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Last chance. [Solo]
##   Mar 17 Oct 2017 - 0:43
Adélaïde Hamilton E.

Personnage ~
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Adélaïde Hamilton E.
Etoile Feu Lunaire
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Emploi/loisirs : En apprentissage de la vie, je crois.
Humeur : Erm... On fait ce qu'on peut?



Last chance.





- Lorelei… Lorelei…

Les paroles tournent dans l’esprit d’Adélaïde Hamilton. Que pourrait-il y tourner d’autres, en même temps ? Elle ne sait pratiquement rien de sa mère, si ce n’est une identité vague et le fait que cette chanson ne cesse de lui revenir lorsqu’elle pense à elle. Alors pendant qu’elle attrape ses affaires pour les ranger dans un sac à bandoulière, elle chantonne à mi-voix ce doux son, ces paroles rassurantes.

Parce qu’aujourd’hui, la Feu a besoin d’être rassurée. Aujourd’hui, elle fait un nouveau pas dans sa vie. Elle l’a décidé solitaire et secret autant que possible. Obligée bien entendu d’en parler à la directrice et d’être accompagnée par un Master, elle a cependant refusé de mettre ses amis au courant, encore moins sa petite amie, puisque c’est ainsi qu’ils sont appelés. Quant à sa demi-sœur… Mmf. Hideko Honda en voyant qu’elle était réticente à avoir quelqu’un avec elle l’a confiée aux mains connues de l’homme qui les avait déjà accompagnées, elle et Alice, en France. Un second voyage n’a pas semblé le déranger outre mesure, et il avait été respectueux envers les manies d’Hamilton. Elle ne pouvait donc plus opposer aucune résistance.

- Ne me lâche pas… J’ai mon train qui déraille…

La rousse jette un regard circulaire à sa chambre. Elle ne part qu’une journée mais a l’impression de se préparer à un voyage d’une semaine au moins, voire des mois. Non pas qu’elle ait beaucoup d’affaires, au contraire le simple sac lui suffit. Mais psychologiquement, elle est par avance épuisée. Passant la sangle à son épaule, elle hésite encore une fois à envoyer un message à quelqu’un. Prévenir Alice. Expliquer à Nicolas. Pourquoi pas Ariana ? Et surtout, pourquoi ne pas le dire à Elwynn ?

Non. Je dois le faire. Seule.


Ses paupières s’abaissent quelques secondes durant lesquelles elle inspire profondément, gonfle ses poumons jusqu’à les sentir prêt à exploser, avant de tout expulser aussi lentement que possible. Ce n’est pas le moment de faire une crise de panique.

- Lorelei… Lorelei…

Se raccrocher au murmure, à ces paroles qui l’enveloppent, la soutiennent.

Un peu calmée, elle attrape une veste en jean avant d’enfin sortir de la pièce. En fermant la porte derrière elle, elle constate avec une certaine satisfaction que ses exercices respiratoires fonctionnent : sa main ne tremble presque pas. Elle descend les escaliers calmement, élève discrète passant inaperçu sans souci, comme n’importe quel jour. Elle rejoint le hall où le Master Akari Tanaka l’attend.

- Bonjour Hamilton.
- Bonjour.

Sa voix est un peu étranglée et elle se le reproche aussitôt. Elle veut avoir l’air sûre d’elle, confiante. Il le faut. Pour être prête à cette rencontre. Pour être prête si la femme qui va lui faire face n’est pas une personne humainement respectable. Pour être prête si elle se sent flancher.

Je ne flancherai pas.

Elle ne flanchera pas, elle le sait.

- Tu es prête ?
- Oui. Nous pouvons y aller.

Les deux mains se rejoignent. Hamilton se dit qu’elle aurait dû respirer une dernière fois : sa main tremble trop.

« Et j’suis comme un cobaye… Qui a sniffé toute sa paille. »


***




L’air est frais et vif. Ils ont atterri dans une petite rue de Lyon peu fréquentée, soucieux de rester discrets. Elle est étroite et une odeur d’urine y flotte, faisant plisser son nez à Hamilton. Le Master, lui, ne s’attarde pas. Il s’est déjà mis en route, et rapidement la Feu lui emboîte le pas.

- Tu as rendez-vous où déjà ?
- Au Puzzle Café.
- Ok on est dans la bonne direction alors je crois. On a un peu de marche mais un bus y va si tu préfères.
- Non. Je veux bien que nous marchions. Nous avons encore le temps.

L’homme marque un silence et son regard glisse sur le visage neutre, l’indifférence même qui se dégage toujours de cette élève. Il sait bien qu’au fond, tout bout. Il se demande si elle ne risque pas d’exploser aujourd’hui d’ailleurs. Ce serait embêtant, mais il sait gérer. Il en a parlé avec la directrice avant de partir, juste au cas où. Nous ne sommes jamais trop prudents. Par contre il aimerait la faire parler un peu, la rouquine. Qu’elle lâche ce qu’elle a à lâcher avant de se retrouver face à celle qui l’a engendrée.

- Tu vas bien ? demande-t-il sans cesser de marcher.

Les pas de la Feu ne ralentissent même pas alors qu’elle hausse des épaules. Elle ignore l’architecture qui les accompagne d’un côté et le fleuve qu’ils longent de l’autre. Elle n’est pas vraiment là. Elle répond quand même, plus par habitude que par envie.

- Oui.

Elle n’a jamais été loquace, ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas vraiment qu’elle n’a pas envie de parler. Même si, il faut l’avouer, ce n’est pas son activité favorite, la Feu est bien obligée de reconnaitre que parfois, avec les gens qu’elle apprécie plus, elle pourrait avoir un semblant de besoin ou de plaisir à discuter. Enfin. Le fait est que tout part du jour où elle a compris que maîtriser ses gestes, son visage et ses expressions était pour elle d’une simplicité enfantine face à la simple idée de gérer sa voix. Elle sait mal contrôler son ton autrement qu’en le forçant au blase froid. Lorsque les émotions sont trop fortes, sa voix se brise. Lorsqu’elle est trop sincère, sa voix est rauque. Lorsqu’elle s’énerve, sa lâche de voix se fait la malle. Lorsqu’elle est nerveuse, ce n’est qu’un filet, tout juste bon à dire « Oui » avant de n’être démasqué. Mais ça, Monsieur Tanaka n’en sait rien. Hamilton ne sait pas si quelqu’un l’a compris.

Elle divague dans ses pensées, notre Feu, si bien que lorsqu’une place apparait à l’horizon et qu’elle distingue « Puzzle Café » de mieux en mieux à chaque pas fait, elle ne comprend pas comment ils ont pu y arriver si vite. Une fraction de seconde, une panique primaire, animale anime son regard.

Respire.

Ses yeux retrouvent leur vide émotionnel. Le Master, lui, a envie de lui poser une main encourageante sur l’épaule, mais sait qu’il ne peut pas. Il voudrait trouver des mots justes pour qu’elle soit rassurée, mais il ne sait pas.

- Tu es prête ?

Hamilton bug un instant, avant de laisser ses lèvres fermées s’entrouvrir pour qu’un rire étranglé s’en échappe.

- Bien sûr. J’ai attendu ce moment toute ma vie, lâche-t-elle avec amertume.

Elle s’en veut aussitôt. L’homme ne pensait pas à mal et elle le savait pertinemment. Mais elle ne s’excuse pas. S’excuser, c’est être faible. S’excuser, c’est montrer des fragilités. Gamine, on lui a enseigné qu’il valait mieux être de mauvaise foi que de dire « Pardon ». Ensuite, elle a compris qu’être désolée c’était s’attirer des emmerdes. Alors elle ne dit rien et, en se forçant à ne pas agripper nerveusement la sangle de son sac, en luttant pour ne pas mordiller ses lèvres, en menant un combat acharné pour ne rien montrer, rien, elle avance jusqu’à la terrasse où une femme est assise, jambes croisées, dos droit, lunettes de soleil sur le nez et qui aussitôt qu’elle aperçoit la Feu, se lève gracieusement pour s’approcher :

- Rousse… A peu près aussi expressive que moi…

Les lunettes de soleil se relèvent pour dévoiler deux yeux noisettes en amande qui détaillent la rouquine d’un air appréciateur des pieds à la tête.

- Aussi bien formée que moi aussi d’ailleurs… Qui l’eut cru ? Adélaïde Hamilton en personne.
- Hamilton.
- Pardon ?

La Feu se racle la gorge, son regard étrangement voilé.

- Hamilton tout court. Pas Adélaïde Hamilton. Je vous l’ai déjà dit. Dans la première lettre.
- Ah… Oui.

Un ange passe entre les femmes. Deux inconnues qui ne comprennent pas vraiment ce qu’elles font là. Le Master, lui, s’est placé en retrait. Il est là au cas où cela dégénère, le reste ne le concerne pas. Adélaïde Evrard cache mal l’agacement que lui amène ce manque d’enthousiasme qui lui fait face. Après un haussement d’épaules, elle se rassoit en invitant sa fille à faire de même, replaçant au passage son carré ondulé d’un geste habitué.

- Tu t’assois pas ? C’est peut-être pas aussi chic que ce que tu as eu l’habitude de fréquenter avec ton noble de père, mais le café est buvable, je t’assure.

Les ongles d’Hamilton s’enfoncent dans la paume aux doigts soudainement resserrés.

Elle ne sait rien. Je crois qu’elle ne sait vraiment rien.

Elle s’assoit calmement, adoptant par mimétisme le même croisement de jambes, le même dos droit. Elle ne sait pas à quoi s’attendre et essaie de se concentrer sur autre chose que ses entrailles nouées. Elle répond, sa voix dénuée de vie :

- Je ne crois pas avoir fréquenté tant d’établissements nobles chics dans ma vie, ne vous en faites pas.
- Si tu le dis.

Sa mère ne cache rien à son scepticisme, qu’elle appuie par un petit haussement de sourcils équivoque. Mais Hamilton se souvient bien qu’elle n’a plus sa place dans ce type d’endroits. Elle n’a pas oublié s’être enfuie sans payer d’un restaurant en Russie, parce qu’elle n’appartenait plus à ce monde, depuis longtemps. Et elle l’a accepté, quoi qu’en pense Adélaïde Evrard.

Un serveur vient prendre la commande de la rousse, lui accordant un peu de répit. Répit qui se prolonge car avant qu’il ne revienne avec le café voulu, aucune des deux femmes ne pipe mots. La terrasse est presque vide, elles peuvent parler sans gêne, mais ne souhaitent pas être interrompues, un peu comme un accord tacite. Quelques minutes passent donc avant qu’Hamilton ne prenne finalement la parole :

- Pourquoi avez-vous voulu que nous nous rencontrions aujourd’hui ?

Elle n’est pas dupe. Elle sent bien qu’il se trame quelque chose. Tout est trop tendu, officiel, pour une rencontre mère/fille, aussi exceptionnelle celle-ci soit elle.

- Une mère n’a pas le droit de rencontrer sa fille ?
- Vous auriez pu le faire depuis longtemps. Depuis dix-huit ans.
- Ta noble de famille me l’interdisait. Je t’avais laissée à ton père, pas le droit de revenir sur ma parole. Faut croire qu’une pute dans la généalogie rend mal.
- Ce n’est pas quelque chose que vous m’apprenez… marmonne la Feu, plus pour elle-même que pour Adélaïde Evrard.
- Enfin, à croire qu’à forces de lettres tes grands-parents ont fini par entendre raison ! Une enfant a le droit de connaitre sa mère, quand même !

Les doigts d’Hamilton se resserrent sur la tasse. Déjà… Sa mère ? Non mais. Peut-être qu’Adélaïde Evrard voit vraiment cette rencontre comme celle-ci mais… La Feu ne voit pas en cette femme sa… mère. Elle y voit quelqu’un qui lui a donné la vie. Une personne avec qui elle partage des liens de sang, à la limite. Mais… une mère ? Une mère c’est là. Une mère, ça accompagne. Une mère, ça n’apparait pas comme ça, d’un coup, dans une vie qui se remet à peine en construction.

Pourtant la rousse range cette pensée dans un coin de son cerveau, et aborde l’autre sujet qui l’a fait réagir :

- Pourquoi avez-vous envoyé des lettres à mes grands-parents ? Ils n’étaient pas même censés savoir que vous existez.
- Eh ben. T’as les mots qui font plaisir toi ! Ton père donnait plus de nouvelles. J’ai fini par m’inquiéter et contacter tes ancêtres, ma petite !
- Ne vous ont-ils rien dit ?
- Comment ça ?
- Pour mon père.
- …Tu peux développer ?
- Il est mort. Il y a deux ans. Il était en dépression depuis bien avant, je doute qu’à cette époque il eut été en état d’écrire une quelconque lettre.

Non. L’homme qui pleurait sur les épaules d’Adélaïde Hamilton enfant et toujours Adélaïde ne risquait pas de pouvoir lever un stylo. Trop faible. Trop blessé. Trop anéanti.

En tout cas, si Adélaïde Evrard ressent quoi que ce soit, sa fille tient bien d’elle pour cacher ses émotions. Car la mimique souriante qu’elle porte depuis le début de la rencontre n’a pas même manqué de se fissurer, pas un tremblement ne l’a agité.

- Non, ils m’ont rien dit. Pas très communicants, si tu veux mon avis.
- Je sais. Je les connais.
- Enfin… ça explique pas mal de choses ! Bref. Tout ça pour dire que tu es là… et que je suis là ! C’est pas beau ?

Aucune réponse ne vient à la prostituée dont l’enthousiasme retombe aussitôt. Elle soupire et en écho à celui de sa fille, son visage ne devient que blase.

- Bon. T’es pas très communicante non plus.
- Je ne vois pas pourquoi je devrais me montrer si… enthousiaste.
- Parce que je suis ta mère ?
- Vous n’étiez pas là.
- A qui la faute? Si tu la remets sur moi...
- Je ne dis pas cela. Simplement, vous n’étiez pas là. Vous ne pouvez pas me demander de me comporter comme si je vous aimais. Et je ne comprends pas pourquoi vous agissez comme si cette rencontre vous réjouissez.
- Parce que tu- … J’aurais au moins pu te faire débile, ça aurait gagné du temps.


***



Une pierre tombe dans l’estomac de la Feu. Elle savait bien que quelque chose n’allait pas. Elle avait bien senti que rien ne pourrait être simple. Une rencontre mère/fille… Bien sûr ! Elle soupire et ses yeux se vident un peu plus alors qu’elle reprend la parole :

- Vous avez besoin de quelque chose, n’est-ce pas ?

Adélaïde Evrard a un instant l’air triste, peiné de ce qu’elle fait. Elle sait qu’elle va blesser un peu plus un humain déjà bien amoché. Elle en a conscience… Mais elle aussi, elle est amochée. Elle aussi a le droit d’essayer d’avancer, d’aller mieux. Elle doit penser à elle, pas toujours aux autres, quand bien même cet autre soit son propre enfant. Une mine résignée se compose sur son visage. Elle s’est lancée, elle ne peut plus faire marche arrière :

- Ton père a toujours acheté mon silence. Un versement qui me permettait, accumulé à mon sale boulot, de pas crever de faim et d’avoir un toit sur la tête. A sa mort forcément j’ai plus eu de thune – je savais pas qu’il était mort, tu me l’as appris, je comprenais pas pourquoi je recevais plus rien… maintenant je comprends. Enfin. Du coup j’ai commencé à envoyer des lettres à tes grands parents dont l’adresse est pas bien dure à trouver. Ils ont fini par me proposer un marché. Te faire retourner en Ecosse quelques jours. En échange, je retrouverai mon versement mensuel.
- …Pourquoi veulent-ils me voir ?
- Boarf. Des trucs émotionnels. Ils regrettent, savent pas comment te le dire, blablabla… Bref. Pas communicants mais sentimentaux, on peut le dire.

D’une main tâtonnante, Hamilton cherche son tabac dans son sac, le regard braqué sur la table. Elle a envie de pleurer, mais ne le montre pas. Elle interdit mentalement à ses yeux de rougir, de s’humidifier ne serait-ce qu’un peu. Elle ordonne à tout son corps de bien se porter, cela ne doit éclater que dans sa tête. Elle roule sa cigarette en forçant ses mains à être stables, ne pas trembler, ne serait-ce que du bout des doigts. Elle sursaute presque quand sa mère reprend la parole, trop concentrée qu’elle est sur aller bien :

- Alors ? T’en penses quoi ?

Hamilton lève ses yeux en amande sur la prostituée. Ce qu’elle en pense ? Elle en pense que sa mère est une sacrée connasse. Elle en pense que non, elle ne veut pas retourner là-bas. Elle en pense qu’elle peut bien aller se faire voir, sa pauvre mère. Elle en pense qu’elle n’aurait jamais dû répondre à cette première lettre vu où ça la mène. Elle en pense qu’elle en a marre. Marre qu’on lui en foute dessus, marre que sa famille soit faite ainsi, marre de pas savoir repérer une personne nuisible et de se méfier de tout le monde du coup. Et ça paie même pas !

- Ok.
- Ok ?!
- Oui. J’irai.
- ON ira. Ils veulent que j’sois là, il parait que c’est ce qui se fait quand on est bien élevés. ‘fin c’est ce qu’ils m’ont dit.
-...D’accord. Quand faut-il y aller ?
- Hmm. Si tu veux pas que j’crève dans mon coin ce serait cool d’y aller vite. Mais quand tu peux.
- Dans une semaine. Je vous enverrai une lettre avec les derniers détails. Puisque vous êtes soudain en grande relation avec mes grands-parents, profitez-en donc pour vous faire payer un voyage en Ecosse. Par contre, là tout de suite, je ne veux plus vous voir. A dans une semaine, Adélaïde Evrard.

Hamilton se lève, sa cigarette calée entre son index et son majeur. Elle s’apprête à partir mais se ravise au dernier moment :

- Au fait. Elwynn Evrard est aussi dans mon institut...et j'ai le bonheur de vous annoncer qu’elle ne vous ressemble en aucun point, heureusement pour elle.

Sans un regard de plus, la Feu s’éloigne. Le Master assis plus loin la suit aussitôt et la rejoint vite, l’air inquiet.

- Tu… Tu vas bien ? Ça a été ?
- Un moment fantastique. Pouvons-nous marcher un peu, avant de rentrer ?
- …On va faire ça.

Hamilton renifle un coup, ses yeux finalement embués. L’homme ne pose même pas ses yeux sur elle, il sait qu’elle ne supporterait pas. Il attend qu’elle lui explique, patiemment. Il sent qu’elle n’est pas prête et se refuse à la pousser.

Je suis débile. Aussi débile qu’elle. J’aurais dû dire non. Mais… Mais elle est maigre. Mais si nous nous ressemblons ne serait-ce qu’un peu, elle est bien moins forte que ce qu’elle montre. Et puis, ensuite, je serai plus tranquille. Elle ne m’embêtera plus, mes grands-parents non plus. …Ils regrettent… Que m’a-t-elle encore dit comme bêtises ? Comme si ces êtres pouvaient ressentir le regret… Bien sûr…

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