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Peut être que c'est pas réciproque, mais tu m'as manqué. [Houston bb]
##   Dim 25 Mar 2018 - 18:43
Alice Borges

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Une grande poche en papier dans les mains, Alice remonte les étages de l'Institut. Ca fait 2 mois qu'elle ne l'a pas vu, et elle commence à se demander s'il est toujours en vie. Elle se demande aussi si c'est une bonne idée. Peut être qu'il n'a pas envie de la voir. Peut être qu'il a envie d'être seul. Peut être qu'il va mal. Elle aimerait pouvoir l'aider, mais dans ce cas elle ne pouvait pas le savoir sans aller le voir.

Elle avait passé beaucoup de temps avec toute la Cool Patrol, avec sa Lune, elle avait repris son travail à l'hopital, elle avait retrouvé très vite Nathanaël. Mais pas Houston. Pas encore.

Maintenant qu'elle contrôle mieux sa Télépathie, Alice se sent prête à faire face au bouillonnement intérieur de Houston. Une fois arrivée devant sa porte, elle s'arrête un temps. Cherche et trouve très très rapidement sa présence. Il n'a pas changé. Elle sourit. Peut être qu'elle aurait dû y aller plus tôt. Elle ne sait pas vraiment.

Elle frappe à la porte. Patiemment, elle attend. Elle se rend compte qu'il lui tarde de voir l'Eau, qu'elle a envie de le revoir sourire, de l'entendre faire ses remarques cyniques, d'entendre ses questions intelligentes et ses questions tout aussi maline, ou complètement idiote. Elle a envie de rire avec lui, et de le voir progresser à vue d'oeil. Elle a envie de savoir comment il va, tout bêtement. De discuter un peu avec lui.

La porte s'ouvre. Alice refrène son envie de le prendre ses bras, mais ses yeux n'en disent pas moins. Elle laisse un sourire illuminer son visage, briller sur ses lèvres. La poche entre les mains, elle écarte un peu les bras, l'air amusée. Ses yeux bleus intenses se plantent dans les siens.

« Pardon de ne pas être venue avant. J'me suis dit que ça pouvait être chouette de prendre le goûter ensemble. »

Elle lui tend doucement la poche et sa brioche. C'était un petit cadeau souvenir, hm ?

« Je suis vraiment contente de te voir, Houston ! »


Peut être que c'est pas réciproque, mais tu m'as manqué. [Houston bb] Alice%20Signa


Moonshine:
##   Lun 26 Mar 2018 - 1:12
Houston Carter

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HRP : Eeeet on assiste à un méga come back de l'ancien Houston- C'est bô /PAN/


C'était très dur de définir ce qu'avait fait Houston de ces deux derniers mois.
Parce que quelque part, il ne le savait pas lui même. Il faisait des choses, à droite, à gauche, sans réelle volonté, parfois il se forçait à compléter ou à effectuer la liste de sa nouvelle vie mais... Il n'en avait aucune envie. Il n'était pas retourné voir sa psy. Il avait besoin de savoir quoi lui dire, comment lui parler. Il avait besoin que les choses soient claires dans sa tête avant de faire ce pas là.
Alors il retombait dans ses vieux travers. Les rêves étaient revenus, ça le prenait de temps en temps. Il avait essayé de les maîtriser, comme il avait fait avec l'eau, mais ça ne laissait pas de trace. Ça venait et ça repartait aussi vite, impossible de mettre la main dessus.
Alors quand la méditation l'avait agacé, il avait fait autre chose. Il avait réparé des trucs, construit d'autres trucs, il fallait que ses mains s'occupent. Il était devenu le gestionnaire du wifi de tout le bâtiment, par exemple. A quoi ça servait ? A rien. Les gens venaient juste râler quand ça marchait pas, et puis il s'en occupait, et ça marchait à nouveau. Parfois il aurait aimé que ça marche moins bien encore, pour l'occuper plus.
Il se rejouait des films entiers, des livres qu'il dictait tels des pièces de théâtres, il repassait inlassablement ses coups d'échecs face à Michigan dans ses soirées d'insomnies. Houston était bon aux échecs, mais Michigan était encore au dessus. En fait, Houston ne gagnait contre lui que lorsqu'il trichait avec le logiciel.
Et surtout, ce que Houston faisait beaucoup, c'était tourner en rond. Marcher pour aller nulle part, une marche flegmatique qui peut partir en course effreinée à tout moment.
Il avait vraiment, vraiment besoin de s'occuper. Heureusement, il dérangeait sa chambre dans ses activités. Puis il passait du temps à la ranger. Puis à la déranger. Comme des tocs, ces deux derniers mois l'avaient vus s'enfermer dans une boucle infernale, dans le but d'occuper son esprit à autre chose qu'à... Qu'à quoi ? A quoi Houston ne voulait-il pas penser ?
Il secoua la tête.
Quelqu'un avait frappé. Il tourna encore, regarda l'état de sa chambre. C'était pas présentable, clairement. Il jeta un regard à Meta. Il avait commencé à le réparer, lui aussi. Sans faire exprès. Il doit aller ouvrir, on a frappé non ? Oui.
Il se dirige vers la porte, ouvre et tombe sur-


_ Alice ?

Pendant un instant, je suis surpris. C'est comme si... Comme si le monde extérieur avait vraiment disparu pendant un moment, avait que je me souvienne qu'elle était là. Ho putain. Alice existe. Un peu perdu encore, je jette un coup d'oeil à ma chambre. Ok ok ok, j'ai vraiment dû... M'absenter longtemps. Elle me tend un paquet. Je regarde la chose en fronçant les sourcils. Il faut encore que je me remette en phase avec ce que ces crétins appellent "la réalité" je crois.
Je regarde le paquet. Mon visage s'éclair lorsque mon nez rencontre une odeur agréable.

_ Ho putain du manger ?! Attends, le goûter ? Il est quelle heure ?!

Je me retourne vers l'intérieur de ma chambre.

_ Chrome, l'heure stp.
"Va te faire foutre" répond une voix robotique depuis le centre de la pièce.
_ Répond ou je viole ta carte électronique connard.
"16h35 fils de pute" répond à nouveau la voix.
_ Effectivement, c'est l'heure du goûter !

Je fronce les sourcils à nouveau. Ho mon dieu. J'ai réparé Chrome. J'ai fait ça ? Je me demande si je suis juste perdu ou si je suis maso. Sûrement un peu les deux.
Mon regard accroche à nouveau celui d'Alice. Je souris en attrapant ce qu'elle me tend.

_ Moi aussi je suis content de te voir ! J'ai pas pris le temps de passer voir comment tu allais, désolé. J'étais... Occupé, je crois. Mais vas y entre, je vais te faire une place !

Coooomme par hasard on est dans la phase non rangée de la chambre. D'un geste machinal, je fous tout le contenu du lit et des chaises par terre et ouvre grand les fenêtres. Il fait un peu frais dehors mais je suis pas sûr que l'odeur de la chambre soit préférable (entendre par là, je suis certain que non).
Je m'installe moi même sur mon lit et écarte les bras devant le chaos ambiant de la pièce.

_ Bienvenue dans mon humble demeure ! Pas de remarques sur le bordel s'il te plaît, c'est un sujet sensible, je fais avec un petit air taquin.
"Tu dragues comme un pied de chaise" résonne encore la voix de Chrome depuis mon ordinateur.

Je coupe le son du haut parleur et ferme mon écran sans réfléchir avant de hausser les épaules vers mon invité.

_ Fais pas attention, cette voix est sûrement la pire erreur que j'ai fait de ma vie. Quoique qu'après réflexion j'ai fait pire. Mais elle est dans le top 5, sans aucun doute. Je t'ai même pas demandé, ça va toi ?

Quelque chose cloche.
Oui, ça l'intéresse, oui il est profondément sincère dans tout ce qu'il dit mais... Tout va très vite. Trop vite. Comme si même ses paroles prenaient la fuite. Et ça, ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé...



... :
##   Jeu 5 Avr 2018 - 0:15
Alice Borges

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Lorsqu'il ouvre la porte, le garçon semble surpris de te voir. On dirait qu'elle le sort d'un rêve, un rêve alors qu'il est bel et bien éveillé. Elle se contente de lui sourire, réellement heureuse de le voir. Comme elle s'en doutait déjà, les pensées de Houston défilent sur elle à une vitesse incroyable, elle les laisse couler, n'essaie pas de se concentrer dessus. Elle verra bien, et puis elle monte petit à petit ses barrières au cas où elle ne se sente plus de résister aux flots intarissables des pensées de Houston.

Elle hoche simplement la tête à sa question. Il était bien l'heure du goûter. Précipitamment, il demande à une voix robotique malgré son timbre se voulant proche de la réalité s'il est bien l'heure de manger. L'échange est vif, bref, et très violent pour Alice. Cependant, elle connait le garçon et ne s'étonne pas spécialement de le voir échanger comme cela, ni du fait que c'est probablement lui qui a inventé cette façon de faire. Elle rigole, légère, elle-même. Il semble être prit un instant par quelque chose, ses pensées se concentrent sur l'ordinateur, puis il se tourne vers elle et retrouve son sourire, en prenant le paquet de ses mains.

Elle entre dans la chambre, referme doucement la porte. Il est gentil, explique qu'il n'a pas prit le temps de venir la voir. Elle non plus. Elle ne sait pas vraiment comment il a vécu toute la violence de Terrae. Elle ne sait pas comment il a vécu ces deux derniers mois. Elle ne sait même pas s'il sait qu'elle est devenue Etoile. Qu'elle l'entend penser si fort et si vite. La petite Terre l'aide juste à débarrasser le lit doucement, sans prendre trop de place. Lorsqu'il écarte les bras, elle sourit, l'air réellement amusée par son ton un brin moqueur. Elle va pour s'asseoir près de lui, alors que la voix robotique s'élève de nouveau. Alice tourne son regard vers l'écran et les enceintes, et réplique, vive, mais toujours souriante et douce.

« Entre le pied de chaise et la voix de chevrette, je choisis le pied de chaise. »

Houston ferme tout, et lui demande gentiment d'ignorer la voix, en essayant d'estimer si c'est vraiment la pire chose qu'il a faite, et Alice secoue doucement la tête pour dire non, jusqu'à ce qu'il en vienne à la même conclusion, ce qui lui arrache un nouveau rire. Elle vient glisser son pied droit sous son genoux gauche. Comment elle allait ? Mieux, bien mieux. Alice remonte doucement ses barrières alors que Houston se focalise sur elle, et que tout va trop vite. Alice est pourtant très calme, et elle pose sa voix en lui répondant, sans le quitter des yeux.

« Mieux. Maintenant ça va. J'ai repris les activités avec les petits et les personnes hospitalisées. Je vais faire des études à Tokyo bientôt, en musicologie. Et de mon coté, je vais continuer d'approfondir mes connaissances en art. Sinon, tout va bien, je sors pas mal... Et je suis désolée de ne pas être venue, quoique tu en dises. Je ne sais même pas ce qui t'es arrivé depuis la dernière fois que j'ai entendu ta voix. »

Dans un couloir plein de cris, la voix de Houston avait donné des indications. Depuis, elle ne l'avait plus entendu. Du tout. Elle replace une mèche ses cheveux derrière son oreille, et sourit, l'air un peu plus timide.

« Je suis Etoile maintenant... Ca fait 2 ou 3 mois. »

La petite Terre hausse doucement les épaules. En fait, c'est Houston, peut être que pour lui ce n'est pas très important. Ce n'est pas très important. Mais Alice est Télépathe, et prend bien conscience de l'impact qu'elle peut avoir sur les autres sans vraiment le vouloir. Elle finit par balancer tout doucement ses jambes sur le bord du lit, et penche la tête sur le coté, en souriant plus fort. Elle lance d'un ton plus enjoué.

« Et toi alors ? Est-ce que ça va ? Tu recommences à construire des outils ?»

Alice avait vu Mécha, entendu la voix. Elle avait bien compris, mais ne savait pas si Houston se rendait vraiment compte. S'il s'en rend compte maintenant. Peut être au final en avait-il besoin. Il n'avait pas une psy pour en discuter ? Elle ne souvient plus. Mais ce n'est pas grave. Alice a l'air vraiment contente de pouvoir prendre de ses nouvelles, tout son visage, tout son corps le laisse voir. Alice s'ouvre aux autres toujours comme avant.


Peut être que c'est pas réciproque, mais tu m'as manqué. [Houston bb] Alice%20Signa


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##   Dim 15 Avr 2018 - 15:36
Houston Carter

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Ce qui est bien avec Alice -entre autres choses- c'est qu'elle ne semble se formaliser de rien.
Je suis largement déjà assez grossier pour avoir à présenter Chrome à qui que ce soit, mais comme il contrôle plus que moi ses propres protocoles ça m'est souvent arrivé de l'entendre parler juste au moment où il devrait fermer sa gueule. La plupart du temps, ça marque le moment où je commence à m'enfuir en courant, mais là on est dans ma chambre, et Alice a l'air de s'en foutre.

Mieux, ça l'amuse ? Croyez moi ça l'amuserait moins si elle vivait avec H24. Par contre, quand elle lui répond, et que je sais que cette petite horreur de technologie l'a entendu, je rigole franchement. Depuis combien de temps j'ai pas ris ? Si je me fis à ma notion du temps assez horrible en ce moment ça doit faire largement plus que 56 heures... Bref, ça me délie un peu la langue, avant de me rendre compte de ce qu'il vient de se passer. Elle a répondu à Chrome ?! Ho merde- Je me retourne vers elle rapidement.

_ Ho mon Dieu, il va se venger. Si tu reçois des appels inconnus par centaines, que tu as un compte sur Tinder ou quoi que ce soit qui sort de l'ordinaire avec les réseaux sociaux, tu me préviens directement. Je l'ai programmé pour être excessivement rancunier. Et susceptible. Et vicieux. Et grossier, mais ça t'as dû remarquer.

Je pense qu'on peut sentir l'inquiétude dans ma voix. Pas la terreur ça va, parce que j'ai beau l'avoir créé rancunier, il n'est pas "méchant". Enfin je crois pas. Du moins, je l'ai construit quand j'avais des problèmes de morale donc je dirais pas qu'il balancerait pas des sextape s'il en avait mais j'espère que pour Alice ça ira. Elle est pas du genre à filmer des sextape. J'espère. Putain hors de question que je lui demande.

Après un rire, elle reprends la discussion, elle me raconte ce qui s'est passé pour elle. Et gosh. Cette femme est une sainte ou quoi ? Elle bosse à l'hôpital, elle va faire des études à Tokyo, elle se renseigne sur un autre domaine... Et elle s'excuse de pas être venue. Mais en fait... Faut pas. Sa vie a l'air belle, passionnante, je pense que je pourrais facilement l'écouter pendant des heures. La mienne c'est... Un peu le bordel ? Euphémisme. A cet instant, là maintenant, j'ai tellement pas l'impression d'avoir le droit de parler comme ça, avec elle, j'ai juste l'impression d'être une tique, une mauvaise influence qu'elle se traînerait... La joie hein.

Je réprime ce sentiment chelou lorsqu'elle m'annonce être étoile. Et mon cerveau, habitué aux changements soudains, enbraye sur la nouvelle avec facilité, se jettant dessus comme un scénariste sur un Deus Ex Machina. Un sourire grand comme... Ta mère (j'aime pas les comparaisons) se dessine sur mon visage alors que je réponds du tac au tac.

_ Mais c'est génial ! Depuis si longtemps ?! Oh God faut absolument que tu me dises comment ça s'est passé, ce que tu as ressenti, comment ça s'est déclenché et- ho pardon c'est sûrement personnel. C'est juste que... Les pouvoirs c'est encore trop abstrait pour moi, j'aimerai bien me pencher plus dessus, de manière, tu sais, scientifiquement parlant. Quand j'aurais du temps. Ho ! Mais j'ai du temps !

Je suis pas sûr qu'elle saisisse la private joke avec moi même soit dit en passant. J'veux dire... Maintenant, j'ai du temps. C'est fou. Et j'en profite pour réparer Meta et Chrome. Meilleure idée du monde.

_ HO MAIS ATTENDS ?! Ça veut dire que tu peux lire dans ma tête oklm maintenant ?! C'est fou ça, et tu lis quoi ? Oui non d'accord on va éviter les tours de magie dès le mati- l'après midi ok.

Je prends d'un seul coup un visage étrangement grave.

_ Tu es la fille du professeur Xavier. Spirituellement je veux dire. C'est fou la ressemblance.

Mais mes découvertes mystiques sont interrompues par sa dernière question. Est ce que je vais bien ?
Qui c'est, je ?
Je vais bien ? Je crois ? Non, attendez, quand ? Ou je veux dire, quoi ? Je fronce les sourcils, essayant de remettre les émotions, les sentiments et les pensées logiques en ordre. Je crois qu'il y a un certain nombre de trucs qui me disent que ça va. La majorité ?
La majorité disent clairement que ça ne va pas. Houston et le déni, c'était quelque chose. Et Alice a l'air si heureuse... Mais elle peut dire dans ses pensées.
J'attends encore quelques instants avant de répondre.

_ Je crois que j'ai envie de dire que ça va. Mais je crois pas que ça soit vrai. Je veux dire, ça se voit que ça va pas non ? Je suis pas sorti de ma chambre depuis un moment, je perds la notion du temps, je cherche des moyens de m'occuper -parfois super random, genre j'ai aidé à réparer le circuit électrique de l'hôpital. Je sais même pas pourquoi j'ai fait ça. J'ai commencé à réparer Meta, et Chrome j'en parle même pas, alors que je m'en suis volontairement séparé pour ma vie ici... Je... Je répare des trucs. Je fais que ça. Je sais pas ce que je cherche à réparer.

Il baisse la tête. Pour la première fois il se rend compte que ce qu'il y a dans sa chambre. C'est le bordel, dans tous les sens, des matériaux électroniques, des bouts de vies passées qui ressurgissent sur une étagère, son lit est plein de ces pièces de puzzle qui appartiennent à un passé auquel il ne veut pas revenir... Pourtant...

_ Je crois que... Ma psy m'a dit que j'avais un sérieux problème de déni. Je crois que je suis encore en train de nier quelque chose, mais c'est dur de mettre le doigt dessus. (Je soupire, saisis un boitier et le lance pour le voir s'exploser contre le mur.) Mais au moins, cette fois j'essaye. J'essaye de mettre le doigt dessus, je veux pas redevenir... Ce que j'étais avant.

Y penser et en parler, c'est deux choses vraiment différentes. Et je crois que j'aurais pas dû fuir ma psy.



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##   Dim 15 Avr 2018 - 18:06
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Houston rit à la remarque d'Alice, alors qu'elle garde son sourire. Elle semble surprise lorsqu'il se retourne brutalement vers elle. Il semble presque paniqué, et lui explique précipitamment qu'il va se venger. Chrome. Il lui demande de le prévenir directement si jamais elle a le moindre souci, et elle se met à sourire l'air de plus en plus amusée. Elle répond, très calme.

« D'accord Houston, je te le dirai. Mais tu sais, je n'ai que Facebook et je ne l'utilise presque jamais, et je n'ai aucune application à part pour de la musique sur mon portable... Alors il ne risque pas trouver grand choses sur moi. Mais c'est gentil. »

Elle le tiendrait au courant si jamais. Elle rit un peu, sans se moquer du tout. La vie d'Alice était loin, bien loin de toute informations stockées. La vie passée d'Alice était faites de souvenirs enfermés dans les arbres autour de sa cabane et des odeurs des coussins de son salon. Elle était dans les éclats de rires de ses parents, dans les sourires de Yang ou encore dans les grandes mains de Lag. Rien de son passé n'était stockée en données. Même son Vide, elle avait demandé à ce qu'il reste protégé et seulement dans les lourds dossiers papiers de l'hopital de Terrae. Chrome ne trouverait pas grand chose à se mettre sous la dent si c'était le cas. A la limite, les coups de fil incessants. Alice n'entrait pas en contact avec ses amis par Facebook, ou très peu. Elle s'en servait plus comme moyen d'information. Elle allait les voir, comme maintenant. Elle n'avait laissé que son père derrière elle, et lui envoyait des lettres. Et la seule personne susceptible de se servir de Facebook pour lui parler préférait lire son écriture, dans sa nouvelle famille.

Et alors qu'Alice pense tout cela, elle n'a pas monté ses hauts murs mentaux. Et les pensées de Houston glisse dans un coin de sa tête, sans se mélanger à ses pensées. En quelques mois, Alice a apprit à discerner naturellement les siennes de celles des autres. Et Houston... Se pose trop de questions sans les poser. Alice ouvre grand les yeux en regardant Houston, et puis éclate de rire. Un rire franc et joyeux, clair et fort, qui fait fermer les yeux. Elle secoue simplement la tête, sans rien dire de plus. Non. Chrome ne trouvera pas de sextape. Même pas une photo d'Adélaïde et elle.

Houston enchaine, après avoir accusé le coup de toutes les informations qu'Alice lui donne. Elle sent qu'il se torture l'esprit une seconde avant de se concentrer sur la nouvelle information : l'étoilisation. C'est fou comme ses moments passés avec Nicolas, à ne pas échanger un mot mais en comprenant tout de l'autre l'entraîne extrêmement vite à entendre et comprendre les nouveaux détails auxquels elle a accès. C'est fou comme son pouvoir est fascinant et terrifiant à la fois.

Houston se met à parler bien vite. Il lui demande comment cela s'est passé, Alice fronce sensiblement les sourcils, alors qu'il s'excuse parce que ça peut être personnel. Puis lui explique qu'il aimerait se pencher plus scientifiquement sur les pouvoirs. Alice hoche la tête. Elle pousse un bref soupir, et pose ses yeux bleus sur le bazar présent au sol.

« Hmm, je peux te raconter. En fait... Je suis passée Etoile pendant la rébellion à l'hôpital. Je... J'essayais de venir en aide aux autres, quand les Téléporteurs ont commencés à évacuer les blessés de la forêt. Et... Hamilton était parmi eux. Un Téléporteur l'a ramenée, j'étais d'un coté du couloir, de l'autre un garçon a prit peur et a voulu attaquer. »

Alice s'arrête un instant, ferme les yeux, chassent les images souvenirs, les images que se créent Houston.

« Et j'ai répondu. Je me suis mise très en colère, j'ai explosé en vol. Je l'ai blessé, je ne contrôlais pas ma puissance, en fait je ne savais pas que je pouvais faire ça. Et puis voilà, e je me suis enfuie, cachée. On m'a très vite retrouvée, et j'ai passé du temps avec Hamilton. C'était compliqué au départ, parce que je ne maitrisais plus mes barrières et j'entendais les pensées de chaque personne s'approchant trop de moi. J'avais l'impression d'être dans une salle de cantine bondée en permanence. »

Elle retrouve vite son sourire, et tourne la tête vers Houston. Un sourire un peu triste la traverse avant de s'enfuir et de laisser place à un amusement nouveau, simple et enfantin, en hochant la tête.

« Enfin voilà, c'était pas vraiment une partie de plaisir. Mais maintenant ça va mieux. Alors oui je peux entendre et voir ce que tu penses. J'entends quand tu parles, je vois ce que tu penses. Si je me concentre sur toi, je commence à bien discerner la "ligne" principale de pensées, et tout ce qui parasite autour, mais je n'arrive pas à lire les deux en même temps. J'entends le principal. Et je n'ai presque plus besoin de barrière, je peux laisser les pensées couler sur moi sans vraiment les entendre, sans avoir de migraine. »

Lorsqu'il parle de sa ressemblance avec le professeur Xavier, Alice éclate de nouveau de rire. Elle vient lui donner un coup de doigt sur l'épaule.

« Je pense que je suis moins dangereuse que lui quand même. »

Alice n'en ai pas encore au stade où elle peut communiquer par la pensée même si elle commence à bien s'en sortir. Elle n'est toujours pas capable d'insinuer une idée ou de modifier des pensées. Elle n'en ressent pas trop l'envie de toute façon.

Houston bloque. Il se recentre sur lui. Pense à lui. Alice n'écoute plus, elle ne veut pas l'entendre penser ça. Le garçon met un peu de temps avant d'enchainer. Il a envie de dire que ça va, mais non. Alice l'a bien deviné pas vrai ? Alors oui ça va, mais ça ne va pas. Elle ne connait que trop bien cet état pour y être passée les quelques mois d'automne. Elle garde son sourire fantôme, mais son regard est fixé sur lui, ne s'en éloigne pas. Elle ne lit plus elle écoute.

Elle se tait, jusqu'à ce qu'il termine. Et puis, doucement, elle avance sa main vers son genou. Il n'allait pas bien, il avait recommencer à faire des choses sans but. Il n'était même pas venu la voir. Il n'avait pas eu beaucoup de contacts avec les autres. Apparemment, il n'avait pas vu sa psy depuis un moment. Est-ce que ça avait commencé avec l'annonce de Ryu ? Pendant les attaques ? C'était probablement à ce moment-là. Il cherchait en tout cas, à savoir. Comme il pouvait. Elle regarde le boitier explosé au sol.

« Non, je ne crois pas non plus que tu ailles entièrement bien. Tu n'as pas l'air malheureux, mais j'ai du mal à t'imaginer malheureux. Tu sais, réparer c'est bien, c'est que tu cherches déjà quelque chose. Et tu allais voir une psy, c'est aussi une chouette démarche. Peut-être que tu devrais y retourner ? Peut être que tu devrais tenter de... Je ne sais pas, comme tu disais, t'intéresser aux pouvoirs, quelque chose de nouveau. Je sais qu'Elwynn a un ami qui travaille dessus. Tu ne vois plus grand monde depuis combien de temps Houston ? Et je ne parle pas de personne à qui tu rends un service. »

Elle parlait de personnes juste avec qui passer un peu de temps, discuter, faire une activité ensemble. Elle tourne doucement la tête, et accroche ses yeux bleus dans ceux de Houston. Elle a l'air sérieuse, mais ne perd rien de sa douceur.

« Tu peux ne pas me répondre. Houston, qu'est-ce que tu étais avant ? »

Ils s'étaient promis de se l'échanger, cette information que si peu de personnes ne connaissent. Alice ne veut pas encore savoir pourquoi il ne veut plus l'être. Si Houston ne veut pas, c'est qu'il y a des raisons, probablement de très bonnes raisons. Peut être Alice pourrait l'aider à trouver ce qui ne va pas. Ce qu'il dénie. Après tout, elle avait renié pendant 3 mois son propre mal-être... Qui sait ?


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Je hoche la tête, en voyant qu'elle semble avoir compris pour les réseaux sociaux.
En fait, je pourrais lui dire la vérité, mais je lui fais confiance pour venir me voir en cas de problème. Chrome ne se contente pas de chercher (ce qui en soit est beaucoup plus la fonction de Meta, parmi tant d'autres), non lui est juste là pour emmerder. Je pourrais lui dire qu'il m'a déjà créé un compte tinder et instagram pour poster des photos de mes hacks . Qu'il a envoyé des messages à tous les psychopathes de mon répertoire pour leur dire que je craquais sur eux (je me souviendrai à jamais de ma rencontre avec Gaetano après ça). Qu'il a  transféré l'argent d'un de mes comptes à une association de soutien aux familles des membres du FBI tués en mission. Très mauvais goût celle là.
Mais je ne dis rien, parce que si ce genre de chose lui arrive je sais qu'elle saura immédiatement d'où ça vient. Et que je vais demander à Meta de réduire les possibilités de cette machine infernale, aussi. Enfin. Puis elle explose de rire... Sans raison ? Ho gosh si y'a une raison. Elle secoue la tête, et je sais pas si je dois me sentir affreusement gêné ou soulagé. Je crois que c'est le soulagement qui passe largement en tête (il faut en vouloir pour me gêner dans ce sens là sur quelque chose).

Mais d'un coup, je trouve ça beaucoup plus intrusif son truc de lire dans les pensées. Ça m'avait pas traversé l'esprit parce que je pars du principe que si je ne comprends pas le mien y'a pas de raison qu'elle le comprenne, mais elle arrive visiblement à lire dedans assez clairement... C'est... Perturbant. Ça me rappelle la discussion que j'ai eu avec sa copine, étrangement. Si ses pouvoirs viennent de son corps, comment peuvent-ils agirent à l'extérieur de celui ci, sans force apparente ? C'est étrange. Peut-être que l'affinité et l'affiliation ont deux manières de fonctionner bien différentes ? Ça expliquerait pourquoi je peux contrôler le flot de l'eau dans mon corps mais pas du tout mes visions... Terrain à creuser.

Elle me parle justement de son étoilisation, et j'écoute. Comme je m'y attendais, il y a beaucoup de... Sentiments. D'émotions fortes. Plus j'en apprends, plus je me dis que la logique n'a rien à voir là dedans. Pourtant... Il y en a forcément une, quelque part. Par exemple, rien que le fait que tel ou tel pouvoir peut se déterminer par les caractéristiques comportementales d'un individu veut dire qu'il y a bien une logique quelque part. Reste à trouver laquelle.

Je m'arrête un instant sur une de ses confessions. Elle s'est mise... En colère ? J'ai du mal à me l'imaginer, sans mentir. Et... Je crois que ça me met un peu en colère aussi, quelque part. Je repense au lieu où ça s'est déroulé. C'était à l'hôpital. J'y... J'y étais à ce moment là. Mais je crois que je n'étais déjà plus vraiment... Attentif. J'ai eu peur pour ma psy, à un moment. Et puis... J'ai- oublié n'est pas le bon mot, mais je me suis absenté, écrasé par les responsabilités que je m'étais attribué, je crois.

Enfin, on ne parle pas de moi, là. Je l'écoute jusqu'au bout, en essayant d'être au maximum attentif à ce qu'elle me dit. Je grimace. J'ai déjà assez de mal avec les visions, j'ose même pas imaginer ce que ça serait d'écouter les pensées des autres en permanence. Les miennes prennent bien assez de place merci.

_ Ça n'a pas l'air d'être évident quand même, ça ne donne pas trop envie... C'est fou que des émotions soient capables de déclencher un tel changement dans notre corps... Et, je suis désolé, j'étais à l'hôpital aussi, j'aurais dû passer, voir comment ça allait... Hamilton va bien ?

Je ne l'ai rencontré que 2 fois mais je sais qu'elles tiennent énormément l'une à l'autre, et si le bien être de Alice dépend de son bien être à elle alors je suis prêt à m'en soucier.

Elle rigole pour Xavier. Sans savoir pourquoi, je me sens un peu vexé. Je crois que c'est parce que j'aime bien les films de supers héros. Ils sont niais, voir complètement cons, mais ils ne me semblaient pas si loin de la réalité que ce que moi, je pouvais l'être.

_ Dangereux ?! J'aimerai bien que tous les hommes dangereux soient comme lui tiens ! Je veux dire, ok, quand il devient vieux et fais des crises psychotiques d'accord c'est pas top mais sinon le gars il tient une école, il guide les gens avec un sourire compatissant et le bonheur sur son visage, il a un sens de la morale et de l'éthique à peu près correct -enfin je crois, c'est plutôt à toi de me dire-, et je suis sûr qu'il est gay dans la nouvelle trilogie, t'as pleins de points communs avec lui ! Dans un ou deux ans t'es aussi badass je suis sûr.

Pour moi c'est Alice Charles Xavier Borges maintenant cherchez pas. J'en suis convaincu, elle ira loin.

Et puis... Le reste. Elle pose une main sur mon genoux en m'écoutant parler, et ce geste me rassure autant qu'il me perturbe. Même si je crois qu'en m'y habituant il finit par plus me rassurer. Elle me parle, elle est censée, logique. Elle a cette aura rassurante, je pourrais lui dire à peu près tout, je pense. C'est probablement ce que je fais déjà.
Même si à chaque fois, ça paraît dur.

_ Je... Je ne suis pas malheureux, je ne sais pas vraiment ce que c'est le malheur, ni le bonheur en fait. Je... Vis juste, et c'est largement assez perturbant comme concept. Je ne suis pas retourné voir ma psy depuis les... Attaques, mais elle a largement à faire avec les autres pour le moment. Et... ouais, je pense qu'il faut que je me trouve un passe temps plus consistant que la liste de ma nouvelle vie. J'ai pensé à apprendre la médecine, mais même moi je me laisserai pas approcher d'un scalpel. Je pourrais être une encyclopédie vivante mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt, Aaron s'occupe déjà du réseau de Terrae, et... Il faut juste que je me trouve une occupation viable quoi. Peut-être que me pencher plus sur les pouvoirs pourrait aider.

Ma gorge se bloque un instant avant de répondre à la dernière question.

_ Disons que ma dernière intéraction sociale remonte à... 19 jours, le moment où j'ai croisé la Texane.

Bouarf, ça fait longtemps quand même... Pourquoi même quand je suis dans le vague mon cerveau peut pas s'empêcher de compter ? C'est relou.
Et si ma gorge s'est bloquée à la précédente question, c'est ma respiration qui est coupée cette fois. La question est logique, elle suit l'inquiétude légitime d'Alice à mon sujet, et... Et elle est claire, nette, précise, impossible à esquiver de quelque façon que ce soit. J'aime ça chez elle. Mais je déteste me sentir acculé, même quand on me montre la porte de sortie. Je ne peux pas lui dire non, c'est physiquement impossible, je le sais. Elle est un peu... Comme Michigan. Enfin non, elle n'est pas DU TOUT comme lui, mais la loyauté que je lui accorde est... Pas loin d'être la même. Avec quelques années de moins, tout de même.

Je l'interroge du regard. Vraiment, tu es sûre que tu veux savoir, Alice ? Evidemment, qu'elle est sûre. Je serre les dents. J'inspire, tout doucement. J'essaye de me concentrer sur le contact sur ma jambe qu'elle m'offre, qui disparaîtra sûrement après.

_ Très bonne question... Je dirais que j'étais une machine.

Mes paroles sont lentes. J'articule comme si chaque syllabe me faisait mal. C'est probablement le cas. C'est la première fois que j'en parle, en dehors de ma psy.

_ A cause de ce que j'ai dans la tête (je montre ma tempe nerveusement), mon oncle m'a pris sous son aile et... Il m'a exploité, pendant 11 ans. Séquestré, en fait. C'est... Le mot "séquestré" est nouveau pour moi, je le sentais pas comme ça, je le niais. Je- Il faut que tu comprennes, je n'étais pas une victime, du moins pas au sens où on l'entend. J'étais plus... Comme ces généraux nazis qui "obéïssaient aux ordres". Exactement ça, en fait.

Je reprends ma respiration. Seulement la deuxième personne à qui j'en parle sur cette Terre. Beaucoup connaissaient ma situation. Michigan, Gaetano, notamment. Mais je n'avais pas à l'explicité, ça se savait, c'est tout. Personne ne posait des mots sur ça.
Je dois reprendre.

_ J'ai fait... Des analyses, des choses, j'ai observé des gens- Alice personne n'est à l'abris, vraiment personne. Ils m'appelaient "L'Oeil de Dieu", et ça me faisait marrer. Je pouvais décider de la vie de n'importe qui depuis mon clavier. J'avais... Littéralement le MONDE sous les yeux, tout le temps, tous les jours, j'avais juste à... Mémoriser, au début. Ensuite, j'agissais, dans les intérêts de mon oncle, la plupart du temps. Y'a tant de choses que j'ai appris, et tant d'autres que j'ai mis du temps à comprendre. La morale, l'éthique, ce qui est bien ou pas, je pouvais saisir le concept, mais ce n'était pas quelque chose que je... Pratiquais. J'ai vraiment fait des choses horribles.

Et je le dis, je le sais et...

_ Et je ne regrette absolument pas. J'aimerai, j'aimerai tellement pouvoir me dire que, que je suis à cause de ça, de la culpabilité pour ce que j'ai fait, mais non. Je suis là parce que... Mon cousin est mort. Il est mort ici, à Terrae, il... Il s'est suicidé. Et ça a été tellement dur, tellement trop et...

Et je pleure. Putain. Je le revois dans son lit de merde à l'hôpital, je le revois silencieux, froid, faussement paisible, vide.

_ Et dès- (je tente de passer au dessus du hoquet. J'essuie les quelques perles sur mes joues. Il faut que je termine). Dès que ne peut plus le supporter, je redeviens... Comme avant, la machine. J'essaye de changer, j'essaye, je pensais que Terrae serait différente, tellement loin de ce que je connais, que ce serait plus facile de me construire un moi, mais- Mais les humains sont des cons et... Et en fait il n'y a nulle part où je pourrais me couper de tout ça, de la machine.

Tout est dit.
Houston voulait que Terrae soit le début.
Sa voix n'est plus qu'un murmure.


_ ... A toi. Si tu veux.

Houston voulait que Terrae soit le début d'autre chose.
Il se rendait compte qu'il s'était trompé.



... :
##   Ven 27 Avr 2018 - 18:52
Alice Borges

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Alice Borges
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Alice entend que Chrome est plus dangereux que ça. Mais elle ne cherche pas plus. Si Houston ne dit rien, c'est qu'il lui fait confiance. Elle lui fait confiance elle aussi. Et elle se fait beaucoup confiance également. Il a l'air soulagé, de comprendre pourquoi elle se met à rire par la suite. Et puis il comprend ce qu'elle veut dire. Oui, tout ira bien. Tout va bien se passer.

Il semble réfléchir un instant. Alice battit rapidement des barrières, elle ne veut pas trop savoir ce que cela lui a fait... Sans qu'il le lui dise. Elle a bien compris qu'il doit réfléchir à l'intrusion qu'elle vient de créer sans le vouloir réellement. Simplement, beaucoup plus naturellement maintenant, elle laisse tout couler sur elle.

L'Eau prend le temps de l'écouter, Alice ne prête que peu d'attention à ce qu'il pense, concentrée seulement sur ses émotions faciales. Il semble surpris. Un poil inquiet. C'était trop tard maintenant, et il le savait très bien, mais il s'inquiète pour la Alice de l'hopital, à peine sortie du cocon, ne supportant qu'à peine les contacts des autres, envahissants, assourdissants, ne la laissant jamais en paix.

« Ce n'était clairement pas amusant non. Mais je m'en suis sortie. Oui, je trouve ça assez incroyable aussi... Quand j'y pense par contre... Je crois avoir rarement été si en colère. »

La Terre secoue la tête, rassurante.

« Beaucoup de gens étaient à l'hôpital, une de mes amie s'est réveillé le lendemain, il y avait beaucoup de blessés, tu ne pouvais pas savoir que j'étais au milieu et aussi mal. Ce n'est pas grave. Oui, elle a été blessée à la forêt, mais elle a rapidement été prise en charge. Elle m'a beaucoup aidée, et là tout va bien. »

Elle sourit tendrement. Oui, Hamilton va bien. Adé va bien. Elle aussi. Elles allaient bien ensembles. Et c'était tout ce qu'elle voulait. Elle était heureuse. Elles étaient heureuses.
Les pensées de Houston s'assombrissent, ses sourcils se froncent une seconde. Oops, Alice a dit quelque chose de mal ? Il s'explique rapidement, donnant quasiment seulement des qualités de Xavier. Alice rit, toute douce, et rosit un peu.

« Ca fait beaucoup de compliments tout ça ! Merci Houston. Effectivement vu comme ça... Moi j'ai trop peur de blesser les autres pour prendre autant de responsabilités. Enfin... Maintenant, je ne sais pas... Peut être que ça me plairait. En tout cas, sache que j'apprécie beaucoup Charles Xavier. Merci de croire aussi fort en moi Houston ! »

Les yeux de la Terre se plissent, toujours en croisant ceux de l'Eau. Un rayon de bonheur passe dans ses yeux un instant. Elle était réellement touchée que son ami lui fasse autant confiance. Et puis, Houston ne connaissait pas Bahir... mais au fond, il ressemblait beaucoup lui aussi, au Professeur Xavier.

Alice laisse sa main sur son genou, légèrement penchée en avant pour le voir, et ne pas non plus trop s'approcher. Elle l'écoute parler. La vie elle-même était effectivement bien plus complexe que le bonheur et le malheur. Ce sont des choses que l'on crée de nous-même à partir de nos sentiments, le bonheur et le malheur. Chacun est maitre de son état. Houston vivait et se contenter de cela. Alice hoche la tête. Oui. Trouver une activité c'était une très bonne idée. Et aider dans les recherches pouvait être très bénéfique.

« Voir des gens et t'occuper t'aiderait. Tu le sais tout autant que moi. Je pense que c'est une bonne idée, tu pourras passer au labo pour voir ! Et puis c'est peut être idiot, mais si tu veux, on pourra se voir un peu plus souvent tous les deux. Tu m'apprendras des choses, et je te montrerai ce que je fais. »

C'était une proposition vague mais réelle, Alice avait vraiment envie de le revoir te de passer du temps avec lui.
Houston réagit avec force à sa question. Il arrête de respirer, son expression se fige, ses pensées s'affolent, partent dans tous les sens. Alice sait qu'elle a déclenché quelque chose. Elle attend pourtant. Elle ne veut le forcer à rien, elle veut qu'il prenne son temps, qu'il n'ait pas peur. Les yeux de l'Eau viennent trouver les siens. Alice a l'air sûre d'elle, elle ne laisse pas place au doute. Elle peut entendre. Alice pouvait écouter et entendre tant de choses. Houston reste fidèle à lui-même. Il s'inquiète un peu, vérifie qu'il n'a pas besoin de la protéger de lui, puis répond honnêtement, sans détour. Et Alice n'en attendait pas moins. Elle sourit lorsqu'il parle de machine. Ce n'était pas un sourire de compassion. Ni de pitié. Ni même d'incrédulité. C'était un sourire qui accepte. Il était une machine. Très bien.

Il ne parle plus comme avant. Comme Hamilton lorsqu'elle parlait du foyer, comme Nicolas et Elwynn et les brèves évocations de leurs villes. Comme les personnes brisées qu'elle avait connu... Alice garde sa main sur son genou, et l'écoute, son regard doux posé sur lui, ses barrières bien fixées. Houston était terriblement intelligent, et sa mémoire était tout bonnement incroyable. C'était pour cela qu'il avait été séquestré. Il explique à sa façon, en essayant de toujours trouver les bons mots, que toute cette prise de conscience est nouvelle pour lui. Il lui explique ne pas avoir été une victime. Alice hoche simplement la tête, signe qu'elle comprend ce qu'il veut faire passer. Son sourire fantôme flotte toujours sur ses lèvres malgré son regard sérieux et concentré. Elle n'était pas d'accord avec lui, pas entièrement. Il pouvait malgré tout être une victime. Ne serait-ce que des circonstances. Mais elle voulait qu'il termine.

Il l'appelle par son prénom, il veut lui faire comprendre bien plus que ce qu'il dit. Il a fait des choses horribles n'est-ce pas ? Il en riait. Il décidait de la vie des gens, il était comme Dieu pour certains. Il était la Machine. Il obéissait aux ordres de son créateur. Il n'était disposé qu'à comprendre une face du monde, ou deux, mais pas le fait qu'il pouvait y en avoir une infinité. Il jouait sans morale. Il était la Machine, oui. Et pourtant, il continue de parler, d'expliquer à la Terre qui malgré tout, ne se départie pas de son expression douce, au milieu de sa concentration. Elle écoutait. Elle n'était qu'acceptation. Alice le laissait s'ouvrir, et pour le faire, elle s'ouvrait à lui, et acceptait simplement son histoire.

Il évoque les regrets. Alice sourit un peu tristement, rapidement, avant de perdre cet air. Redevenir douce. Il ne regrettait pas. Il n'était pas là parce qu'il avait fait du mal, parce qu'il avait été une Machine. Il était là parce qu'il avait vécu la mort trop brutale d'un proche. Malgré son vécu, Alice n'éprouve pas de compassion. Elle comprenait, elle savait ce sentiment de perte.

Et pour la seconde fois dans leur relation, Houston s'ouvre à elle, et lasse couler ses larmes. Alice le laisse parler, il veut continuer malgré son hoquet, malgré les yeux et le nez qui coulent, alors la Terre attend, attentive. Il fait des rechutes, redevient ce qu'il connait le mieux. Il pensait trouver en Terrae une solution. Mais Terrae n'était pas une solution. Parce qu'il pouvait être la Machine où il accepterait de vivre. Parce que le problème ne venait pas de Terrae. Le problème venait de Houston lui-même.

Et pour terminer. Houston reste fidèle à lui-même, et lui propose de parler d'elle. Alice a un rire très bref. Sa main quitte enfin le genou. Elle s'approche de Houston, glisse une main dans son dos, l'attire doucement vers elle, son autre main rejoignant ses cheveux. Elle fait glisser leurs visages dans le cou de l'autre, tout doucement, lui laissant le temps de s'en aller s'il voulait. Elle sentait l'odeur de sa peau, plus forte que de normale, après tout ce temps enfermé, elle l'entendait respirer contre elle. Parfois, pleurer, c'était plus simple, et plus confortable dans les bras d'un autre.

« Merci de m'accorder ta confiance, Houston. Je suis désolée que tu aies eu à vivre la perte d'un proche, quoique tu en penses. Et je voudrais que tu sois heureux, un jour, si tu as envie d'essayer pour voir. »

Alice se tait un moment, elle attend que Houston cesse de pleurer. Elle a le temps. Lorsqu'il s'écarte d'elle, elle passe une main sur sa joue, et sourit. Alice lui offre toute la bienveillance dont elle est capable. Mais malgré tout, Alice reste Alice. Sincère.

« Ca ne doit pas être évident de vivre avec ça. Parce qu'il y a le regretter, et l'accepter, qui sont deux choses différentes. Ce doit être compliqué. J'aimerai pouvoir t'aider à ce que ça le soit moins. Tu sais je pense que tu étais quelque part toi aussi victime. Oh, une victime n'est pas nécessairement comme on peut l'imaginer, sans défense, faible, et qui se fait trimbaler comme on le veut. Mais les officiers nazies dont tu parles étaient pour certains tout aussi victime que tu l'as peut être été. Ils étaient simplement là, victime de circonstances dont il n'évaluer pas forcément toutes les conséquences, et ce que cela pouvait vouloir dire. Parfois il faut prendre du recul pour comprendre quelque chose dans son entièreté. Et cela peut prendre des années. »

Et puis Alice regarde le vide un instant, puis revient aux yeux de Houston. Alice sourit, un peu plus fort cette fois. Sa voix est extrêmement douce, malgré le fait qu'elle sache que ce qu'elle dit peut être violent. Mais elle faisait confiance à Houston. Il la connaissait.

« Je pense que c'est important que tout ça, tu y réfléchisses, que tu te rendes compte de ce que ça voulait dire, comme lorsque tu poses le mot "séquestré". Je pense que ta psy peut beaucoup t'aider. Et je pense que plus important encore, tu dois l'accepter. A ton rythme. Mais ne vas pas croire que je vais commencer à avoir peur de toi, ou ne plus t'aimer parce que tu as, ou parfois tu es une Machine. Tu as probablement fait des choses vraiment horribles. Soit. J'apprends à maitriser mon corps avec une ancienne tueuse à gage, je partage régulièrement mes sentiments et mes pensées avec un type qui a probablement tué plusieurs fois et fait des choses terribles. Je suis tombée amoureuse d'une jeune femme détruite par des violences physiques et morales. Ce que tu as fait m'intéresse pour comprendre qui tu es. Mais ce que tu as fait ne m'intéresse pas lorsque je veux savoir si je t'aime ou pas, Houston. Et je pense, mais ce n'est que mon avis, que tu devrais agir de même avec toi. Petit à petit. Au moins pour accepter ce que tu as fait. Et comme ça, peut être que tu pourras ne plus l'être maintenant. »

Alice attrape doucement la main de Houston et la serre doucement, comme s'il était précieux, réellement, avant de le relâcher.

« Terrae n'est pas différente, Terrae n'est pas une solution, Houston. Terrae n'est pas le début d'autre chose, elle le permet. Le début d'autre chose, c'est toi. Tu es toi, et tu deviendras toi. Si tu veux devenir toi autrement, alors, le début doit venir de toi. Terrae est là pour t'aider. Terrae est là pour t'aider à surmonter la perte de ton cousin, Terrae est aussi là pour que tu acceptes qui tu étais. »

Alice sourit un peu tristement de nouveau, mais son regard brille d'espoir, et de sûreté. Parce qu'Alice, bien que ce ne soit que son avis, et que Houston puisse en faire ce qu'il voulait, était intimement persuadée de tout cela. Peut être qu'elle se trompait, elle le savait. Mais on ne pourrait jamais savoir sans essayer.

« Je suis désolée, mais aucun endroit ne te coupera de la Machine, parce que c'est toi. Maintenant, c'est à toi de savoir ce que tu veux. Et de faire en sorte d'avancer. Si tu ne veux plus être la Machine, c'est toi qui dois décider. T'aider en premier. Et ensuite, ta psy, tes amis, et moi aussi, on sera là pour t'aider si jamais c'est trop dur pour toi tout seul. Parce que ce ne sera pas facile. Désolée, encore une fois. J'aimerai que ça le soit. »

Alice voulait lui offrir un début de solution. Elle voulait lui offrir son aide, et son soutien. Et plus encore, elle voulait bien qu'il comprenne que, quoiqu'il en pense, il ne pourrait pas décider à sa place de son appréciation pour lui, Machine, ou jeune garçon perdu.

Elle penche légèrement la tête sur le coté après lui avoir laissé le temps de répondre, sans le quitter des yeux. Elle parle un peu plus doucement, sa voix devient un poil plus grave.

« Est-ce que tu veux que je te raconte, maintenant, qui je suis, et pourquoi je suis ici ? »



Peut être que c'est pas réciproque, mais tu m'as manqué. [Houston bb] Alice%20Signa


Moonshine:
##   Lun 23 Juil 2018 - 23:28
Houston Carter

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HRP : Eeeeeet le voilà-
Alors désolée la réponse est pas super maiiiis heuuu désolée T-T



J’ai hoché la tête, à la fois heureux d’entendre que Hamilton s’en sortait bien, et crispé en me rappelant les événements de l’hôpital. Il y avait eu beaucoup de blessés. Surtout chez ceux qui revenaient de la forêt… Quand j’avais entendu ce qu’il s’y était passé, je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal à y croire. A croire que ça puisse arriver, que ça puisse se gérer comme problème. Du mal à croire qu’il n’y ait eu aucun mort. Et d’un autre côté, j’aurais dû être capable de le prévoir, si je n’avais pas été aussi aveugle sur la nature de cet endroit…
Peu importe. J’ai fait comme j’ai pu, j’ai la certitude que je n’aurais pas pû faire mieux. Et probablement que je n’aurais pas dû non plus. Alice va bien, celle qu’elle aime va bien, et elle a même gagné en puissance. Que demander de plus ?

Quant aux remerciements, je les balayais d’un revers de main. Ce n’était qu’un constat, elle n’a pas à me remercier de ma confiance, elle l’a largement gagné. Et puis si elle savait à qui j’ai déjà juré allégeance je suis pas sûre qu’elle serait aussi flattée.

Après l’émotion, je balance lentement la tête. Oui, elle a raison, je devrais sortir, je devrais parler, je devrais… Je devrais faire tellement tellement de choses… Déjà, ma phase d’hibernation semble quasiment terminée, ce qui n’est pas plus mal. Pour la suite, on verra, mais je sais que ces paroles vont tourner un moment dans ma tête. Jusqu’à ce que je me décide à bouger.

Et lorsque je chiale, elle rigole. Haaaaa la pute- Non sérieusement, elle a un rire adorable. Elle me prend dans ses bras et- gosh, j’avais dit que je n’étais pas à l’aise avec les contacts, c’est toujours le cas. Mais. Disons que. J’en ai déjà parlé avec ma psy, je ne connais pas les contacts amicaux. Ils sont tellement… Différents. Quand elle me prend dans ses bras, j’ai juste envie de pleurer plus fort, de tout lâcher. C’est… à la fois totalement horrible et terriblement libérateur. Alors je comprends que c’est ce à quoi sert ce geste (ce qui démontre bien que les humains marchent plus au ressenti qu’à la logique, sinon ils n’auraient jamais trouvé un truc pareil).

Elle me dit que la perte d’un proche est dure. Elle me dit que je suis une victime quelque part, et ça me tire un petit rire étouffé et un sourire calme. Elle pense comme ma psy. Je pense qu’un jour elle devrait ouvrir son cabinet, il faudra que je lui dise. A tous les coups elles seraient super potes. Un cauchemar. D’ailleurs elle parle de ma psy. Il faut absolument que j’empêche cette rencontre.

Je continue à sourire quand elle me parle des personnes avec qui elle s’est liée d’amitié. Une tueuse à gage ? Un assassin ? Je dirais bien que ce sont potentiellement des mauvaises influences mais ce serait un peu cracher dans la soupe. Non, même carrément. Alors je me contente d’une petite pique que j’estime gentille vu que j’ai tout sauf la tête de quelqu’un de méchant à ce moment.

_ Et beh, tu es sûr que tu me caches pas un intérêt malsain pour les gens aux passés douloureux ? je ricane.

Je hoche cependant la tête à ce qu’elle dit. Accepter, oui. C’est toujours plus facile d’accepter ce que j’ai fait que le fait que je pourrais totalement recommencer, je présume. Mais bon, il va falloir y aller doucement. Elle dit elle même que ce sera difficile. Que j’aurais des gens pour m’entourer, pour m’aider. Ma gorge se sert encore mais je n’ai plus de larmes à pleurer. Haaaa on dirait que j’ai choisi le parcours le plus relou. Mais est ce que j’ai déjà reculé devant la difficulté ? Non, j’ai clairement fuis à toutes berzingues, mais il serait peut-être temps d’aller dans l’autre sens, maintenant.

Je prends une inspiration plus large, plus aérée, un nouveau souffle. Peut-être. J’espère.

_ Je crois que… Ouais, ça ne va vraiment pas être évident, surtout que le déni est en quelques sortes ma spécialité mais… Je serais tellement plus paumé sans toi Alice. Et sans… Ouais ok sans ma psy aussi. Je pense que… Disons que je pense que je vais essayer de suivre tes conseils. Ça a l’air… Plus sain. Plus efficace je sais pas, mais si je dois faire ça pour avoir un avis aussi sain que le tien, ça se tente.

Je sais que ce n’est pas tout à fait ce qu’elle attend comme réponse, mais là je suis paumé. Je veux dire, je viens de laisser toute l’eau s’échapper de mon corps, de profiter d’une étreinte rarissime dans ma vie, de recevoir plus de conseils et d’attention que je n’en ai jamais reçu, et de me rendre compte de ce qui n’allait pas, j’estime avoir le droit de ne pas pouvoir formuler correctement une phrase. Quand même.

Puis sa voix devient plus grave, son attitude devient plus attentive.
Elle demande si elle peut se confier.
Je hoche la tête.
Je ne sais pas si je suis prêt, mais je veux savoir.
Je veux connaître Alice.



... :
##   Sam 11 Aoû 2018 - 17:00
Alice Borges

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Houston a l'air d'approuver ce qu'Alice lui dit. Malgré la difficulté des propos, et surtout de leur réalisation, Houston se rend compte. En fait il savait déjà probablement tout ça, mais ce n'était pas une raison pour ne pas lui dire. Parfois on a besoin d'entendre les choses à voix haute. Mais ça ne l'empêche pas de se mettre à pleurer. Pleurer est naturel surtout lorsqu'une émotion a besoin de sortir. Alice le garde dans ses bras un certain temps, et il ne refuse pas l'étreinte. Elle le relâche tout doucement, pour le regarder.

Un sourire nouveau nait sur son visage. Et Alice le lui rend, bienveillante, tout en parlant. Et elle répond à son rire lorsqu'il la raille, l'air réellement amusée de nouveau. Elle hausse les épaules.

« Hm, c'est peut-être le cas... Enfin, on parle tout de même de Terrae. »

Elle blague tout autant. Alice a beaucoup d'amis qui se prennent en main aussi, qui se sentent bien, ou qui s'en sortent tout seuls. Mais on est à Terrae, et le point commun entre tout le monde ici, c'est la passé douloureux, pas vrai ? A différent degré bien évidemment.

Non ce ne sera pas évident, c'est une certitude. Alice hoche la tête sans lâcher son sourire. Ses joues rosissent un peu lorsqu'il lui dit qu'il serait probablement perdu sans elle. Elle sourit et attrape sa main pour la serrer dans la sienne, le temps d'un instant.

« Déjà avoir la volonté d'essayer c'est chouette. Je ne sais pas si ça sera plus efficace pour tout mais je pense au moins que ce sera mieux que maintenant. Je ne sais pas si je suis la personne à écouter, et je pense que ta psy a aussi des choses à dire. Mais je suis contente si je peux t'aider Houston. »

Elle l'était vraiment, elle l'aimait trop pour le laisser tomber, et avait bien l'intention d'être présente pour lui lorsqu'il en avait besoin. Il n'avait pas à être plus clair, ce qu'il venait de se passer devait déjà être éprouvant pour lui. Alors comme il se tait et qu'il lui demande de continuer, Alice le regarde un peu, puis repose son regard dans le vide. Par où commencer.

« J'ai grandi en France, dans un lieu-dit, je vivais dans une maison en bois, pleine de peinture et de livres, avec mes deux parents. On vivait à côté d'une forêt de feuillus. Mon père était libraire, et ma mère était artiste et aventurière. Quand j'étais enfant, Papa a commencé à perdre la vue, alors qu'il était aussi peintre, et j'ai donc appris avec lui à vivre avec quelqu'un qui n'a pas la vue. Aujourd'hui il est autonome, il a seulement besoin d'aide pour lire les lettres que je lui envoie, mais il ne veut pas que je le fasse autrement, il aime trop sentir le papier que j'ai utilisé entre ses doigts. Hm... »

Parler du Vide maintenant. Alice sourit un peu plus fort, ses yeux bleus s'éclaircissent.

« Maman était artiste peintre, et ébéniste. Elle écrivait beaucoup aussi et jouait un peu de piano. Elle partait régulièrement de la maison pour voyager, elle avait toujours fait ça avant ma naissance et n'a jamais arrêté. C'était une femme formidable. Elle est morte quand j'avais 10 ans. Elle est tombée d'une falaise. C'est là que j'ai commencé mon Vide je crois. En fait, je n'ai jamais vraiment souffert de la mort de Maman. Bien sûr elle me manque beaucoup, mais le pire, c'était de voir Papa pleurer. Il a arrêté de parler lorsqu'elle n'est pas revenue. Il n'était pas prêt à accepter son départ définitif. Ca a été très dur, et même s'il a toujours tout fait pour m'aider et me protéger de lui, c'était Papa, et je le sentais. »

Alice tourne la tête vers Houston, ses yeux sont un peu humides mais elle ne pleure pas. Alice ne pleure plus pour raconter ça. Elle sourit, l'air un peu amusée.

« Là commence mon histoire avec les gens au passé douloureux. J'ai rencontré un garçon dont je suis tombée amoureuse. Yang était curieux, il était fort et il marchait aussi longtemps que moi dans la forêt, il grimpait bien aux arbres. Il était gentil et très attentionné envers moi et mon père. Mais Yang était plus vieux que moi, de 4 ans, et il était un peu perdu lui aussi. Il avait un penchant pour l'alcool assez important, et il devenait violent. Dès qu'il buvait trop, il détruisait tout autour de lui, et surtout lui-même. J'ai voulu l'aider mais je m'y suis un peu brisée à la place. Nous avons fini par nous séparer. On ne s'est pas vraiment disputé, mais je ne voulais plus ça, et il l'a compris. »

Malgré son sourire, les yeux d'Alice sont un peu triste en évoquant la violence de Yang. Elle continue pourtant, un peu plus bas, mais avec une voix beaucoup plus douce.

« En grandissant, j'ai eu envie, comme Maman, de bouger voir autre chose. Mon père m'a donc permis de partir dans une ville non loin de notre cabane, c'est là que j'ai commencé à lui écrire, malgré le fait que je rentrais régulièrement. Là-bas, j'ai rencontre Lag dans mon cours de dessin. Il avait perdu ses parents dans un accident de voiture, ainsi que la mobilité de ses jambes et une grande partie de sa mémoire. Son petit frère, Chrys, était son seul pilier. Chrys comme Lag étaient deux anges, et très dévoués l'un pour l'autre. J'ai fini par tomber amoureuse de Lag, qui a mis du temps à l'accepter parce qu'il ne voulait pas être un poids pour moi. Il ne l'a jamais été pourtant. Nous sommes restés ensemble un an. »

Alice n'avait jamais vraiment parlé de ça à Terrae, jamais autant en détail, jamais aussi fort. C'est à son tour d'avoir la voix plus faible d'un coup, le regard triste, mais toujours un sourire. Sincère, et plein d'amour.

« Lag a eu un nouvel accident, il a été percuté par un camion. Après un coma de 6 mois, il a fini par mourir. »

Une larme s'échappe de chaque oeil d'Alice et elle rit.

« Lag a été une personne formidable pour moi. Et le perdre a fini par briser la personne que j'étais. Ca m'a un peu trop secouée. Mais Lag n'aurait pas voulu me voir triste alors j'ai décidé d'aller mieux très vite après. Et Terrae m'a beaucoup aidé pour ça. »

Alice se tait. Elle a fini de raconter un bout de ce qu'elle est. Alice se tait et laisse place aux questions ou aux remarques. Elle s'est livrée comme elle l'a rarement fait, en dehors d'avec Hamilton.


Peut être que c'est pas réciproque, mais tu m'as manqué. [Houston bb] Alice%20Signa


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##   Dim 26 Aoû 2018 - 1:21
Houston Carter

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HRP : Ce rp- TROP.DE.FEELS- Ahem-


Je le sais, ça prendra du temps.
Et puis, même si j'ai l'impression de lui avoir tout dit, je sais au fond de moi qu'il y a des choses qui ne se décrivent pas. La difficulté d'avoir perdu un proche (le seul proche ?), et l'hypermnésie qui m'aide pas particulièrement à le gérer... Je crois que lui demander de raconter, elle, c'est aussi pour fuir ce qu'il me reste à lui dire. Probablement. Elle finira par savoir, par comprendre. Elle est télépathe après tout, je ne pense pas qu'on puisse lui cacher quoi que ce soit.

Elle est heureuse de m'aider. Elle m'aide bien plus qu'elle ne le pense, rien que le fait qu'elle soit là, c'est... Etrangement peu familier, mais je crois que je pourrais m'habituer à l'exercice de me confier. Si elle n'est pas la personne à écouter, elle est au moins la personne qui écoute, et ça la rend d'autant plus précieuse, dommage qu'elle ne s'en rende pas compte.

Et puis...
C'est son tour, de raconter.
La France. Elle me la décrit avec ses mots à elle, bien loins des intrigues sordides politiques et de la mauvaise foi nationale à laquelle j'ai déjà eu affaire. Son cercle, c'était sa famille. Elle a l'air d'aimer ses parents. J'acquiesse intérieurement, même lorsque je sais que je ne peux pas comprendre ça. Je me souviens bien de mon père, très bien de ma mère. Je sais qu'ils n'ont jamais représenté ça, je sais que ce n'est pas « normal » non plus. Mais c'est important pour elle.

Et c'est horrible. Lorsqu'elle parle de la mort de sa mère, je sais, je sens que je n'arrive pas à comprendre. Je sens qu'il y a ce vide, cette chose qui la différencie tellement de ce que je suis... Disons que ma mère est une paranoïaque au délire de Chronos, et que je serais plus à l'aise si elle était morte. Mais j'ai mal pour Alice, et pour sa mère. Je n'ai pour une fois aucun écho, aucun souvenit auquel rattacher ce sentiment, c'est juste... De l'empathie, pure ? Je dois être un sacré boulet.

Et elle me parle de Yang. Et je hais cet homme sans le connaître, parce qu'il lui a fait du mal, je le sais. Peu importe qu'il l'ait frappé ou non, la peur de ne pas reconnaître l'autre dans le fond de ses yeux, de le voir se perdre. La perte du contrôle de soi. Je l'ai observé, beaucoup de fois. Et elle me touche, elle me frappe de plein fouet. Je hais cet homme mais... Je le comprends. Je le comprends comme je comprenais les problèmes de violence de Michigan, ses excès, ses pertes dans l'alcool. Parce que j'étais le seul à croire en lui et que ça n'a pas suffit. Alors oui, je hais Yang, mais je m'inquiète pour ce gars que je ne connais absolument pas.

Enfin il y a Lag et... Je sens son regard s'affaiblir, rien qu'un peu. Je sens mon cœur exploser.

L'instant suivant, je ne suis plus dans ma chambre. Je n'entends plus Alice qui me parle, je n'entends plus qu'un bip sonore, régulier. Je me fige, parce que je connais cette endroit. Je connais cette chambre, cette odeur, cette respiration, ces cheveux, ce corps, je connais tout ça par cœur. Je prends peur.
Je ne peux pas être là. Je ne peux pas y être, ce n'est pas possible.
Et je me souviens.
Je sais que ce n'est pas réel, je sais que je le revis comme à chaque fois que je me perds un peu plus dans mes pensées, les souvenirs reviennent à flots, ils m'emportent. Pour ça que je perds la notion du temps, je suis ailleurs, dans ce passé, dans ce passé horrible.

J'accroche mon bras à quelque chose, quelque chose qui n'existe pas dans mon souvenir. Il faut que je revienne, il faut que je vois Alice, c'est elle qui parle, c'est son souvenir qui a fait écho au mien. Je reviens dans ma chambre, et JE CHIALE PUTAIN ?! Encore- Comme un gamin. Je- Il faut que je lui dise, parce que je ne suis pas sensitif, parce que je ne peux pas lui montrer autrement que ça, parce que bordel de merde, je sais, je connais, je-

_ Je- je comprends, j'articule difficilement. Putain je comprends tellement...

C'est plus que ça, c'est complètement... Du vécu.

_ Je- Michigan il- Un an. Dans le comas, il y est resté un an. Mais on a su qu'il pourrait pas en sortir, et... J'ai décidé... C'est après qu'il est parti.

Parce que là, maintenant, il fallait qu'elle le sâche. J'essaye de reprendre ma respiration, lentement, j'essaye de me calmer avant de lâcher son bras, que j'avais attrapé... Dans mon souvenir, loin. Je respire, lentement. Les souvenirs ne sont pas toujours aussi violents, la plupart du temps ils glissent dans ma réalité, j'ai appris à les gérer, à les différencier. Ma psy a dit que c'était probablement à cause de cette putain de maladie que j'avançais plus lentement, aussi. Mais... Ça n'a rien à voir, au final.

Je lève les yeux au ciel et les essuie brièvement, un rire nerveux franchit mes lèvres.

_ Et ben, bordel... Je vais finir par vraiment avoir soif.

Je prends une nouvelle respiration. Je la regarde. J'aimerai faire ce qu'elle a fait avec moi, lui dire ce qu'elle a besoin d'entendre. Mais elle n'a pas besoin de moi pour avancer. Elle avance déjà, fière, seule. Peut-être que maintenant, je pourrais être derrière elle, au cas où.
Je la fixe dans les yeux.

_ Je suis désolé pour Lag. Il avait l'air d'être formidable, j'aurais bien aimé le connaître.

Et c'est vrai. Je ne sais pas comment ni pouquoi mais c'est vrai.

_ Merci de m'avoir raconté.

Parce que je sais comme ce n'est pas facile de s'ouvrir, je sais comme c'est éprouvant. Et que j'en suis reconnaissant.



... :
##   Dim 16 Sep 2018 - 21:21
Alice Borges

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Alice parle, et Houston l'écoute, attentivement. Il la fixe et écoute chacune de ses paroles. Alice l'entend se focaliser sur elle. Elle entend, lorsqu'elle se concentre moins fort sur ses barrières partielles, qu'il est sincèrement pour triste pour sa mère. Il ne fallait pas être triste pour Luna, il fallait être triste pour Bahir. Luna avait dû être heureuse jusqu'à la fin de sa vie. Bahir avait souffert. Mais Alice comprend aussi ce que peut penser Houston. Il pensait à elle, et au vide que malgré tout, l'absence de sa mère avait créé.

Alice l'entend aussi s'énerver contre Yang. Comme tant d'autres avant lui. Alice ne parlait que peu de Yang si on ne posait pas de question. Elle n'aimait pas spécialement se remémorer tous les souvenirs d'avec lui. Malgré tout, Houston a l'air de s'intéresser à Yang, il n'a pas l'air d'être négatif trop longtemps. Il avait raison, cela ne servait à rien.

Alice laisse ses larmes couler lorsqu'elle parle de Lag. C'était rare de la voir aussi touchée lorsqu'elle raconte cette histoire, mais elle en parle peu aussi en détail, et elle se sentait, là, tout de suite, très triste de s'en rappeler. Mais elle était contente de pouvoir en parler. Un peu plus, un peu mieux. seulement, Houston lui attrape le bras, et il a l'air tout à coup désespéré. Il respire trop vite. Alice attrape doucement son poignet, et le caresse avec son pouce. Houston répond que Michigan aussi, a été dans le coma. Alice se mord l'intérieur des joues, sans s'arrêter de sourire. Ca fait mal. Ca fait mal de voir les images des souvenirs de Houston. Ca fait mal de se souvenir de Lag, allongé, endormi, mais vivant. Ca fait mal. Alice sent ses larmes s'accentuer en silence. Doucement, Houston se calme, après avoir parlé. Alice ne dit rien, elle pleure seulement.

Il s'essuie les yeux, et la regarde, en vrai, en fort. Elle lui sourit avec les dents, les joues noyées de larmes.

« Il te reste peut-être de la limonade. »

Sa voix est douce, et posée, malgré ses yeux rougit.

« Il l'était. Malgré tout ce qu'il se reprochait, il l'était. Vous vous seriez très bien entendus, je crois. »

Un amnésique et un hypermnésique, ça fait sens non ? Alice sourit, et vient doucement poser sa tête au creux de son épaule. Elle calme ses pleurs, doucement, apaisée par la présence de son ami. Elle respire doucement contre lui. C'était fini, c'était raconté. Houston et Alice venaient de construire de belles fondations. Une chouette colloc'.

« Merci à toi. »


Peut être que c'est pas réciproque, mais tu m'as manqué. [Houston bb] Alice%20Signa


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##   Mar 9 Oct 2018 - 19:28
Houston Carter

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Humeur : Être désagréable

HRP : Eeeet coupé ! Horrible et à la fois tellement beau ce rp jpp T-T Merci mille fois ♥


Le coup de la limonade, il m'a eu.
J'ai presque rigolé, je l'avoue. Au milieu de nos joues humides de façon pas du tout glamour, ouais j'ai failli rigoler. Sûrement plus par nervosité que par réel amusement, en plus je sais que j'ai pas de limonade là sous la main. Enfin j'avoue que même si j'en avais je bougerai pas de ce putain de lit pour aller en chercher.

Elle arrive à parler de lui au passé. C'est ce qui me frappe au début de sa phrase. Le propos aussi. J'aurais aimé le connaître, probablement. De ce qu'elle en dit, la façon dont elle en parle... Oui, j'aurais aimé le connaître, je fais suffisemment confiance à Alice pour la croire.

Quand elle vient déposer sa tête pleureuse dans mon cou, je frissonne violemment. Faut pas croire, je suis pas super bon pour les contacts physiques c'est mort. Mais ce n'est pas désagréable, comme sentiment, je crois ? Je ne sais pas trop comment gérer ça, c'est tellement nouveau, tellement inhabituel. D'ordinaire, je serais juste dégoûté, le contact des peaux, les fluides, les microbes, tout ça... Mais là...

Les légères secousses qui la parcourent me font oublier tout ces détails. On s'en fout de ma tolérance aux contacts là. Elle pleure. Moi aussi. On a l'air de quoi comme ça, en totale perte de nos émotions, presque dans les bras l'un de l'autre, perdus dans une une bulle... Ailleurs. A cet instant, le monde extérieur n'a aucune importance. Le monde extérieur n'existe plus.

J'hésite, avant de passer un main dans son dos. Une main qui se veut réconfortante. Je crois que... Déballer des choses comme ça n'est vraiment pas bon pour la santé. Mais c'est tellement... Tellement nécessaire.

Nous restons là, un moment.
Juste comme ça.

Je nous faut le temps.
Il nous en faudra sûrement encore beaucoup, pas forcément ici ou maintenant, mais cette pause nous fait du bien.
On en avait besoin.



... :
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