• Prénom : Abe Abigail
• Nom : Doe
• Âge : (entre 10 et 25 ans) 21 ans
• Affinité et pouvoir :  Air lunaire

Miroir mon beau miroir que puis-je en toi entrevoir? Une silhouette plutôt menue, un corps fin, une brindille soulevée par le vent, son mètre 60 tout au plus, des cheveux entre le châtain et le roux, courts, avec ce je ne sais trop quoi de bordélique signé du sceau du "do it yourself" . Du crâne de cette créature descend  un truc, c'est le mot, l'adepte appellerait ça un atebas, le croquant une erreur, quoiqu'il en soit le tissu multicolore ressort sur la tenue étonnamment sobre. La plupart du temps c'est un T-shirt et un sweater ou une veste un peu épaisse, ça rend plus impressionnant à ce qu'il paraît.
Puis vient le regard, des yeux fauves, presque dorés encadrent un nez, en trompette, se présente timidement. Sourire radieux, lèvres fines et agréablement rosées. En général je ne laisse pas indifférent. Mon physique androgyne me permets de varier les vêtements et les genres. Pour ceux que ça intéresse je suis plus jean et basket. Le confort c'est important! Bon après je ne dis jamais non à un poil d'élégance le respect des autres passant par le respect de soi... du coup bien s'habiller c'est pas une preuve évidente que t'essaye de faire croire aux gens que tu les respectes?

La question est complexe. Là comme ça je dirai papillon... Faut être exhaustif? Bon alors je suis quelqu'un de très ouvert d'esprit. Très ouvert. Les nouveaux concepts, je ne les assimiles pas je les adoptes et les épouses, leurs faits pleins de petits enfants concepts que je regarde grandir dans le jardin de mon esprit jusqu'à ce qu'ils bourgeonnent à l'état d'idées Ces idées se classent, en général dans 3 catégories. Les premières  sont les plans, comment puis-je tirer profit de ce que je viens d'apprendre? Les secondes sont les histoires que je vais écrire ou raconter, j'ai toujours aimer les histoires, de gros mensonges tellement mensongers qu'elles en deviennent un peu véridique. Les troisièmes sont les rêves, les choses que je ferais jamais, les sommets que je ne pourrais atteindre mais dont l'évocation suffit à me tirer un sourire.

Je suis pas quelqu'un de difficile à vivre, juste, je pose beaucoup de questions, j'aime comprendre le monde qui m'entoure, pas par besoin juste pour le plaisir de savoir et de discuter un peu.... puis soyons honnête, la curiosité c'est un défaut, mais nul ne saurait être parfait. En fait, j'aime bien les gens, je me sens un peu comme dans un zoo quand je les regarde . Si j'apprécie une personne, c'est en général pour de bon, faut vraiment me faire un sale coup  tordu pour que je laisse tomber un ami.

J'évite les sentiments négatifs, genre la colère ça me connait pas, un problème qu'on peut pas affronter de face, ça s'esquive ou ça se fuit, pas besoin de sortir l'artillerie.

J'aime bien l'argent. Non je ne suis pas cupide, ni avare, ni truc du genre. Juste, en temps que phénomène, j'aime l'argent. Quand je le reçois quand je le donne quand les gens profitent, le voler c'est marrant aussi. Faut dire c'est toujours marrant de piquer un truc, temps que ça ne manque pas... ou pas trop... J'adore mes amis, pour moi c'est la famille que l'on se choisit.

Après comme je le disais plutôt je suis facile à vivre mes goûts sont simple et j'aime les découvertes alors la nourriture, la musique, les déguisements, je teste tout même l'alcool et parfois les drogues... on fait tous des erreurs hein?.... en fait j'aime juste m'amuser, c''est un peu ma passion dans la vie.

J'ai mon passe temps perso quand  je me sens pas de braver le monde, c'est écrire. Je rêve de devenir écrivain, de me poser des questions qui n'ont de sens nul part ailleurs, c'est la beauté de l'infinité d'une feuille de papier. Et on me paierait pour ça.


J'ai un problème avec l'interdit, c'est infantile je sais mais, on me dit n’appuie pas sur le bouton, je ne vais avoir qu'une seule envie, appuyer dessus. La conséquence m'intrigue, mais je ne sais jamais si c'est celle du bouton que j'attends ou celle de la personne.

J'ai du mal avec les rabat-joie et les gens qui vous jettent leur mépris au visage. On peut ne pas apprécier une chose et rester courtois, c'est ce qu'on appelle vivre en communauté bande de sagouins.

Mon histoire débute quelque part dans le Bronx, dans un hotel miteux ou sur la banquette d'une voiture, d'après les nonnes de l'orphelinat de la maison de Saint Dominique. Elles m'avaient recueilli comme tant d'autres auparavant et beaucoup  passerait après alors j'ai pris ma place au dortoir comme les autres, je suis allé à l'école, j'faisais mes prières et tout. Mes globallement, l'ennui était présent. Certains soirs, plus je pouvais lire plus longtemps, quand madame la bonne soeur s'en aller égrainer le chapelets de monseigneur le prêtre.

Au fil des années j'ai fini par me faire une petite bande de copains, Danny,un gamin plutôt costaud et du genre peluche qui fait le dur, Paul la grande gueule de service qui a toujours le mot pour rire et Ajay, le sage du groupe, moi j'étais Abe le casse-cou. On avait plus ou moins colonisé un bout de dortoir et on passait nos nuits à discuter et à rêver de partir de cet endroit. On avait l'impression de pas exister. Du coup un soir je leur ai dit "On le fait? On se casse pour de vrai et on revient se trouve un coin à nous?" et ils ont dit oui. C'était ma première aventure. On attendu le bon soir, celui de l'égrainage , et on a pris nos affaire, piller les cuisines. On avait 50 dollar 15 conserves, un pagnet de pommes et nos baluchons.
Les premiers jours ont été rudes, entre les junkies,les pervers et les criminels de toutes échelles traînaient dans les rues et s'avérés plutôt hostiles au regards de gamins de 13 ans. On s'est mis à voler, la suite d'actions logique pour des gamins dans les rues qui n'ont pas grand choses. Aucun d'entre nous n'a jamais parlé de rentrer, ça nous a paru évident, si on rentré, c'était la maison de correction direct.
Les choses ont commencer à se compliquer quand j'ai eu mes premières règles. On a dû arrêter de voler dans les grandes surfaces du coin au risque de s'en voir interdire l'entrée et moi l'accès au nécessaire de l'hygiène. Je ris encore à la tête incrédule de Danny qui n'avait jamais réalisé que le nonnes s'était plantées de dortoir pour moi. Cependant de cette réalisation est né une idée grandiose. Dès le lendemain et et pour les jours suivant, Abe était tantôt femme, tantôt homme, profitant de mon absence de relief pour jouer avec mon identité, on a pu commencer à faire des plans plus ambitieux,. Vêtements luxes, bijoux, sur une demoiselle cela passe inaperçu. Un adolescent dans une foule de lycéen ça se perd de vu.
Mais a voilà avec l'audace arrivent les problèmes. Danny fut le premier à nous quitter. À 16 ans ,Un gaillard m'avait suivi alors que je retrais un jour où j'avais eu la bonne idée d'assumer mon genre. Les choses ont dégénérées, Danny est intervenu, m'a dit de courir, et un bruit de tonnerre à retentit mes tympans. Mes oreilles sifflaient, vibraient, sortaient et dégoulinaient par mes oreilles, mon cœur explosait à chaque battement. Danny est jamais revenu dans notre squatte.
Puis il y eu Paul, j'avais 19 ans. On avait fini par monter une petite boutique clandestine où on vendait nos "trouvailles". On s'en sortait pas mal, on rentrait un peu d'argent et Ajay était maintenant assez vieux pour louer un appartement. J'étais parti visiter un loft dans le centre de New York qu'un couple indécemment riche voulait vendre rapidement parce que la vu ne leur convenait pas. Je revenais les poches pleines de trucs, montre, téléphone, clé de voiture et autres babioles qui trainaient de ci de là.  Je retrouvaisla porte de notre appartement enfoncée, Ajay à terre, une petite flaque de sang auréolé sa terre tête et notre tapis. Il remplissait vraiment bien la pièce. Le temps de me remettre de ma crise de panique, je me rends compte qu'il respire, je l'emmène au dispensaire et passe une nuit blanche avant qu'il puisse enfin me raconter. Paul avait déconné, il s'était mis à dealer de la drogue dans notre dos et s'était fait chopper par les flics. Il a passé un accord et devait faire profil bas pendant quelque jour avant de quitter la ville avec nous. Paul n'est jamais revenu à l'appartement.
Ajay et moi avions fini par nous faire une raison, on a trouvé des jobs. Lui bossait était vendeur et moi serveur dans un bar. On faisait notre vie tranquillement puis il a une promotion, puis il a trouvé une petite amie. Elle a fini par emménager chez nous et pour une raison obscur pouvait pas me piffer.
Un jour vint où Ajay me prit à part. Ce qui n'était pas arrivé depuis l'emménagement de sa moitié. " Tu sais Abe, c'est pas bon pour toi de toujours rester dans ta zone de confort. Faut que tu voles de tes propres ailes, que tu te détaches de moi. J'aimerai que tu quittes mon appart.C'est pour ton bien tu sais."
Je lui ai dis que je comprennais, j'ai pris mes affaires et j'suis parti en claquant la porte. Me voilà, 21 ans solitaire et à la rue.j'ai passer 3 jours à écumer les bars, le quatrième j'ai reçu un coup de fil de mon patron et je lui ai dit d'aller se faire égrainer du coup il m'a viré. j'ai payé ma tourné en triquant à ceux qui n'ont rien.  C'est la que j'ai craqué. J'avais plus rien. Danny et Paul étaient mort Ajay vivait le rêve américain et moi j'avais plus rien. Puis de fils en shooters je me suis dit que de toute façons j'avais jamais rien eu et que ma vie c'était de la merde à la base et.... et franchement y avait personne que ça intéressait.
Après avoir bu mes économies, ce qui me prit une bonne semaine, un type est venu me voir, me parler du vide que je ressentais comme il l'avait ressenti auparavant et me proposait de le suivre,à un endroit, Terrae,  supposé accueillir les gens comme nous. Une  personne sensée aurait décliné en trouvant l'inconnu complètement flippant. Mais c'était la seule personne qui était venu me parler de la semaine, la seule personne de cette semaine noyée d'alcools et de larmes à m'avoir accordé de l'attention sans que je l'aborde. Je ne pouvais juste pas dire non à cette personne.

Un psy? Promis.... je me tiens sage promis, je suis honnête et tout. Okay, je suis klepto j'ai pris de mauvaise habitude. Okay mythomanie aussi je veux bien mais en général c'est surtout pour soutenir le premier défaut, y a rien de pire qu'un voleur qui va te dire la vérité. Puis j'aime bien enjoliver.
Ensuite il me parle de mes rêves, parfois je me laisse aller à rêver de revoir Danny et Paul, il me demande si je leur parle et j'ai répondu " ouais, un peu comme au bon dieu, d'ailleurs votre bureau me rappelle celui du père supérieur de l’orphelinat. Pardon? Où est passé le truc avec les boule qui s'entrechoquent à l'infinité? je sais pas mais si vous voulez mon avis faut pas laisser ça dans une pièce où les enfants sont susceptible d'aller." allez savoir à qui je vais refiler ça moi.
Au bout d'une petite heure, je fini par lui poser plein de questions, "Pourquoi ce métier?" "Y a des cas graves ici?"  et le classique " de vous à moi Freud c'est que des conneries hein?"
cette dernière question aura suffit a briser sa patience et à passer au autres tâches de la journée me congédiant avec un air un peu pressé d'en finir. Du coup j'ai réussi le teste ou pas?