose de beau, elle s'y était attelée à plusieurs reprises. Elle n'avait pas eu le courage de le voir avant, mais elle s'était appliquée à préparer leur rencontre. Elle avait bien entendu suivi son rétablissement grâce à Aoi et Hamilton, mais ce n'était pas la même chose de le voir en vrai. La petite Terre s'en voulait un peu, sans que cela soit très négatif comme sentiment. Elle aurait voulu lui rendre service si elle avait pu, mais elle ne s'en était pas sentie capable. La petite Terre lève les yeux vers Nicolas de nouveau, et son sourire devient un peu plus timide. Son cadeau n'était pas quelque chose pour se rattraper non plus. Elle avait réellement l'intention de lui faire plaisir, de lui offrir quelque chose de significatif, parce qu'au fur et à mesure, à travers leurs quelques discussions, à travers Hamilton et la Master Air, elle avait appris à l'apprécier. Il était bien mystérieux pour elle, elle ne connaissait que peu de choses sur lui, il en savait probablement encore moins sur elle, mais elle savait, et voyait suffisamment pour l'apprécier tel qu'il était. Et elle voulait plus que tout qu'il aille bien. Qu'il aille bien, comme l'arbre qu'elle lui a offert. C'était cette émotion qui l'habitait. De la bienveillance. C'était Alice, après tout. |
## Lun 2 Oct 2017 - 16:22 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Alice rit. C'est un rire joyeux et frais. Nicolas décale légèrement sa main, toujours rougissant, mais avec un sourire sur les lèvres, ses yeux observant l'éclat de la Terre. Elle est douce quand elle lui répond, elle murmure peut-être pour le rassurer, pour lui assurer qu'elle ne se moquait. Il le savait bien. Sa main rejoint l'autre, tripotant l'arbre qu'il venait de recevoir. Il hausse une épaule. : -Ne t'excuses pas. C'est juste- gnh. J'admets que c'est cool d'être en paix avec moi-même et tout mais,... La paix c'est beau, mais quand ton autre moitié c'est tout sauf de la paix ça m'aide pas trop à accepter et je sais que je le dois mais ça reste toujours de la violence en moi, et ça c'est pas beau et puis. Et puis ça me surprend toujours parce que j'ai l'impression qu'on parle de mon physique alors que, 'fin, t'as vu ma tronche de gueule cassé ? Et je suis tout sec maintenant, j'ai loin d'avoir pleinement récupéré et ça me fait rire parce que, franchement, n'importe qui est plus beau à côté de moi. Par exemple la Miss et toi, vous êtes belles toutes les deux, ça oui ! Moi j'ai l'air de revenir de la guerre et tout... Du coup dans tous les cas, ça me gêne parce que je-... je... Inspire. Il regarde Alice avec de gros yeux. : -Erm... J'ai paniqué. Ah ouais ? J'avais pas remarqué. ...non mé tégé. Il reprend un bout de brioche pour s'empêcher de parler un peu plus. Faudrait qu'il pose son arbre un jour quand même... C'est qu'il pouvait pas dormir avec, comme un gosse avec un doudou, hein... ...il allait l'abîmer. Alice lui parle presque timidement quand elle lui dit qu'elle est contente qu'il lui plaise. Il sourit de nouveau, pose son cadeau sur la table de chevet... Il l'admire encore un peu avant de répondre. : -C'est une super idée et il est super bien fait. C'est cool de pouvoir des choses aussi belles avec tes pouvoirs... J'avoue je t'envie un peu ! Surtout qu'Alice est Initiée. C'est fou qu'elle arrive à maîtriser ce niveau de détails, même si la statuette n'est pas immense. Quand lui était Initié, il faisait des arcs électriques entre ses doigts... selon l'environnement dans lequel il le faisait, il pouvait leur faire prendre une couleur différente. Étoile, il faisait prendre forme à l'électricité, formant une danseuse au creux de ses mains. Aujourd'hui, vu son état physique, il doutait de pouvoir réunir assez de puissance pour arriver à la maintenir plus de dix secondes. #666699
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## Jeu 12 Oct 2017 - 23:24 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Nicolas lui parle, pendant longtemps, un peu vite. Il a du mal à accepter et à comprendre. C'est normal, surtout après ce qu'il vient de vivre. Alice continue de lui sourire, l'air toute douce, l'air protectrice. Il n'a pas à autant s'en faire. Son réflexe vient, elle voudrait lever son bras et toucher le sien, mais elle n'ose plus depuis qu'elle l'a secoué trop fort la dernière fois. Elle se contente de parler en riant un peu alors qu'il pose sur elle ses grands yeux ronds. « Je comprends. Au final, on a tous une part un peu moins bien de nous, voire pas bien du tout. Mais ça ne veut pas dire que ton équilibre n'est pas beau. Je ne parle que de ton physique. Ahaha, ne te dévalorise pas comme ça ! Si tu acceptes de voir Hamilton et moi jolies, alors accepte que nous te trouvions beau aussi. On fait un peu comme un échange. Mais je ferai un peu plus attention les prochaines fois. » Alice sourit, l'air heureuse. Elle fait encore la gaffe hein ? Dire ce qu'elle pense vraiment des gens déstabilisent souvent, plus souvent qu'elle ne le croit encore, et pourtant elle commence à savoir, connaitre les limites des autres. La seule personne qui finit par accepter après avoir réfléchi à ce qu'elle, c'est Nathanaël. Son grand frère lui accordait cela avec une grande générosité. Houston avait commencé également, mais ce n'était pas gagné, presque autant que ça l'été pour Hamilton... Quelle idée d'être comme cela Alice, hein ? La Terre ne s'en tient pas trop rigueur pour cette fois, elle est un peu fatiguée pour y faire vraiment attention. La Terre sourit un peu plus lorsqu'il la complimente. Elle replace ses cheveux bruns derrière ses oreilles, et regarde la petite statue avec attention. Elle hausse les épaules comme un enfant le ferait. « Ne m'envie pas, je suis certaine que tu es capable, ou seras capable de faire des super chouettes trucs aussi ! Je m'entraine beaucoup pour y arriver, je ne l'ai pas créé en une seule fois tu sais. » Elle sourit, et remonte un peu les épaules, croises mains derrières son dos. Elle parle de façon un peu plus enfant, et pourtant, son regard est beaucoup plus mature qu'elle peut laisser croire. « Si jamais il s'abîme, viens me voir, je ferai quelque chose pour le réparer. Mais normalement, il est bien solide. » Et puis, elle vient s'asseoir sur le lit à coté de lui, doucement, pas trop près, pas trop loin non plus. Elle observe la chambre depuis ce nouveau point de vue. Elle est vivante, beaucoup de choses y sont entreposées. C'est évident que Nicolas n'est pas tout seul, Alice sait qu'ils sont beaucoup à venir lui rendre visite. « Alors tu peux sortir un peu maintenant ? Est-ce que tu viendras goûter de nouveau avec moi quand tu voudras ? » Proposition comme une autre, Alice ne cache pas que cela lui ferait plaisir. |
## Lun 16 Oct 2017 - 1:38 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Alice sourit, toute douce, comme toujours... Il tressaille quand elle répète qu'elle le trouve beau. Physiquement aussi. La beauté physique, c'est tout à chacun. Lui, il s'aime pas. Il se trouve trop grand déjà... il a toujours eu une corpulence fine, même musclé. Ses cicatrices font partie de lui, il ne pourrait pas s'en débarrasser... mais il ne les aime pas non plus. Ses cheveux et sa mèche rebelle ridicule. Ses lèvres. Son nez. Ses yeux passent de justesse. Mais pour le reste, il a l'impression qu'une chape d'ombres le recouvre tout entier, comme un démon qui l'aurait pris dans ses bras pour y déposer une couche de charbon. Alors pourquoi il s'est teint les cheveux noirs vous me direz ? Eh. Il est maso. Il aime avoir mal même en se regardant dans le miroir que voulez-vous. Mais malgré ça, il comprend ce que veut dire Alice. La beauté, c'est tout à chacun. Elle arrive à trouver quelque chose de beau chez lui, comme lui il les trouve belles. Elle accepte cependant de faire un effort, d'éviter de le lui dire... Il est gêné, d'un coup, parce qu'il ne voulait pas la priver de sa liberté d'exprimer les choses comme elle le souhaite... Il baisse la tête, les joues roses. : -Non ! Non... Oublie. Fais ce que tu veux, dis ce que tu as envie de dire. La conversation reprend sur le super cadeau qu'elle lui a fait. Elle lui conseille de revenir la voir s'il se casse, il hoche la tête. Une fois encore, elle lui dit qu'elle est persuadée qu'il peut faire de belles choses avec ses pouvoirs. Il a une moue triste. : -L'entraînement c'est la clef... mais maintenant... dans l'état où je suis... Il regarde sa main... Quelques gerbes électriques naissent, chatouillent sa peau un peu trop fort. Ça s'arrête soudain, comme s'il n'avait plus de jus, ou qu'il était fatigué. Il lâche de manière un peu dépitée avant de finir son bout de brioche. : -C'est comme si j'étais Initié à nouveau. C'était bien mérité, d'une certaine manière. Il avait l'impression d'être devenu Étoile par accident... même s'il n'avait jamais ressenti quelque chose d'aussi fort, c'est vrai. Cette envie... Non. Ce besoin de protéger Aria. De la sauver des larmes. De ne pas la perdre... Mais... peut-être que ce n'était pas le bon moment. Il ne s'était pas rendu compte qu'Alice s'était assise à côté de lui. Il lui sourit en remarquant qu'elle prend garde à son "espace vital". Elle n'a pas à le faire, mais elle le fait. Alice et sa façon de comprendre les gens. : -Oui ! Et je quitterai l'hôpital très bientôt aussi ! La Miss me parlait de manger la dernière fois... oui parce que l'hôpital c'est pas fameux... Et j'ai une faim de loup ! OHOH mdr. : -Alors, on pourrait peut-être aller au restau ou euh... au café où elle travaille pour commencer... ça vaut mieux... J'risque de m'exploser l'estomac dès ma libération ! Ouais libération carrément... Et puis il y avait aucun risque niveau famine, il le savait, Aaron allait sûrement veiller de près. Mais il avait envie de retrouver la Cool Patrol aussi... #666699
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## Lun 30 Oct 2017 - 1:04 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Nicolas réagit assez violemment et lui demande de ne pas se priver, il devient tout rose, à la grande surprise d'Alice. Elle ne s'attendait pas à le perturber à ce point. Ni même à ce qu'il réagisse comme ça. C'est amusant, Adélaïde ne réagit que très peu souvent comme ça, elle lui est reconnaissante de ne pas trop en dire, Alice s'y est habituée et la réaction de Nicolas la surprend réellement. Alors elle sourit. Elle ne rajoute rien, elle lui est reconnaissante de son côté de respecter sa curiosité. Même si elle n'en dit pas plus, et que malgré elle, elle fera plus attention. Irrécupérable... Elle l'écoute et regarde les gerbes électriques qui s'échappent de ses doigts. L'entrainement, c'est la source. Comprendre son énergie, la laisser grandir, apprendre à vivre avec. Nicolas avait cassé son corps, son énergie. Nicolas avait cassé ses pouvoirs. Il fallait qu'il fasse de la rééducation, mais pour ses pouvoirs aussi ce serait le cas. Alice trouve cela logique. Sans force vitale, on n'a plus d'énergie. Elle regarde doucement la main de Nicolas, puis lève ses yeux bleus vers ceux de Nicolas. Son regard est doux, il enveloppe. Elle ne veut pas trop lui toucher les mains sans qu'il ne s'y attende, alors son regard fait office de contact, tout doux. « Ca reviendra. J'en suis certaine. C'est normal que tu doives t'entrainer de nouveau, mais ça reviendra plus vite que tes premiers essais, je pense en tout cas. » Plus qu'encourageante, Alice se fait enthousiaste. Elle a confiance, elle sait qu'il y arrivera. Elle s'entraine dur de son coté pour arriver à manipuler les détails de la terre, et cela lui prend du temps et de l'énergie. Elle s'acharne à lire les pensées. Elle essaie avec les quelques personne partantes à écouter, à trier. Une fois assise avec lui, il retrouve son entrain en pensant à sa sortie, à sa "libération". Alice éclate de rire pour ne pas changer, et secoue la tête. Elle a l'air toute heureuse d'un coup. Oui, ils pourront goûter ensemble, et aller manger au café avec Hamilton, et ils pourront rire tous les trois, et puis retrouver leur petit groupe où elle se sent en sécurité. L'idée l'enchante. Cela lui fait du bien. « Ca en fait des chouettes propositions ! On ira manger tous les trois. J'pourrai essayer de faire quelques gâteaux français. Je ne suis pas spécialement douée en cuisine mais je m'en sors. Tu pourras venir voir t'entrainer avec nous pour que tout te revienne. Et après on retrouvera les autres. Ce sera chouette ! » Alice dit tout ce qu'ils pourraient faire comme un enfant qui prévoit une sortie pour le lendemain, qui imagine tout ce qui lui ferait plaisir. Elle sourit, ses jambes se sont mises à se balancer inconsciemment dans le vide. Oui, enfin quelque chose de léger, de simple, chose qu'elle a eu du mal à trouver depuis son retour de France. |
## Ven 17 Nov 2017 - 15:40 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1961 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 31 Humeur : Oui. | Les pouvoirs reviendront, Alice en a l'air persuadé. Nicolas sourit. Comme l'envie de courir à nouveau qui le reprend parfois avec force, il se surprend à avoir hâte de pouvoir maîtriser son électricité à nouveau. Son côté Sensitif est affaibli, mais il l'a tellement utilisé au cours des derniers mois qu'il a juste l'impression de peiner à capter précisément les émotions des autres. L'électricité, c'était pénible, épuisant et surtout inégal. Son énergie était de retour, son flux encore erratique. Il allait peut-être devoir sortir le bâton métallique qu'il utilisait quand il était initié pour l'aider lors de ses entraînements. Ça lui évitera de se brûler pour un rien. Elle le rassure et l'encourage à la fois. Il tend sa main, la pose sur celle d'Alice avec un grand sourire. : -Merci. Et c'est tout. Bien qu'il faille parfois parler de ses peines et ses difficultés, Nicolas préférait quand même partir sur des sujets plus légers. Il évoluait vraiment petit à petit. Et donc, les revoilà partis pour prévoir leur prochaine sortie... Surtout que... ça parle de bouffe ! : -Ah mais. Non mais. Faites. Entraînez-vous. Je vous en supplie ! Surtout si je suis votre goûteur professionnel attitré ! Il était déjà celui de Ronron mais il a toujours de la place pour un dessert huhuhu... : -Et même si vous trouvez ça pas bon je finis. Je suis la poubelle de recyclable. Je mange les restes à l'infini ! Je suiiiiiiiiiiiis... un porc c'est vrai mais c'est tellement bien de manger. Fais gaffe tu baves. Ahah même pas vrai. Nicolas et le Loup Noir rient. : -Et pour les entraînements, il faudra que je reprenne du poids avant de toute façon alors... concentrez-vous sur les gâteaux. Vraiment. Oui, vraiment. Vraiment hein ? Ouais genre vraiment vraiment. Carrément. #666699
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## Jeu 14 Déc 2017 - 22:46 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | C'est rare que les autres viennent au contact d'Alice. A part Nathanaël, Alice ne reçoit que très peu de contacts spontanés. Parfois Hamilton, mais c'est rare. Elle est un peu surprise de la sensation de la main maigre de Nicolas sur la sienne, mais elle sourit. Ca lui fait un peu de bien. Il la remercie, elle ne lâche pas son expression heureuse. C'est simple comme ça. C'est reposant tiens. Ca suffisait. Elle rit en l'entendant. Il avait réellement faim. Il était temps qu'il sorte, qu'il aille voir ailleurs un peu. Ca ne lui ferait que du bien, Alice en est tout aussi persuadée. Et il enchaine, il pourrait tout terminer. Elle n'en doute pas une seconde ! En même temps qu'elle rit, elle réfléchit à ce qu'elle pourrait préparer. Quelque chose qu'il aime ? Un baba ? Une charlotte ? Une charlotte ça pourrait être mignon, et elle pourrait même lui en laisser pour sa petite soeur. « D'accord alors, je me concentrerai sur ça. J'espère que ça te plaira ! » Alice est toute douce, et son rire l'est tout autant. Elle espère sincèrement qu'il appréciera. Elle espère sincèrement pouvoir l'aider à aller de nouveau tout à fait bien. Lui faire prendre du poids, elle pouvait l'aider pour cela. Elle n'avait plus envie de le laisser seul. Peut être qu'elle retrouvait finalement sa force. Elle lui sourit, et puis elle glisse le long du lit alors qu'elle entend une personne approcher. Une infirmière entre après avoir frappé, et lui sourit un peu. « Bonjour, je m'en vais je ne vous dérange pas. » La dame semble un peu surprise, Alice l'a devancée. Elle attrape la main de Nicolas, la serre le temps d'une seconde, et le lâche complètement. Ses yeux bleus viennent à la rencontre de ses billes argentés. Elle lui sourit sincèrement. Elle n'a pas besoin de dire plus. Elle est heureuse de l'avoir vu, réellement heureuse. Elle n'est que ça, Alice, ce n'est jamais bien compliqué avec elle. « Je suis vraiment contente que mon cadeau t'aies plu. J'espère que tu pourras vite le ramener chez toi. On se voit très vite alors ! » Dans un dernier sourire, un petit geste de la main, Alice sort de la chambre. Ah. Elle est contente. Elle avait bien fait de venir. |
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