• Prénom : Akkiko
• Nom :Tomoaki
• Âge : 25
• Affinité et pouvoir :Terre/Lunaire

Un appartement quelques part à Terrae

Le miroir de la salle de bain dévoile, alors qu'une main blanche y essuie la bué, un visage ovale ornée de deux yeux émeraude. La main passe le long de sa barbe de quelques jours... Le rasoir traîne sur le lavabo, mais aujourd'hui encore, il ne servira pas. L'homme à qui appartient tout cela à un sourire las en ce passant une main dans ses cheveux châtains en bataille... Le peigne lui aussi est divorcé avec son travail.

Le miroir de la penderie laisse voir le corps ni trop fins ni trop épais de l'homme. On y repère vite plusieurs cicatrices, à l'épaule gauche, omoplate gauche et le flanc du même côté. Il n'est pas sculpté comme une statue grecque, mais ont repère un corps entretenu régulièrement. Il est de bonne taille, environ un mètre quatre-vingt pour 85 kilo. Loin d'être imberbe, il jouit d'une pilosité respectable au vu des standards masculin de la société.

Néanmoins, pour voir cela, aurait, il fallu le voir sans son éternel tenue. Toujours des jeans à coupe régulière bleu ou foncé, un pull avec un col droit de couleur claire, son éternelle veste brune longue qu'il abandonnait parfois pour la bleu lors d’une occasion particulière... Et surtout, sa casquette, enfin ces casquettes. Toute une panoplie en accord avec ses différents vêtements, alors qu'il avait pour ainsi dire, trois pairs de chaussures de types basket.

Maintenant vêtu, il referme la penderie pour se diriger vers la porte de son appartement.

Bureaux professionnel, La Défense, France.

Assis devant l'écran de l'ordinateur, la jeune femme tapote les touches du clavier pour émettre son rapport à l'organisme nationale des forêt. Celui-ci demandant un rapport psychologique de l'aspirant proposé pour rejoindre la garde forestière frontalière avec l'Italie. La jeune psychologue avait donc suivi l'aspirant toute les deux semaines durant une année, pour avoir une vision de son client pour l'ONF. Sachant que ce rapport serait aussi transmis au psychologue de l'ONF.

"Un homme très discret, mais d'une politesse et d'un respect sans faille." Inscrivait elle sur son rapport. Elle l'avait poussé dans ses retranchements plusieurs fois par des questions parfois très vexantes, elle avait été impressionnée qu'il soit si calme.
"Il est adepte d'une sorte de code de conduite qu'il s'impose en permanence, mêlant sens de la justice, de la tolérance envers autrui et d'honneur martial." Continuait elle en tortillant une de ses mèches blondes entre ses doigts fins. Elle avait eu du mal à lui faire parler de ce code, soit juste, équitable dans tes actions, ne te bats pas pour rien, analyse tes actions pour repérer et empêcher les erreurs de se reproduire.
"Il ne semble pas avoir de séquelle de ses années de soldats dans l'armée de terre française. Néanmoins, il en a conservé la rigueur et l'honneur ainsi qu'un sens de la franchise et de l'honnêteté peu commun à notre époque." Ce paragraphe rappel là la jeune psychologue la séance où son patient avait saisis les raisons de ses questions sur ses années militaires. Un sens de la réflexion et une intelligence remarquable, elle avait été désarçonnée sur ses connaissances des textes de psychologie qu'il avait citée sans écarts. Elle devait admettre que ce personnage d'apparence taciturne, mais pourtant capable d'une grande gentillesse, l'avait quand même légèrement séduite... Le contraire était faux évidemment. Si quelqu'un lui plaisait, il le disait, c'était aussi simple.
"Une attitude de "grand frère" à la limite du paternel envers ses cadets, pour les aider ou leurs inculqué ce qui lui semble juste, il peut faire des écarts aux règlements en places." terminait elle.

Ville de Lyon, France.

Les deux hommes sont dans le salon de l'homme à casquette. Notre chère futur immigré direction Japon est assis sur une table en bois classique, tout un tas d'outils y traîne et l'ossature d'un drone avec. Son ami lui est installé sur le canapé avec un netbook... Il tapote sur les touches du clavier.
"Allez, y'a plein de fille sympa sur ce site... Tu vas pas rester tout seul là bas?" Dit il en gloussant.
"Aussi, longtemps, qu'il le faudra, mais visiblement, tu n'es pas de cet avis." Répond Akkiko qui fixe de son regard émeraude les câblages du drone pour réparer un dysfonctionnement.
"Non, tu me connais bro." Réplique le jeune homme blond aux yeux bleus.
"Vas y... Comme ça, tu me ficheras la paix. Il y a peu de chance que ton truc ne fonctionne de toute manière." Réplique à son tour Akkiko avec amusement.
"Bien! Alors le premier truc, ce sont les centres d'intérêt." Informe Aleks, l'ami d'Akkiko.
"J'aime bien bricoler et amélioré les gadgets..." Fut la première réponse du futur immigré.
"M'en faut plus fréro, c'est pas un site de rencontre pour mécano." Rit son ami.
"Ok... J'aime lire... De la S-F." Débute Akkiko.
"Bien, c'est un début, continu!" L'encourage Aleks.
"J'aime apprendre ,sur l'histoire et les sciences en tout genre. J'aime tout ce qui concerne l'espace et les découvertes liées à cela.... J'aime bien faire des pâtisseries."
"Les pâtisseries, ca, c'est un point super cool, elle aiment ca les filles !"
"J'aime jouer aux jeux vidéo..." Ajoute le bricoleur.
"Ouais... En dernier ca, tu veux qu'une geek à lunette te chope ou quoi ?"
"Et si elle est gentille et pas stupide, ca me va." Réplique Akkiko.
"Oaui, ouai bro tu le dis tout le temps..."
"J'aime bien les balades, les sorties au ciné, quand il neige ou qu'il pleut."
"Je vais omettes ton amour de la pluie ok? Ce n'est pas attirant... Et tes goûts musicaux... La musique épique, ou des années 50 ca n'attire pas."
"Franchise en toute chose, Aleks. Souviens toi, ca t'a attiré des embrouilles tes conneries déjà." Le met en garde Akkiko.
"Ouai ouai... T'inquiète pas, avec ça, tu va te fonder une petite famille là bas héhé."
Akkiko soupire, il connait suffisamment bien Aleks depuis leurs années de primaire pour savoir qu'il devrait repasser derrière lui pour éviter d'avoir des fantaisies absurdes là-dessus. Pour le moment, il a reconnecté les câblages d'alimentation du drone et le reconnecte à son smartphone avec succès pour le faire décoller un peu autours de l'immeuble.

Parc urbain, Paris, France.

La femme d'une cinquantaine d'années est assise sur le banc d'un parc en centre-ville. Elle est habillée de noir comme ses longs cheveux de jais encadrant un visage asiatique aux yeux d'obsidienne.
Malgré le soleil, un vent frais soufflait alors qu'un homme en costard prenait place aux côtés de la femme.
"Je suis désolé madame Tomoaki." Commençait l'homme au visage caché par un chapeau.
"Faisons vite s'il vous plait... C'est déjà assez dur pour moi." Répliquait avec fierté la dame.
"J'aurais besoin de connaître le passé de votre fils, s'il vous plait." Demandait avec respect l'individu. "Cela m'aiderait à chercher des traces ou des liens possible."
"Mon fils..." Elle eu un moment de silence. "Je suis d'origine japonaise, avec mes parents nous nous sommes installé en France pour avoir une vie meilleure. J'ai pu mener mes études de médecine avec brio, c'est quand... J'ai terminé celle ci que j'ai rencontré le père d'Akkiko. Il m'a rapidement séduite, ont est sortis durant plus d'un an ensemble... Quand il a appris que j'étais enceinte et voulais garder mon bébé, il a disparu."
La femme fait une pause, elle observe les parents tenant par la main leurs enfants.
"J'ai eu beaucoup de chance que mes parents m'aident avec Akkiko. Mais malgré des débuts difficiles, j'ai vite pris la main. Il était plein de vie et de curiosité, il partait toujours avec plaisir avec son grand-père à la campagne. Mon père adorait Akkiko, et ma mère... Elle en était gaga." Conte la mère éploré en essuyant des larmes avec un mouchoir.
"J'ai voulu le mettre en école privé, j'en avais les moyens, mais il finissait par se battre avec les autres enfants... Mon père lui avait inculqué son code d'honneur dans la tête, alors les autres enfants aisés étant parfois stupides, j'ai souvent récupéré mon fils avec des bleus. Mais il était studieux, l'amour d'apprendre que je lui ai donné ne l'a jamais quitté.
Une fois en école publique, il s'en est bien mieux sorti, et il était l'un des meilleurs élèves. Il a fait une scolarité exemplaire... Mais les tourments de notre génération l'ont touché comme nous tous. Les attentats, les guerres. IL était aimant, mais plus le temps passait, plus je me doutais d'où le mènerais ses pas une fois majeur.
Alors je l'ai chéri, j'ai profité de nos moments malgré mon travail au laboratoire du CNRS. Il adorait venir avec moi pour observer les expériences, mes collègues l'adoraient. Certains pariaient qu'il suivrait ma voie professionnel. Son meilleur ami Aleks, qu'il connaît depuis le CP, à tenté de le faire venir avec lui pour rejoindre les sapeurs-pompiers... Mais il a choisi de protéger l'autrui avec un fusil." La mère en deuil se tourne vers l'individu. "Trouvez mon fils, ont m'a vanté votre efficacité, mon fils n'est pas mort..."

L'homme hoche la tête et salue la femme avant de prendre congé, son travail allait être de longue haleine.

Base du plateau d'Albion, France.

Le militaire est dans le bureau de son commandant de la base. Un inspecteur est aussi dans la pièce, il s'avance alors poru questionner le sergent chef.
"Pouvez-vous me parler du caporal chef Tomoaki Akkiko?"
"C'était l'un des meilleurs hommes que j'ai pu avoir sous mon commandement, monsieur."
"Développez Sergent, chef. Je vous en prie." Réplique l'inspecteur.
"Il était motivé, capable de prendre des initiative intelligente en absence d'ordre. Lors de ses classes, il a réussi à remonter à bloc le moral de sa section en les motivant pour qu'il devienne les plus efficaces de leurs promotions.
Lors de son entraînement pour participer aux opérations extérieures, il a fait ses preuves sans accroc. Lors des opérations Barkane et Servale, il a combattu les groupuscules terroriste au contact. Il a été blessé par deux fois et promu caporal chef sous mon commandement. J'étais fière d'avoir un si bon élément sous mes ordres. Il était un plus pour la section et menait les plus faible éléments vers le haut et refusais d'abandonner qui que ce soit derrière.
Cela a été une déception qu'il ne rempile pas à ses 22 ans après quatre de services actif. Mais je comprends qu'un rêveur comme lui ne supporte pas durant des décennies de se battre, tuer et voir des vies être fauché."
L'inspecteur remercie le sergent chef et quitte la base... Il doit se rendre au dernier poste de Akkiko Tomoaki avant qu'il n'intègre Terrae.

Massif montagneux des Alpes, France/Italie.

L'inspecteur passe donc les semaines qui suivent à interroger nombre d'habitants des massifs montagneux alpins.
Durant deux ans le jeune Akkiko Tomaki à bénéficier du programme de reconversion professionnel militaire français et est devenu garde forestier dans les alpes. Visiblement, il s'y plaisait beaucoup. Les gens du coin aimaient beaucoup le jeune métis, plusieurs perdues en forêt ont été retrouvées à temps grâce à lui, des avalanches prévenu par déclenchement avec son aide. Il aidait même les programmes de réimplantation de loups et d'ours en traquait les animaux remis en liberté pour les endormir et faire les prélèvements et mesures pour les zoologue.

Bureau d'enquêteur privé "Booker", Paris.

L'inspecteur est de retour au bureau, il tient son rapport entre les mains... Assis sur la chaise en cuir devant le bureau en bois il se relit une dernière fois dans les grandes lignes. Il à un verre de whisky dan une main en observant un tableau reliant des images des connaissances d'Akkiko Tomoaki. Il pense à voix haute en relisant son rapport.

"Il apparaît que deux ans après le début de son contrat avec l'ONF, les interlocuteur habituel de Tomoaki Akkiko ont observé des changements d'humeur. Plus distant, pas d'écart violent ou irrespectueux, mais une distance se serait creusé entre lui et les gens des montagnes."

-Je me suis donc tourné vers son seul ami qu'il voyait et connaissait de longue date, il avait surement des infos. Réfléchis la voix grave de l'enquêteur privé.

"Lors d'une soirée avec son ami Aleks Franc. Celui ci à fini par m'avouer ce que lui avait confier Akkiko Tomoaki. D'après lui, Akkiko Tomoaki aurait été poursuivis pendant des semaines par des cauchemars lui montrant un retour sur le sentier de la guerre. Il était visiblement terrifié à l'idée de retourner participer à un conflit, plus encore en voyant les énormes troubles au Japon."

-Cela pourrait être un syndrome post traumatique tardif de son engagement en Afrique... Mais la référence au Japon n'était pas anodine. Continue l'homme en jetant un regard à la photo de la petite fille sur son bureau.

"Un bûcheron qui vivait relativement proche de chez Akkiko Tomoaki, aurait été braqué par celui ci en allant le voir. L'individu se serait excusé, prétextant qu'un inconnu venait le voir sans cesse pour lui proposé quelque chose. le bûcheron à proposé son aide et celles des gens du coin pour expédier l'inconnu loin d'ici. Mais Akkiko leurs ont fait promettre de ne pas s'en prendre à l'inconnu."

-Il est pas du genre à perdre la boule à ce point, le type à du insister un peu trop... Et dans l'état émotionnelle du pauvre homme, cela l'a mit à cran. Au vu de son expérience, si il a aussi convaincu les gars du coin de pas aller chercher de poux dans la tête de l'étranger, c'est qu'il était plus fort que plusieurs hommes habitué à la chasse en montagnes. Y'a qu'un seul type de personne comme ça... grogne l'enquêteur en fixant une carte avec un point rouge marqué rageusement sur Tokyo.

"Il apparaît clairement, après recoupement, qu'un envoyé  de Terrae à profité de l'état psychologique de Akkiko Tomoaki pour le recruter chez eux. Le programme français pour les gens atteint de cette soit disant "magie" ayant été fortement dégradé dans l'opinion par leurs représentant publique. Il est certains, d'après les témoignage et le rapport psychologique de Akkiko Tomoaki, que celui ci craignait cette énergie et de ne pas la contrôler et par conséquent d'être dangereux pour autrui... Si le programme français n'avait pas été désavoué par Terrae, nul doute que par son patriotisme, il l'aurait rejoint. Les proches de Tomoaki le cherche encore. Il semblerait que c'est au Japon qu'il faille allé le chercher."

- Le type à du se présenter en messie. Du genre "Pas de soucis mon fils, écoute moi, je te comprend je suis passé par là." Bah, cela me débecte ce genre de secte à la con. De plus, étant élevé dans l'honneur et ayant été soldat, Akkiko à du choisir la meilleur option, allé vers des "expert" pour se contrôler malgré sa peur... Pour ne pas faire de mal à autrui par accident. C'est un chic type, pas question que je laisse Terrae en faire un parfait petit mercenaire... Cette affaire est une chance d'avoir ma vengeance, pour toi Héléna. Grogne l'homme en prenant la photo du bureau pour la mettre dans son porte feuille et préparer des affaires de voyage.

Monsieur Tomoaki Akkiko est un individu plutôt équilibré, ce qui est agréablement remarquable quand ont est blessé à deux reprises sur le terrain d'un conflit lointain. Il sera néanmoins très distant, d'après notre entretien, je crois percevoir que monsieur Tomoaki ne souhaite pas parcourir à nouveau le sentier de la guerre, et les événements récentes de Terrae lui inspire un sentiment de non sécurité. Au rôle de surveillants il sera efficace, mais ne défendra clairement pas Terrae si un conflit majeurs ,comme celui nous ayant opposé au rebelles ou au centre, survient à nouveau.