## Mer 28 Mar 2018 - 1:17 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | J’avais dit à Abe que je serais jamais levé le matin pour manger le petit dej’, parce que je voulais faire une grasse mat’. Mon cul, ouais. J’ai à peine fermé l’œil de la nuit. Mais c’est pas pour autant que jvais sortir de mon lit tout de suite. J’y suis bien au chaud, dans mon lit, enroulé dans ma couette. Mes pensées se sont calmées, elles s’éclaircissaient au fur et à mesure que mes fringues de la veille sèchaient après cette super douche tout habillé. Il y a quelques heures, je voyais déjà ma fin arriver à grands pas. La journée avait été complexe émotionnellement, même si dans l’ensemble je suis satisfait de la tournure qu’on pris les choses. Deux filles en une journée ? C’est deux fois plus que pendant mes 21 ans d’existence. Alors maintenant, la Mort est juste là, quelque-part, en embuscade, mais j’ai l’impression d’avoir une petite fenêtre de tir. La fuite en avant. C’est ma seule chance. Je vais devoir aller la retrouver, affronter les regards de tout le monde après le boucan qu’on a fait DEVANT LES DORTOIRS comme des abrutis, et réussir à ne pas paniquer. Ou je vais être la risée de tout le complexe. J’ai pas super envie, mais une promesse est une promesse. Bon, j’ai deux bonnes heures avant le service du midi, alors on va se préparé physiquement, maintenant que la (brève) préparation mentale est faite. En même temps, ‘’Ne pas se faire dessus en public’’ c’est simple, comme briefing. Je réussi à me débarrasser de la couette rapidement, et j’attrape mes affaires de toilettes ainsi que mes vêtements pour la journée. On va partir sur du classique, malgré cette (Waow) grand occasion. Jean, t-shirt flashy et hoody bien chaud. Jme dirige vers les douches, et je sens déjà les regards sur moi, avec quelques chuchotements sur mon passage. Je baisse la tête et j’accélère le pas. Pas grand-chose de plus à faire, en même temps. Je vais pas commencer à accrocher des gens aux portes-manteaux parce que J’AI déconné. Si j’avais pas gueulé ces trucs la veille, je serais encore en train de dormir tranquille. Après, c’est pas que MA faute, alors j’arrive à rester un minimum digne. Une fois ma douche effectuée, je me prépare pour sortir Tifa, parce que j’ai quelques trucs à acheter en "ville". Quelques paquets de clopes, deux-trois snacks, ce genre de broutilles. Puis l’air frais me changera les idées, et avec Tifa à mes côté, je me sens moins vulnérable. Sauf que c’est juste là, maintenant, qu’arrive le moment critique de mon plan "Se changer les idées avant de tomber et de ne jamais pouvoir me relever". Il faut que j’arrive à sortir du bâtiment sans qu’Abe me voit, parce que j’ai dit que je serais pas dispo avant le midi. Avec un peu de chance elle est occupée, mais je suis du genre à sur-anticiper ce genre de détails. Puis faut pas que j’ai l’air de me cacher, parce que les rumeurs ont l’air d’aller plutôt vite, dans le coin. Si quelqu’un pense que j’essaye d’éviter Abigail, je vais avoir l’air sacrément con, et pour le peu que je la connaisse, elle est capable d’utiliser ça contre moi (HRP :à de nobles fins telles que l’humour, évidement). Donc j’ai pas le choix, on va prier ma bonne étoile, et faire comme si de rien n’était. Tant que personne ne hurle mon nom, je ne devrais pas avoir de problème. Okay, extraction réussite. J’ai étonnement croisé peut de monde pour sortir. La porte franchie, je m’allume une cigarette. Je sais que t’aime pas ça bébé, mais j’en ai besoin là. Comme il me reste une bonne heure et demie avant l’ouverture de la cafet… Oh. C’est là qu’un détail me frappe. On a pas dit d’heure. Bien joué, super malin ça. On va essayer d’arriver le premier alors, dès le début du service, histoire de pas faire attendre. Jme surprends à penser comme un gentleman, pour un gars qu’à jamais parlé à une fille, qu’a jamais eu de rendez-vous ou … OUI BON C’EST PAS UN RENDEZ-VOUS. Mais c’est elle avec ses pouvoirs d’"autre" qui m’a embrouillé le cerveau. Puis en vrai, être ponctuel c’est pas être un gentleman, c’est être normal et bien élevé, bordel. Faut que jme calme de suite. Prends une grande inspiration d’air frais. Voilàààà. La tête de Tifa vient se frotter à ma cuisse, comme si elle savait que quelque-chose me travaille. La pression tombe à ce moment là. Un peu comme un soufflé au fromage, quand on le coupe. Je traverse le parc, prenant le temps d’observer ce qui m’entoure. Quelques oiseaux volent d’arbres en arbres, et je crois même apercevoir un écureuil. Avant même que je m’en rende compte, je suis à l’entrée du village, et j’aborde un mec qui passait par là, pour lui demander où est ce que je peux acheter des cigarettes. Je ne fume pas énormément, mais quand j’en achète, c’est généralement une cartouche entière, qui me tient plus ou moins longtemps. Il m’indique une rue, dans laquelle je m’engage en le remerciant d’un signe de la main. Ce qui est bien avec les distributeurs au Japon, c’est qu’il y en a pour tout. Même pour les cigarettes, ce qui fait que si tu ne veux pas prendre le risque (une chance sur deux, c’est pas rien) de tomber sur une fille à la caisse, bah tu fais la queue devant la machine, et elle ne t’adresse pas la parole du tout. Ma cartouche dans mon sac, je m’apprête à rentrer, mais j’ai terriblement envie d’un café. Je regarde mon téléphone, et je m’aperçoit il me reste 60 minutes pour être à l’heure, ce qui est largement suffisant. Alors je vais me poser au bar, demandant un cappuccino au barista, admirant sa maîtrise, pour avoir fait la même chose que lui pendant deux ans. Il est bien meilleur que mon café, et croyez moi, faire un tel compliment me coûte, mais je suis obligé de lui dire qu’il est excellent. On discute un petit peu de son poste, de son expérience et de la mienne, puis je suis obligé de partir, parce que l’heure tourne, je lui laisse un petit pourboire, en disant que je repasserais, parce qu’il est vraiment excellent, son café. Sur le chemin du retour, Tifa a l’air de vouloir jouer, mais d’une caresse je lui fais comprendre que j’ai pas le temps, dans l’immédiat. Chaque pas me rapprochant de l’institut fait battre mon cœur un peu plus vite. J’appréhende. Je peux pas m’en empêcher. Alors que c’est juste manger. À la même table, okay. Mais quand même. J’ai juste à imaginer que c’est un garçon. Comme au début. Et me comporter le plus naturellement. Puis mes mots me reviennent en tête. ‘’Pas de soucis, Aby. Je suis aussi impatient que toi, ma belle. J’aurais peut-être la chance de te voir porter une robe et un peu de maquillage, comme ça !’’ Je t’en supplie, fais pas ça. Si tu as une robe ou trop de maquillage, je vais être impossible de penser à autre chose que le fait que TU SOIS une meuf. Et là ça risque d’être gênant. Jcrois en toi, sur ce coup là. J’arrive au bâtiment principal dix minutes avant l’heure fatidique, pile poil le temps dont j’ai besoin pour remplir la gamelle de ma chienne et de jeter le contenu de mon sac sur le lit, en ne gardant sur moi que deux paquets de cigarettes, mon briquet, mon portefeuille, mon téléphone et mes clefs. La base quoi, heureusement que j’ai de grandes poches. J’entends déjà quelques rires sur mon passage. Pas des rires moqueurs ou méchants. Quelques sourires, et y’en a même un qui me fait un clin d’oeil. Je ne peux pas m’empêcher de rougir légèrement, mais je prends une démarche assurée, la tête haute. Puis, juste avant de pousser la porte, je prends une grande inspiration. |
## Mer 28 Mar 2018 - 3:53 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | Bon.... Abe c'est un grand jour. Ton premier rencard. Le premier de ta life, et en plus histoire de compléter le tableau déjà étrange, c'est littéralement une vaste blague de qui allé le plus embrouiller l'autre. Bon premier échec de la journée j'avais prévu de me lever tôt histoire d'avoir le temps de me réveiller, prendre un café à la cantine et tout. Mais non Abe a décidé que 12 heures de sommeil c'était raisonnable. Il est donc 11 heure quand je me réveille enfin, les yeux lourds et collés. Je me demande un instant où je suis. Ah ouais, au Japon... j'ai l'impression de rêver et je sais pas pourquoi j'aime pas trop ça. j'ai l'impression qu'il y a un piège quelque part. M'enfin, c'est sûrement que je suis toujours un peu sur mes gardes. C'est pas comme si j'étais capable de me localiser sur une carte déjà alors de toutes façons j'ai plus qu'à espérer que les machinations que j'avais exposé à Lys, une collègue de dortoirs, ne soient que le fruit de mon imagination débordante. 11h15, J'ai un rendez-vous moi. faudrait pas être en retard non plus,. En plus il me semblait avoir un truc important à faire ... Un grattage de jambe sous la couette me rappelle la triste réalité. Si je veux mettre une robe, je dois me raser les jambes. J'ai toujours été du genre négligeant mais bon, faut être un minimum présentable, j'avais l'intention de me comporter en routier pas d'y ressembler. Je vais donc rapidement faire mon shopping dans les dortoirs, empruntant ici et là le maquillage qui me faisait défaut avant de filer à la salle de bain m'apprêter, le temps joue un peu contre moi, mais j'ai un secret. Je suis pas une femme comme les autres. 11h50 Après une coupure au pli du genoux droit, mes jambes sont lisses, un gloss transparent sur les lèvres pour les faire briller un peu, un coup mascara pour les yeux de biche et un peu de fond de teint, juste pour donner l'air plus en forme. Pour la tenue, une robe sans manches verte un peu pastel qui s'arrête au dessus du genoux, légère et pas spécialement cintrée serrée à la taille par une ceinture noire en (faux) cuir et par dessus ma chemise rouge et noir. Pour les chaussures, une paire de semi-compensés ouvertes serrées aux chevilles, ça fait ressortir le galbe, vu que j'ai plus ou moins que ça à faire ressortir. Je suis plutôt content du résultat perso, je me croise dans la rue je me drague dans direct #selfcest . 11h55 Je suis dans la cafétéria, placé stratégiquement dans un angle coté fenêtre pour faire semblant de ne pas le voir arriver, alors que le reflet sur la vitre me permet de presque tout voir dans la pièce. j'ai mon plateau devant moi avec une salade et ce que je suppose être une sorte de quiche que je tâte mollement du bout de ma fourchette en attendant Erik. Je lui réserve mon plus beau sourire. Aby hein? Tu vas la voir Aby t'en fait pas. On avait pas convenu d'heure non ? Si ça se trouve je vais glandouiller devant ce truc flasque pendant une heure avant qu'il pointe le bout de son nez. Bah, je peux m'entraîner à faire la fille pensive et trop profonde avec un air grave et perdu. Oh ouais ça va marcher de ouf. |
## Mer 28 Mar 2018 - 5:09 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | C'est partit pour le rencard qui n'est absolument pas censé en être un. Ya pas grand monde dans la cafétéria, mais elle vient tout juste d’ouvrir, alors c’est normal. D’un rapide coup d’œil, j’essaye de voir si elle est arrivée. Aucun signe. Mais d’ici on voit pas toute la salle, alors je m’en fais pas trop. Puis c’est le début du service, va falloir être patient, à tout les coups elle veut me faire poireauter. Et je le prendrais même pas mal, jcrois. Bon, j’ai faim. On va partir sur un steak frite, une portion de carottes rappées avec la petite vinaigrette qui va bien, et puis une petite poignée de cerises. Histoire de manger un minimum équilibré. Mon plateau est maintenant remplit de toutes ces bonnes choses, alors il faudrait trouver une place où s’asseoir. Pas de signe d’Abe. Merde. Oh. Merde. Pas Abe. Aby. Enfin t’as compris. Moi qui cherchait un mec, j’ai bien fait d’y regarder à deux fois. Me tournant le dos, elle est là, attablée près de la fenêtre. Ça va être beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. Et elle a l’air de bien se marrer à m’observer galérer dans le reflet de la fenêtre. Mais je l’ai repéré. Je lui le fait comprendre en croisant son regard, avec un air de défi. Je m’approche ‘’J’ai faillit te louper, habillée comme ça. Bien dormi ? Je pense que mon cœur a loupé un battement, là. Et elle a l’air de se réjouir un peu trop de mon état. Il faut vite que je reprenne les choses en main. Si elle prend le dessus jsuis fini, alors peu importe à quel point elle m'intimide, je ne vais sûrement pas me laisser faire. ‘’Commence pas à te foutre de moi, Abe. T’as fait deux énormes erreurs. La première, c’est que si tu espérais me faire fuir avec cette tenue, ça a pas marché. T’es ravissante, et ce maquillage sublime tes yeux. Ensuite, le truc dans ton assiette là, c’est du tian. Jte déconseille d’avaler ça. Du coup je consens à te laisser la moitié de mes frites, pour l’effort vestimentaire et le fait que t’ai réussi à arriver avant moi.’’ Jpense pas pouvoir faire mieux, actuellement, sur le plan offensif. Surtout dans mon état. Même si la meilleure défense c’est l’attaque, il va falloir faire gaffe à chaque détail, à partir de maintenant, ne pas tomber dans le piège. C’est un combat. Et cette table est notre arène. Et cette cafétéria toute entière fait office de gradins. |
## Mer 28 Mar 2018 - 15:27 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | Il fait son entrée tout aussi tendu que le string que je porte peut-être. Nan en vrai je préfère les shorty. Son regard rencontre le mien, il l'air déterminé, c'est bien, il va se jeter d'autant plus fort dans mon piège. Je tourne finalement mon regard vers lui et rencontre ses yeux bleus. C 'est un peu de la triche les yeux bleus. Je prends une moue offusquée, presque blessée. " Tu as failli me rater? Pourtant j'ai fait des efforts monstrueux pour qu'on ne puisse pas me manquer. Sinon oui j'ai bien dormi je suppose. Un trop excitée pour le premier rencard de ma vie, c'est une étape importante dans la vie d'une demoiselle. mais j'ai dû prendre un mauvais départ quelque part. " Une femme qui interprète ce qu'elle veut interpréter, c'est parfait, il va paniquer dans sa tête et dire des trucs avant de réfléchir. Puisse il se lance dan une diatribe qui tour à tour me surprend, me faire rougir parce que non les compliments sur ma tenue, j'avoue j'ai pas l'habitude. J'en profite pour papillonner un peu des yeux, faire la mignonne et surjouer un peu la gène? Puis il me parle de ma quiche, enfin mon tian, enfin le truc qui ressemble à une gelée rassemblée de macaronis au fromage moisie et mixés. J'en coupe un bout pour l'étudier de plus près et me laisser le temps de me recomposer et perdre une teinte de rouge. " Je te remercie pour les compliments, mais toi aussi tu as fait deux erreurs. D'une part la moitié de tes frites ne sera pas suffisante parce que d'autre part, mes efforts n'ont pas été que vestimentaire, regarde." Sous la table je tends une jambe douce et lisse et la passe à portée de sa main, pendant que je le regarde de l'air le plus innocent du monde. En fait je suis en train de jubiler parce que j'ai déjà gagné. Si jamais il fait l'erreur d'ouvrir la bouche trop longtemps sous l'effet de la surprise, je lui enfourne le morceau de gelée de macaronis à l'intérieur. Il est prévenu.... ou pas .... mais comme ça je saurai au moins si c'est si mauvais que ça, et au pire j'aurai les frites d'Erik pour me remonter. " Vas y touche, j'ai fait rien que pour toi après tout. " Craque! Homme faible! Depuis quand c'est un règlement de compte? Oh bof, pas grave. Je lui adresse un clin d’œil. Par contre, il m'a appelé Abe.... je devrai peut-être le lâcher un peu avec mes conneries. |
## Mer 28 Mar 2018 - 17:16 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Chaque seconde de cette tension me renforce, et me rend moins vulnérables à mes démons. Faut pas que je craque. Et malgré la tension, j’ai même pas le droit de plier. Mais elle est coriace, et son mental est sûrement bien meilleur que le mien. Bon, c’est pas compliqué ça en même temps. Attend. Elle rougit là. Un rouge pivoine. Et je sais pas si c’est l’effet de ce que je viens de dire, ou elle qui surjoue. Sauf que dans les deux cas c’est beaucoup trop mignon. Soit elle est aussi timide que moi, surtout dans cette tenue vulnérable, et c’est bel et bien son premier rendez-vous. Soit elle se prend au jeu, et même si je doute de ses intentions, elle a l’air adorable. Elle essaye de fuir mon regard pendant quelques secondes, s’amusant avec un morceau de tian dans son assiette, et ça me laisse le temps de souffler. Faut que je garde mon calme. C’est la première fois que je fais un compliment sur le physique de quelqu’un, et fallait que ça tombe sur elle, quoi. Bon, elle le méritait. J’étudie un peu plus attentivement sa tenue, et je rougis à mon tour. J’ai plongé mon regard dans le sien, sans faire attention. Ils sont d’une belle couleur dorée, et comme je l’ai dit plus tôt, le maquillage rend son regard encore plus captivant. Mon regard dévie, et descend légèrement, s’arrentant sur ses lèvres qui font la moue. Un sourire malicieux se dessine alors sur lesdites lèvres. L’espace d’une poignée de secondes, j’ai tendu ma nuque à un grand fauve, et il ne s’est pas fait prier. En plein milieu de sa diatribe, ses yeux se mettent à briller. Elle a l’air de bien s’amuser, mais elle essaye de garder un visage le plus innocent et calme possible, sûrement pour tromper les paires d’yeux qui nous fixent. Et au moment où je m’y attends le moins, je sens sa jambe contre ma cuisse. Mon cœur a encore loupé un battement. Et elle s’en est aperçue. Elle jubile, et m’adresse un clin d’œil, sans doute le plus tendancieux et le plus aguicheur de son répertoire. J’ai perdu, là. Je lui ai laissé une ouverture, une seule. Faut avouer qu’elle l’avait mérité, cette ouverture. Elle a laisser tomber le masque de garçon manqué pour arriver à ses fins. Je reste bouche bée devant cette fille qui a porté ses couilles bien plus que certains mecs. Et là, elle s’apprête à m’achever. Elle a vu que j’étais sans défense. Et elle tend sa fourchette avec un morceau de tian vers ma bouche grande ouverte sous l’effet de la surprise. Et pour la première fois de ma vie, c’est un beauf qui me sauve la mise. Vous voyez ce genre de sifflements qu’un gros porc peut balancer en se retournant sur les fesses d’une dame dans la rue, ou quand quelqu’un fait quelque-chose d’osé. Bah c’est ce sifflement qui me sort de ma léthargie. Je te revaudrai ça, camarade. Du bout de l’indexe, je repousse l’immondice qui se trouve à quelques centimètres de ma bouche. Et de l’autre main, je caresse sa jambe, comme elle le proposait. Effectivement, c’est lisse, et doux. Agréable. J’en ai presque perdu le fil de ce que je disais : ‘’Mmh (en remuant la tête de gauche à droite), j’admets que tu as faillit m’avoir. Mais tu as encore fait deux erreurs. Plus jamais mes lèvres ne rentrerons en contact avec ce truc immonde. Par contre, les tiennes on l’air au moins aussi douce que ta jambe, et à choisir, c’est là dedans que je préférerai mordre.’’ J’ai dit ça d’une voix la plus calme et douce possible, en appuyant la fin de ma phrase par un clin d’œil. Qu’on soit clair, j’ai absolument pas envie de l’embrasser. Du moins j’essaye de m’en convaincre. Mes sentiments, mes sens, mes émotions sont trop confuses pour réfléchir normalement, mais je suis sûr que je préférerais n’importe quoi plutôt que de bouffer cette merde à la courgette. |
## Mer 28 Mar 2018 - 20:22 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | j'ai l'impression d’avoir plutôt bien saisi l'attention de Erik. Il met un long moment à réagir à la présence de ma jambe. Perso, je m'imagine le débat interne qu'il y a en lui. Puis je me demande comment il me voit de son point de vue immédiat. Je dois passer pour la première des allumeuses . Je commencerai pas à avoir un peu honte? Pas l'habitude de cette sensation mais Erik se paye le luxe d'essayer de gober les mouches. Dans le feutré, j'approche tranquillement, la flan macaromoisie avant d’exploser d'une détente du bras vers sa bouche. Mais un connard a choisi ce moment là pour me siffler, détournant l'attention et ma cible de mon attaque. Je lui tends un magistral doigt d'honneur de la frustration dans sa direction sans le regarder en subissant la parade de l'index d'Erik. Qui que tu sois, tu me le paieras . Puis je sursaute et rougit subitement. Erik me caresse la jambe. Je lui avait pas dit de toucher? Donnez-lui un bras il vous prend la tête. Bon bah premier tripotage par un mec, c'est fait. C'est pas très poussif, mais de toute façons plus que ça perso je fais exploser. Chaque chose en son temps. du coup je le laisse, je retirerai ma jambe quand il aura fini de s'amuser avec. Jusqu'à ce qu'il me drague ouvertement. ce qui n'a pas tardé. " Je... j... " Ouais, je bafouille un instant, chut " Je suis désolé mon grand mais c'est le genre de chose qui ne se déguste qu'en privé malheureusement, le tian est tout ce que je peux t'offrir ici. ça et un grand sourire." Un grand sourire qui n'a pour but que de dissimuler ma panique croissante. Si c'est ça d'être traité comme une femme dans la vrai vie de tout les jours, franchement très peu pour moi. Je fini par goûter ce fameux Tian, qui comme je m'y attendais devrait être rebaptisé le macaromoisie. mais bon, j'ai déjà mangé pire et c'et mal de gâché alors j'avale ma bouchée. " Okay, je me rends si c'est pas trop demandé, je veux bien les frites. Là ça me rappelle étrangement la dernière fois que j'ai fait un gâteau. " J'esquive un poil son regard parce qu'en vrai, là je suis à court d'idée. Mon manque d'expérience avec les gens et avec les hommes en tant qu'entités de sexes opposé est un peu limitée. Je sais que Erik n'est pas mieux que moi tout de suite. ou alors depuis le début j'avale des couleuvres et je suis tombé sur un dragueur expérimenté qui m'a direct cerné et piégé . Puis je réalise un truc, si je mange le tian., il aura pas non plus envie de m'embrasser. Ce plat infect est donc mon échappatoire. Prenant mon courage à deux mains, et ma fourchette à une, je me lance à l'assaut du plat. Pour ne pas passer pour une asociale, je relance la conversation. " Maintenant tu as toujours envie de les mordre?" Je me mordille la lèvre inférieur juste après, pour en rajouter un peu. Du sel sur tes frites mon ami? moi je te souris de manière radieuse en tout cas. |
## Mer 28 Mar 2018 - 21:21 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | ‘’Ça tombe bien alors, je me voyais pas t’embrasser devant ce comité de voyeurs. Et désolé pour ça, mais tu l’as cherché.’’ J’ai prononcé la dernière phrase d’un air entendu, en pointant sous la table d’un geste de la tête, et en retirant vivement ma main, tapant sa jambe du bout de l’extérieur des doigts, lui faisant comprendre qu’elle peut la récupérer. Elle a l’air soulagée, pour le coup. Moi aussi je suis soulagé. Sauf qu’elle a l’air tellement soulagée qu’elle croque dans le tian. Et le trouve dégueulasse, d’après la comparaison qu’elle en fait. Je pousse mon assiette entre nous deux, histoire qu’elle puisse se servir quelques frites. Et j’éclate de rire. Mes nerfs ont lâché, j’ai gagné. Toute la tension dans mon corps se relâche. ‘’J’y suis peut être allé un peu fort Abe, excuse moi. Sers toi, et arrête de manger ça, jveux pas une morte sur la conscience.’’ Rien à faire jcrois, elle a dû se résigner à son sort. Parce qu’elle plante à nouveau sa fourchette dans le tian, et l’introduit dans sa bouche avec une petite grimace de dégoût, puis elle enchaîne avec une pique que j’avais pas du tout vu venir. En se mordant la lèvre. ‘’On est toujours pas en privé, puis jvais essayer de te trouver un chewing-gum, avant.’’ Je lui fais un clin d’œil, et je reprends. ‘’À quel moment ça a déraillé, pour qu’on en arrive là, au fait ? Nan parce qu’à la base t’étais pas censée faire d’effort particulier pour venir, et moi j’étais pas censé devoir jouer le jeu. Par contre cette fois je t’en dois vraiment une, je t’expliquerai quand on sera sortit de cet endroit, autour d’un café, avec une cigarette.’’ Je lui tends le 2nd paquet de cigarette que j’avais gardé dans ma poche exprès. ‘’T’as pas encore reçu ta paye, hein ? Tu me revaudra ça plus tard, quand t’auras les moyens.’’ J’ai rajouté la dernière phrase d’un ton qui ne lui laisse pas vraiment le choix. Dans un dernier rire, j’attrape mon assiette de carottes et j’en prends une énorme bouchée, en ayant l’air de plus ridicule possible, histoire de finir de calmer la tension entre nous. Avant de lancer une dernière pique, pour la forme. À voix basse, pour que seule elle puisse m’entendre. ‘’Par contre tu feras gaffe, ça te va vraiment bien un peu de maquillage, Aby.’’ Je lui fait mon plus grand sourire, et je prends une deuxième bouchée de carottes en la regardant droit dans les yeux. J’ai réussi à parler à une fille. Qui ressemblait à une fille, en plus. C’est l’un des plus beau jour de ma vie, et ça doit sûrement ce voir sur mon visage. ‘’Au fait, t'as encore pris des trucs sur le coin du nez hier, en rentrant dans ton dortoir?’’ |
## Mer 28 Mar 2018 - 23:11 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | Ma jambe est libre!!!! Je peux donc me refaire un semblant de contenance, un semblant parce que les sous-entendus de chacune de ces phrases commence à me troubler. Le mec, la veille il brain fart en découvrant que je suis une nana et maintenant il me caresse et parle de m'emballer. Personne ne m'a jamais parlé comme ça. Arrêtez d'être bizarre les gens ici, je m'y retrouve plus trop. Il s'excuse,me voyant mal à l'aise. ça m'apprendra à jouer en même temps. Par contre j'ai pas encore perdu mon salaud! Mais Je prends les frites et pousse le tian de coté. Je veux bien perdre là dessus en tout cas. "On me vendait les japonais comme à cheval sur la politesse et tout ça, hors c'est pas très civil de relever la mauvaise haleine d'une personne et de deux c'est encore pire de faire ça à une femme." Puis il demande quand ça a déraillé? Mais il est con ou il est con? Quand est-ce qu'il a vue des rails lui dans une relation entre deux personnes. J'suis pas cheminot moi. Quand ça déraille bah je trouve ça normal, ça doit forcer arriver à un moment non? Mais ce con se trouve être gentil, sympa et prévenant. Je prends le paquet et arrête de jouer un instant pour lui répondre sincèrement. "J'étais rien censé du tout et toi tu as joué parce que tu le voulais bien, je suppose que quelque part tu en avais envie. Mais je te remercie pour les cigarettes et pas que ça, au moins j'ai pas le temps de m'ennuyer et c'est plutôt sympa. " Mais par pitié arrête de contracter des dettes de rien, franchement c'est con et désobligeant, j'ai rien fait pour toi mec ! Je m'enrichie même sur le bon dos de ta gentillesse là tout de suite. La remarque sur le maquillage et le Aby c'était de trop... Pourquoi il persiste à m'appeller comme ça? Je me suis présenté comme Abe merde..... Je ronge mon frein un instant, cherchant comment lui expliquer ma désapprobation. Puis un reste de flan rejeté d'un estomac que j'avais mis plus tôt de coté me donne une idée. " Si j'ai mangé un tian dans le front après avoir dit quoi !" Sur ces mot, je décide de l'entarter, pas trop violemment non plus hein, avec mon demi-tian. un morceau rentrera dans sa bouche si je vise bien. Une fois le forfait commis, j'engueule l'homme-tian, pas trop fort mais juste ce qu'il faut pour qu'il ne se méprenne pas, je suis pas en train de rigoler, pour une fois. " Par contre arrête de m’appeler Aby, Arrête de le dire que tu me dois des trucs parce que j'ai rien fait pour toi à part te trouver sympa, te reluquer et te taper tes possessions terrestres. J'ai juste était moi en ta compagnie et je sais pas pour qui tu me prends pour croire que ça suffit à contracter des dettes mes je suis pas ce genre de type. Si je traîne avec toi, c'est que je dois déjà bien t'aimer sinon je me serai pas pointé. Mec, je me suis rasé les putains de jambes, au microscope ça doit ressembler à la banlieue de Bagdad. Je te connais depuis hier, tu es quelqu'un de gentil mais tu manques de bon sens et plus d'une fois tu as dû être exploité par des gens sans jamais qu'ils te rendent la faveur, si tu veux considérer que j'ai commencé à éponger la dette de l'humanité envers toi à la limite ça me va, mais non Erik tu ne me dois rien, après tout, tu as choisi de venir alors tu ne le dois qu'à toi" Je me repose dans mon assise et regarde dehors un instant, si il s'est pas barré après le tian dans sa tronche, il a vraiment un grain ce type. |
## Jeu 29 Mar 2018 - 0:02 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Bon, jme suis emballé sans doute un poil. Quand je disais que je lui en devait une c’était plus dans le sens que je lui étais reconnaissant, que sans qu’elle le sache elle avait aidé un pauvre gars à vaincre sa plus grande phobie en lui redonnant de l’espoir. Ça m’apprendra à pas utiliser les bons mots. Sachant que là jpeux plus rien dire, parce que je suis en train de m’étouffer avec le truc qu’elle vient de me lancer en plein visage. On parle pas la bouche pleine, alors je crache dans la paume de ma main le peu que j’ai réussit à ne pas avaler. Je lève les yeux vers elle, et calmement je lui explique. J’ai jamais réussit à dire ça, même au psy. Et je vais le dire devant plein de personnes. Mais je te le dit à toi, alors arrête de m’engueuler stp. ‘’Bon, apparemment tu es impatiente de savoir pourquoi j’ai dit que je t’en devait une. Autant je me suis mal exprimé, autant tu m’as beaucoup aidé, sans même avoir rien fait pour. J’ai été abusé par ma mère toute ma vie. J’ai jamais pu parler à une seule fille. J’en ai jamais eu l’occasion et le courage de parler à aucune fille de ma putain de vie. Je bloque dès que j’en vois une. J’ai peur. C’est pour ça qu’hier j’ai été surpris quand tu m’as dit que tu étais pas un garçon. C’est la première fois que j’ai un peu d’espoir de finalement être quelqu’un de normal, de pouvoir un jour essayer de sympathiser avec plus de 50 % des gens que je croise. Je t’ai jamais demandé de t’épiler ou quoi que ce soit. Mais je salue l’effort. Et autant quand je t’ai appelé Aby hier c’était pour te provoquer, autant à l’instant je me disais juste que ça t’allait bien. Et si ça te dérange, je jure sur ce truc que je recommencerais pas.’’ Sur ces mots, j’engloutis d’une seule bouchée le reste de tian dans ma main. J’essaye de rester le plus solennel en faisait cette promesse. Je me penche au dessus de mon assiette de crudités et je reprends une bouchée de carottes pour faire passer l’ignoble goût. ‘’Faut pas gaspiller.’’ Je sens mes yeux qui s’embuent. Mais je reprends une bouchée. Je sens même une larme couler le long de ma joue droite. J’ai envie de voir Tifa. D’aller prendre l’air. Je me sens juste vide. Encore plus qu’à mon arrivée ici. Ce qui est un peu la honte quand on connaît le critère pour être "admis" à Terrae. J’ai tout donné pour essayer de rester moi-même, quitte à surjouer pour ne pas laisser ma faiblesse prendre le dessus, pour ne pas fuir, pour affronter ça. Et j’ai réussit. J’ai le sentiment que je pourrais réussir à parler à des filles n’importe quand, maintenant. Alors pourquoi est ce que je suis triste ? |
## Jeu 29 Mar 2018 - 0:45 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | Mon coup de gueule derrière moi, je regarde Erik, qui semble in peu perplexe. Ah ouais Abe qui s'emporte c'est rare. Mais il est trop gentil, fallait que je le secoue, c'était en train de me foutre de l'urticaire. Il recrache une partie de son repas forcé dans sa main, pas très classe, mais bon en même temps, niveau classe j'ai pas cassé trois pattes à un connard. Je jette vite fait un coup d’œil dans la salle, discrètement. On est plus ou moins le centre de l'attention, les gens retiennent leur souffle comme si quelque chose de grave allé se produire. Putain ils ont jamais foutu les pieds dans un cirque ou quoi? Bon moi non plus mais les clowns qui s'entartent ça existe, ici c'est pareil, deux clowns qui s'entartent. Puis il commence à me raconter sa vie et d'un coup, ouais tout fait sens. Il recommence avec sa dette et l'aide que je lui ai porté volontairement ou pas, là je me contente de lever les yeux au ciel, faut vraiment qu'il arrête. Par contre un truc dans le timbre de sa voix me chiffonne, je sais pas si c'st la manière de tourner le propos, son regard bleu curieusement expressif ou autre, mais il a pas l'air dans son assiette. Il fini même par ré-emboucher le morceau de tian qu'il avait dans sa paume. Je croyais qu'il détestait ça. Quand on en arrive au masochisme, deux choses : soit on a trop de problèmes dans sa vie, soit on a pas assez de problèmes dans sa vie. Erik vient de vider son sac, il est a Terrae, tout table sur la première hypothèse. Putain maintenant il a l’œil humide. Bon Abe, à toi de jouer, soit génial, comme toujours. Je me lève et regarde un instant la salle puis Erik, je le prends par le bras et lui dit : "Viens, tu veux, j'ai pas envie de rester ici une minute de plus. Puis je t'en ai foutu partout, faut qu'on aille nettoyer tes vêtements" Ce n'était pas comme si j'avais l'intention de lui laisser le choix. Je le traîne donc aux WC le plus proche et colonise son lavabo. je fais signe à Erik de pas bouger et je commence à virer les miettes et les débris de courgettes qui sont tombés sur lui. "Désolé,c'était mon premier rencard. J'ai paniqué." C'est le premier mot que je trouve à lui dire. "Je pouvais pas deviner mais ça n'excuse en rien, j'avais deviné ton malaise avec les femmes et tout, et moi je pensais juste à m'amuser avec. Maintenant, s'il te plait arrête de te sentir redevable. Tu es assez grand pour choisir ce que tu fais et avec qui tu le fais, tout à l'heure je t'ai dit de toucher ma jambe pas de la caresser. Je vais pas dire que c'était désagréable ça erait mentir, mais clairement c'est pas une habitude chez moi et pourquoi je me sens obligé de me justifier avec moi même sur ça?" je prends une pause dans mon monologue alors que je reste concentrée sur mon nettoyage d'homme-courgette.. " Ce que je veux dire c'est que tu as tout l'air du type bien, et de ce que j'ai pu voir, tu te débrouilles très bien avec les femmes. Pour le moment, c'est toi qui est sympa avec moi et qui prend soin de moi. Tu me sers de guide, tu critiques la cuisine de la cafét' et tu me payes des clopes. alors que moi d'un autre coté, je t'humilie en public et te fait passer pour n'importe quoi. Tu penses à ton propre bien des fois?" En fait, c'est ça qui me gonfle. Il est trop gentil. Il doit être un poil plus hargneux si il veut avancer un minimum avec les gens. " Et surtout, ne me laisse plus jamais t'entarter sans réagir. J'ai déconné sur le coup c'était violent et pas utile. Oh ouais, arrête de bouffer cette merde de tian, un truc comme ça peut te rendre dépressif à mon avis. Je recommande un promenade avec Tifa et quelques cigarettes, ça te tente?" Je lui offre un sourire, renouant finalement avec son regard. |
## Jeu 29 Mar 2018 - 1:51 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | Alors que je suis penché au dessus de mon assiette, perdu dans mes pensées, j’entends une chaise qui racle sur le carrelage. Abe s’approche de moi et me prend par le bras. J’essaye de résister, mais rien à faire. Alors j’essaye de rester le plus droit et digne possible pendant qu’elle me traîne vers les toilettes. Elle fuit mon regard. Elle se sent coupable, alors qu’elle n’y est pour rien. C’est pas de sa faute si ma vie n’a pas été rose. J’ai les yeux encore un peu humide, mais sortir m’a fait du bien. Sentir ces regards sur soit n’est pas très agréable. On arrive dans les toilettes, et elle commence à essayer de m’enlever les quelques bouts de courgettes qui sont sur mon sweat. ‘’Moi aussi, c’est mon premier. Et je pensais pas qu’on allait le faire dans les toilettes pour notre première fois’’ Je marmonne ces mots pour essayer de me donner un peu de contenance, et pour ne pas fondre en larme. L’humour a cet effet là sur moi, parfois. J’essaye de repousser sa main pour m’occuper moi même des résidus de bouffe. Histoire de préserver ma dignité. ‘’Pour ma défense, comment tu veux savoir si un truc est doux juste en le touchant ? Faut parcourir un peu de surface pour s’en rendre compte. Puis sérieusement, c’est toi qui m’a provoqué, déjà hier, en parlant de date. Moi je voulais juste manger avec toi tranquille, qu’on apprenne à se connaître. Mais du coup m’attendais à une sorte de piège, alors je me suis dit que ça serais pas moi, la proie’’ J’essaye (et j’échoue) une fois de plus de la repousser, pour m’occuper de moi tout seul. Un peu comme cet ami bourré en soirée qui dit qu’il à pas besoin d’aide. Sauf que là jsuis sobre, jsuis un grand garçon. Un peu émotif, okay, mais quand même… ‘’Puis je te l’ai dit, je suis pas redevable, c’est pas le bon mot. Mais je voulais te remercier quand même, histoire de pouvoir être juste deux sans ces sangsues qui nous mataient, qu’on soit nous même plutôt que de devoir jouer des rôles pour préserver notre image. J’imaginais plus un kidnapping qu’une redevance, en fait, pour être hônnete.’’ J’espère que cette fois elle a compris ce que je voulais dire. Au pire elle a plus rien à me lancer à la figure. En tout cas, elle n’ose toujours pas recroiser mon regard. Mes yeux sont secs. Je reprends une sorte de contenance. ‘’Je recommande un promenade avec Tifa et quelques cigarettes, ça te tente?’’ Elle fini par me regarder dans les yeux et me sourire, apparemment fier de son travaille de blanchisseuse ‘’J’allais proposer la même chose. Je te rejoins dans deux minutes à la porte par laquelle on est rentré hier avec Tifa, profites-en pour te changer si t’en as envie. En plus tu t’es pas loupée, au niveau du genoux là. Après j’aime bien ta robe, mais pour s’asseoir par terre et rêvasser ça risque d’être peu pratique.’’ Et je souris à mon tour, parce que j'ai assez pleuré pour aujourd'hui, ya un quota à respecter. |
## Jeu 29 Mar 2018 - 12:12 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | Je me sens un peu moins seul dans mon manque d'expérience mais la pique de Erik me met... extrêmement mal à l'aise. C'est pivoine que je le regarde droit dans les yeux avec tout le sérieux du monde et lui dit : "Franchement Erik, tu penses qu'à ça vieux dégueulasse." Il tente plusieurs fois de m'éloigner au milieu de mon nettoyage. Nan mais mec c'est juste pour que je puisse réfléchir et parler en même temps. Si je dois te regarder dans les yeux, je vais encore avoir envie de faire ou dire des conneries alors laisse toi nettoyer et cette de me repousser ! Il se défend ensuite de la caresse sur ma jambe. Son argumentaire est modérément convaincant mais je ne cherche pas à l'enfoncer d'avantage. Je lui ai dit touche, il a touché "Oui , je sais que j'ai commencé. C'est pour ça que je m'excuse, j'ai cherché la merde, tu t'es bien défendu et tout." Je lui répond avec un air faussement bougon, un peu la tête du gamin prit en train de faire une connerie. Puis il explique plus en détail comment il avait l'intention de me remercier et ce coup ci, mon cerveau assimile un peu mieux. En fait il veux un vrai rencard ! Et j me vois mal lui dire non, surtout que du coup dans la foulée je l'ai moi aussi invité à sortir. Moi je dis, les relations entre homme et femme c'est trop compliqué, on est juste pas sur la même longueur d'ondes. Il me donne rendez-vous dans 2 minutes, il me propose de me changer, mais je décline je vais pas avoir le temps de me débarrasser du maquillage alors autant garder le reste, tant pis pour la robe. Je note qu'il a quand même vu la coupure au genoux. Prenant un air outragée, je le regarde, avec un demi-sourire que je ne parviens à cacher. " Et en plus monsieur se paye le luxe de reluquer? Je t'attends à la porte d'hier du coup " Et je file vers notre lieu de rendez-vous, tirant la langue à Erik le pervers nudiste voyeur. Il commence à avoir un sacré cv ce type là. |
## Jeu 29 Mar 2018 - 17:00 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | (HRP : tu peux rajouter pleurnichard au CV jpense) Elle décline l’invitation à se changer. Elle commence à me paraître un peu moins garçon manqué qu’au début, j’ai peut-être jugé un peu vite. En tout cas, ça a pas l’air d’être la maturité qui l’étouffe, avec une grimace comme celle qu’elle me fait en partant vers la porte. Je retrouve Tifa au pied de mon lit, à côté de sa gamelle de croquettes vide. Elle a sentit que quelque chose n’allait pas, et elle me lèche le visage quand je me penche pour la caresser. Je change de sweat, histoire de pas avoir une odeur de courgette moisie qui me suit partout. Je prends aussi entre deux t-shirts une petite boîte noire, de la taille d’une boîte d’allumette. Et un jogging propre, parce que je suis sûr que dans trente minutes Abe va mourir de froid, avec les jambes à l’air. C’est pas comme si j’avais pas prévenu. Puis je fais signe à mon bébé de me suivre. On arrive à la porte pile avant la fin du compte à rebours de deux minutes, et je prends une voix faussement surprise en m’adressant à Abe : ‘’Comment, tu es encore arrivée avant moi ? Ya pas un dicton comme quoi une femme doit se faire désirer et tout ça ?’’ Je ne peux pas m’empêcher de sourire en voyant la mine perplexe d’Abe. Surtout quand Tifa lui fait la fête, cherchant des caresses. ‘’De toute façon c’est pas un date là, c’est une balade/pause clope. Puis vu la gueule de mon dernier rencard, jsuis pas pressé de recommencer. J’ai fini par me faire entarter par une folle, je t’ai déjà raconté ce moment ?’’ Je me sors une cigarette, et Abe fait de même, et on se met à marcher. Au bout de quelques minutes, je me rends compte qu’on va vite tourner en rond ‘’Ya un truc en particulier que tu veux voir ? On peut en profiter pour te faire faire un autre tour du propriétaire. Ou alors juste trouver un endroit pour se poser, profiter du calme pour discuter, il se peut même que j’ai un peu plus que du tabac à fumer, si tu vois ce que je veux dire. C’est censé être à usage purement thérapeutique, mais ça a jamais vraiment marché, alors je l’utilise un peu quand bon me semble. Jsuis pas accro, mais des fois ça relaxe.’’ Jvais arrêter de me justifier, j’en fume à peine une fois par semaine, après un coup dur ou quand j’ai du mal à dormir. ‘’Oh, et si à un moment t’as froid, avec ta tenue dévergondée, je t’ai pris un jogging. Il risque d’être beaucoup trop grand, mais il tient chaud. C’était pas juste purement esthétique quand je t’ai proposé d’aller te changer. Et quand je dis "2min" c’était exagéré, tu pouvais prendre ton temps. Du coup, pourquoi t’es ici toi ?’’ |
## Jeu 29 Mar 2018 - 23:51 | ||
Abe Doe Messages : 368 Date d'inscription : 22/03/2018 Humeur : Nope. | Erik me rejoint rapidement, accompagné de l'adorable Tifa qui gambade près de lui. Il m'aborde en me disant qu'une femme devrait se faire désirer ou un truc du genre. "Pour être honnête? J'ai suivi le couloir. " Je prends la tête la plus candide et innocente. Jusqu'à ce que Tifa vienne me saluer de manière plutôt invasive. Je me baisse donc vers elle, lui donner l'attention qu'elle demande. Je la regarde un instant dans ses yeux bleus. Ils sont moins triste que ceux de son maître. il doit bien s'occuper d'elle. je lui flatte allégrement le cou quelques instants avant de me redresser vers Erik qui semble chercher à clarifier la situation de manière burlesque. "C'est pas que t'as pécho dans les toilettes alors qu'elle te nettoyait la courgette?Ouais, je crois que j'ai déjà entendu cette histoire quelque part. Du coup, non pour ton bien être ceci ne sera point un date." J'allume une cigarette du paquet offert par mon généreux sauveur qui me demande où aller. Mais dans la foulée il me propose un plan qui attire tout de suite plus mon attention. En plus, il cache un coté bad boy junky, c'est craquant. Et il a jamais eu l'occasion de fréquenter les demoiselles? Le pauvre, pourtant il a ses chances. "Tu sais comment me parler toi, Va pour la réponse B, le coin tranquille, étonne moi donc ." Et ça il m'a pas raté, la seconde d'après la seconde d'après il me traite de dévergondée. Bah il y va pas de main morte, mais cela semblait être relatif au temps. Du coup je prends sur moi et oublie le mot. Je vais juste pas remettre une robe de sitôt. " Bah, la flemme de me changer et de me démaquiller, puis en vrai, je m'habille rarement comme ça, du coup j'en profite un peu. Mais je prends note, à l'avenir, c'est pas pratique. " Je me demande pourquoi j'ai un peu honte maintenant. Je redescends donner trois caresse à Tifa avant de me redresser et de lancer à Erik : "Je saurai pas dire pourquoi je suis là, j'imagine que je devais en avoir besoin.... je te suis, où va-t-on ?" |
## Ven 30 Mar 2018 - 2:09 | ||
Erik Akimaru Messages : 828 Date d'inscription : 21/03/2018 Age : 28 Emploi/loisirs : Faire des cafés. S'entraïner. Humeur : T'es de la police ??? | J’opine du chef quand elle répond à ma question. Ca ne me regarde pas vraiment, mais j’espérais en apprendre un peu plus sur elle. Tant pis, il y a un temps pour tout. Un temps pour le jetage de tian et un temps pour les confessions. Je ne m’attarde donc pas sur sa réponse, et j’enchaîne. ‘’Bon, bah il faut trouver un coin tranquille, du coup. T’as rien repéré de sympa hier pendant tes pérégrinations ? Remarque tu pourrais te perdre dans un couloir, j’ai l’impression. Ya une sorte de prairie par là-bas, on devrait pouvoir s’y poser tranquillement sans être dérangés par des Jean-La-Drogue-C’est-Mal. Après, si t’es d’humeur plus romantique et florale, ya un champ de fleur. Nan, pas le champs de fleurs ? J’m’en doutais, go pour la prairie du coup, follow me.’’ Je lui ai volontairement pas laissé le temps de répondre aux questions, histoire qu’elle se sente pas gênée. Enfin pas trop gênée. Parce qu’elle est vraiment mignonne quand elle rougit. Enfin bref. Je m’accroupis pour flatter le flan de Tifa, histoire de penser à autre chose, puis je me mets en marche. De mémoire, c’est à une demie-douzaine de minutes, on va compter dix minutes le temps de se trouver un endroit où s’asseoir. ‘’D’après de savants calculs, on devrait y être dans un peut plus de cinq minutes, sans doute le double pour trouver un endroit tranquille. Ça te dérange si je mets un peu de musique en attendant ? Je crois que j’ai encore ma vieille playlist rock, jdois avoir du Muse ou du Green Day, ce genre de trucs.’’ Le reste du trajet se passe plus ou moins en silence, mais je sens qu’il y a une sorte de tension un peu sous-jacente. Venant de moi, c’est normal, je reste un grand timide. Mais venant d’Abe, ça m’étonne un peu. Enfin je n’aurais pas le temps de m’inquiéter plus que ça, parce qu’on est enfin dans un coin (si on peut appeler le centre d’une prairie un coin) où personne ne viendra nous faire chier, et où on ne pourra pas influencer les jeunes. La drogue c’est pas super bien, même si je n’ai aucun scrupule quand ça concerne moi ou une personne libre de ses choix et connaissant les risques. Je m’assois donc en tailleur, sans utiliser mes mains, Tifa pose sa tête sur ma cuisse, et je fais signe à Abe de s’asseoir. ‘’T’es sûre que ça te dérange pas de fumer ça ? Je vais pas te forcer, et tu as rien à prouver.’’ Ca fait longtemps que je n’ai pas fumé avec quelqu’un, ça me fait bizarre. Je sors la petite boîte de mon sac et je commence à rouler tranquillement, avec les gestes de quelqu’un qui sait s’y prendre. Tout en me concentrant sur ce que je suis en train de faire pour ne pas croiser son regard, je commence par m’excuser. ‘’Excuse moi pour la crise de larmes de tout à l’heure. Je ne voulais pas te faire te sentir coupable ou quoi que ce soit. Désolé.’’ Je finis ma tache pile à la fin de ma phrase, et je lui tends le joint et mon briquet. ‘’Je sais pas trop ce que ça vaut par rapport à ce qu’il y a à N.Y., mais en général ça fait effet assez vite.’’ J’attends patiemment mon tour en caressant la tête de la propriétaire des deux yeux bleus qui me fixent. ‘’Abe, tu faisais quoi avant d’être une chômeuse au Japon, du coup ? Perso j’étais barista.’’ |
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