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EPREUVE #2 — Mini RP : SURVIVAL. (Im)perfection & Peek a Boo
##   Ven 7 Sep 2018 - 0:03
Aaron Williams

Personnage ~
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Aaron Williams
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Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?



EPREUVE #2 — MINI RP : SURVIVAL
du vendredi 7 (00h01) au dimanche 9 soir (23h59)



(Im)perfection & Peek a Boo


Vous êtes en train de faire le même rêve. Ne vous demandez pas pourquoi ni comment vos esprits ont pu se lier ainsi... Ce à quoi il faut prêter attention, en revanche, c’est à la horde de zombies qui court dans votre direction. Bonne chance !


En 5 posts chacun, d'une longueur maximum de 20-25 lignes, montrez nous comment vous allez survivre (ou pas). Privilégiez l’action et la rapidité !
Pensez à présenter rapidement votre personnage au début de votre premier post ♥️ Vous pouvez mettre votre avatar/signature si vous le désirez !



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Sam 8 Sep 2018 - 11:22
Anonymous
Anna Savage (Ip)

EPREUVE #2 — Mini RP : SURVIVAL. (Im)perfection & Peek a Boo Anna

Anna Savage
27 ans
Agente secrète américaine


***


Anna est ce qu’on peut appeler une belle femme. Svelte, taillée par et pour les combats, elle possède une chevelure noire emprisonnée en queue de cheval et des yeux verts perçants qui sondent l’âme de ses proies. Ses épaules, souvent dénudées, laissent apparaître son tatouage sur son bras droit. Elle apprécie les pantalons à larges poches où elle peut glisser ses… outils de travail, dont elle sait parfaitement se servir.


***


Anna est impulsive (ce qui ne facilite pas toujours son métier). Elle apprécie l’action et se sent parfaitement à l’aise dans l’adrénaline, l’urgence et la menace. Si elle hait les faux semblants, elle sait parfaitement en jouer lorsqu’elle y est obligée : bonne actrice et observatrice, elle sait repérer sur les visages les sentiments inaperçus et a pour (mauvaise) habitude d’analyser tous ses interlocuteurs d’un regard sur leur face. Cependant, elle préfèrera si possible user de son langage assez fleuri habituel et ne pas s’embarrasser de détours pour communiquer.

Ce sont les pulsions violentes d’Anna, qui remontent à son enfance, qui l’ont poussée à faire ce métier. Malgré son intelligence qui aurait pu lui permettre des études supérieures convenables, elle ne pouvait tenir en place. Ce job, qui alterne les phases de pure réflexion et d’action effrénée, lui convient parfaitement. Si elle bosse officiellement pour le FBI, elle fait en réalité partie d’un organisme secret interne dont l’inexistence présumée lui permet d’agir parfois dans l’illégalité et sans préavis. Pour appliquer la loi, il faut des preuves, mais l’on sait tous que bien des hommes savent comment les faire disparaitre. Anna n’a pas besoin de la Loi pour appliquer la justice. C’est d’ailleurs son métier.


*** *** ***


Le brouillard habituel qui entoure chaque songe enveloppait l’esprit d’Anna sans qu’elle en soit consciente. Elle marchait dans les rues de la ville onirique qui l’entourait, les mains dans les poches. Bien que la jeune femme ne s’en rende pas compte, cette ville n’était pas Sindety. Trop sombre, trop ancienne. Cela faisait plusieurs mois qu’Anna n’avait pas vu de bâtisses fissurées, de murs délavés redécorés par des artistes des rues, de cadavres de canettes gisant dans le caniveau.

Le lieu était étrangement silencieux. C’en devenait dérangeant, presque inquiétant. Elle fronça les sourcils, s’arrêta et observa les environs, à la recherche d’une autre âme que la sienne. Personne. L’instinct d’Anna, amplifié par le rêve, lui signifia que ce n’était pas normal, et peut-être bien dangereux. Sa main droite alla saisir l’arme à feu présente dans sa large poche, et ce fut à cet instant qu’elle réalisa qu’elle n’était pas à Sindety. Aucune arme n’y était trouvable. La réalité distordue du rêve la poussa à ne pas se poser plus de questions, et elle apprécia simplement le contact de la crosse contre sa paume. Y avait-il réellement un danger ?

Soudain, elle entendit un bruit. Ce n’était pas un bruit sec ou métallique, comme du verre qui se brise ou une poubelle qui tombe. C’était un son guttural et humide. Un grognement.

Elle tourna vivement la tête en direction du bruit, alerte. Ce n’était pas un grognement humain, elle le savait. Il ressemblait trop à ceux des séries qu’elle regardait adolescente. Ses soupçons se confirmèrent lorsque du coin de la rue émergea un être fait de guenilles, dégoulinant de chairs pendantes et de moisissures. Son regard vide se posa sur la jeune femme.

Ses yeux globuleux s’agrandirent, et il accéléra le pas dans sa direction en grondant de plus belle. Anna commençait à entendre d’autres grognements. Sans plus attendre, elle dégaina son arme et déguerpit au prochain tournant. S’abritant à l’ombre d’une entrée d’immeuble, elle compta ses balles. Dix, en comptant les recharges. Elle jura puis se baissa et saisit son couteau caché dans sa chaussure, qui serait sans doute sa meilleure arme.

- Bordel… murmura-t-elle. Saloperies.

Dans la fiction, les morts-vivants étaient attirés par le bruit et mouraient d’une blessure cérébrale. Elle n’avait plus qu’à espérer que ces règles s’appliqueraient aussi avec ceux-là.
##   Sam 8 Sep 2018 - 12:32
Anonymous
Teodora Svensson

EPREUVE #2 — Mini RP : SURVIVAL. (Im)perfection & Peek a Boo SVYyecB

Teodora Svensson
21 ans, 23 ans post-mortem, moitié suédoise, moitié japonaise.
Dealeuse de drogues, particulièrement de patchs dérivés de son pouvoir qui consiste à appliquer des émotions à des objets qui transmettent ensuite ladite émotion dès qu'ils touchent la peau.

Soyons honnêtes, Teo a tout de la bimbo et le sait, elle est grande et elle rehausse encore son mètre 76 par des très hauts talons, elle a des habits proches du corps, habits qu'elle porte volontairement très court, elle a une forte poitrine, des boucles d'oreilles brillantes et surtout bruyantes. Elle a les cheveux lisses et très noirs qu'elle porte détachés, la peau mate et les yeux bleus. En gros, c'est à se demander où elle range sa carte bleue quoi.

Elle est sans tact, sans réelles manières, elle te dit ce qu'elle pense cash, même si honnêtement elle est très je-m'en-foutiste, elle peut prendre très à cœur certaines choses, surtout quand elles l'impliquent directement. Elle obtient toujours ce qu'elle veut, quels qu'en soient les moyens, elle est également incroyablement râleuse, vraiment, elle est chiante quoi. En plus elle est moqueuse, surtout quand c'est gratuit, elle s'en carre des risques qu'elle prend, vu que d'une, elle est morte, de deux elle n'est pas sensible à la violence pour un sou.

Version courte, c'est une chieuse, puissance nucléaire.

________________

Putain mais elle était où encore ?

C'était elle ou ça sentait l'alcool ? Ah ouais non, c'était elle, sauf que là, elle avait du merder grave pour ne pas reconnaître où elle était à Tokyo. D'un pas peu assuré mais pas titubant pour autant elle continuait d'avancer sur ses stylettos cirés, à l'aveuglette comme un autiste qui aurait perdu sa mère, en plus il faisait dégueulasse. Elle s'obstinait à avancer sans but et elle entendit avant de voir, des coups de feu, ça arrivait parfois dans Tokyo, généralement les gens passaient leur chemin, une balle ne pouvait pas réellement plus les tuer plus qu'ils ne l'étaient déjà. Elle saisit sa chance, qu'elle se disait, de trouver quelqu'un pour la renseigner, comme si un portier allait sortir de nulle part pour lui avancer une limousine.

Sauf que la seule chose qu'elle vit c'était une nana fringuée comme l'as de pique -notez l'ironie, en train de se planquer derrière un mur avec un flingue, qui semblait surveiller des. Des gens. Voilà. Des gens, un peu bizarres, certes, qui avaient un peu l'air malade, oui, une horde de gens malades, voilà. Elle s'approcha en faisant le plus de bruit possible avec ses talons pour annoncer son arrivée et passablement exprimer son indignation, reproduisant en clair le pire scenarii possible, ce n'est que quelques mètres de l'autre femme qu'elle avisa que l'air malade de la harde cachait en réalité un sale syndrome de zombification, version films d'horreur. Tous savaient que les zombies étaient juste des crétins qui avaient pris la mauvaise potion. Mais pas là, là il y avait des gens moches, encore oui, puants, très certainement, dangereux, plus que probable. Et elle, il avait fallu qu'elle tombe sur la Lara Croft du pauvre comme partenaire, elle tirait sur tout ce qui bougeait c'était indécent ! -Elle oubliait rapidement qu'elle avait fait un vacarme monstre avec ses chaussures.

- Hé ! Non mais arrête tes conneries, on va se faire bouffer !
##   Sam 8 Sep 2018 - 13:23
Anonymous
Anna Savage (Ip)

Anna était concentrée sur les bruits de plus en plus nombreux, de plus en plus proches et de plus en plus menaçants qui s’élevaient de la ville sombre. Elle grommela d’autres jurons, cherchant des yeux un objet plus utile qu’un pauvre couteau ou qu’un flingue trop bruyant. Une batte, dans l’idéal, ou un bâton. Mais rien. Que des canettes vides.

Elle entendit soudain un bruit bien plus sec qu’un grognement, qu’elle reconnut aussitôt. Relevant les yeux, elle chercha la personne qui possédaient des talons aussi assourdissants. C’était une grande femme aux formes généreuses et à l’air enivré. Anna fronça immédiatement les sourcils. Cette idiote allait les faire repérer. Son air supérieur et indigné l'inquiéta. Avait-elle seulement conscience du danger ?

La femme s’arrêta, avisa la horde qu’Anna ne pouvait voir de son propre point de vue et changea d’expression. Elle avait compris.

- Hé ! Non mais arrête tes conneries, on va se faire bouffer !

Anna écarquilla les yeux. Entre les bruits de pas et cette exclamation indignée, il était certain que les morts les avaient repérées. Elle tira la femme à elle, l’abritant sous le porche.

- Ferme-la, la miss, murmura-t-elle d’un ton furieux. Tu nous as déjà assez mises dans la merde comme ça. Ils t’ont forcément vue.

Elle rangea son flingue, qui serait sans doute inutile ou même dangereux pour leur survie, mais garda à la main son couteau. Les grognements devenaient agressifs : les zombies s’élançaient vers elles de toute leur lenteur acharnée. Anna réfléchit. Il fallait à tout prix éviter la confrontation.

- Il faut se cacher, dit-elle en essayant d’ouvrir la porte de l’immeuble.

Fermée. Merde. Le crochetage prendrait sans doute trop de temps.

- Bordel, on va pas crever ici !
pesta-t-elle.

A ce moment, elle avisa un échafaudage à l’autre extrémité de la rue. D’un geste, elle le montra à la femme.

- Tu peux courir ?
##   Sam 8 Sep 2018 - 14:04
Anonymous
Teodora Svensson

Non mais c'est qu'elle se permettait de la tripoter ! Clairement elle s'interrogeait sur la santé mentale de son interlocutrice, elle sortait un flingue contre des zombies, même si aucun coup n'avait été tiré, rien que l'idée était ridicule, et maintenant, parfaitement consciente de la situation v'là qu'elle se mettait à la tirer contre elle, elles n'avaient pas gardé les baleines ensemble aux dernières nouvelles !

Toute indignée qu'elle était elle continuait à penser aux saloperies de zombies qui semblaient pousser comme des champignons au mois d'Octobre, elle se dégagea comme elle put, mais qu'est ce qu'ils s'en fichaient au pire, ils étaient morts ! Surtout qu'elle se disait en avisant la nana, plus en muscles qu'en neurones - à ses yeux, pour elle, ça serait du rapide, il ne devait pas y avoir grand chose à grignoter dans cette cervelle. En attendant, elle gardait ses réflexions pour elle même, elle préférait tout de même avoir quelqu'un avec elle, ça ferait toujours éventuellement une proie à lancer aux zombies avant de foutre le camp.

- Ouais enfin en attendant, ils venaient quand même vers toi, t'avais bien du attirer leur attention avant que je n'arrive hein.

Ne cherchez pas, ce n'était jamais de sa faute, c'était tout. Elle la regarda cependant avec soulagement ranger son flingue qui ne ferait que les condamner, elle avait vu le film ! Le truc avec Z dans le titre là. Elle opina du bonnet, il fallait se cacher, ou trouver un truc pour se barrer vite fait, mais ils étaient où pour commencer ?

- Tu sais où on est ou pas ? Parce que moi, que dalle.

Et comme d'habitude, elle ne servait, mais vraiment, à rien.

- Ouais ?

Non en fait, pas dans ces talons là, elle trottait à la limite, mais pour rien au monde elle n'aurait enlevé ses chaussures, jamais. Il valaient plus que le salaire moyen d'un enfant chinois.
##   Sam 8 Sep 2018 - 17:25
Anonymous
Anna Savage (Ip)

La femme se dégagea brusquement de l’emprise d’Anna, qui la laissa faire sans y penser.

- Ouais enfin en attendant, ils venaient quand même vers toi, t'avais bien du attirer leur attention avant que je n'arrive hein.

Anna ferma un instant les yeux, se concentrant pour garder son calme et ne pas abîmer le joli minois qui l’invectivait. Il y avait plus important, même si elle hésitait de plus en plus à la laisser en appât aux créatures affamées qui approchaient. Elle ne répondit rien et ne lui jeta pas un regard, continuant de chercher en vain une solution.

Elle secoua négativement la tête en réponse à la question de la femme aux escarpins. Cette ville lui était inconnue, et pourtant, il lui semblait y retrouver des détails qu’elle avait déjà vus auparavant. Mais tout était bien trop confus, et la situation bien trop urgente, pour qu’elle se préoccupe d’une chose aussi futile.

- Tu vois l’échafaudage, là-bas ?
murmura-t-elle. Il y a des échelles amovibles. On y court, on y grimpe, on retire les échelles. On sera en sûreté, au moins temporairement.

Elle évalua la distance qui les séparait de la structure, puis celle qui les séparait de la horde. Elles étaient relativement égales. Elle jeta un coup d’œil aux vertigineuses chaussures de sa partenaire de fuite et leva un sourcil. Elle ne pourrait jamais courir assez vite ou même monter à l’échelle avec des talons pareils. Mais elles n’avaient plus le temps.

- Tu ferais mieux de prendre tes chaussures à la main, la miss. Ou tu risques de devenir une ravissante morte ambulante.

Imaginer un amas de chair morte trébucher du haut de ses talons aiguilles avait un fort côté burlesque, mais l’heure n’était pas au rire.

- A trois, on court. Un... Deux... Trois.

Sans plus attendre, elle s’élança vers la structure de métal salutaire.
##   Sam 8 Sep 2018 - 19:19
Anonymous
Teodora Svensson

Honnêtement ? Elle voyait qu'elle l'agaçait, et le pire était qu'elle n'en avait rien à faire, elle ne la regardait pas et elle, elle regardait les zombies, c'était incroyable ce qu'ils étaient moches. Elle retroussa le nez, dégoûtée et soudainement prête à tout pour les fuir, la simple idée de leur bave dégoûtante sur ses vêtements et sur sa peau commençait lentement à la convaincre d'ôter ses chaussures. Mais pas encore, pas tout à fait, c'était un des modèles rares de la nouvelle collection, Yves Saint-Laurent les avait dessinées spécialement pour la saison qui venait juste d'ouvrir !

Elle suivit des yeux l’échafaudage, elle voulait la faire grimper le dessus ? Sérieusement ? Elle la prenait pour qui, Rambo avec une perruque et une robe moulante ? Un grincement sinistre coupa net ses espoirs d'un plan C, surtout quand la brunette se mit à détaler comme un lapin après avoir à peine compté, elle ne venait pas de passer de un à trois directement là ?! Il lui restait une chaussure à enlever !

- Hé non mais ça ne se fait pas là ! J'étais pas prête, tu pourrais m'attendre ou au moins recommencer je ne sais pas !

Et évidemment, elle faisait toujours du bruit, mais au moins elle commençait à courir derrière elle, les précieuses chaussures serrées dans ses mains, comme le saint Graal.

- Non mais pourquoi tu prends ça tant à cœur on est déjà mortes ma grande, t'attends que le zombie en chemise te remette un oscar posthume pour ton incroyable jeu d'actrice ?

Ben ça allait être râpé ma grande, si oscar il y avait, il serait pour elle. Ayant trouvé un nouveau but à sa situation, elle mis soudain plus de cœur à l'ouvrage, au pied de l'échelle, elle était à peine derrière sa compagne, les lauriers seraient à elle, et le pactole qui va avec, aussi.

Et il était temps, les zombies étaient là, elle sentait presque leurs doigts gluants tenter d'attraper sa cheville, c'était dégoûtant mais elle n'avait pas les mains libres.

- Mais grimpe bon sang !
##   Sam 8 Sep 2018 - 20:02
Anonymous
Anna Savage (Ip)

Anna avait peut-être compté trop vite. Lorsqu’elle entendit la chieuse râler derrière elle, elle jeta un coup d’œil en arrière et fit moins attention à la jeune femme qui retirait sa chaussure de luxe qu’à la troupe de zombies dont elle avait, malheureusement, sous-estimé la rapidité. Dès qu’ils les avaient vues, ils avaient redoublé de vitesse. Elle ignorait que les morts pouvaient courir. Enfin, trotter.

- Si c’était un show, ma belle, je t’aurais déjà donnée à bouffer pour le plus grand plaisir de nos téléspectateurs !
fulmina-t-elle alors qu’elle saisissait l’échelle métallique et la tirait à elle.

Les barreaux étaient glissants, mais elle se hissa sans trop de mal sur le premier niveau tandis que l’autre lui hurlait de se dépêcher.

Dieu ce qu’elle avait envie de lui donner une malencontreuse poussée vers l’attroupement grognant qui se formait de plus en plus près d’elles.

Elle se retourna et remarqua que si la jeune femme avait enlevé ses chaussures, elle les avait gardées. Elle la gifla mentalement avant de soupirer et de se pencher vers elle, pressée. Le premier niveau n’était pas assez haut à son goût.

Elle tendit la main vers la diva. Elle ne pourrait pas la hisser seule.

- Lâche tes talons ou passe les moi mais grimpe, bordel de merde !

Elle ne savait même pas pourquoi elle persistait à vouloir aider cette exception à la théorie de l’évolution, sans doute que son sens moral n’était pas entièrement mort. Peut-être Anna possédait-elle une morale morte-vivante.

Les zombies étaient une centaine et allaient les atteindre d’une seconde à l’autre. Le couteau ne lui servirait à rien, et elle n’avait pas trouvé d’arme longue. Au point où elles en étaient, la situation pouvait difficilement empirer. De sa main libre, elle dégaina son arme. Les premiers de la horde n’étaient qu’à quelques mètres de la diva.
##   Sam 8 Sep 2018 - 23:25
Anonymous
Teodora Svensson

Ce qui était épuisant quand on était jolie, c'est qu'on se faisant prendre pour une sombre conne, mais étonnamment ce n'était pas, trop, le cas de celle qui partageait son sort, sûrement qu'étant elle même une femme, et pas dégueu à regarder non plus, elle se contentait de ne pas la sous-estimer. Toujours était-il, que Teodora pouvait se montrer à la hauteur de son minois, et dans certaines situations manquer parfaitement de sens commun, pour ne devenir, l'espace d'un laps de temps relatif, une sombre conne. Elle s'accrochait à ses pompes comme un vieux à son dentier avant un rendez-vous galant, en partie à cause de leur prix exorbitant, d'autre part parce qu'elle ne voulait simplement pas donner raison à l'autre.

Et puis ses pompes, merde ! Elle avait mis un temps fou à se les procurer, elle adorait ces chaussures. Enfin au premier étage de l'échafaudage, grâce à la main tendue dont on ne parlera pas, elle prit un instant pour reprendre son souffle, jetant un regard à la nana avec elle, ouais et bah fallait pas s'attendre à ce qu'elle comprenne vu son style en même temps, hein. D'un regard en biais et geste ample pour dégager ses cheveux collés à la sueur de son front, elle répliqua.

- Si ce n'en était pas un, je t'aurais jetée aux monstres depuis longtemps, ça m'aurait donné plus de temps.

De toute façon, si ce n'était pas un show, que cela pouvait-il bien être ? Une sinistre blague de mauvais goût ? Toujours était-il que farce ou pas, elle ne désirait pas en être le dindon. Elle soupira devant l'obstination de sa compagne à utiliser son arme à feu.

- Ton but c'est d'en attirer le plus possible pour qu'ils se fassent la courte-échelle ?

Elle enjambait déjà dangereusement la barrière pour tenter d'atteindre le balcon de l'immeuble d'à côté, profitant de ses grandes jambes pour tenter le grand-écart de la dernière chances, chaussures toujours dans les bras.

- Jamais de la vie, tu vas les lancer !

Ce qui était, soyons honnêtes le choix le plus judicieux à faire, mais ça, Teodora était une trop sombre conne pour s'en rendre compte.
##   Dim 9 Sep 2018 - 11:25
Anonymous
Anna Savage (Ip)

La diva prit sa main et réussit tant bien que mal à se hisser sur la rambarde. Anna donna un coup de pied dans la tête du mort le plus proche, qui commençait dangereusement à attraper l’échelle et qui retomba lourdement dans un râle déçu. Elle tira l’échelle vers le haut, coupant leur dernier lien avec le sol, et se retourna vers la femme. Cette dernière venait de la menacer. Elle fronça les sourcils, réprimant son envie grandissante de lui coller une balle entre ses deux jolis yeux, mais non, il ne fallait pas, cela ferait trop de bruit.

L’autre continua, lui reprochant d’avoir saisi son arme.

- Ferme-la et avance, tu veux.

Anna était lasse de cette femme aux caprices de star qui semblait persuadée que tout ceci n’était qu’un vaste blague. Cette dernière commença à vouloir passer sur le balcon que bordaient les plaques de métal, toujours embarrassée par ses chaussures. L’écart était trop grand, sans ses mains, elle tomberait. Anna soupira, s’avança et se mit en équilibre sur la barrière avant de sauter.

Elle atterrit sur le carrelage du sol du balcon et ouvrit la porte en verre qui n’était – heureusement – pas fermée, cette fois-ci. Aux aguets, elle vérifia que l’appartement était vide. Il ne l’était pas. Une femme à qui il manquait un bras et une partie de son visage lui sauta dessus avec un râle affamé. Anna n’eut pas le temps de réfléchir, son réflexe professionnel agit à sa place. Un coup de feu dans le front décharné. Le corps désormais totalement sans vie s’écroula. La jeune femme se maudit d’avoir tiré, et attendit quelques secondes, craignant avoir attiré d’autres habitants. Mais rien n’arriva. L’appartement était sans doute clos.

Elle se retourna vers la diva de service, qui durant cette dizaine de secondes écoulées n’avait pas réussi à se hisser.

- Passe-moi tes putains de pompes, gamine. J’les lancerai pas.

Mais alors qu’Anna tendait la main, la brume du rêve s’épaissit, réduisant de plus en plus sa vision. Elle fronça les sourcils, tenta vainement de faire une mise au point sur ce qu’elle réussissait encore à voir, puis se sentit aspirée en arrière. Sa vision se brouilla entièrement, tourbillonna, puis ses sens véritables s’éveillèrent, et elle entendit un son familier.

D’une main lasse, elle éteignit son réveil qui affichait joyeusement sept heures. Elle se souvenait de son rêve. Si réaliste qu’elle sentait encore entre ses doigts la crosse de son arme et encore l’agacement que lui avait procuré cette étrange femme. Elle se tourna vers Maysen, qui ne dormait sans doute qu’à moitié, puis décida qu’elle pouvait se reposer encore un peu. Après tout, cette nuit avait été mouvementée.
##   Dim 9 Sep 2018 - 12:36
Anonymous
Teodora Svensson

N'importe qui aurait pu dire et affirmer clairement qui avait été la plus utile des deux, toutefois ça n'empêchait pas Teodora de la trouver de plus en plus désagréable. On leur disait explicitement de s'amuser, ils étaient morts de toute manière, pourquoi prenait-elle tout ça si au sérieux ? Toute cette histoire commençait sérieusement à lui friser les nerfs et elle avait l'impression d'avoir traversé en quelques heures la totalité d'une relation conjugale conflictuelle, passant se la rencontre et l'étonnement, la prise de contact, les premières divergences et la longue et insidieuse descente affective finissant dans le sang et les larmes, on avait déjà le sang. Elle leva les yeux au ciel aussi haut qu'elle le pût, grimaçant, mais pour qui se prenait-elle ? Voilà, Teodora boudait. Elle boudait comme une enfant.

- Mais j'avance roh !

Elle pouvait mordre, aussi, si on la poussait trop, mais quelque part l'autre lui était bien utile et elle préféra ne rien ajouter, concentrant toute son énergie à rester en équilibre et se stabiliser avant de penser concrètement à comment ramener son autre jambe vers la première, une chose à laquelle elle n'avait jamais eu à penser, normalement les jambes se suivaient, mais là évidemment, à cheval entre un balcon et un échafaudage, c'était une autre histoire.

L'agilité de la brune qui s'empressa de sauter comme un cabri lui tira un grognement suivi d'un très discret vu que murmuré dans sa barbe « frimeuse », même si honnêtement, le mot pensé devait être un peu plus vulgaire mais dans la panique, on restera sur du politiquement correct. Le coup de feu eu le mérite de la faire sursauter et basculer du bon côté et dieu merci, une des rares choses dont Teodora avait été dotée à la naissance était les réflexes, et dans un geste aussi ample que gracieux, qui s'accompagna  d'un gargouillis étranglé sorti tout droit de l'enfer elle libéra une de ses mains vint agripper in extremis la rambarde. Mais quelle. Petite saloperie. Elle était sûre qu'elle l'avait fait exprès, ce que vous sachez faux mais dont elle est persuadée.

Elle revenait l'air satisfait en plus ! Elle ne manquait pas d'air, sérieusement et elle s'évertuait à vouloir lui subtiliser ses chaussures, mais il fallait bien qu'elle l'avoue, pour de nouveau enjamber la barrière, elle aurait besoin de ses deux mains. Dans une résignation à briser le cœur elle se résolut à lui tendre, un peu brusquement son précieux paquetage.

- T'as pas intérêt.

Le geste fut large et déchirant, les deux chaussures ne trouvant plus qu'une brume inconsistante pour seule réceptionnaire, et ce qui devait arriver, arriva, Teodora vit avec une horreur non dissimulée ses chaussures tomber au sol du balcon et glisser avec élan vers le vide, où elles firent des zombies mangeurs de cuir, heureux.

- NOOO...




- ................ OOOOOON.

Une fine pellicule de sueur recouvrait son corps entier, elle était dans son lit et ce n'était qu'un rêve. Elle secoua son compagnon. « Toulouze ! J'ai jeté mes chaussures ! ». Désorientée elle s'empressa de courir à son dressing pour s'assurer que tout était bien en place. Rassérénée, elle se recoucha, incapable de savoir si le poids sur sa poitrine venait du rêve désagréable, du souvenir restant de sa compagne de route qui au final lui avait fait forte impression ou si c'était simplement qu'un de ses trois marcassins se soit couché sur elle, mais était-ce Jambon, Rosette ou Serrano ? Mystère.

Spoiler:
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