• Prénom : Luan
• Nom : O'Dea
• Âge :  22 ans
• Affinité et pouvoir : Terre Solaire

Je suis la digne héritière de la génétique d'une bonne grosse famille irlandaise: teint légèrement cadavérique, tâches de rousseurs et tout le bataclan qui va avec. J'ai les cheveux roux totalement indomptables. 15 ans de lutte acharnée pour tenter de les rendre dociles, j'ai give up rapidement. Du coup, ils frisent, dans tous les sens. Je m'y suis faite, au final, surtout quand on m'a comparé à Merida (la princesse Disney), j'ai carrément appris à les apprécier. En plus, si vous mettez cette mèche là au soleil *attrape une mèche dans sa tignasse*...vous avez vu?! Elle est rouge comme du rubis!
J'ai les yeux clairs, et assez grands. J'aime bien mes yeux: ils sont soit verts, soit gris, soit bleus. Ca dépend des jours et de mon humeur. J'ai pas trop de défauts de peau, je fais assez attention aux produits que j'utilise, j'ai la peau sensible (Snif. Si vous possédez une barbe et que vous avez le malheur de frotter votre joue contre la mienne, j'ai la peau toute irritée après...).
Ah! Je suis fière d'annoncer que je fais 1 mètres 71 et demi. J'insiste sur le demi, parce que le demi, c'est une marque d'originalité. Par contre, je devais faire la sieste pendant que Mère Nature distribuait ses cadeaux pour femmes pré-pubères. Pour la faire simple, je suis pas fan de mon corps. Je le déteste pas, mais je suis sceptique sur les détails. Il me manque des seins. Un peu plus et les courbes de mes hanches auraient été harmonieusement reliées à ma poitrine. Là, le monde au balcon se bouscule pas trop. Ils prennent plutôt gentiment le thé en arrière-cour.
Je ne saurais vous donner ma propre impression quant à l'ensemble de mon physique. Je pense que les goûts et les couleurs, c'est propre à chacun.


Je suis ultra fidèle à mes DocMartens depuis ma plus tendre pré-adolescence. Les gens arrêtent pas de dire qu'on jurerait qu'une fusion a eu lieu entre mes pieds et mes docs. J'ai donc deux paires de Newton, une rouge et une noire; deux paires de docs classiques (celles avec les grosses semelles) l'une rose, l'autre vert bouteille; et les dernières, des vernies noires basses. Toujours une veste en jean (un peu trouée et usée) sur le dos. Le reste, tant que ça s'accorde avec le temps et mes chaussures, je m'en fiche. Mais j'ai quand même pas mal de pulls verts.  

Je pense qu'au premier abord, je ne suis pas quelqu'un qui impressionne. J'ai une voix douce et  je souris toujours, parait-il.
Personnellement, j'essaie de ne juger personne. Tout le monde est comme il est, et fait comme il peut pour se gérer. Mais ma sociabilité est un peu sélective : je  m'engage vraiment que lorsque je suis en confiance et lorsque je juge que cela en vaut la peine. Je fais parti de ceux qui pensent que mieux vaut être seul que mal accompagné. Il arrive que je rencontre des gens avec qui je ne suis vraiment pas faite pour m'entendre, mais j'aurais toujours la courtoisie de lui sourire et d'essayer de faire coïncider nos deux mondes. Même s'ils se situent à 2millions d'années lumières, tant que je réussi à ne pas me faire détester, je considère que le tour est joué...
Parfois, un vieux réflexe d'auto-défense veut que je m'entoure d'une carapace pour me protéger en étant dans ma bulle, loin des bruits, loin du monde, très loin de ce qui peut constituer une forme de vie terrestre: un véritable retrait-stratégique. C'est pour mieux me retrouver avec moi-même. Il y a des guerres qui se mènent en silence. La mienne est particulièrement intense et nécessite toute ma concentration. Je suis peut-être affiliée à la Terre, ce qui fait de moi une personne douce par nature...mais le blanc n'existerait pas sans le noir.
Ah oui, parfois, on a du mal à suivre mon cheminement de pensées: je suis friande des métaphores. Les images parlent parfois plus que les mots, en tout cas c'est ce que je pense.
Pour finir avec ce qui concerne mon caractère, là aussi, tout dépend du point de vue des gens. Certains me trouveront adorable, d'autre me prendront pour une véritable péripatéticienne...en fait, tout dépend des affinités. Il faut de tout pour faire un monde!

"...quand on me dit goût, je pense à la nourriture direct. Et en ce moment, j'ai envie de glace à la vanille. Hein? Ouais, on est en hiver, et alors? Si je veux, je peux manger des toppoki sous 40 degrés, en terrasse, sans parasol. Ce qui compte, c'est que je satisfasse mes papilles. "

→Mode d'emploi de la Luan, ligne numéro 2: si vous vous fâchez avec la Luan, agitez-lui de la nourriture sous le nez. Dispute aussitôt oubliée.

→Mode d'emploi de la Luan, ligne numéro 23: une Luan avec casque sur les oreilles=une Luan à ne pas déranger. Sinon vous la rendez très triste. On coupe pas une musique comme ça, sauvagement. Non mais. Est-ce qu'on vient vous tirer la couette d'un coup par une nuit glaciale d'hiver, vous? Same feeling here. No more violence. Soyez pour le respect des couettes chaudes et des gens qui vivent de vibrations sonores agréables pour les tympans.

→Mode d'emploi de la Luan, ligne numéro 54: ne parlez jamais argent, et tout ce qui entoure le domaine monétaire avec la Luan. NEVER. Vous serez prévenus.

→Mode d'emploi de la Luan, ligne numéro 55: Si vous avez eu le malheur de lui en parler, par pur défi, sachez qu'il est trop tard pour vous. Il va foir que vous réfléchissiez à un nom de code...Style nom de ville, de planète, numéro. (#lacasadePapel, high five à ceux qui comprendront). Sachez simplement que Berlin est déjà pris. Et Uranus est exclu.

→Mode d'emploi de la Luan, ligne numéro 1: le sommeil de la Luan est précieux. Petite info sur la Luan: elle a fait un test "quel est ton animal totem?", elle est tombée sur "Grizzly". Vous êtes prévenus. ;)

→Mode d'emploi de la Luan, ligne numéro 5:  si la plante a besoin de soleil et d'eau pour vivre (pas seulement, mais on se passera des détails de la team scientifique), la Luan a besoin de câlins. Si elle pouvait, elle se tatouerait "free hugs' sur le haut de la poitrine. Mais elle a compris que, éthiquement parlant, c'était pas faisable. Alors elle met du parfum, en espérant attirer les free hugs à elle, comme une abeille vers le sucre.

Tu veux savoir qui est Luan?... Saches que je ne possède pas qu'un seul nom. *tentedes'asseoiravecclassemaismanquedesecasserlagueule*
Ahem. Déjà, saches que ma maladresse a failli me coûter la vie plusieurs fois. Bref.

Je suis née dans le nord de l'Irlande, et plus précisément, j'ai grandi à Teelin, un village côtier si on veut. Ma famille tenait le Old Rusty Mackerell, le restaurant familial. On y vivait tous ensembles, mes parents, mes grands-parents paternels et mes frères. Comme on roulait pas sur l'or, parce que les affaires ne tournaient que grâce aux habitués et aux rares "strangers" aventuriers, mes frères et moi partagions la même chambre. Deux jumeaux, un ado et une fille, j'vous raconte pas le joli bordel...mais on le vivait bien. Bref, je vous épargne mon enfance longue et ennuyeuse, ponctuée par la crise qui a touché de plein fouet  la région. Ca n'a pas empêché la construction d'une chaîne alimentaire dans la ville d'à côté qui a fini par voler notre clientèle, ce qui a poussé mes parents à fermer le Rusty, faute de rendement, ce qui a par la suite causé leur divorce et ma séparation avec mes frères, qui sont partis vivre avec mon père. Ah, ça a enterré mes grands parents aussi. D'abord ma grand-mère, puis mon grand-père. Bref. Enfance joyeuse~
Ma mère et moi avons déménagé à Dublin, la capitale. Ma mère a trouvé un job dans une plateforme téléphonique où elle se faisait hurler dessus par des gens saoulés par la publicité qu'elle tentait de leur faire. Du coup, elle s'est mise à boire, beaucoup. Si bien que quand j'ouvrais les placards pour me faire l'unique repas de la journée, j'étais sure de trouver à 90% une petite bouteille de Jack Da ou tout autre substance à hauts degrés.
Quand je ne tenais pas les cheveux de ma mère qui vomissait dans les toilettes de l'appartement miteux qu'on avait, ou quand je ne passais pas mon temps à faire mes devoirs à côté d'elle en attendant qu'elle se réveille de son coma éthylique, j'allais dans le collège du coin, le pas cher où l'éducation au rabais m'a quand même faite première de la classe toute ma scolarité. J'avais quelques amis, mais au fond, je sentais qu'on me mettait dans une case à part, qui mettait une limite entre eux et moi. Enfin, plutôt un canyon qu'une limite. Du coup, j'ai eu des potes, mais rien de transcendant. L'avantage, c'est que j'avais jamais d'histoires. Sans que je sache pourquoi, les gens me craignaient un peu. Sans doute des traces de superstitions moyen-âgeuses sur les sorcières rousses, allez savoir...
J'ai fini par intégrer une faculté, en licence de russe. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie, j'avais pris le premier truc original qui me passait par là.
C'est là que ça devient intéressant. Dans cette fac, j'ai rencontré deux gars et une fille: Ewen, pro en informatique et tout ce qui touche à l'électronique (et encore pro n'est pas le mot),   Leo, un fin stratège ultra intelligent et Julia, la sportive de base ceinture noire en judo et adepte du tir en cabine. Ce qui nous rapprochait: on était jeunes, paumés, avec un avenir incertain et certainement traumatisés par le manque en tout genre.
On s'est intéressés de près à tout ce qui touchait à l'argent. Notre vie se résumait à ça: money, money, money. On surveillait les cours de la bourse, on critiquait les chiffres mirobolants que les médias tentaient de nous faire gober, on extrapolait sur l'argent qui manquait, dans le monde entier, on théorisait sur les solutions pour éradiquer ce système monétaire international pourri avec des idées à la limite de l'utopie, on s'engueulait quand on était pas d'accord...bref, on s'était développés une espèce d'obsession bizarre. Tout aurait pu se calmer, se tasser, parce qu'on aurait grandi et mûri.  Mais NON.
A la place, on a monté le casse du siècle. 1,5 millions d'euros. Nous avons passé exactement 344 jours non stop sur l’échafaudage de notre plan. Tout était parfait, les plans B, C, D suivaient de près le plan initial, on avait pensé à toutes les éventualités...sauf une. Le jour du casse est arrivé. Tout s'est déroulé à merveille. Je tenais la prise d'otage avec Julia. Leo nous guidait dans le micro. On avait très exactement 4  minutes pas plus pour boucler le tout, donc fuir avec l'argent sans faire de victimes. Ewen est remonté avec les sacs, il a rallumé tout le tableau électrique, les portes se sont ouvertes, une alarme a sonné...mais on était prêts, on allait disparaître. La porte était presque ouverte quand une dizaine de types cagoulés ont surgi de nulle part et nous ont tiré dessus sans sommation. Ce n'était pas les forces spéciales. C'était un groupe de mafieux qui contrôlaient la zone où le casse avait lieu, et qui avait eu vent de notre affaire(je ne sais comment, d'ailleurs). Nous étions devenus les traqueurs traqués. Une balle m'a touché à l'épaule droite, j'ai perdu connaissance quelques instants. Quand j'ai rouvert les yeux,  Ewen et Julia gisaient à terre, les yeux écarquillés par la surprise mais vides de vie. Les otages hurlaient, l'alarme étaient assourdissante, Leo ne répondait pas...alors j'ai paniqué. Et j'ai fuis. Je ne sais pas non plus comment j'ai réussi à passer entre les mailles du filet, mais j'ai couru des heures dans les rues de Dublin, l'épaule en sang, jusqu'à m’effondrer dans une ruelle aux briques rouges, entre deux restaurants chinois. Je m'en souviens bien, ça sentait la friture.
Et là, j'ai réalisé que j'étais finie. Je me vidais de mon sang, Ewen était mort, Julia aussi, Leo ne répondait plus, on avait perdu notre casse...tout était fini. Je senti une énorme vague de détresse m'envahir, et un énorme creux se construire douloureusement en moi. J'avais envie de hurler tellement cette sensation de vide, ce gouffre sans fin s'ouvrant en moi me faisait mal. Et pour la première fois de ma vie, je me sentais seule. Pour la première fois de ma vie, je me sentais faible, insignifiante...Et je priais de toute mes forces pour recevoir de l'aide.
C'est là qu'il est apparu. L'homme en noir. Il s'est mis à me parler d'une voix calme, à m'expliquer qu'on m'avait entendue. J'étais tellement dans les vapes que j'ai gobé tout ce qu'il m'a raconté sur moi, ce que j'étais en réalité et sur le 'monde' d'où il venait, comme quand on raconte des histoires sur le père noël aux petits enfants qui y croient. Je dis ça mais, sur le moment, j'ai senti que ce qu'il disait raisonnait en moi. J'étais à deux doigts de tourner de l'oeil quand il m'a tendu sa main en me donnant le choix de le suivre ou celui de rester. J'ai pas hésité une seule seconde.
Voilà comment j'ai atterri ici ~   

'NOTES' Sujet: Luan O'Dea. 1ère séance: Rapport à l'argent à surveiller de près. Conséquence logique du drame familial. Peur de l'abandon certaine. Pas de troubles mentaux autres. Stress post-traumatique non décelé. Observation du sujet sur la longueur; adaptation ne devrait pas être difficile.