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L'hiver de ta vie est ton second printemps | Alice
##   Dim 6 Jan 2019 - 23:16
Afya Soubagamousso

Personnage ~
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Afya Soubagamousso
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Le froid touche des doigts, grimpe le long de ses jambes, s’entortille telle une écharpe le long de son cou et descend le long de sa nuque. Le froid est partout, même en son cœur. Quand les fêtes de fin d’année rassemblent les cœurs le sien se sent solitaire. Sa famille est lointaine. Les chants de la paroisse où Adjambo et sa mère fêtent la naissance du Christ se perdent bien loin de son oreille. Les deux femmes se sont radicalisées depuis son départ tenant à remercier quelqu’un de la chance qui avait été accordée à Afya, elles se sont tournées vers l’église de septième jour.
Elle enfile un pull de plus, c’est peut-être les sourires sur les visages qui la font se sentir seule ? Alors elle a arrêté de sortir depuis quelques semaines. Elle ne va plus chercher de livres à la bibliothèque, ses seules excursions hors de sa tanière lui servaient à aller travailler. Les gens n’arrêtent pas de manger au moment des fêtes, au contraire ils semblent s’empiffrer toujours plus. Elle se nourrit de ramens qu’elle a acheté par cartons entiers.
Le froid est toujours là mais les fêtes sont finies et elle manque de papier. Elle n’a plus rien sur quoi jeter les histoires qui courent dans sa tête. Alors elle se décide, peut-être qu’elle devrait sortir. Peut-être qu’elle pourra le supporter cette fois ? L’isolement volontaire n’est pas une solution à long terme de toute manière, elle le sait. Alors elle se lève un peu plus tôt que tout le monde en espérant limiter les contacts sociaux pour sa première sortie depuis longtemps. Pas à pas elle se dit.

Quand elle met un pied dans la cour pourtant elle comprend de suite que quelques-chose ne va pas. Le goudron est recouvert d’un manteau blanc. Elle rentre la tête dans les épaules et réajuste son bonnet. Elle part d’un bon pas en direction du village. Essaie de partir, une vague de froid la percute soudainement. Elle sursaute, se tourne en direction de l’attaque et croise le regard rieur d’un enfant. Elle n’est pas du genre à se mettre en colère, mais plus de celui de fuir. Seulement ce regard la retient. Ce regard il lui demande : dis tu joues avec moi ? Alors elle se baisse et de sa main gantée elle attrape une poignée de neige et la tasse entre ses doigts. Elle vise le jeune-homme et le manque d’au moins dix centimètres… Mais peu importe, il sourit et s’accroupit à son tour pour ramasser de la neige, elle court pour éviter la boule de neige. Il rit. Peu à peu d’autres personnes se lèvent et se mêlent à eux. Peu à peu elle apprend à viser.


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
Ellana, l'Envol,Pierre Bottero
##   Lun 21 Jan 2019 - 11:17
Alice Borges

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Alice s'est levé très tôt ce matin. Pour avoir le temps d'enchaîner son après-midi de travail à l'hopital, la soirée au club de science, et la fin de matinée à aider Adé à réviser, elles avaient convenu avec Elwynn de se retrouver le plus tôt possible pour s'entrainer ensemble. Ce fut un entraînement des plus spéciaux : Elwynn se tentait à maitriser la neige comme elle pouvait, alors qu'Alice réessayait, un an après son Etoilisation, de jouer avec la terre gelée. Ce n'était pas des plus simples lorsque les deux jeunes femmes commencèrent leur entraînement habituel, avec des mouvements de combat lents, répétant une chorégraphie inlassablement tout en maitrisant les éléments autour.

Au bout de quelques heures, elles avaient fini par s'arrêter, fatiguées mais heureuses de cet entraînement des plus précis. Elles se séparèrent, Alice avait envie de faire un tour par le village alors que l'Eau rentrait directement à l'Institut. La jeune Terre prit le temps de se promener dans les rues toutes enneigées de Terrae. C'était beau, lisse, blanc et froid. Petit à petit, les habitants sortaient de l'Institut pour se retrouver et imiter Alice. A plusieurs coin de rue, des petits, des jeunes, et même quelques adultes, jouaient à fabriquer des bonhommes de neige, à se lancer des boules glaciales, ou seulement à dessiner sur le sol, un plaisir qu'Alice ne pourrait pas se donner aujourd'hui.

Au détour d'une rue, non loin de l'Institut, Alice est frôlée par une boule de neige, suivie d'un "Oooh" déçu. La Terre se retourne en souriant : un petit groupe s'est constitué et s'amuse à viser. A son tour, Alice attrape un peu de neige, ne la tasse pas trop pour ne pas blesser qui que ce soit et lance la boule sur l'envoyeur. Le petit garçon éclate de rire alors qu'Alice le manque, et il se remet à fabriquer des boules pour les lancer sur le premier venu. Alice se prête au jeu à son tour et commence à lancer doucement d'autres petites boules en riant, s'amusant surtout du bonheur des plus investis. Elle croit reconnaître parmi eux une amie d'Ariana, Afya lui semble-t-elle, qu'elle a déjà croisée à différents événements sans jamais lui parler réellement.


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Moonshine:
##   Mar 22 Jan 2019 - 23:01
Afya Soubagamousso

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Afya Soubagamousso
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Elle croit reconnaitre la jeune fille qui vient de la toucher, mais son nom lui échappe. Les noms ce n’est pas son truc, les histoires comptent plus que les héros. Ainsi va le monde, ainsi va l’histoire. On ne se souviendra pas du nom des combattants, seulement de la que la bataille a eu lieu en ce jour froid de janvier.

Volent la neige, volent les balles. Le champ de bataille piétiné, les éclats de rires dispersés au vent. Elle se penche esquive, elle sourit sans s’en rendre compte. Ses doigts ne sont pas glacés, car elle empêche l’eau de pénétrer ses gants. Bang, elle n’est pas passé loin celle-ci, elle virevolte, elle vire et volte mais jamais elle n’est assez pas rapide, un impact froid la cueille entre les omoplates. Elle frissonne et s’affaisse pour cueillir à son tour quelques cristaux blancs et poudreux entre ses doigts. Elle les tasse et se relève arme à la main. Elle tend son esprit vers les fins projectiles, elle n’est pas bonne viseuse mais elle est magicienne, le missile corrige sa trajectoire et s’écrase au loin.

Les âmes s’échauffent, les camps se forment, il faut être dans le bon… Mais elle n’a pas le temps de choisir qu’elle se retrouve planquée derrière un talus de neige, passant des munitions à la jeune femme dont elle a oublié le nom. Les ennemies de l’instant passé sont devenues alliées dans la tourmente. Elle sourit toujours, même s’il faut l’avouer cela fait bien une heure que l’escarmouche a commencé. La neige est un peu moins propre mais toujours aussi abondante, les combattants sont plus nombreux, tous les passants semblent s’être fait enrôlés.

Les doigts de l’africaine se font pourtant gourds, cela fait longtemps qu’elle n’a plus assez d’énergie pour alimenter sa magie. Le froid la gagne mais elle résiste, le moment est trop important et la guerre presque gagnée. Des sourires détrempés s’échangent encore plus que les balles. Les nouvelles troupes semblent avoir remplacées les précédentes, tombées au combat, recouverts par de nouveaux flocons dira l’histoire. Le froid paralyse est trop prenant, et l’ardeur des premiers instants semble être retombée. Elle est trempée et frigorifiée. Elle se laisse choir dans la neige, elle a perdu.

Elle a gagné.


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##   Jeu 7 Fév 2019 - 14:43
Alice Borges

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Alice se mêlent aux rires et devient enfant lentement ; son regard brillent lorsqu'elle évite une boule de neige, et lorsqu'elle parvient à toucher sa cible, c'est comme si elle ouvrait un cadeau. Tout le monde se prêtait au jeu, et malgré certains abandons, Alice tenait bon. La jeune femme appréciait tout particulièrement la chaleur de l'été, bien plus que la majorité des gens, mais elle n'était gênée par le froid. Rapidement, pour éviter les engelures, elle se fabrique des gants en argile fine, qui chauffe d'un côté au contact de sa peau, qui gèle de l'autre à force de créer des boules de neige.

Petit à petit, trois camps se forment. Alice se retrouve dans le plus petit groupe. Elle continue de répondre avec fougue pourtant, mais les autres commencent à triompher, et le petit groupe est contraint de se réfugier derrière un monticule de neige. Afya, si c'était bien son prénom, fabriquait des projectiles efficacement, bien plus qu'Alice. Elle supposa alors qu'elle était Eau, et lui souriait de toutes ses petites dents blanches. Elle visait, lançait, esquivait comme elle pouvait, faisant le plus d'efforts possibles tout en essayant de viser juste. Elle faisait mouche de plus en plus souvent, s'étant habituée aux cibles mouvantes, qui se multipliaient au fil du temps.

Bientôt, une véritable petite armée leur faisait face, alors qu'ils étaient quelques rebelles à encore tenir le siège. Alice semble infatigable aux yeux des petits qui lui font face ; à force de courir partout tout au long de ses journées, de s'efforcer de tout faire pour elle et pour les autres, en prenant en compte son entraînement physique, Alice était résistante. Bien sûr, elle n'avait qu'elle à porter, et lancer des boules de neige n'était pas sa tâche la plus éreintante de la journée. Malgré tout, elle commençait bel et bien à ressentir le froid à travers son manteau, et les attaques étant de plus en plus nombreuses, elle était trempée depuis plusieurs minutes maintenant.

Tout à coup, elle sentit les pensées de la jeune femme s'éloigner d'elle, sans pour autant sentir son mouvement. Elle baissa la tête pour la découvrir, toute tremblante et sans énergie au sol. Elle voulut se baisser, mais se fit assaillir de toute part par le camp d'en face. Elle leva les mains en signe de capitulation : son camp venait de perdre la guerre, ce qui tira des cris de joie aux enfants. Elle se pencha doucement vers l'Africaine, et passa une main sur sa joue.

« Eh, est-ce que ça va ? Afya ? Allez viens, je te ramène à l'intérieur. Viens. »

Doucement, elle glissa un bras sous elle pour la soulever, son autre main récupérant son bras inerte. Elle se redressa doucement et commença lentement le chemin vers l'Institut.


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##   Jeu 7 Fév 2019 - 17:10
Afya Soubagamousso

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Le temps s’use comme l’énergie. Elle s’est écoulée de l’africaine en un flot régulier, maintenant elle vient à manquer. Elle a tenu aussi longtemps que possible, mais l’étoilée n’est pas encore puissante. Elle grelotte maintenant, le sourire éclairant ses ténèbres. Usée jusqu’à la corde, elle a du mal à rassembler l’étincelle qui lui permettra de se lever et de regagner son logis. Elle se rassemble, elle essaie et son esprit vogue. Elle a une pensée pour Selvi avec qui elle avait joué dans la neige quelques années plus tôt malgré la morsure du froid. Elle se souvient de la chaleur de son amie mais ce n’est pas elle qui lui vient en aide, c’est une autre jeune femme dont le prénom lui échappe.
Son alliée se glisse à ses côtés et l’aide à se relever, elle l’appelle Afya confirmant qu’elles se connaissent alors l’ivoirienne se perd à la recherche de ses souvenirs. Elle n’a plus assez d’énergie pour chercher leur rencontre avec ses pouvoirs, mais son esprit n’en est pas moins vif. Elle se souvient qu’elle est liée à Ariana… Même si cela est plutôt évident, toutes les personnes qu’elle connait ou presque connaissent sa rouquine préférée. L’espagnole est tellement sociable ! Les souvenirs défilent mais comme les visions ils manquent de précision. Les étoiles dansaient lors de leur dernière rencontre lui semble-t-il. Le tanabata, c’est bien cela.

Seulement en se perdant dans ses pensées Afya avait tout simplement oublié de répondre à la télépathe. Elle cligna des yeux quelques fois se forçant à reprendre tant du poil de la bête que contact avec le monde et sa voix aux arômes chocolat répondit :

« Je suis épuisée, merci de ton aide. »

Alice ne fait pas peur, c’est une certitude. Elle a cette aura de gentillesse qui apaise la crainte naturelle de l’africaine… A moins que ce ne soit la fatigue qui la fasse taire ? La corde n’a pas encore rompue et elle se force à marcher par elle-même, ne pouvant pas pour autant se passer de l’appuie de la terre. Elle a dépassé ses limites sans même y prendre garde, montrant une fois de plus qu’elle avait encore du chemin à parcourir. Elle se sent lasse et aurait bien besoin d’un radiateur pour l’enlacer, mais elle n’a qu’Alice et toute sa bonne volonté.
Alice dont le nom lui échappe encore et toujours alors que leurs pas les rapprochent de l’institut. Elle se perd à nouveau dans ses souvenirs, mais se retrouve dans le hall d’entrée de Terrae. Les options restent nombreuses, chocolat chaud ou thé sont des vices attirants, cependant ils suscitent moins d’attraits que la promesse de vêtements secs.

« On peut prendre l’ascenseur ? »
demande-t-elle alors que les derniers brins commencent à céder en elle, l’énergie fuit.


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##   Mar 12 Fév 2019 - 10:43
Alice Borges

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Alice écoute avec pudeur les pensées perdues de l'Eau, qui peine à se concentrer. Elle ne voit et n'entend que des bouts de pensées, incomplètes et dont elle ne comprend pas les rapports entre elles. Elle sent qu'elle cherche qui elle est lorsqu'elles entament doucement leur marche, Alice ne dit rien. La priorité c'est de l'emmener au chaud et au sec, dans un endroit où elle n'aura pas besoin d'user de ses pouvoirs. Elle lui dira qui elle est ensuite, Afya semble d'ailleurs se rappeler d'elle en yukata, elle doit simplement avoir oublié son prénom ou qui elle est exactement. Rien de bien important là tout de suite.

Après quelques pas, Afya finit par lui répondre malgré la fatigue qui la tiraille. Alice lui répond pas un doux sourire. Elle comprend, elle ne balaie pas son remerciement, sans non plus en faire tout un plat. C'était bien normal de l'aider, elle se voyait mal l'abandonner dans la neige, toute vidée qu'elle était. Alice la soutient longtemps, étonnement pour la petite carrure qu'elle a, la Terre est endurante. Après un combat acharnée elle continue de porter son alliée tout le long du chemin. Elle s'appuyait simplement sur elle, Alice n'avait pas donc pas de grandes difficultés pour la faire avancer.

Au bout d'un effort long et lent, Alice et Afya finissent par arriver dans le hall de l'Institut. Pas grand monde aux alentours, la grande majorité doit profiter de la neige, ou être à ses activités de la journée. Alice hésite à proposer à Afya d'aller directement aux douches, mais la jolie africaine lui demande de prendre l'ascenseur.

« Bien sûr. »

Un laisse un petit temps en redémarrant, l'accompagne jusqu'à l'ascenseur et l'appelle. Alice se tourne alors vers l'Eau, puis souffle avec douceur.

« Je t'ai entendue chercher mon prénom, je suis désolée si ça peut paraître intrusif. Je m'appelle Alice, si cela peut t'aider. »

Un "ting tung" plus tard, les deux jeunes femmes se retrouvent dans le ventre de l'ascenseur. Alice ne se souvient pas l'avoir beaucoup pris, quelques fois avec Ipiu, mais la plupart du temps, elle monte les escaliers à pieds. L'habitude probablement. Elle appuie sur le bouton pour aller à l'étage des Eaux, l'ascenseur démarre avec lenteur, puis se bloque. Tout s'éteins. Alice se fige, se tend. Il fait noir, seulement la petite lumière en cas de panne reste allumée. Alice a peur, elle ne dit plus rien. Elle déteste être plongée dans le noir sans l'avoir décidé auparavant.


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##   Jeu 14 Fév 2019 - 17:13
Afya Soubagamousso

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Sourire et douceur.
Fatigue et joie.

Le temps file comme ses pensées. Elles s’espacent et se condensent, parfois rapides souvent lentes. C’est dur de se perdre quand on sait que la sortie s’éloigne au fur et à mesure, pourtant elle cherche encore dans ses souvenirs. Alice lui livre son prénom et Afya retrouve son chemin, lui souriant.

« Merci, tu es télépathe ? »

Cela ne la dérange pas vraiment que l’on explore ses pensées étant donné qu’elle les passe sa vie à les coucher sur papier ou à les restituer à l’oral. Elle n’a pas vraiment de notion d’intimité, n’ayant découvert la solitude qu’en arrivant à Terrae. Avant cela elle était toujours accompagnée de sa moitié.

Leurs pas les mènent jusqu’à l’ascenseur. Les deux jeunes femmes ne le prennent que rarement, chacune pour des raisons que lui sont propres. L’africaine n’aime pas la sensation bizarre quand les portes se ferment et que le sol s’élève. Cette sensation qui lui donne des frissons dans l’estomac.
Pourtant elles devraient partager une raison de ne pas prendre l’ascenseur. Celle qui fait qu’habituellement même le plus flemmard des terraen prend les escaliers. Les coupures d’électricité fréquentes… Oh, elles se sont bien espacées ces dernières années grâce aux progrès faits sur le réseau électrique par les masters… Elles n’en restent pas moins problématiques quand c’est à vous qu’elles arrivent. Elle se souvient d’une fois avec le garçon sauvage, où les moteurs s’étaient arrêté quelques minutes… Le passé se mêle au présent alors que la cage métallique les emprisonne entre deux étages.
Un frisson désagréable parcourt l’échine de l’africaine, mais ce n’est rien en comparaison de la peur qui étreint la femme à ses côtés. Elle ne comprend pas de suite. Elle ne connait pas assez Alice pour comprendre que c’est la peur qui dicte son changement d’attitude au début, son silence, sa peur… Tout cela lui échappe, et quand elle le comprend enfin elle ne sait pas trop quoi dire… Alors elle pense.
Elle pense au soleil sur le marché de Cocovico, à ses odeurs, mais surtout à ses couleurs. Elle s’arrête dans la hale couverte devant les marchands de fruits, le soleil au zénith rend justice aux jaunes bananes plantins, le vert luisant des mangues se bat avec du grenade, les fruits de la passion sont jaunes et cabossés, les goyaves bien mures. Elle passe devant le marchand d’épices l’ocre répond cumin, les piments secs s’entassent sur des plateaux de cuivre… Lui arrivant à la taille. Elle pense à l’échoppe de sa tante Marie-Paule. Les waxs multicolores, les tissus bariolés.


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##   Mer 27 Fév 2019 - 1:32
Alice Borges

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Alice a réglé un bout des pensées d'Afya, et elle sent qu'elle a moins besoin de se concentrer sur une pensée de son point de vue peu utile. Elle lui lance un doux sourire tout en répondant.

« Oui, désolée si c'était un peu... pas prévu ? »

Loin d'Alice la volonté de nuir ou de ne pas respecter les pensées d'une personne, surtout dans un état de fatigue tel que celui de la douce Eau. Malgré cela, Afya ne semble pas du tout dérangée par le fait qu'elle puisse entendre ses pensées de façon plus ou moins aléatoires. C'est rare de trouver des personnes à Terrae prêtes à ne pas fuir un Télépathe. Alice en avait vu plus d'un craindre ses capacités, y compris ses amis, presque tous finalement. Seuls les plus cyniques d'entre eux n'en tenait pas rigueur, à savoir majoritairement Houston et Elwynn. Deux Eaux, eux aussi. Est-ce une coïncidence ? Hm. Bonne question.

Alice comprend à l'attitude de l'africaine qu'elle n'est pas non plus très adepte de l'ascenceur. Malgré tout, les deux jeunes femmes s'y installèrent. Alors que tout s'arrête, Alice n'arrive même pas à prêter attention à la réaction d'Afya, trop tétanisée par le noir, l'enfermement, les deux combinés n'étaient réellement pas agréable. Cela ne lui était plus arrivé depuis le placard, il y a quelques années de cela pour la St White. Quelle épreuve.

Alice se concentre sur sa respiration, seulement cela, elle ne pense plus et elle respire. Calme-toi petite Alice, tu sais que cette peur n'est pas rationnelle. D'un coup, Alice se rend compte que des images qui ne sont pas les siennes toquent à son esprit. Elle les laisse venir doucement, ne les voyants pas toute. Mais des détails ressortent. Ce n'est pas Terrae, c'est un endroit qu'elle ne connaît pas, un pays qu'elle n'a pas exploré. Ca sent beau et il fait chaud. Le soleil est puissant, Alice se sent libre et forte. Ca donne faim, et ça pique le nez, elle voit des visages qu'elle ne connait pas, des étalages à pertes de vues.

Alice respire. Respire.

Elle rouvre un peu les yeux, et dans le silence de l'ascenceur, les yeux fixés sur la lumière et la voix légèrement tendue, elle souffle, toute sincère malgré tout.

« Merci. »

Alice se concentre sur les pensées d'Afya. En étant à son contact, elle essaie de faire échos à ses propres souvenirs. Lorsqu'il neigeait, que la forêt était recouverte de blanc. En plein été, avec l'herbe verte et les rayons du soleil sur ses dessins, l'odeur des biscuits de Bahir et miaulement de la chatte. Un échange de souvenirs réconfortants, c'était mieux qu'une cage d'ascenceur bloquées et pleien d'ombre pas vrai ?


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##   Mer 27 Fév 2019 - 12:46
Afya Soubagamousso

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Le froid ne se dissipe pas et les articulations de la jeune femme commencent à s’enraidir douloureusement. Le mouvement lui fait autant de bien que de mal.

« Une nouvelle rencontre est toujours un imprévu. »

Elle n’ajoute rien, parce qu’il n’y a rien à ajouter. Elle n’a pas peur qu’on s’empare de ses pensées mais espère que la douleur ne les envahira pas. Elle n’aimerait pas faire mal à la gentille terre.

L’ascenseur s’est arrêté, et l’eau à commencé à penser. Elle arrive à se remémorer avec précisions les lieux où elle a grandi. L’étal de sa tante où s’alignaient les fruits, les couleurs du passé sont vives, les odeurs douces et puissantes. Les visages se ressemblent tous un peu, elle a perdu des détails avec le temps, alors les visages avaient changé… Mais pas les lieux, les lieux étaient restés similaires toute son enfance bien qu’ils changent chaque jour. Les fruits n’étaient pas présents à toute saison mais il y en avait toute l’année, les étoffes variaient aussi, mais elles étaient toujours aussi vives.

« C’est normal. »
répond-elle sobrement au merci d’Alice.

Elle est heureuse que ses souvenirs l’aient un peu apaisée. Elle sent que sa tourmente n’est pas partie bien loin, mais la terre arrive à respirer avec moins de difficultés. Elle connait le pouvoir des mots, mais elle vient de découvrir celui des images. Celui qu’elle ne pensait pas avoir, si les pensées n’avaient pas suffi à distraire l’attention de la douce fille à ses côtés, alors elle se serait mise à conter. Quoi ? elle n’en a pas la moindre idée, mais elle aurait forcé les mots à s’aligner, peut-être que l’histoire de la mère obscurité apporterait quelque réconfort à sa consœur française ? Elle n’y avait même pas songé car les pensées avaient suffi.

C’est au tour d’Alice de penser fort. Elle pense les sommets enneigés et la poudreuse que l’on découvre le matin en ouvrant ses volets. Le silence de la neige ouatée masquant le bruit de la vivante forêt. Elle pense l’odeur sucrée des biscuits qui chauffent dans le four, et le plaisir de se sentir attendue quand elle frôle les narines en passant le seuil de la maison. Elle pense au soleil qui court sur l’herbe et aux bris qu’elle laisse sur les jeans l’été. Elle pense à sa montagne, ses vals et ses rivières, le sourire de Bahir et le sentiment de sécurité qu’il lui procure.

Afya ne voit pas tout, Afya ne ressent pas tout, mais l’échange est là simple et sans biais autre que celui du souvenir. Celui qui rend la lumière plus éclatante et obscurcit les ombres avant de les estomper. Afya sourit dans la pénombre ne pensant plus un instant à ses articulations qui se sont faites douloureuse ou à son appréhension que l’ascenseur ne reparte pas. D’ailleurs déjà les lumières se rallument et sa course reprend. Quand il arrive à l’étage attendu, les deux voyageuses en sorte avec une certaine précipitation. Le voyage n’a peut-être finalement pas été si déplaisant, mais qu’elles n’ont pourtant nulle envie de le refaire.


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##   Sam 2 Mar 2019 - 14:12
Alice Borges

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Alice acquiesce à la remarque de la jeune femme, avant qu'elle se laisse emporter dans leur aventure obscure, et pourtant pleine de douceur. Afya de failli pas et continue d'envoyer de belles images et odeurs à la Terre, qui les observe et les vit pleinement, sans essayer de les repousser. Elles sont bien plus agréables que la cage d'ascenceur froide et terrifiante.

Alice écoute les voix qu'elle perçoit parfois, des personnes inconnues mais qui semblent pourtant être aimée. Les pensées d'Afya sont douces, elles réchauffent et rassurent comme la jeune africaine doit pouvoir le faire avec sa simple présence, Alice en est persuadée. Elle ne divague pas plus que ça sur ce sujet, se raccrochant comme elle peut à leurs pensées chevauchantes. Alice sent l'odeur de biscuits au milieu des étals, entend les voix des marchands qui résonnent dans la forêt de feuillus en plein été, elle voit le sourire la tante et de Bahir superposés. C'est amusant comme les échanges de pensées fonctionnent bien.

Il est rare qu'Alice échangent autant les siennes avec les autres, cela lui demande toujours plus d'énergie. Mais depuis qu'elle l'avait essayé avec Nicolas, Sensitif et Télépathie mêlés, elle n'avait plus eu peur de le faire. Tout est question de modération. Enfin les portes s'ouvrent, Alice n'a plus besoin de faire d'efforts, elle sort rapidement en supportant Afya, qui elle aussi semble rassurée d'être sortie d'affaire. Elle lui lance un petit sourire amusé. C'est fini maintenant, tout va mieux.

Avec lenteur elle l'accompagne jusqu'à sa chambre, la laissant ouvrir, puis l'aide à se poser sur son lit.

« Tu as besoin de quelque chose ? Tu veux un verre d'eau ? »

Alice va fermer la porte pour qu'elles se retrouvent dans le calme et l'environnement quotidien de l'Eau. Elle y jette un coup d'oeil, des pagnes, partout, des couleurs chaudes, un bureau simple, des stylos, des carnets et des livres sur les étagères. C'est une chambre simple mais parlante, aussi douce et calme à la surface et pleine de reliefs en vérité, que la jeune femme qui l'habite. Alice sourit, en jetant un coup d'oeil aux livres. Toujours regarder les lectures des autres hein, cela donne des idées, et puis parfois, ça aide à comprendre.


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##   Dim 3 Mar 2019 - 12:53
Afya Soubagamousso

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Afya Soubagamousso
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Les portes s’ouvrent et expulsent les deux jeune femmes qui de soulagement se sont vues pousser des ailes. Elles gagnent d’un pas plutôt rapide la chambre de l’ivoirienne. Les pagnes bariolés couvrent les surfaces planes. Les murs sont drapés de ces teintures aux motifs abstraits mais parlants. Elle a eu du mal à en récupérer tant, et il n’y a en réalité qu’un seul wax dans toute la pièce, celui qu’elle portait le jour de son arrivée. Il est tendu au-dessus de son lit lui rappelant la maison. Les autres ce sont de simples morceaux de tissus aux motifs ethniques, elle les a récupéré un peu partout, il y a pas mal de foulards dont le brillant l’avait attiré, quelques imitations de motifs africains, mais aucun pagne de coton léger et doux. Rien n’a la qualité du wax.

Alice lui propose un verre d’eau, c’est un peu un comble de proposer cela à une eau… Elle ne saisit pas l’ironie de la situation et jette ses gants humides au sol découvrant ses mains blanchies. C’est pas très beau… Son manteau humide lui aussi rejoint les gants sur le sol.

« Ca va aller, si tu as besoin de quoi que ce soit fait comme chez toi ! »

Elle désigne la bouilloire laissée sur une petite table de chevée accompagnée d’un paquet de biscuits à peine entamé. Elle n’a pas grand-chose de plus à offrir, elle n’a pas fait de courses depuis longtemps et rien récupéré en cuisine depuis plusieurs semaines. D’’habitude le cuisinier lui met de côté les morceaux de gâteaux et de brioches roussis sachant qu’elle aime bien cela. Une fois où elle l’avait vu jeter ces morceaux « brulés » d’après lui, elle avait demandé à les récupérer… Depuis il les lui mettait de côté.

Son pull lui aussi est humide, mais lui c’est de transpiration. Transpiration qui a eu le temps de refroidir loin du feu de l’action. Elle se dirige vers la salle de bain, l’eau qui coule n’est pas encore chaude que déjà elle réchauffe ses mains. Elle n’arrive plus à mouvoir ses phalanges sans ressentir une vive douleur. Le froid n’est pas agréable mais elle s’est bien amusée. L’eau chauffe et bientôt brûle, ses articulations se dénouent un peu. Elle a moins froid, et elle réussit à retirer ledit pull.


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
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##   Mar 19 Mar 2019 - 21:33
Alice Borges

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Alice remercie la jeune femme en souriant, et retire elle aussi ses gants et son manteau qu'elle dépose sur une chaise, en essayant de ne pas mettre de l'eau partout. Elle retire son bonnet, secoue ses cheveux. Ses mains sont toutes froides, elle souffle doucement pour les réchauffer. Elle finit par retirer ses chaussures, et ses chaussettes trempées. Quelle bonne sensation de retirer toute l'humidité de son corps... enfin presque, Alice est encore un peu transpirante. Elle recouvre ses pieds de terre comme à son habitude, pour ne pas avoir plus froid encore.

La chaleur de la pièce est réconfortante, elle vérifie que son pantalon n'est pas trop mouillé pour finalement s'asseoir sur la chaise en bois. Que d'émotions. Alice regarde plus attentivement les livres, tout en respirant d'une façon particulière pour se réchauffer plus vite. Elle parcourait les titres plus ou moins classiques. Elle en possédait assez peu, elle devait probablement aller à la bibliothèque, elle n'avait pas l'air non plus d'être dépourvue de l'amour de la lecture. Une série de carnet surplombe le reste, et Alice tente d'y lire quelque chose.

Elle entend l'eau se mettre à couler et tourne la tête vers la porte de la salle de bain. Alice hésite un instant puis décide d'enclencher la bouilloire et prépare deux tasses, y plongent un sachet dans chaque en attendant. Elle frotte de nouveau ses mains, froisse ses cheveux un peu humides après la longue bataille. Il faudrait qu'elle prenne une douche rapidement avant d'attraper un rhume, mais un bon thé ferait l'affaire le temps de vérifier que l'Eau ne fera pas un nouveau petit malaise.

Lorsque la boulloire termine, Alice hausse un tout petit peu la voix pour être certaine qu'Afya l'entend.

« J'ai fait du thé pour toi aussi, ça te fera du bien. »

Alice le boira elle même si l'Eau n'en veut pas, même si boire du thé à deux est toujours plus sympathique. Avec douceur elle verse l'eau dans les tasses, rien que le son du liquide bouillant dans le récipient la réchauffe un petit peu. La Terre se permet de boire une première gorgée seule, se brûlant un peu la langue et le palais, mais la sensation de chaleur qui la traverse lui fait du bien.


L'hiver de ta vie est ton second printemps | Alice Alice%20Signa


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##   Jeu 21 Mar 2019 - 13:56
Afya Soubagamousso

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Céder au feu de l’action le feu de la douleur. L’eau chaude coule enfin sur les phalanges endolories de l’ivoirienne. Elle est bien aise de constater que la douleur reflue lentement. Pas totalement cependant, le froid laisse des marques dans son esprit et dans son corps. La fatigue l’étreint encore de ses bras de glace. Elle cherche une serviette mais le clou sur lequel reposait jadis sa serviette est désormais libre. La jeune femme préfère s’entrainer chaque jour à rassembler l’eau qui coule sur son corps avec sa magie. Au début bien sûr elle avait du garder une serviette pour éponger l’eau qu’elle ne réussissait à piéger, mais ce n’était plus le cas depuis plusieurs mois. Elle maitrisait de mieux en mieux son élément.

Elle sort finalement de la pièce pour recherche de quoi s’essuyer définitivement à sec de ses pouvoirs et trempée d’eau. Alice lui propose un thé et elle l’en remercie. Elle lui sourit et lui demande si elle désire elle aussi une serviette en ouvrant la porte de sa penderie. Elle y trouve deux serviettes propres d’il y a longtemps, elle se demande bien depuis combien de temps elle n’en a pas eu besoin. Elle a un peu honte de proposer à une presque étrangère un tissu qui doit s’être sali avec le temps. Elle relativise en se disant qu’il n’a pas été sorti d’un lieu propre. Mais peut-elle encore considérer Alice comme une étrangère alors qu’elle a partagé ses pensées ? C’était un peu prétentieux d’affirmer qu’elle la connaissait, mais moins de dire qu’elles n’étaient plus étrangères.

Elle utilise sa propre serviette pour éponger les gouttes de ses mains puis de ses cheveux, elle n’est pas parfaitement sèche mais l’exercice a pour mérite de la réchauffer. Elle pose enfin ses mains sur la tasse de thé qui a un peu refroidi et ne la brule pas. L’amer sur sa lippe est agréable et la chaleur qui se repend en elle l’est tout autant.

« Tu es à Terrae depuis longtemps ? »
demande-t-elle pour rompre le silence bien que ce dernier ne soit finalement pas si pesant.

Elles ne sont plus inconnues mais elles ne se connaissent pas, alors autant profiter du partage de thé pour résoudre se fait. Quelques questions et quelques réponses leur dresseront une première image de la femme qui leur fait face.


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##   Mar 23 Avr 2019 - 17:19
Alice Borges

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La douce Eau ressort finalement de la salle de bain, visiblement à la recherche de quelque chose pour s'essuyer les mains. Alice lui sourit avec tendresse, tandis qu'elle accepte son thé. Alice accepte volontier la seviette si gentiment proposée, et s'essuie les poignets, encore humides, et la passe dans ses cheveux, dans le creux de son cou. Elle entend la jeune femme se dire que ce n'est pas si gentil de prêter un tissu sale à une personne qu'elle ne connait pas. Alice ne s'en offusque pas, la serviette sent le propre et semble seulement ne pas avoir été utilisée pendant longtemps.

Alice se demande alors si Afya ne s'essuie plus que grâce à ses pouvoirs. Elle sait qu'Ariana et Elwynn le font parfois. Elwynn tout particulièrement lorsqu'Asbjorn et Jérémy chahuttent près du lac. Elle finit de se sécher énergiquement les cheveux, qui sont tout ébourrifés malgré leur nature plutôt lisse. Elle revient à sa tasse et continue de boire un peu de thé, tranquillement, pour profiter du sentiment de chaleur qui la traverse et petit à petit se créer une place stable.

Alice termine tranquillement sa gorgée avant de lever des yeux souriants sur la jeune femme.

« Ca fait un peu plus de deux ans maintenant. J'ai l'impression d'y être depuis bien longtemps pourtant. Et toi ? Tu es arrivée à peu près en même temps qu'Ariana pour la connaître aussi bien ? »

Alice n'a aucun mal à partager son expérience à Terrae et à donner des réponses sur qui elle est, ce qu'elle ressent, ceux qu'elle aime. Pas besoin d'être un Télépathe pour savoir tout ce qu'il y a à savoir sur Alice, il suffit de demander. La Terre laisse voir qu'elle apprécie énormément le thé, et laisse échapper un sourire de contentement. L'ambiance chaleureuse de la chambre lui fait du bien, et elle se sent heureuse de partager ce moment avec cette jeune femme qu'elle connait peu, et qui l'intrigue.


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##   Ven 26 Avr 2019 - 21:05
Afya Soubagamousso

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C’est un effet assez courant chez les personnes qui vivent ici, les années paraissent des siècles car l’on change à Terrae en quelques mois plus qu’en toute une vie. Le Vide change les hommes sitôt qu’on le nomme. Si on est vide il faut se remplir… Chacun le fait à sa façon… Tout le monde semble boulique de nouvelles expériences, tout le monde vit à cent à l’heure pour ne pas se sentir vide.

Afya n’a jamais été tout le monde, elle doute même avoir été vide. Elle s’est reprise trop rapidement, elle nie encore la consistance de son vide. Le remet en question, le craint. L’ignore. Elle se voile la face pour avancer. Elle a peur, elle préfère ne pas faire face à cette faiblesse. Elle n’y pense même pas en ce moment. Elle se contente du présent, c’est le seul qui importe.

« Je suis là depuis un peu plus de quatre ans, je suis arrivée un peu avant Ariana mais comme on est voisines on s’est connus rapidement. »

Cela remontait à combien de temps ? Des mois ? Des années ? Elle n’en savait rien, le temps avait filé. Elle avait l’impression de la connaitre depuis toujours. Pourtant certains sujets restaient floues entre elles, si elles parlaient beaucoup elle ne parlaient jamais de certaines choses. Certains pourraient dire qu’elles ne se font pas réellement confiance, mais la vérité c’est que le passé ne compte pas assez pour les séparer. Elles n’ont pas le sentiment d’être obligées de parler de ces choses douloureuses quand elles sont ensembles tout en sachant qu’elles peuvent le faire à tout instant.

S’il y a une personne à Terrae de qui l’ivoirienne accepterait tout il s’agit bien d’Ariana. Elle a pour la joyeuse jeune femme une amitié et une admiration sans bornes.

Le thé coule, et les deux femmes discutent encore de platitudes sommes toute terraennes « tu t’en sors avec ton pouvoir ? ça a été comment au début ? » mais avec les tabous qui sont eux aussi propres à Terrae, pas de mention de vos vides cette après-midi qui s’écoule aussi surement que vous vous réchauffez.


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