- C'est la première fois que je vois un torse autre que celui de mon frère... Pourquoi tu lui imposes ta marque Akari ? Maintenant quand on le regarde, notre regard est attiré par ton A... Et d'ailleurs ! Je veux bien torturer des innocents-suicidaire... ... Mais vous me donnez quoi en échange ? Et toi Magellan-san, tu me donnes quoi pour que je me range à tes côtés ?

Souriant légerement, je la regardais droit dans les yeux, cette fille ne me faisait pas peur, elle était sanguinaire tout comme je pouvais l’être... Le seul point impressionnant était le fait qu’elle était jeune...

- Enfin, pourquoi te donnerais-je quelque chose. Je t’offre un homme assez fou pour nous défier, si tu aimes t’amuser tu ne devrais pas hésiter.

Ahem, soit tu sais t'amuser quand l'occasion se présente, soit tu sais pas. [ C'est une belle phrase hein >.< xD]

- Ce que tu veux Road-kun mais je pense qu'il ne vaut mieux pas énerver ces demoiselles...

Souriant sadiquement, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il s’était mis dans une sale situation... Il avait déjà des ennemis à Terrae et il venait apparement d’arriver... Le pauvre martyre ! Puis comme une illumination soudaine, je me souvenu des propos d’Akari à propos du torse de notre “mascotte” et m’attardait dessus... Il avait des abdos oui, et ça pourrait être encore mieux avec quelques cris de souffrance, je voyais des chips non loin de moi et en pris une poignée pour les écraser sur les plaies de Magellan, Ahem blessure et sel = douleur.

- Vas y crie mon petit agneau !

- C'est la première fois que je vois un torse autre que celui de mon frère... Pourquoi tu lui imposes ta marque Akari ? Maintenant quand on le regarde, notre regard est attiré par ton A... Et d'ailleurs ! Je veux bien torturer des innocents-suicidaire... ... Mais vous me donnez quoi en échange ? Et toi Magellan-san, tu me donnes quoi pour que je me range à tes côtés ?
- Enfin, pourquoi te donnerais-je quelque chose. Je t’offre un homme assez fou pour nous défier, si tu aimes t’amuser tu ne devrais pas hésiter.
- Ce que tu veux Road-kun mais je pense qu'il ne vaut mieux pas énerver ces demoiselles...

Je regardais Road de haut en bas, avec un sourire arrogant. Non mais elle se fou de ma gueule, cette gamine ? Pfeu, mais bien sur, je dois la payer pour qu’elle se joigne à nous, c’est ça ? Mais oui, j’ai que ça à faire dans ma vie, oui. Et de toute façon, j’impose ma marque à qui je veux, c’est qui cette gamine pour me demander ? Oui, c’est Road, mais non. Ce n’est pas elle qui va décider si oui ou non, j’appose ma marque sur Magellan. Tomoyo restait par contre assez gentille avec la gamine, ce qui m’étonnait, d’ailleurs. La réplique de Magellan m’avait légèrement mise de bonne humeur parce qu’il était assez drôle. Je me demandais vraiment comment il voyait le monde. Il ne tentait pas de s’enfuir devant nous, et au contraire de résister. Bref, laissant Tomoyo s’amuser avec le beau torse de mon objet, je m’avançais vers Road, et la regardais de haut (ce n’était pas très dur, elle était plus petite que moi), et avec un sourire très arrogant, je m’avançais vers son oreille et lui susurrais ces douces paroles :

- Petite Road, si tu veux te joindre, tu t’y joins. Sinon, tu dégage et tu va quêter de l’argent chez les garçons, d’accord ?

Puis, reculant afin d’être à coté de Magellan, je dis avec un énorme sourire de bébé :

- Oh, mes excuses, il semblerait que je sois allée trop loin.

Aller quêter de l’argent chez les mecs voulait dire se prostituer dans mon langage… J’avais juste exprimé ce que je pensais tout bas. J’espère qu’elle ne sera pas trop vexée. Puis me retournant vers Magellan, je passais mon index sur les contours de ses tablettes, doucement :

- T’as de belles tablettes !! C’est bien, mon objet, –dis-je-, car maintenant que tu as ma marque tu es mon objet. –finis-je avec ce même sourire d’ange.

Les réactions des personnes présentes étaient drôles à observer, d'un côté Tomoyo jouait sur la gentillesse :

- Enfin, pourquoi te donnerais-je quelque chose. Je t'offre un homme assez fou pour nous défier, si tu aimes t'amuser tu ne devrais pas hésiter.

Magellan restait calme :

- Ce que tu veux Road-kun mais je pense qu'il ne vaut mieux pas énerver ces demoiselles...

Et Akari... ... Akari s'approcha de Road pour la menacer :

- Petite Road, si tu veux te joindre, tu t'y joins. Sinon, tu dégage et tu va quêter de l'argent chez les garçons, d'accord ?

Aucun des trois élèves ne se laissaient faire au plus grand plaisir de la tonnerre qui éclata de rire. Elle ne comprenait pas ce qu'Akari voulait dire pas "Quêter de l'argent chez les garçons", de toutes façons, pour la petite fille, on ne gagne de l'argent que si on l'a mérité après un service, enfin... Par "service" elle entend meurtre. C'est ça que d'avoir été élevée pas une famille de tueurs à gage.

Road se retourna, regarda Akari faire ses excuse accompagner de compliments à Magellan avant de se tourner elle-même vers le torturer :

- Bon... Tu dois en avoir marre du feu Magellan-san n'est-ce pas ? Dit-elle avec un sourire malicieux, alors laisse-moi te faire goûter au tonnerre !

Accompagnant ses paroles par des gestes, la petite fille attrapa le poignet de l'homme, concentra son élément dans sa main pour que celui-ci se propage dans le corps de Magellan. Un très bon conducteur le corps humain... Mais non, Road est un peu sadique, certes, mais pas au point d'électrocuter à mort un élève de Terrae, la décharge qu'elle avait envoyé était assez faible pour ne pas blesser Magellan et assez forte pour le paralyser une seconde.

PAUSE ! STOP ! TEMPS MORT ! VOUS ALLEZ CALMER VOS ARDEURS BANDE DE GAMINES DÉRANGÉES !
C'est ce qu'il avait envie de dire, après cette nouvelle scène totalement irréaliste ou il venait de se faire torturer à coup de chips salés... de phrases grivoises ! Et tout cela par trois gamines. Ainsi il aurait voulu exploser un grand coup, pour leur montrer que lui aussi pouvait se montrer menaçant. Enfin, c'était lui l'adulte dans toute cette hist...

- Hupgh !

Il lui sembla que tout son corps cessa de fonctionner pendant quelques légères secondes. Il put se rendre compte que c'était une chose étrange que plus sentir battre son coeur, ni percevoir le flux du sang sous sa peau. Le temps semble s'arrêter pour laisser au malheureux contempler ses dernières secondes de vie avant de...
La machine se remit soudain en marche. Magellan n'en avait pas conscience, mais il venait d'être paralysé seulement pendant de légères secondes. Mais dans son esprit cela lui avait semblé une éternité.

Sous le choc de la décharge, il tomba au sol, le souffle court. En relevant les yeux face à ses trois enfants qui étaient tout simplement entrain de jouer avec lui, il se rendit compte que sa vie n'avait aucune valeur à leurs yeux. De la sueur lui perlait le front, chose normale avec tous les chocs physiques qu'il était entrain de subir.
Il se rendait aussi compte que les fameux pouvoirs dans cette école étaient bien réels, et qu'il était sûrement là entrain de payer le prix pour ne pas avoir cru à leurs existences.

Se relevant péniblement, le jeune homme se demandait s'il allait pouvoir trouver un échappatoire à cette situation, ou si ces enfants-monstres n'allaient le laisser partir qu'avec un bras ou un oeil en moins...
Sa bouche était sèche, signe distinctif de la peur. Dans son esprit, sa barre d'espérance de vie venait de juter dramatiquement vers les 30%.

-Et bien... Je crois avoir compris que si je veux me mesurer à des personnes comme vous il faudra attendre que j'ai moi aussi ces intéressants pouvoirs. Je propose avant que vous recommenciez à saccager mon pauvre corps que l'on s'arrête là. Un combat contre quelqu'un qui peut se défense est plus gratifiant pour des sadiques dans votre genre.

Dans son esprit, il les voyait parfaitement se faire écraser par une immense et gigantesque enclume, comme dans les dessins animés qu'il regardait étant petit. Il se préparait aussi mentalement à la prochaine souffrance qu'il allait devoir endurer, se doutant que des mentalités aussi dérangées allaient bien réussir à trouver une nouvelle raison pour le torturer avec délice...

Spoiler:

Petite Road, si tu veux te joindre, tu t’y joins. Sinon, tu dégage et tu va quêter de l’argent chez les garçons, d’accord ?

Retenant un rire dans ma gorge, je me demandais si cette gamine allait réellement comprendre le sens de sa phrase.

- Oh, mes excuses, il semblerait que je sois allée trop loin.

J’adorais les phrases d’Akari, elle était tellement hypocrite, elle était tellement comme Shizuru, mais en même temps elle était réellement différente...

- T’as de belles tablettes !! C’est bien, mon objet, car maintenant que tu as ma marque tu es mon objet.

Elle était réellement fière de son A sur ses abdos, bien entendu, je savais qu’après un petit tour à l’infirmerie cette oeuvre d’art serait officiellement éffacée... Ainsi que la marque de ma main dans son cou.

- Bon... Tu dois en avoir marre du feu Magellan-san n'est-ce pas ? Alors laisse-moi te faire goûter au tonnerre !

Faisant apparaître un sourire sadique sur mon visage à l’entente de ses dire, je me disais réellement que quelqu’un devrait venir sauvé ce pauvre Magellan sinon, il n’allait pas sortir entier de cette salle ! Faire du mal aux gens était tellement plaisant, en plus je me trouvais en bonne compagnie de sadomasochiste ! Observant la jeune fille l’électrocuter, je ne pu m’empêcher de faire un rire diabolique.

-Et bien... Je crois avoir compris que si je veux me mesurer à des personnes comme vous il faudra attendre que j'ai moi aussi ces intéressants pouvoirs. Je propose avant que vous recommenciez à saccager mon pauvre corps que l'on s'arrête là. Un combat contre quelqu'un qui peut se défendre est plus gratifiant pour des sadiques dans votre genre.

Reprenant une poignée de sel, je mouillais mes doigts et en collait dessus afin de les enfoncer dans se blessure. Souffre martyre !

- Prie pour ta vie Magellan !

Il n’était spécialement plus vieux que moi, et il c’était mis dans le pétrin de suite. Il n’avait qu’à partir directement, tout cela, il l’avait cherché. Alors à lui de trouver une âme qui veuille bien l’aider.

- Ce n’est pas plus gratifiant, faire souffrir quelqu’un est tout simplement agréable, peu m’importe qu’il sache se défendre ou pas.

- Bon... Tu dois en avoir marre du feu Magellan-san n'est-ce pas ? Alors laisse-moi te faire goûter au tonnerre !

La gamine n'avait nullement compris le sens de mes phrases... Non, mais je vous assure, quel manque de culture! Enfin, ouais, si on peut appeler ça... de la "culture"... Je me demande si elle aurait mieux compris avec: "Tu veux du fric? Va te prostituer, 'tain!" ... Mais vu comment elle est cultivée en termes de sous-entendus aussi simples à comprendre: j'en doutais fortement! Non, le mot qu'elle ne comprendrait surement pas, ça serait: "péripatéticienne"... Je devrais essayer un jour. Non mais c'est drôle de voir à quel point cette gamine peut etre sadique, mais aussi à quelle point elle ignore les vérités de la vie... si on peut appeler ça des "vérités". Si un gentil bonhomme lui gueule dans la rue: "Wesh, sale péripatéticienne!", la gamine va tirer une tete du genre "Tu parle le marsien ou le saturnien?". La gamine avait envoyé une décharge paralysant le pauvre Magellan. Mon objet, mon pauvre objet!

-Et bien... Je crois avoir compris que si je veux me mesurer à des personnes comme vous il faudra attendre que j'ai moi aussi ces intéressants pouvoirs. Je propose avant que vous recommenciez à saccager mon pauvre corps que l'on s'arrête là. Un combat contre quelqu'un qui peut se défendre est plus gratifiant pour des sadiques dans votre genre.

Bien sur, Tomoyo n'écouta pas, elle s'en foutait carrément, et continuait de le "soigner" avec du sel. O, pauvre objet! Je pourrais très bien venir à ta rescousse mais qu'à une seule condition. Eh oui, vous croyez que je sauve les gens gratuitement? Pfeu, il ne faut point rêver ; je suis sadique, je ne suis pas mère theresa, ou miss peace and love. Je m'approchais dangereusement du visage de Magellan avec un sourire d'ange. Il avait de la chance d’être si près du visage d'une mannequin de renom! Je lui sursurrais d'une vois mielleuse:

- Je veux bien te sauver...

Je fis une petite pause histoire qu'il croive qu'il n'y ait pas de conditions, puis continuais toujours avec ce sourire d'ange:

-... à une seule condition: que tu n'efface jamais ce "A" de ton torse. Tu auras ma marque, tu seras mon objet! Ne t'inquiète pas, je ne t'utiliserais pas à des fins... perverses, j'ai un petit-ami pour ça. Je fais juste de l'esclavagisme. Je t'affranchirais un jour, ne t'inquiète pas... Je te laisse le choix: soit tu ressors pas vivant de cette salle, soit... tu deviens mon objet, qu'en penses-tu?

-Et bien... Je crois avoir compris que si je veux me mesurer à des personnes comme vous il faudra attendre que j'ai moi aussi ces intéressants pouvoirs. Je propose avant que vous recommenciez à saccager mon pauvre corps que l'on s'arrête là. Un combat contre quelqu'un qui peut se défendre est plus gratifiant pour des sadiques dans votre genre.

Road s'apprêtait à accepter la proposition de Magellan, après tout s'il ne restait plus rien de lui... Sur qui allait-on s'amuser l'année prochaine ? Enfin s'amuser... La petite fille était déçu de la tournure qu'avait pris les choses... Tomoyo était même allée jusqu'à couvrir de sel les blessures de l'homme, qui avait l'air d'avoir affreusement mal d'ailleurs... Mais Road le comprenait... Si ça continuait, elles allaient le tuer !

La petite Arakan s'apprêtait donc à répliquer, mais Akari la pris de vitesse :

- Je veux bien te sauver...

Finalement, Road ferma sa bouche, tout compte fait, la fille aux cheveux bleu pouvait être raisonnable quand elle voulait ! Quoique...

-... à une seule condition: que tu n'efface jamais ce "A" de ton torse. Tu auras ma marque, tu seras mon objet! Ne t'inquiète pas, je ne t'utiliserais pas à des fins... perverses, j'ai un petit-ami pour ça. Je fais juste de l'esclavagisme. Je t'affranchirais un jour, ne t'inquiète pas... Je te laisse le choix: soit tu ressors pas vivant de cette salle, soit... tu deviens mon objet, qu'en penses-tu?

Non... En faites, non et oui à la fois... L'initiée tonnerre haussa les épaules, elle en avait marre de s'attaquer à un novice incapable de se défendre et elle n'avait pas du tout envie de s'opposer à Akari si Magellan acceptait sont deal.

- Tiisssh... C'est plus drôle là... J'en ai marre... On s'ennuie presque, c'est lassant de s'en prendre à quelqu'un qui ne se défend pas...

A ses mots, Road tourna le dos au groupe et s'éloigna vers la piste de danse...

[HRPG : Aller, je m'en vais ! Finit pour la petite Road !]

- Je veux bien te sauver... à une seule condition: que tu n'efface jamais ce "A" de ton torse. Tu auras ma marque, tu seras mon objet! Ne t'inquiète pas, je ne t'utiliserais pas à des fins... perverses, j'ai un petit-ami pour ça. Je fais juste de l'esclavagisme. Je t'affranchirais un jour, ne t'inquiète pas... Je te laisse le choix: soit tu ressors pas vivant de cette salle, soit... tu deviens mon objet, qu'en penses-tu ?

Mais qu'ont-elles donc, les personnes qui peuplent cet endroit ? A vrai dire, en voyant comment se comportait les trois enfants qu'il avait en face de lui, Magellan croyait pouvoir dire que oui : il allait devoir batailler pour trouver des gens plus ou moins équilibrés. Et une chose était sûre : Akari; Tomoyo et Road n'entraient pas dans cette catégorie.
A vrai dire aussi, toutes les brûlures qu'il avait sur le corps commençaient sérieusement à le faire souffrir. Même s'il avait (plus ou moins) réussi à ce contenir, à présent il rêvait d'un tube de pommade "Format Familial". La seule question maintenant était de trouver le moyen de s'échapper de cet enfer d'Halloween...

Il n'eut pas le temps de répondre que Road maugréa quelque chose et tourna le dos au groupe. Un problème en moins. Mais il restait toujours en face de lui les deux gamines dangereuses...
Ce fut à cet instant qu'un éclair de fourberie lui traversa l'esprit. Il ne savait pas trop pourquoi il utilisait une méthode aussi alambiqué, mais sur le moment présent, il ne voyait que ça. L'autorité, la franchise, la colère ? Magellan ne semblait pas connaître ces termes dans les situations difficiles.

Faisant comme s'il allait répondre, il fixa un point invisible à mi hauteur derrière l'épaule d'Akari et écarquilla les yeux. En y mettant son meilleur jeu d'acteur, il s'écria avec une voix pleine de surprise :

- Mais ce n'est pas la Directrice déguisée en Momie qui fait un strip-tease avec ses bandelettes sur la pistes !?!?!?

Pendant la seconde où les deux jeunes filles se retournaient, notre ami activa son "pouvoir" de disparition et en profita pour se fondre dans la masse des élèves et sortir de la salle...
Maintenant une nouvelle question lui venait : où était le centre pokémon le plus proche pour soigner ses blessures...

Spoiler:

- Je veux bien te sauver...

Pardon ?! Me retournant d’un coup vers elle, je compris bien vite, grâce à ce sourire trop beau pour être vrai que ce n’était pas encore fini. L’espace d’un instant elle m’a fait peur.

-... à une seule condition: que tu n'efface jamais ce "A" de ton torse. Tu auras ma marque, tu seras mon objet! Ne t'inquiète pas, je ne t'utiliserais pas à des fins... perverses, j'ai un petit-ami pour ça. Je fais juste de l'esclavagisme. Je t'affranchirais un jour, ne t'inquiète pas... Je te laisse le choix: soit tu ressors pas vivant de cette salle, soit... tu deviens mon objet, qu'en penses-tu?

Le choix était dur. Elle avait un petit ami ? Sérieusement ? Je n’en avais jamais entendu parler. Bref, pauvre homme qui venait de tomber dans un piège. Pauvre novice surtout, mais bizarrement, j’attendais vivement le jour où il voudrait prendre sa vengeance sur nous.

- Tiisssh... C'est plus drôle là... J'en ai marre... On s'ennuie presque, c'est lassant de s'en prendre à quelqu'un qui ne se défend pas...

La regardant s’en aller, je fis basculer ma tête de gauche à droite légèrement. Si jeune et si capricieuse, à son âge moi je savais déjà m’amuser. Enfin, je savais déjà martyriser les gens, mais tout le monde n’a pas cette capacité naturellement et c’est tant mieux sans doute.

- Mais ce n'est pas la Directrice déguisée en Momie qui fait un strip-tease avec ses bandelettes sur la piste !?!?!?

Me retournant légèrement, je compris son jeu rapidement, enfin pas assez visiblement vu que je l’avais perdu de vue. Maugréant quelques insultes dans ma barbe, je reportais mon attention sur le buffet et constatai avec joie que le plateau d’éclair avait été réapprovisionné, en prenant deux j’en tendis un à Akari. Il était étonnant, que nous n’ayons vu aucun surveillant venir nous faire la morale. Je veux dire, nous avions fait mal à ce novice, nous l’avions blessé, était-ce comme ça à Terrae ? Tant que le sang ne giclait pas, il n’y avait aucun problème ? Au final, cela m’importait peu, cela me réjouissait même, je pouvais donc, faire tout ce que je voulais ici.

- Nous voilà à deux et avec des éclairs. Coriace le petit, n’est-ce pas ?

- Tiisssh... C'est plus drôle là... J'en ai marre... On s'ennuie presque, c'est lassant de s'en prendre à quelqu'un qui ne se défend pas...

Je me tournais vers Road. Et bah... Quel manque de gout, cette jeune fille! Rah lalala! J'étais déçue, franchement. Elle n'était pas sadique. Elle avait juste une soif de combats, c'est tout. A son age, j'étais déjà... "une sadique sanguinaire" qui aimait terrasser tout le monde!

- Mais ce n'est pas la Directrice déguisée en Momie qui fait un strip-tease avec ses bandelettes sur la piste !?!?!?

Pourquoi est-ce-que j'avais tourné la tête? Parce-que moi et la directrice, on était pas sur les mêmes longueurs d'ondes! On était loin d’être les meilleures amies du monde, mais alors trèès loin!! Je ne savais pas ce qu'elle pensait de moi, mais elle devait savoir que je la méprisais, la haïssais, au plus HAUT POINT! Oui car cette vieille peau avait osé m'humilier. M'humilier, m'entendez-vous? C'est un sacrilège! En échange, j'avais décapité la cafétéria, et terrifié les cantinières... Bref. J'avais tourné la tête dans l'espoir de réellement la voir ainsi, mais non. Magellan nous avait tout simplement jouer un tour.

- Nous voilà à deux et avec des éclairs. Coriace le petit, n’est-ce pas ?

Me retournant vers Tomoyo, je lui adressais un sourire, et dis:

- En effet. Il est vraiment très résistant, ça m'a surprise...

Puis, je continuais:

- Que pouvons-nous faire, maintenant?