## Jeu 28 Fév 2019 - 1:00 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Le club de sciences est terminé pour ce soir. Houston et Alice ont pas pu venir, alors j'ai bossé sur notre projet toute seule, en essayant d'avancer le plus possible. Comme j'étais solo, j'suis allée me caler à côté de Misao, en faisant genre que j'allais l'emmerder. Que dalle j'ai vraiment bosser pendant tout le temps du club, et lui aussi. C'est marrant, Misao fait partie des gens avec qui j'aime bien être même si on s'cause pas. On taf, on entend que nos stylos qui grattent le papier et le silence de l'autre, mais j'aime bien. J'me sens pas seule. L'heure se termine, et on termine tous les deux ce qu'on a faire. On tasse nos feuilles, range nos crayons, pendant que les autres désertent déjà la salle. Je pose mes feuilles en face de moi, et lance un p'tit sourire à mon ami. C'était cool comme cours. J'ai pas besoin de le formuler pour qu'il le sache, juste lui sourire devrait suffire. Je repousse mes cheveux en arrière, regarde ma feuille pleine de mots de partout. Silence. Misao. Silence. Allez. J'peux te poser une question un peu cheloue ? C'est bien, c'est sorti d'une traite. Bon. Ca fait genre. Plus d'une semaine. Peut être deux. Que je me prends la tête avec cette question. Et c'est chaud parce que JAMAIS je me la suis posée avant. Donc peut-être c'est un élément de réponse ? C'est probablement un élément de réponse mais j'peux pas en être sûre. Roh putain c'est vraiment d'la merde de prendre conscience des choses aussi longtemps après dans ta vie. Non mais en vrai c'est une réflexion importante. Ok. Parce que. Si j'ai c'que je pense. C'est chaud. Mais c'est ok genre. Assumer tout ça. Voilà. Mais si c'est pas ça. J'veux même pas y penser, genre c'est super étrange. Je tourne la tête vers le Feu. Respire. C'est comment. C'est comment tu sais quand t'es amoureux ? J'veux dire. Tu sais toi comment ça fait ? OK. DIS COMME CA C'EST HYPER CHELOU NON ? ALED. La meuf elle a bientôt 22 ans elle pose la question à un mec qui a la trentaine, rien ne va dans cette situation, vraiment j'vous jure. Mais j'ai BESOIN d'avoir un avis extérieur. Et tu voulais que j'pose la question à qui d'autre t'sais ? Adé c'est mort, Nico c'est chaud de fou s'il me crâme, Asbjorn et Aria vont me faire une syncope au lieu de me répondre, Alice est probablement déjà au courant de tout ce que je pense depuis des semaines mais lui poser la question j'crois que je suis pas encore prête, Jérémy MDR. Ipiu manquerait plus qu'elle le balance à tout le monde, et j'me sens pas assez proche de Huo pour lui demander c'est comment qu'il a su qu'il aimait Aoi. Alors bah ouais finalement Misao c'est l'seul à qui je me sens de demander. Alors que je sais même pas s'il a déjà été amoureux dans sa vie. Si c'est sûr. Je crois. J'en sais rien. Aidez-moi par pitié. |
## Sam 9 Mar 2019 - 20:13 | ||
Misao Honda Messages : 887 Date d'inscription : 15/06/2013 Emploi/loisirs : Chercheur. Humeur : Joker ? | Le club de science, Misao se demande parfois si c'était la meilleure ou la pire des idées. Pas qu'il ait véritablement eu le choix, pour commencer ; mais finalement, les membres sont sympathiques. Bosseurs. Ils l'aident, lui offrent de nouvelles pistes ; et clairement, il est content de pouvoir entendre leurs avancées, leur évoquer les siennes. C'est une ambiance plutôt sympathique qui lui rappelle aisément la fac… Le bon temps, tout ça. Y a une éternité, en somme ; pauvre de lui. Elwynn fait partie du club ; c'est sympa de bosser à côté d'elle. Elle ne fait pas trop de bruit en écrivant. Ne cherche pas forcément à parler quand il n'y en a pas besoin ; pourtant, il leur arrive tout de même de lâcher quelques plaisanteries à voix basse. Bonne ambiance de travail : j'achète. Comme toujours, Misao est l'un des derniers à quitter la salle ; il prend son temps pour ranger ses feuilles, les dossiers spécifiques au club dans le placard ; il se rend bien compte qu'Elwynn l'attend, mais ça ne l'empêche pas de prendre son temps pour être minutieux. Elle lui sourit, il est content et ferme le placard en lui rendant l'attention ; puis elle l'appelle. Il lève les yeux vers Elwynn, hausse un sourcil et acquiesce face à sa demande. Woah. Elle a l'air, euh. Stressée. —Bien sûr. Il attrape sa bouteille d'eau et va pour prendre une gorgée. Puis manque de s'étouffer. —Euh. Ouais. Le, euh. Comment on appelle ça ? Ce moment absurde où tu sais pas si c'est une blague, pas une blague, ou tu veux rire, mais en fait tu te rends compte qu'elle est ultra sérieuse en face, et surtout qu'elle pose la question à quelqu'un de complètement handicapé sentimentalement ? Aha. C'est vrai, Misao, c'est comment quand t'es amoureux ?... Il cligne donc des yeux et s'appuie contre la table derrière lui, fixant le mur derrière Elwynn, en pleine réflexion. —Alors... Ouais. C'est une bonne question, quand même. Non mais attendez, ça veut dire que. Elwynn pense qu'elle est amoureuse ?? Ohohoh. C'est gênant un peu. Ils avaient pas tacitement décrété qu'ils parleraient pas de trucs comme ça ?! (Non, ça c'est dans ta tête parce que t'assumes pas d'avoir des émotions, tout va bien.) Le feu se passe une main sur la nuque. C'est un peu le malaise dans sa tête. C'est très beaucoup le malaise dans sa tête. La dernière fois qu'il a été amoureux, c'était de Roxanne. Maintenant, il ne sait plus trop. Il est heureux quand il la voit, et même s'il ressent de l'affection, ça ne sera plus jamais comme avant. Hm. La fois d'avant... La fois d'avant c'était quand il avait une copine, et qu'il bossait dans ce laboratoire, et qu'il a tenté de mettre fin à ses jours pour toucher le fond. Pour retrouver sa soeur, pour- Hm. C'est quoi être amoureux ? Il chercher le regard d'Elwynn, en tâchant de cacher le trouble que sa question a provoqué en lui. Ca va être dur d'en parler. Mais il se doute, vu son regard, qu'elle a besoin d'une réponse. Réfléchir. Être honnête, malgré le ventre complètement tordu. Il prend son temps. C'est difficile de mettre des mots dessus... Au final, lorsqu'il reprend la parole, plutôt que de poser des questions bêtes, il regarde une table dans la salle. Incapable de soutenir le regard de son amie eau. —Je ne sais pas trop. C'est différent pour tout le monde. Mais on se sent bien avec. On accepte qui il ou elle est... On a envie de la voir, de la serrer contre soi ? Je crois ? D'être meilleur pour cette personne. Il déglutit. —On a envie que le monde s'arrête de tourner. Juste pour que le temps passe plus lentement. On y pense tout le temps, aussi, j'crois ? C'est euh. On se sent comme des gamins. Et c'est pas vraiment gênant. C'est même plutôt doux. Comme des ados qui apprennent. —J'crois qu'on se sent juste bien. Je ne sais pas. Il inspire. Les souvenirs lui reviennent. Il se souvient de la vidéo de Roxanne, et des émotions qu'elle a fait naître en lui, et-... —Mais déjà, le fait qu'on se pose la question, c'est plutôt pas mal pour commencer, s'amuse-t-il, faussement, pour essayer de briser la glace, la fixant à nouveau dans les yeux. J'espère... que ça t'aide ? Il se pose des questions, là, quand même. Parle en #b7273d. |
## Mer 27 Mar 2019 - 11:33 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | J'manque de tuer mon pote en lui posant ma question. Tu m'étonnes, tout se passait comme d'hab et voilà que j'arrive avec la pire question du monde. Quelle idée aussi meuf sérieux. Balancer ça comme ça, dans le plus grands des calmes (non) à un pote avec qui on parle environ JAMAIS de ça, c'est chaud. Bon après on s'confie pas mal, par moment, par période, on s'marre surtout mais parfois ça aide quand on s'parle. Enfin moi ça m'aide pratiquement toujours. C'est l'hésitation en lui. Tu m'étonnes. J'demande ça mais j'sais même pas s'il sait, en fait. Finalement il a l'air de chercher, alors j'dis rien, c'est limite si j'retiens mon souffle parce que ça m'fait flipper. Parce que j'viens aussi du coup de sous-entendre que potentiellement j'suis amoureuse. Et alors autant pour les autres ça doit être super étrange quand on m'connait un peu, mais POUR MOI. Ca m'est jamais arrivé donc en fait. C'est VRAIMENT chelou. Il me regarde un peu l'air gêné. Puis il regarde un point dans la salle alors que moi j'le fixe parce que j'ai besoin d'entendre sa réponse. J'ai besoin d'une réponse tout court mais j'arriverai pas à la demander à quelqu'un d'autre j'crois, en tout cas pas tout d'suite. C'est dur à définir, ça m'étonne pas. J'galère déjà à piger ce que je ressens alors le décrire. J'aurai besoin d'un Sensitif mais COMMENT DIRE, les deux que j'connais c'est juste. Pas possible de demander. Pas. Maintenant. On se sent bien, c'est ok, on accepte l'autre. Avoir envie d'être meilleur pour cette personne. Je tourne la tête pour regarder dans le vide. Etre meilleure pour cette personne. Est-ce que j'essaie de faire ça depuis le début pour tout le monde, mais dans ce cas précis, j'ai vraiment fait un truc énorme ? On veut qu'le temps s'arrête juste pour être posé avec l'autre. On se sent comme des gamins. J'ai un léger rire. Pas moqueur du tout. Non. C'est juste que. C'que je vois dans ma tête c'est deux gamins. Heureux. C'est comme ça que j'le vis quand on est ensemble et ouais. Je lève les yeux vers Misao quand il essaie de m'dire que déjà se le demander c'est un bout de réponse. J'ai un sourire un peu gêné, un peu timide, mais j'souris. J'ai un p'tit rire nerveux, très bref. Oui, carrément. Merci Misao. C'est euh. J'inspire, cherche mes mots. C'est réellement une aide parce que... En fait j'ai jamais été amoureuse, j'sais pas du tout ce que ça fait et j'ai... J'avais besoin d'un peu l'avis des autres. J'crois que c'est un peu tout ça c'que je ressens. Genre tu sais, j'ai l'impression d'être... Plus forte. Pour un peu tout. Je lui adresse un p'tit sourire de nouveau, puis je soupire. J'sais pas dans quoi j'm'engouffre. Toi t'as déjà été amoureux ? Non en fait, t'es juste pas du tout obligé d'me répondre c'est beaucoup trop perso, pardon. Merci beaucoup juste, d'avoir répondu déjà. |
## Dim 5 Mai 2019 - 17:55 | ||
Misao Honda Messages : 887 Date d'inscription : 15/06/2013 Emploi/loisirs : Chercheur. Humeur : Joker ? | Elwynna l'air perdue face à lui, mais il la regarde pas, alors il ne voit pas l'expression qu'elle peut avoir. Il sait simplement qu'elle le fixe, comme si sa réponse était tout ce dont elle avait besoin pour mettre des mots sur ce qu'elle ressentait... Sauf que... C'est con, mais c'est pas trop comme ça que ça se passe, hein ? C'est compliqué, les émotions humaines ; et les sentiments encore plus. Il déteste ça, ça met du désordre, et tout le monde sait à quel point Misao ne supporte pas le désordre. Douloureux, parfois, mais c'est aussi être extatique comme lorsqu'on fait du sport, le coeur qui bat à cent mille, les yeux qui n'arrivent pas à ne pas sourire. C'est tellement de choses à la fois, des choses que Misao ne sera sûrement pas en mesure de lui décrire. Sans doute des choses qu'il n'aimerait pas lui décrire non plus — parce que c'est personnel, et que, au fond, il tient encore un peu à son image ; celle d'un type droit, carré, irréprochable, et qui ne se laisse pas atteindre par les émotions. Quand on sait qu'il est le genre de personne à fracasser la gueule de son beau-frère avec une lampe de chevet, c'est pas forcément gagné, mais lui y tient. Pour l'image. C'est tellement bizarre d'essayer de mettre des mots dessus. En réalité, c'est sans doute parce que l'amour, plus que n'importe quel autre sentiment, est celui qui se passe de mots pour le définir. C'est pas avec les mots qu'on comprend ces sentiments, c'est avec des gestes, des regards, cette chaleur dans le corps, cette envie de toujours être avec, et limite le monde existe pas autour. Comment on décrit ces sensations-là ? Ca paraît grotesque lorsque c'est dit ; ça paraît grotesque. Un peu à-côté. Parce que c'est à la fois vrai et faux, c'est pas suffisant pour décrire notre état. De toute manière, l'amour ça s'explique pas, ça se vit simplement. Elle a un rire, et Misao se passe une main sur la nuque, très embarrassé. Il aurait simplement pu demander pourquoi elle lui posait cette question, mais il a l'impression que c'est pas sa place. De toute manière, il a pas envie de savoir, je crois. Elwynn aussi est nerveuse, perdue, timide, gênée. Il l'a jamais vue comme ça, et ça lui provoque en même temps une sacrée bouffée de joie. Elle qui a l'impression de ne pas mériter beaucoup de choses, d'être si différente ; elle ne l'est pas tant, finalement. Il n'y a que la manière d'appréhender les situations qui manque quelque peu d'expérience. Mais elle apprend, elle vit, elle aussi. Alors Misao acquiesce, comme pour dire de rien à son merci, et surtout parce qu'il sait pas trop quoi ajouter d'autre. Il sait pas trop en quoi ça peut l'aider. Mais si ça peut la rassurer, au moins. Rien que de se dire "OUUUUH, même Misao il est bizarre dans sa tête quand il parle de l'amûr". Ben. Voilà. Tant mieux. Il incline la tête. —C'est rien. Mais. Ouais, je comprends, sourit-il. Y a pas besoin de savoir dans quoi tu t'engouffres. De toute manière, tu le sauras pas avant de tenter. Parfois, faut juste pas trop réfléchir. Plus on réfléchit, et plus on se rend malheureux. L'expérience douloureuse de sa relation distante avec Roxanne lui laisse toujours un goût quelque peu amer sur la langue. Mais il préfère ne pas y penser, ce serait avoir des regrets ; et il refuse d'en avoir. Actuellement, il n'est pas si malheureux. Il est stable. Et c'est tout ce qu'il lui faut. Les relations amoureuses, c'est pas pour lui. Trop de bordel. Trop compliqué. Trop de trop. —J'ai déjà été amoureux. C'était pas... Enfin. C'était pas toujours une réussite. La dernière fois, j'ai pas eu les couilles de faire ce qu'il fallait, et j'ai fui. Alors j'regrette. Maintenant, j'arrive juste plus à imaginer notre relation évoluer, parce qu'elle est trop... Enfin on est passés par trop de stades différents. Alors. Voilà. Raclement de gorge. Il se rend compte qu'il regardait à nouveau Elwynn depuis qu'elle parlait ; mais dès que c'est lui qui ouvre la bouche, il est incapable de la fixer dans les yeux. Sérieusement... —C'est un truc qui peut te rendre vulnérable, et c'est pour ça que ça fait peur, au début surtout. Parce que t'as l'impression que pour t'ouvrir, tu dois casser ta coquille. Mais... T'as pas besoin de casser ta coquille toute entière, pour ça. Suffit de laisser l'autre entrer. Il donne un peu les conseils qu'il aurait aimé recevoir, y a quelques années. Ceux qu'il aurait pu se donner lui-même s'il n'avait pas été si mal dans sa peau. Mais il passe sa vie à fuir et éviter. Elle, elle est forte et courageuse. Alors il espère qu'elle trouvera ce qu'il faut en elle pour parler à la personne à qui elle tient si fort. —Bref... Voilà... il rit, gêné. J'arrête avec mon laïus. Je. Ouais. Tu dis que ça aide, mais j'ai simplement l'impression de raconter des conneries. Il lâche un rire, yeux fixés sur le sol. Ahhh... Peut-être que ça lui fait du bien, aussi. D'en parler. ... Peut-être… Le Feu lève les yeux vers Elwynn à nouveau, souriant. —Comment tu le sens, toi ? Tout ça, pour cette personne. Si tu as envie d'en parler. Même sans parler d'amour. Simplement. Comment est-ce que tu le sens ? Qu'est-ce qui te fait dire que c'est peut-être différent de ce que tu as connu jusqu'ici ? "Parce que ce qui est différent, c'est ça, ce que ça fait pour toi d'être amoureuse." Parle en #b7273d. |
## Lun 6 Mai 2019 - 1:20 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Misao est tellement généreux. J'veux dire, j'en sais trop rien avec les autres mais ça m'étonnerait pas qu'il le soit sans même s'en rendre compte au milieu de son lui qui aime pas les autres. Qui peut le blâmer, les autres c'est la pire chose, tout le monde sait ça. En plus ça nous rappelle qu'on est nous, qui est l'autre pire chose, et ça aide pas. Il répond à mes questions, il essaie de dire les choses comme il peut. J'imagine bien que c'est compliqué. Exprimer ce qu'on ressent c'est contre intuitif en fait, et moi j'lui demande de le faire quand même. Parce que j'ai besoin de comprendre ce que je ressens. Il a quand même l'air bien gêné. J'voulais pas créer un climat de malaise, vraiment pas c'était pas du tout le but. Mais en même temps, j'croyais quoi, parler d'amour c'est pas évident, et j'ai pas forcément choisi la personne la plus à l'aise avec ce sujet. Bravo ça El'. Mais j'aurai pas pu en parler aux autres en fait. C'était lui ou personne d'autre. Moi aussi au final j'suis un peu gênée, un peu renfermée. Mais j'suis contente qu'il essaie pour moi, qu'il me fasse confiance à ce point. C'est vraiment chouette. Et puis avec Misao, on parle souvent de se sentir différent, pas à la hauteur, pas méritant, d'être un peu des monstres sur le côté. Et ça m'fait du bien de voir qu'il est aussi capable de parler de ses sentiments "doux". Enfin doux tout est relatif mais tu vois l'idée. Je hoche la tête. Ouais il a raison. Si je tente pas j'pourrai jamais savoir. A quoi ça ressemble, si j'avais raison, comment ça fait, rien de tout ça. Réfléchir hein ? Ca fait 3 mois que j'réfléchis trop et j'ai jamais eu autant de migraine de ma vie. Et en même temps, j'ai l'impression d'avancer. Avancer en vrai de vrai, de devenir meilleure, de mieux penser, de mieux connaître. Ca fait du bien. Mais l'instinct des fois. Faut y aller quoi. Il a raison. J'vais y aller. Je tourne la tête vers lui quand il me répond. Avec franchise, genre vraiment. Mes yeux sont grands ouverts, je l'écoute en vrai, il le mérite. Ouah. J'suis pas surprise. J'suis pas choquée. Parce que ça m'surprend pas de Misao. On est si différents finalement. Mais ça m'rend triste pour lui. Ca doit être difficile. Au j'vais pas le plaindre il détesterait encore plus. Mais j'aurai bien aimé être là pour lui. Faire quelque chose, lui payer une bière, que ça réchauffe un peu qui il était. J'lui souris. Sincèrement. C'est un sourire de merci. Il parle de coquille, d'être vulnérable. Je souris. Ahaha, j'comprends carrément. Dans ma coquille, y a pas grand chose, tout est déjà détruit, ou alors ça existe même pas encore. Et puis ça fait peur aussi, de laisser entrer dans sa coquille, il peut tout casser, l'autre. Et là j'ai mon côté moi qui répliquera que ptdr qu'il essaie juste un peu de faire ça. C'est ma coquille. Et on sait tous comment j'peux être quand j'suis pas contente. Je secoue la tête quand il me demande pardon, l'air un peu surprise. Non non t'inquiète, c'est pas des conneries. C'est vraiment, vraiment pas des conneries. C'que tu penses et que tu ressens, même si ça peut paraître euh... Je sais pas, niais ou ridicule ou j'sais pas quoi d'autre, c'est pas vrai. C'est légitime, et tu me réponds en plus. Alors c'est pas des conneries du tout. Depuis quand j'sais ça moi ? Depuis que j'réfléchis et que j'apprends à ressentir, probablement. J'progresse pas vrai ? Mdr Comment j'le ressens ? Hm. Je tourne la tête, regarde dans le vague un p'tit moment. Je réfléchis, je veux bien répondre. En fait. Déjà. Je le ressens. J'ai jamais... J'ai pas ressenti beaucoup de choses dans ma vie. Et c'était souvent très négatif. Je conscientise ce qui me rend heureuse depuis pas très longtemps, et ça, cette façon d'être heureuse, elle a jamais existée. Et même quand j'essaie de me souvenir, de comprendre ce que je pouvais ressentir, même un tout p'tit peu... Ca n'a jamais exsité. C'est différent. C'est comme... Je me mets à parler avec mes mains sans vraiment m'en apercevoir. C'est beaucoup comme tu as décrit... Mais par exemple, j'ai pas l'impression d'être vulnérable. Avant Terrae, quand je me surprenais à ressentir, je me sentais vulnérable et faible. Ca s'est atténué avec Terrae, même si j'essaie de calmer cette espèce d'angoisse bizarre, et que je la gère bien, elle existe et j'aimerai qu'elle s'en aille. Mais pour ça, c'est différent. En fait je me sens super forte. Beaucoup plus que d'habitude. J'ai l'impression d'exister vraiment, en entier, pas just Elwynn de Terrae, Elwynn depuis le début, et j'ai l'impressin que j'ai le droit, et ça fait du bien. Je tourne la tête vers Misao, j'me rends pas compte que je parle trop. Ce sentiment, il me donne l'impression que j'pourrai faire tellement plus que ce que je peux faire. J'ai envie de devenir meilleure et j'ai plus la sensation que c'est impossible. J'me sens bien, j'me sens forte, j'ai envie que l'autre aussi se sente aussi bien et aussi fort. Et j'ai jamais connu ça avant. Pas comme ça. J'sais pas si j'vis avec une énorme coquille, ou si je suis une coquille, mais j'ai pas peur de l'ouvrir, j'ai pas peur de laisser entrer l'autre. Bon j'me fais suffisamment confiance pour me défendre, mais même au delà de ça... J'ai confiance. Ok. Ouah. Eh bah. J'ressens vraiment beaucoup de choses. Ahaha j'ai trop parlé. J'passe ma main dans mes cheveux, et je souris à Misao. J'suis peut être un peu rose, mais j'ai plus l'air gênée. Et j'ai pas vraiment honte de ce que je ressens non plus... Genre, c'est ok. Si les autres sont pas contents bah ils sont cons. J'veux juste comprendre, être certaine que c'est... de l'amour ? Ou autre chose. Et c'est pour ça que c'que tu dis, c'est pas des conneries aussi. C'est vrai, c'est ce que tu ressens. Et j'parle trop ahaha j'suis désolée. |
## Lun 6 Mai 2019 - 2:12 | ||
Misao Honda Messages : 887 Date d'inscription : 15/06/2013 Emploi/loisirs : Chercheur. Humeur : Joker ? | Y a un moment où je reprends mon souffle, un moment où tout ce que j'ai pu penser depuis un moment sort enfin de mes lèvres. Les mots se sont un peu entrechoqués dans ma tête, mais ils ont fini par trouver leur chemin ; pas vraiment attendu, pas vraiment espéré, mais ils sont là, présents, existants. Ils existent comme ces émotions et ces sentiments que j'ai cherché à refouler si longtemps, ces émotions qui s'évaporent comme une brume sur le lac ; c'est douloureux et étrange à la fois, de sentir son coeur battre comme ça. C'est ça d'être vivant ? Avoir mal et ressentir, de tout son corps, de tout son être, ce que l'on souhaitait ou ne souhaitait pas, de regretter, profondément, mais sans fuir ; simplement être là et accueillir ce qu'il se passe à l'intérieur de nous, sans chercher à le changer, à se mentir ou à dissimuler. C'est un moment où je me dissimule pas, moi qui ai si l'habitude de le faire — c'est un moment où je me sens un peu vivant, mais surtout vulnérable. C'est un moment où j'ai plus ma coquille non plus, mais où je suis heureux de l'avoir laissé voir à l'intérieur. Parce qu'Elwynn comprend, et Elwynn sait ; on galère avec nos mots, on galère avec nos épreuves, on galère avec nos pensées. On essaie toujours de comprendre, et d'intellectualiser. Et finalement, c'est une jolie leçon qu'elle m'apprend aujourd'hui : une leçon d'humilité, et de simplicité. Aujourd'hui, je crois que j'ai appris comment on ressentait, réellement. C'est chaud et c'est froid, c'est joyeux et gênant. Mais c'est pas désagréable, au final, d'être un peu soi, et de montrer de soi. Je crois que j'ai pas régulièrement ouvert mon coeur de cette manière à quelqu'un, pour parler de qui je suis, et de ce que je ressens ; peut-être parce que j'attendais seulement qu'on me pose la bonne question de la bonne manière, et avec la bonne intention. Ou peut-être que c'est cette compréhension mutuelle qu'on a, ces discussions qu'on a eues, souvent, depuis qu'elle est venue me voir à l'hôpital — peut-être que c'est aussi parce que c'est la seule qui a pas fui face à mon état. C'est une amitié qui est précieuse, et qui coule comme une rivière d'or — j'me sens humain, finalement. J'aimerais bien le lui dire, quand tout s'est tu à l'intérieur de moi. J'aimerais bien le lui dire, pour qu'elle sache que c'est possible. Et qu'elle se sente meilleure et plus forte, c'est la preuve que pour elle aussi, tout est possible. Parce qu'on change, qu'on grandit, qu'on évolue ; on se transforme, on devient, on est. Et être, c'est le plus beau des cadeaux qui soit. Alors... J'me contente de sourire. D'écouter. Cette fois je la regarde — j'me sens plein d'un courage absurde envers la vie, un courage que j'ai pas eu depuis des années. Un feu qui passe sa vie à fuir, on n'aura pas vu pire couard. Ses mots m'font du bien. De savoir que c'est pas bizarre, que c'est juste des émotions. Et c'est juste… des émotions. C'est tout ce que c'est. Des émotions. Les émotions c'est ressentir. Cette joie là, qu'elle ne connaissait pas. Ce bonheur qui se distille à petites gouttes, qui la change, qui la rend différente mais plus grande, plus ouverte. Elle a l'air d'une fleur qui s'est épanouie sans qu'on y fasse attention — et pourtant, différente, elle l'est. Ca se remarque. C'est beau. Et ça fait du bien, quand on voit les gens qu'on aime heureux comme ça. La vulnérabilité, c'est compliqué. Pourtant, ouais, on se sent tous vulnérables. On se sent tous vulnérables à un moment ou à un autre, pas bien, juste mal. On a l'impression qu'on peut nous détruire, même quand tout à l'intérieur de nous est déjà sens dessus-dessous. L'angoisse, elle part jamais vraiment. L'angoisse, elle fait partie de nous. Elle disparaît pas. Ce qu'on a vécu disparaît pas, jamais. C'est notre manière de l'aborder qui va changer. Qui est différente. Qui est plus saine, peut-être. C'est vouloir la dépasser qui nous rend plus fort. C'est vouloir changer les choses qui nous rend meilleur. Je me rends pas compte que je souris, vraiment très doux. Elle parle encore avec les mains, elle dit qu'elle veut avancer, qu'elle pense que c'est possible. Et rien que de se dire "hé, gars, c'est possible, en fait, je crois." c'est la plus belle chose qui soit. Mon sourire tire en coin quand elle parle de confiance. —Tu parleras jamais trop. Elle m'a vu ? Elle m'a vu, quand je lui déballais ma vie ? Mes émotions ? Mes craintes ? Mes espoirs, et mon désespoir ? Quand elle parle, c'est fort, et c'est doux. C'est pas inintéressant, et c'est pas non plus étrange. C'est juste Elwynn, et ça fait du bien. —Ca fait du bien, je souffle. Demi sourire gêné, un peu. Mais pas tant que ça, au final. —De te voir parler. T'exprimer. Raconter. Espérer. Te voir être heureuse, un peu, comme ça. Même si tu es encore toute perdue. Je m'appuie davantage contre le bureau derrière moi, incline la tête comme pour mieux pouvoir la regarder. Hé, à quel point elle a pu changer, et j'ai pas remarqué ça avant maintenant ? —T'as toujours été forte. Mais là, t'es pas forte. Tu es juste... J'ai pas les mots. Ma main se lève doucement devant moi, rendue invisible, et je la fais réapparaître lentement. —C'est un peu comme ça. C'est comme redécouvrir quelque chose qui était caché. Qui s'ouvre, qui se dévoile. Un nouveau sourire. Je me demande qui peut réussir à lui faire ressentir autant de choses à la fois. —La coquille, tu t'en fous. Les autres, tu t'en fous, et t'as bien raison de t'en foutre. T'es toi, et la personne que t'aimes, ben... C'est la personne que t'aimes. Les autres, ça les concerne pas. Je secoue la tête, à demi amusé. Attendri, presque. C'est émouvant. Ca remue des trucs, là. Vraiment. —Tu deviendras encore meilleure. Tu deviendras encore plus forte. Parce que t'es humaine. Parce que tu ressens. Parce que tu changes, et que tu acceptes de changer. —Elwynn, je peux pas te dire pour toi si t'es amoureuse de cette personne, mais… L'important, est-ce que c'est pas simplement de lui dire tout ça, et de lui montrer qui tu es ? Peu importe le genre d'amour. C'est fort, c'est intime. Parfois, il suffit de le partager. Et les mots se mettent dessus tous seuls... Mon regard court vers la fenêtre, où le soleil brille sur un ciel magnifiquement bleu. —Je crois que... La seule chose qu'il te faut pour comprendre, c'est te demander comment tu serais, si tu étais avec cette personne. Tu serais heureuse ? Moi, quand tu m'en parles, je vois bien que tu l'es. Parle en #b7273d. |
## Mer 5 Juin 2019 - 2:10 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Quand je parle, Misao se met à me regarder. Il me sourit, sincèrement et avec douceur. C'est rare de le voir sourire comme ça, j'ai l'impression que je le touche vraiment. Je sais pas ce que je dois en penser, je crois que c'est cool non ? Il m'écoute jusqu'au bout, tout entier, alors que je déballe et déballe encore pour répondre à sa question. Alors que je termine, il réplique tout aussi sec que je ne parlerai jamais trop. Je crois que j'ai l'air réellement surprise. Parce qu'il a l'air si sincère et spontanée. Presque comme s'il me demandait de parler encore. Il parle tout doucement pour me dire que ça fait du bien. J'crois que je retiens mon souffle, mais c'est rare de voir Misao aussi... Euh, doux ? Et c'est assez... C'est même carrément cool. Je souffle en souriant quand il continue. Aaah, Misao... J'ai l'impression d'avoir 14 ans et que mon daron me regarde, tout fier de moi, et en même temps d'avoir bien 22 ans et de regarder un pote qui m'donne toute sa confiance. Je souris un peu plus à chaque mot. Ouais, j'suis paumée, clairement. Mais c'est pas grave, même pour lui. Parce que j'parle, j'dis ce que je ressens. J'ai pas peur. Hm. Merci Misao, de me mettre autant en confiance et de me permettre de faire tout ça avec toi. Merci de me regarder comme ça une fois que je l'ai fait. Je pose mes yeux sur ses mains et le regarde faire. Je pense pouvoir affirmer que mes joues sont un peu rose. Mais ça m'fait plaisir. Ca me touche, qu'il me dise tout ça. Il m'a toujours trouvé forte ? C'est gentil. C'est chouette. Tu m'diras c'est le cas pour moi aussi. Misao est impressionnant, il renvoie une certaine confiance en lui quand on le connait peu, qui se transforme en douceur une fois qu'on le cotoie plus. En tout cas moi je trouve. Misao est plein de failles, et pourtant il est là. Lui aussi, à sa façon, est fort. Mais apparemment, j'ai aussi grandi. Un léger rire m'échappe, un rire soufflé. Ca... me fait vraiment plaisir. Et nique les autres. Nique leur avis. Il me fait confiance. Hmhm. J'me rappelle que je m'suis déjà faite tapée parce que j'étais son amie. 100 fois je l'revis si c'est pour l'avoir comme pote. On s'en fout des autres hein. Et puis s'ils trouvent ça con que j'aime quelqu'un, et bah j'les emmerde aussi. Ah, qu'est-ce que c'est ça ? Oh mais c'est la p'tite larme qui naît dans mon oeil droit ça, j'reconnais. Merci, Misao, de me faire tellement confiance. T'es. Le meilleur. Vraiment mec. Il détourne le regard pour me dire qu'il peut pas me dire à ma place. Non, évidemment, c'est pour ça que j'avais besoin d'aide, pour que moi je sois sûre. Lui montrer qui je suis ? Ahaha. Je crois qu'il fait partie des personnes qui me connaît, quelque part, le mieux. Il m'a vue énervée, combattante, apeurée, inquiète, enragée, heureuse, euphorique, morte de rire, jouissante, bourrée, sobre, dans le doute, pleurante, aimante. Il sait tellement de choses sur moi. Il sait qui je suis. Je sais qui il est. Et j'ai envie de le savoir encore plus. J'ai envie de lui donner encore plus. J'ai envie qu'on partage tout ça. Misao m'expose comment je pourrais savoir. Et je réponds immédiatement, sans l'ombre d'une hésitation. Oui. J'suis pas une experte en sentiment, mais ça, j'le sais. Depuis un moment. Oui, carrément. J'crois... que pas grand chose me rendrait aussi heureuse. Et que ça me permettrait même d'être encore plus heureuse avec les autres, même sans lui. Si ça c'est pas aimer, alors c'est quoi ? Hm ? Je détourne la tête un instant, et je ris pour moi. J'crois que j'ai trouvé la réponse. J'irai lui dire. Je tourne la tête vers le Feu. Je lui souris, un sourire de remercie, plein de tendresse. Ouais les miens aussi comme ça ils sont rares hein ? Je me redresse, me lève de mon tabouret, et puis je ne dis rien et vient passer mes bras autour de lui. Je pose mon front sur son épaule. Je ne le serre pas contre moi, je sais que lui et les contacts c'est pas la folie non plus. Juste. C'est là. Merci Misao. De me donner autant de confiance. De m'aider autant. Tu sais. T'es un mec génial. Alors vraiment. Aucune ambiguïté. Non mais vraiment. Tous mes gestes le disent. Je l'aime Misao. Inconditionnellement. Mais c'est pas lui dont j'suis amoureuse ok. Et ça se sent. Merci mec. Merci d'être aussi cool et de m'aider autant. C'est ma façon à moi d'lui dire que j'l'aime et que j'tiens à lui ok ? Tant qu'à faire, autant dire à tous ceux que j'aime que j'tiens à eux nan ? |
## Mer 19 Juin 2019 - 16:18 | ||
Misao Honda Messages : 887 Date d'inscription : 15/06/2013 Emploi/loisirs : Chercheur. Humeur : Joker ? | Tout ça s'est déballé un peu tout seul. Je m'y attendais pas non plus, mais ça fait du bien. Je me sens bien, je me sens vivant. Et, en cet instant, je suis tellement heureux de partager ça avec elle. On peut le faire, revivre, hein. Être des humains, c'est ça. C'est ça qui est beau. C'est tout doux. C'est cette larme qui coule sur sa joue et mon rire qui s'échappe sans que je le veuille, pas tonitruant ou moqueur, simplement content. Si elle continue, j'vais pleurer aussi. D'accord, j'ai déjà un peu les larmes aux yeux. Petit souffle rougeâtre dans mes iris bleus ; je crois que je suis plus habitué aux émotions positives. C'est trop bizarre, même pour moi. Trop étrange. ... Mais ça fait pas vraiment du mal. C'est plus libérateur qu'autre chose. Le sourire sur mes lèvres ne me quitte pas, j'ai l'impression qu'il va faire tomber mon visage à l'étirer si fort. Je ris en même temps qu'elle. Sincèrement. Naturellement. —Je crois que t'as trouvé ta réponse aussi. Elle se lève et vient pour m'enlacer, sans forcer, parce qu'elle sait que c'est pas trop mon truc non plus. Mais je crois que là, ça me fait du bien. Vraiment. J'ai un truc avec des trémolos à l'intérieur de moi, dans mon coeur qui ressent trop de trucs à la fois, quand je passe mes bras autour d'elle moi aussi, sans hésitation, mais précautionneusement. Je sais pas jusqu'à quel point j'ai le droit, alors je force pas, mais je profite clairement. Ca fait du bien et ça m'apaise un peu. C'est pas vraiment la fin d'un cauchemar, mais c'est plus comme le retour du printemps, c'est drôle et bizarre. Je me sens un peu pleurer, et je suis content qu'elle ne me regarde pas, front posé sur mon épaule. —Toujours là si t'as besoin. Un mec génial, j'irais pas jusque-là. Mais je vais le prendre, le compliment. Ca fait du bien, une fois l'an, quand même. Inspiration. —Tu sais, toi aussi tu m'as beaucoup aidé. Alors merci. Puis doucement, je tapote sur l'épaule d'Elwynn, me recule en me raclant la gorge. Je sais même plus bien pourquoi je suis ému comme ça. Pas sûr de vouloir savoir. Je lui lance un grand sourire, un peu espiègle, en m'essuyant le visage comme si de rien n'était. —Par contre, là, ça va plus, il va me falloir un café. Tu veux ? Parle en #b7273d. |
## Sam 13 Juil 2019 - 13:14 | ||
Elwynn Evrard Williams Messages : 1163 Date d'inscription : 09/10/2016 Age : 27 Emploi/loisirs : Maitre d'arts martiaux. Humeur : Youpi | Le rire de Misao me fait le même effet que les rayons du soleil tout doux du matin sur le visage quand on commence la journée. Mes yeux doivent tirer sur le doré, première couleur qu'ils prennent quand je suis pleine d'émotion. Vive le pouvoir de Morphe. Je lui souris, l'air un peu maladroite. Quand je le prends dans mes bras, je sens qu'il l'accepte complètement. Misao sent le désinfectant et puis sa propre odeur, c'est amusant comme je pourrais vraiment le reconnaître sans problème juste avec son odeur. Ca fonctionn pour beaucoup de mes amis ok. Mais avant, j'aimais pas l'odeur des produits pour nettoyer, pour soigner. Mauvais souvenirs. Maintenant c'est associé à lui, et c'est marrant comme ça va beaucoup mieux. Je garde ma tête contre lui, je sens sa respiration qui est plus hyper normale. Est-ce qu'il pleure ? Je ne regarde pas, c'est pas important. Il me dit qu'il est toujours là si j'ai besoin. Un léger rire m'échappe, je le serre à peine plus fort. Merci mec. Merci de comprendre. Quoiqu'il arrive. Je sais même pas pourquoi y a des gens qui t'aiment pas ici. Si, ok, t'es un Feu, mais bon ça c'est pas si grave. T'es juste génial. Il dit rien quand je le lui dit. Il le garde pour lui. Cool. Trop bien. Il pouvait pas m'faire plus plaisir, là. Je m'écarte de lui dès qu'il me tapote l'épaule. J'ai des larmes dans les yeux mais je ne pleure pas. Je lui souris, hyper heureuse d'avoir pu l'aider aussi, à un moment ou à un autre. Finalement ça n'a que peu d'importance de savoir quand, l'important c'est que ce soit vrai. Il a le visage plein de larmes. Mais il sourit, il a l'air ému mais heureux. J'crois que moi aussi. Ce constat m'arrache un sourire un peu plus grand. J't'aime mec. Merci. Il s'essuie les yeux avec son sourire rieur, je sens qu'il va sortir une connerie. Je rigole à sa remarque et me penche pour attraper mon sac. J'te le paie. On est partis ? Petite tape sur l'épaule à mon tour, un regard désinvolte pour vérifier qu'il a bien essuyé ses larmes pour pas qu'on l'embête dans les couloirs pour ça, et on est partis. |
## | ||
Contenu sponsorisé |