## Lun 25 Nov 2019 - 20:07 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Les marques, cicatrices, blessures l’âme, blessures à l’homme. Elles sont immenses ; elles ont une forme. Et tu comprends. Tu pensais qu’il était fort ce beau jeune homme que tu avais rencontré presque une année plus tôt, il te dépassait d’une tête et avait les bras musclés… Mais au fond peut-être que tu pensais que malgré le lieu de votre rencontre, il avait des problèmes de gens beaux. Tu ne pensais pas qu’il partageait une page de ton histoire. Tu aimerais le prendre dans tes bras, lui dire qu’il n’avait rien à se reprocher. Toi tu avais compris qu’il n’y avait pas de la faiblesse dans ce geste. Tu savais que c’était une maladie. Les gens qui vont bien ne se suicident pas. Les gens qui tentent de mourir ont besoin d’être soignés. Tu le sais sans le comprendre, comme tu sais que le ciel est bleu et que le jour revient après la nuit. Pourtant cela ne t’empêche pas de lever les yeux pour vérifier, et d’angoisser que l’aube ne vienne. Tu ne dis rien, tu continues à laisser venir. Doucement, tu le laisses se trouver, trouver ce qui est important pour lui. Alors il se cherche. Alors il se trouve. Tu regardes de loin, cette rencontre insolite. Spectateur d’un instant qui ne t’appartient pas. D’un instant que tu ne comprends pas. D’un instant volé au temps. Tout est lumineux, tout est surprenant. Tu es un voyeur c’est du moins l’idée qui te submerge, pourtant il te regarde alors tu n’oses pas partir sur la pointe de tes coussinets. Tu te fais Petit, tu te fais silence. Tu le laisses se découvrir. Immobile, tu plantes ton regard dans le sien. Immobile tu plantes ton regard dans le leurs. Invisible à tes yeux, l’es-tu aux leurs. Tu attends. Car ce moment n’est pas le tien. Tu n’es pas un acteur de cette pièce, seulement un spectateur. Alors tu attends que le rideau se ferme avant d’applaudir. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Jeu 12 Déc 2019 - 22:00 | ||
Jérémy Evrard Williams Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 31 Humeur : Hm. | Et puis je disparais. Je deviens invisible. Je reste un secret. Jérémy. Jérémy n'est qu'un tas de chair comme un autre et on lui a imprimé cette idée à l'intérieur pour l'éternité. S'il jouait aux durs, s'il faisait peur, c'est parce que les autres se pensaient meilleur, au-dessus de tous. Alors pour ne pas se faire écraser, il faut monter plus haut qu'eux, atteindre Dieu, devenir un surhomme, ne montrer aucune faiblesse, être parfait. Mais ne rester qu'un tas de chair. C'est pour ça que les cicatrices ne disparaissent jamais vraiment... Il pose sa main immense sur le miroir mais quelque chose cloche. Dans le reflet, la main est minuscule. Petit Jérémy le regarde avec des yeux apeurés qu'il n'a vu que dans le regard de ses victimes et l'angoisse le submerge... Une ombre noire arrive derrière lui, prête à l'engloutir. Le Chasseur a une ceinture dans sa main. Reviens ici champion. Il ouvre les yeux, prend une grande inspiration, recule jusqu'à rencontrer le mur derrière lui. Il est où ? Chez Angie. Il le regarde les yeux grand ouvert, plus étonné qu'apeuré, tentant de reconstruire petit à petit, la raison de sa présence dans une chambre aussi bordélique. : -Euuuh... Oui, il cherche à la fois une belle excuse pour Angie histoire de faire genre, non, il a pas paniqué...... mais aussi pourquoi il a paniqué d'abord. Hm. Bien. Ben quand on sait pas, autant assumer hein ? : -...J'ai dû... essayer trop fort. Ah bah non perdu. En fait, le pouvoir de Jérémy, c'est pas Feu Invisible ; c'est Super Déni. #660006
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## Sam 11 Jan 2020 - 14:23 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Tu as vu beaucoup de choses dans l’esprit de Jéremy, et tu ne les as pas toutes comprises. Tu n’es pas habitué aux esprits si fractionnés, est-ce qu’il sait lui-même qui il est ? A laquelle de ces représentations s’attache-t-il le plus ? A-t-il conscience de toutes, sans doute pas, et toi tu t’y perds. Tu n’as pas assez de contexte pour comprendre tout, mais une chose est certaine : tu as vu de la peur dans le regard de l’enfant, et cette peur tu ne saurais la nier. Tu ne saurais la renier, il se recule comme s’il avait peur de toi. De toi ? Ou que tu ais vu ? Tu poses un regard doux sur lui, peut-être que tu n’as pas tout compris, et peut-être que plus tard tu chercherais des réponses, mais pour l’instant peut-être qu’il fallait juste le rassurer. Lui dire que tu n’étais pas là pour le juger. C’était important qu’il sache que malgré toutes les images, tout les croquis que tu avais fait, rapidement ou pas, sur du papier, il y en avait une plus importante que les autres, c’était celle de l’instant que vous veniez de partager. Une intimité étrange, où tu avais été un voyeur dans des évènements particulièrement intenses. Tu l’avais vu animal, tu l’avais vu homme, chasseur et proie. L’animal chassait-il ? La proie fuyait-elle ? Ou est-ce que les rôles n’étaient que circonstanciels, amenés à s’échanger. Tu n’en savais rien, et au final qu’importait. Tu n’étais pas psychologue, et bien heureusement. Imaginez un psychologue terre solaire, quand entrer dans l’esprit de ses patients ne serait plus une métaphore on pouvait s’attendre à quelque dérive. Tu le regardas. Tu voulais le prendre dans tes bras, parce que c’était plus simple, mais ce contact te réconforterait peut-être plus toi que lui. Malgré l’instant passé, les messages échangés, vous n’étiez finalement que des inconnus… Alors ce serait sans doute malvenu. Tu lui souris, et tu te levas pour attraper une couverture, comme souvent chez toi elle était colorée, on y voyait un lamagique rose en son centre mais qu’importait. Tu la fis tomber sur épaules, veillant à ne pas le brusquer. « Je peux te faire un câlin ? » C’était encore la manière la plus adéquate d’agir. Sans le forcer, tout en lui montrant que tu étais dans le coin, au cas où… Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Mar 21 Jan 2020 - 0:36 | ||
Jérémy Evrard Williams Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 31 Humeur : Hm. | Jérémy revint complètement à lui uniquement quand un poids se posa sur ses épaules. Un plaid. Il se rendit compte alors qu'il tremblait. Un peu de froid, un peu à cause de l'adrénaline qui lui avait hurlé de fuir quelques instants plus tôt, avant qu'il ne réalise qu'il était en sécurité. Bien loin de la cave où son père le punissait, dans un monde plus désordonné mais tellement plus coloré. Il ramena les bords du plaid contre lui, encore un peu déboussolé, à la recherche de souvenir dans sa tête, de ce qui a bien pu se passer... Il se souvient avec peine du miroir déformant, mais rien d'autre ne lui vient. C'est comme si une partie de lui avait tout enfermé derrière une porte et jeté la clef... Et bien qu'une telle chose pouvait le mettre en rogne habituellement, qu'on lui cache des choses, il s'en retrouva plus perdu que réellement alarmé. Et puis Angie était là, face à lui. Jérémy eut le réflexe de tenter de lire de la peur dans ses yeux, du dégoût, au moins quelque chose qu'il avait connu et qui lui paraissait normal après avoir potentiellement délivré autant de choses sur ce qu'il y avait au fond de lui. Il a un dernier frisson alors qu'il se réchauffe enfin, les mains raidies sur leur prise. Quand le Télépathe pose sa question, Jérémy baisse les yeux d'abord. Est-ce qu'il s'attendait à une claque ? Pourtant, dans ce même mouvement, il hoche la tête, sûr et certain. ...Avant de se rapeller qu'il était toujours mieux de dire à haute voix que l'on acceptait. : -Oui... s'il-te-plaît. J'étais un garçon obéissant, sage et calme. ...Très calme. Le contact le fait souffler fort, d'apaisement. Il sait bien que, lui, il n'arrivera pas à ouvrir ses bras... C'est se rendre trop vulnérable, et il l'était déjà beaucoup trop. Mais le contact de bras, autour de lui, le berce lentement. Angie a une odeur de crayon qu'on vient de tailler, de ce bois mélangé au charbon de la mine, la chaleur du frottement de la gomme sur le papier et cette douceur qu'une feuille de dessin peut avoir, avec un granulé plus appuyé que celui des imprimantes de bureaux. Il pourrait rester là, à profiter de ce moment simple, sans angoisser, sans penser à l'après. Mais rien ne peut lui échapper. Son front encore posé sur l'épaule de l'artiste, il articule. : -Est-ce que ça va ? Tu as faim ? De sa voix la plus basse, imprégnée de sa vie passée et qui lui restera à jamais en travers de la gorge. #660006
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## Sam 25 Jan 2020 - 17:21 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Il accepte et tu le prends dans tes bras un peu maladroitement, parce que c’est pas évident de prendre un adulte dans ses bras. C’est toujours un peu gênant, même pour un Angie impudique. Surtout quand l’adulte a du mal à exprimer la douleur d’un enfant, et à vrai dire, tu ne sais pas quoi faire Angie. Tu es là, et c’est peut-être le plus important. Tu serres fort Jéremy dans tes bras, fort fort fort. Peut-être trop fort, alors tu relâches la pression, mais pas trop. Tu savais pas trop où mettre ses mains, tu savais pas trop si tu devais caresser le dos du feu. Alors tu ne l’as pas fait, tu l’as juste serré contre toi. Lui par contre il ne t’a pas agrippé, maladroit, fermé. Tu peux pas deviner qu’il ne veut pas que tu le découvres vulnérable, mais ne sait pas à quel point tu le sens fragile crispé dans tes bras. Sa joue se pose sur ton épaule. Il ne pleure pas. Le temps s’est arrêté, qu’est-ce que tu peux faire de plus poour qu’il aille bien ? Tu te demandes, mais rien ne vient alors tu restes là à le serrer dans tes bras jusqu’à ce que sa voix presque fluette te demande si tu as faim. Tu ne t’y attendais pas alors tu restes un peu con, les secondes se passent jusqu’à ce que tu comprennes ce qu’il voulait dire. « Euh… Non ça va… Et toi ? » Oui c’est pas la manière la plus intelligente de répondre, mais fallait bien que tu répondes quelque-chose. Alors t’as répondu ce qui te passait par la tête, et t’as pas bougé d’un centimètre. Le blond toujours pris dans ton étreinte, ta chaleur paisible. P’t’être qu’il aurait eu besoin d’un Angie dans sa vie plus tôt, pour comprendre que se montrer vulnérable c’était quelque-chose que seuls les plus forts faisaient. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Mar 28 Jan 2020 - 21:24 | ||
Jérémy Evrard Williams Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 31 Humeur : Hm. | Angie lui répond enfin, après un long moment. Jérémy sourit. : -Ça va aussi... ça va... Mais c'est embêtant ça... Si Angie n'a pas faim, qu'est-ce qu'il peut faire lui ? Comment dire ?... Comment lui rendre cet accueil malgré ce qu'il a pu voir ? Ce réconfort ?... Ce n'était pas égoïste un peu de lui faire subir ses propres problèmes pour un tableau alors qu'il avait les siens ? En vérité qu'est-ce qu'il savait d'Angie hein ?! C'était un artiste, quelqu'un de curieux et patient et sinon ?... sinon il... Il est pas vegan ou végétarien... Oui ben voilà on en revient à la seule chose qu'il sait faire ! Bordel, pourquoi c'est si compliqué. Seigneur, serait-ce pour ça que tes grâces sont si rares aujourd'hui ?... Toi aussi tu ne saurais plus comment le dire ?... Chuuut... Calme-toi. Je décroche une main du plaid. Restons simple. Parfois il suffit de rien. Et souvent même, le rien est un beau cadeau, une certaine magie qu'on ne retrouve que dans les mains d'un peintre... ou une main tendue en avant. Jérémy pose une des siennes dans le dos d'Angie, répondant enfin à son câlin autant qu'il le peut, avec délicatesse. : -Angie... souffle-t-il avant de réussir à murmurer. Merci. Ok, il a chaud. Ok, il doit être rouge. Mais sa gêne ne vaut rien. Ce merci, il le devait bien. Il se recule un peu, rompant leur contact mais laissant cette main sur le bras de ce jeune homme qui voulait juste l'avoir pour modèle... pour mod-... Jérémy réalise soudain. : -Oh ! Tu as tout ce dont tu as besoin pour travailler ?... J'ai pas- c'était long ?... J'ai... pas vu le temps passer mais on peut recommencer plus tard si tu as besoin. #660006
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## Sam 1 Fév 2020 - 17:04 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Changement, subtil, insaisissable. Tu ne l’as pas saisi et pourtant un mot doux. Tu n’en demandais pas tant. Tu ne fais pas les choses pour qu’on te dise merci, mais c’est un mot qui te fait du bien. Un mot gentil. Un mot chaleureux. Un mot doux. Il répond timidement à ton étreinte avant de s’en extraire. Tu lui souris. « Oui, j’ai tout ce qui me faut… » Tu avais pleins de croquis, pas assez travaillés pour en tirer quoi que ce soit en l’état actuel, mais tu pourrais les retravailler, choisi dans leurs tracés ceux qui te parlaient, ceux qui ravivaient quelques peu le souvenir des siens volés. C’était étrange, tu avais l’impression d’avoir vu de lui ce qu’il se cachait. C’était peut-être seulement une impression ? Qu’importait, dans le doute il y avait une question qu’il te fallait posée. Elle n’était pas évidente, car un peu intrusive. Pouvait-on encore parler d’intrusion quand il s’agissait de quelques mots seulement ? T’en es pas certain. Tu plantes tes yeux dans les siens et d’une voix douce, presque un murmure tu lui demandes. « Tu es sûr que tu veux que je continue cette œuvre ? » Tu ne dis pas pourquoi une telle interrogation, mais c’est évident. Veutt-il savoir ce que tu as vu, entendu, compris ? Tu n’es pas toubib toi, donc tu pourrais ne pas le garder sous silence, mais t’es humain et plutôt gentil. Alors tu demandes, parce que tu préfères demander ‘s’il te plait’ que ‘merci’ ! C’est une manière d’être qui se justifie, mais tu sais, moi j’pense que des fois faudrait juste que tu fasses comme tu as envie et que tu voies ce qu’il se passe. Juste une fois de temps en temps, par curiosité. Peut-être que tu te rendrais compte que le monde ne s’effondrera pas si tu agis sans penser aux autres... Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Sam 1 Fév 2020 - 21:15 | ||
Jérémy Evrard Williams Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 31 Humeur : Hm. | L'artiste le rassure aussitôt. Il a ce qu'il faut pour travailler. Jérémy souffle, c'est bien. Il y a un petit instant en suspens, avant qu'Angie plante son regard dans le sien. Il cherchait quelque chose et il eut du mal à comprendre quoi, même après avoir entendu la question. Jérémy battit des paupières brièvement. Ça lui paraissait tellement absurde qu'il lui demande ça, à lui, maintenant que le plus gros était fait... Et puis il était juste le modèle, est-ce qu'il était en droit de- Oh. Oooooooooooh. Ah, tu as compris finalement. Le consentement ? Je sais pas si je dois être fier ou fatigué mais, oui Jérémy. Angie veut très certainement savoir si tu veux vraiment continuer, pour une raison ou une autre. Jérémy mâchouille sa lèvre inférieure pour retenir un sourire qui se montre discrètement au coin de ses lèvres avant de répondre. : -Oui Angie, j'ai vraiment envie que tu continues. ...Enfin si toi tu veux pas tu as le droit aussi de t'arrêter là j'veux dire... Je. Je devine que ça doit être le bordel dans ma tête, j'y vais rarement après tout ahah... OOF. Non. Non... Jérémy laisse l'humour aux autres ça te va absolument pas. Il tente de se rattraper. : -ERM. Oui bref. En plus... Tu voulais que je sois ton modèle alors... ça m'embêterai que tu t'arrêtes en si bon chemin. Après je peux essayer de poser et toi de dessiner sans qu'on utilise la télépathie. C'est que ça paraîtrait presque facile de "poser" avec ce qu'il vient de se passer, lel. ...Non, c'est faux, ça lui paraît toujours aussi bizarre mais bon, il est bien venu jusque là pour laisser un artiste observer ses pensées les plus enfouies DONC UN PAS DE PLUS UN PAS DE MOINS. #660006
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## Lun 3 Fév 2020 - 14:38 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Mon amour pour Jérémy va grandissant, et si tu entendais ses pensées, ce que tu as fait précédemment certes mais ne fait plus maintenant, toi aussi tu ne l’en aimerais que plus. Seulement toi tu ne verras pas tout ça, toi tu verras un peu de gêne dans cette lèvre mordue et un sourire timide se dessiner. Puis des paroles, à ne pas sortir de leur contexte, parce que quand même titre quoi. Hm. Ce n’est pas le propos je te l’accorde. Tu ne sais pas quoi dire en fait. D’un côté tu as envie de continuer, mais de l’autre ça te paraît très compliqué. L’idée de base était intéressante, mais la réaliser avec quelqu’un que tu as rencontré dans la salle d’attente d’un psy, c’était peut-être pas la meilleure des idées de ta vie. Tu risques de le blesser, mais en même temps si tu ne le fais pas tu ne lui laisses pas la chance de ne pas être blessé ? Si tu décides à sa place de ce qui peut lui faire du mal, tu ne lui laisses pas se prouver qu’il va bien… Je crois ? « Non, je vais continuer comme ça. Et on verra après ? Si tu veux que j’expose l’oeuvre ou pas… ça t’irait ? » Tu as bien réfléchi Angie, je suis heureuse que tu soies une belle personne. C’est peut-être une erreur, peut être que ce sera trop dur pour Jérémy in fine… « Par contre si un jour tu veux poser, c’est plutôt trois fois qu’une ! » Sourire, changement de sujet. Pas tout à fait subtil, mais parfois après une grosse émotion la subtilité ça passe juste mal. Alors c’est le moment de dire des conneries et de faire ton beauf. Azy j’regarde. Comment ça non ? Angie ! STP ! Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
## Ven 7 Fév 2020 - 17:46 | ||
Jérémy Evrard Williams Messages : 537 Date d'inscription : 26/08/2017 Age : 31 Humeur : Hm. | HRP : ok j'avais pas vu qu'il fallait effectivement pas sortir les paroles de Mymy du contexte mais du coup bravo, HEIN, MERCI ANGIE. Exposer. Jérémy vient de comprendre qu'Angie était un artiste, un de ceux qui n'ont pas peur de dévoiler leurs travaux au grand jour. Ok, alors, bizarrement cette nouvelle te plaît énormément. Avoir ce courage-là, ça doit être comme ouvrir son propre restaurant ! C'est peut-être pour ça que j'ai l'impression que je peux lui dire, sincèrement... cette fois sans retenir mon léger sourire, ma voix sereine. : -Ça me ferait bizarre... mais si je peux la voir avant, pourquoi pas ? Et Angie change de sujet, préférant parler du fait qu'il a proposé de poser. Jérémy se dit qu'il pourra probablement plus facilement le faire avec lui que n'importe qui de toute façon, vu ce qu'ils viennent de vivre. Jérémy se dit que de toute façon, il continuera à lui envoyer des sms, de temps en temps, pour avoir des nouvelles de l'artiste plus que de l'oeuvre, parce qu'il l'aime bien, l'air de rien. Il reprend la tasse que le télépathe lui avait offert... la boisson est froide mais pas moins bonne en fait. En fait, il sort même un muffin aux amandes pour le tremper dedans et un étrange réconfort né au creux de son estomac. : -On s'organisera ça alors... lâche-t-il entre deux bouchées de gâteaux. J'pourrais voir une de tes expos ? Ou tu as un site internet pour ça ? Je suis curieux du coup. Au village, internet était la norme que pour les plus riche pouvant payer soit un téléphone assez avancé pour recevoir même pas la 3G -dépendant de l'endroit- soit une box avec un ADSL tout pourri -quoi ? la fibre ? c'est une légende !-... Mais à vivre à Terrae, on apprend deux-trois trucs... Dont internet. Et Netflix. Surtout Netflix. Pour regarder Sherlock trankil. #660006
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## Mer 15 Avr 2020 - 0:58 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1090 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Ça te fait plaisir ce qu’il te dit, qu’il se sente assez en confiance avec toi pour accepter que tu exposes son ‘autoportrait’. « J’ai un site internet où j’ai toutes mes œuvres, j’en ai pas mal exposées dans les chambres des terraens, je propose à tout nouvel arrivant de prendre une œuvre qui lui plait pour décorer sa chambre. Mon blog recense tout ce que j’ai fait depuis que je suis à Terrae et il y a quelques œuvres de quand j’étais au lycée et à la fac mais j’étais moins organisé. Il recense tout ce que j’ai déjà donné et ce que j’ai encore rangé ici... J’ai été contacté pour exposer par quelques galeries depuis que je suis à Terrae, mais je ne suis pas certain que ce ne soit encore une bonne idée d’accepter. Je ne suis qu’initié et je ne maîtrise pas très bien mes pouvoirs. J’aurais un peu peur de sortir pour ce genre de rencontres… Ce serait beaucoup d’émotions, imagine que je fasse mon étoilisation ! Ce serait terrible ! » Bien entendu Angie, quand la peur t’empêche de faire quelque-chose qui te plairait c’est toujours terrible… Mais n’en parlons pas, ce n’est pas de la peur mais une excuse pour ne pas tenter quelque-chose de nouveau… Et d’immensément terrifiant si tu ne te mens pas. Allez reprends une patisserie. Est-ce qu’on a le droit de dire pâtisserie pour une pâtisserie salée. Sans doute… Tu pourrais lui poser la question si tu n’avais pas la bouche pleine. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
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