## Sam 14 Déc 2019 - 13:55 | ||
Simon Dietrich Messages : 37 Date d'inscription : 01/12/2019 Age : 26 Emploi/loisirs : Etudiant à plein temps Humeur : Fatigué | Mélancolie[12/12/2019] - Ft. MuchaIci comme ailleurs, il y avait des éclats de rire et des pleurs. Si toutes les personnes ici avaient ressenti ce même Vide, tu te demandes ce qu’avaient dû être leur vie avant d’arriver ici. Surement fait de tragédie, de colère ou de peur et de douleur et de bien d’autres émotions. L’heure est un peu tardive pour que des cours aient encore lieu entre ses murs, t’assurant de ne croiser que peu de gens. Tu n’arrives guère à te familiariser avec tes capacités nouvelles, face à ce bouleversement dans ton quotidien. Ses échos de pensées que tu n’as point envie de saisir. En effet, il y avait une partie que tu n’avais pas encore explorée : l’établissement scolaire. Bien que tu sois affilié à Terrae, ton âge te permettait de poursuivre tes études dans une des universités tokyoïtes. Enfin prochainement pour être exacte et tu ne savais guère comment justifier ce changement soudain et ce transfert à l’autre bout du globe ni même la possibilité de réaliser ton stage à distance. Si jamais tu croises un Master ou bien la directrice de l’école, il faudra que tu songes à lui en parler. Et vu la manière soudaine dont était apparues tes capacités et les rares informations que tu avais dénichées à ce sujet : cela devait être la même chose pour tout le monde. Il y avait bien les journaux et autres reportages mais tu préférais te servir de ton bon sens que des données manipulées par les politiques. Suivant les panneaux et le plan remis à ton arrivée, tu n’as pas trop de mal à accéder au bâtiment principal et à franchir la porte d’entrée. Maintenant, il n’y a plus qu’à suivre le plan. Monter les escaliers, puis prendre à gauche le couloir puis sur la droite. Salle 1D. « Monsieur ! Monsieur ! Vous savez pas où est la salle de dessin ? J’avais oublié mon sac et mes camarades sont partis sans moi !» te demande un élève au détour des escaliers, un sourire taquin et pas du tout inquiet sur les lèvres. Visiblement, il ne semble être arrivé que depuis peu pour ne pas s’en souvenir. Après, tu remarques qu’il ne semble pas non plus très à l’aise dans le lieu et que son masque n’est qu’une façade. « Je t’y emmène. C’est à l’étage du dessus », lui réponds-tu en revenant sur tes pas et montant à l’étage supérieur avec une certaine appréhension malgré tout au vu des marches. Ses pensées ne t’échappent pas malgré tes efforts et tu entends qu’il se demande qui tu es et pourquoi tu marches aussi lentement. Mais il a la politesse de ne pas te le demander directement. Il y a un peu de bruit et des voix d’enfant qui s’échappe d’une salle entrouverte et à l’odeur de peinture qui s’en échappe, tu peux parier que tu es au bon endroit. Merci à ta mémoire et à ta mauvaise habitude d'avoir étudier l'ensemble du plan affiché dans l'entrée. « Merci de m’avoir accompagné jusqu’ici ! J’avais un peu peur d’y aller tout seule en fait… - De rien. Ce n’est pas grand-chose. Bon cours à toi et ne te salit pas trop !» Avec un dernier signe de la main en ta direction et un sourire sur le visage, il franchit la porte. Il semble avoir retrouvé ses camarades et son enseignant, tant mieux. Même si parler au premier inconnu qu’il croise n’est pas nécessairement une bonne idée. Quand bien même les allées et venues sont surveillées et que tu avais dû demander une autorisation pour partir hors des murs. Il te rappelle un peu ton petit frère, sa spontanéité, son regard plein de malice, son courage maladroit et son insouciance. La salle de musique est fidèle à tes attentes, il y a un piano à queue, un autre qui fait plutôt office de synthétiseur, des enceintes, des câbles en tout genre, un tableau où l’on peut inscrire des notes et il y a à la fois une odeur de craie, de colophane et autre matériaux utilisés pour l’entretien des instruments. Tu remarques même qu’un élève à oublier son carnet de partition. Tu le parcours du bout des doigts et tu reconnais quelques mélodies de tes débuts. Les premiers accords que tu avais essayé d’apprendre seul sur un piano de ton centre de rééducation. Puis les conseils donner par un autre résident, ceux glanés sur le net. Ton style n’était pas scolaire, il y avait encore des fausses notes et des subtilités qui t’échappaient, mais tu étais heureux avec cette imperfection-là. T’installant sur le banc, tu vérifies qu’il est accordé avant de laisser tes doigts glisser sur les touches. Tu t’échauffes avec des enchaînements simples avant de viser un peu plus difficile. Les premières erreurs arrivent assez vite. Tu n’as pas pratiqué depuis plusieurs mois, la routine ayant repris le dessus d’autant plus que tu n’avais pas de piano chez toi. Ce bref intermède musical te permit de t’échapper un peu de la réalité qui t’entourait même si tu fus bien vite rattrapé par la sonnerie de ton téléphone. Dan. Ton grand frère. Ton confident. Tu ne lui avais donné que peu de nouvelles depuis ton arrivée et tu te doutais bien qu’il eût été missionné par le reste de ta famille de te contacter. Un sourire apparaît sur ton visage tandis que tu lui réponds dans ton allemand natal, prenant conscience que même ses sonorités te manquaient. Tu as le mal du pays Simon. Ta famille te manque aussi. Et en cette fin de journée, du haut de tes 21 ans, tu as l’impression d’être redevenue une enfant qui a besoin d’être rassuré. Cette fois ne fait pas exception, tu as beau en avoir l’habitude, tous ses bouleversements te font toujours aussi mal. |
## Mar 17 Déc 2019 - 17:45 | ||
Mucha D.Roongrey Messages : 104 Date d'inscription : 15/11/2019 Emploi/loisirs : Dessin, pc, dodo, dessin, pc, do- oké j'arrête Humeur : EXÉCRABLEMENT BONNE. | A-Mus(e)ons nous.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA
Lorsque Mucha est en mode berserk, iel parle en Impact ! |
## Mar 17 Déc 2019 - 22:47 | ||
Simon Dietrich Messages : 37 Date d'inscription : 01/12/2019 Age : 26 Emploi/loisirs : Etudiant à plein temps Humeur : Fatigué | Mélancolie[12/12/2019] - Ft. Mucha Les sonorités parfois un peu âpres de ta langue natale t’apaisent. Et pourtant Dieu sait que cette langue pouvait être agressive et complexe aux yeux des autres pays. Même Théo qui avait pourtant passé autant de temps en Suisse francophone qu’en Allemagne avait du mal face à certains enchaînements. De ton côté, tu l’avais apprise et pratiqué dès la naissance et ça reste ta langue principale à l’écrit. Tu es presque bilingue mais raisonner totalement en anglais te pose toujours des soucis. Et encore, ton accent est bien camouflé et tu avais même pris certains tics américains en mangeant quelques syllabes ici et là. C’est plus supportable que l’accent d’un de tes collègues gallois mais de peu. Mais pour le moment, ton esprit n’est plus en Asie mais à l’autre bout du monde. Chez toi. Avec ta famille. Ton aîné a mis le haut-parleur et tu entendais sa compagne, Erika, qui discutait avec ta mère et les plus jeunes qui se chamaillaient. Les sujets étaient variés et léger et il évitait de te demander comme tu allais. Tes silences parlent pour toi. Tu as cette pudeur sur tes émotions et ton vécu que tu ne partages guère. Tu es là pour les autres et tu t’oublies parfois un peu. Tes proches ne savent jamais réellement ce que tu penses ou si tout va bien. Tu y veilles. Et tu n’admettras pas que tout cela te fait beaucoup de bien. Tes épaules, et même l’ensemble de ton corps te semblent plus léger. Tu avais eu du temps pour préparer ton voyage aux USA. Beaucoup moins pour celui au Japon qui te semblait presque être un voyage sans retour. La conversation réussit à te faire rire et tu loupes presque l’arrivée de l’autre élève. Ce n’est pas forcement l’endroit le plus adapté pour passer une conversation téléphonique mais ce n’est pas le plus mauvais non plus. Il n’y a pas de foule, et ça aurait dû être calme. Il n’y a guère de chances qu’il comprenne l’allemand et si c’est le cas, ce n’est pas grave. Tu n’as rien à lui cacher et tu parles simplement avec ta famille comme n’importe quelle personne en voyage ou étudiant à l’étranger. Mais pourtant, tu as de plus en plus de mal à suivre ce que ton frère t’explique et tu réprimes un froncement de sourcil face à la migraine qui s’installe petit à petit. Tu étais fatigué, tu avais dû te perdre dans la foule une partie de la journée pour des dossiers et des livres et tu n’aspirais qu’à du calme. Tu perdais le fil et tu savais, avant de dire une bêtise ou de t’agacer, qu’il valait mieux que tu raccroches. Tu le rappelleras une fois dans ta chambre. « Ja, OK. Ich rufe dich bald zurück, Dan. Tschüss.*» Il te parlait de quoi déjà ? Les pensées parasites de l'autres élèves te déconcentrent et te perturbent. Tu n’arrives plus à faire le tri entre tes propres pensées et les siennes. Il ne peut pas réfléchir en silence ? Ou même simplement agir en silence. La pièce est insonorisée de l’intérieur vers l’extérieur, du moins l’était jusqu’à qu’il décide de détruire plus ou moins volontairement – est-ce une des capacités de certains élèves que tu ne connaissais pas encore ? – la poignée de la porte. Le son ne franchit pas les murs mais l’espace vide entre les deux si. Tu dois avoir de quoi dévisser ou revisser cette dernière dans ton sac. Tu n’es pas un mécanicien dans l’âme mais tu es adepte du système D dans certaines situations et tu ne comptais plus le nombre de fois où tu avais dû bidouiller tes béquilles pour pouvoir rentrer chez toi. Ce n’était pas très solide non plus ces petites choses. Tu essaies dans un premier temps de faire le vide dans ton esprit mais tu es assez rapidement mis en échec par les idées saugrenues et continues qui traversent l’esprit du fauteur de trouble. Tu es un peu dur avec lui même si aucun autre mot te vient à l’esprit. Il a parfaitement le droit d’être ici mais opter pour un instrument plus calme ou juste jouer juste… Il ne s’arrête donc jamais de penser ? une petite pause ? Juste cinq minutes ? C'es trop demander ? Visiblement oui et tu mets quelques instants à retrouver le cours de ton cheminement et à remettre tes idées à l’endroit. De réfléchir à une phrase correcte, logique, et cohérente. Avec un sujet, un verbe et un complément. Tu bénis presque le silence tout relatif qui s’installe quand il commence à jouer avec les baguettes et l’instrument métallique (il n’était pas en bois celui d'Anna ?) même si tu constates que le mal de tête s'est bien installé entre temps. Tu te masses les tempes, essayant de chasser mécaniquement la douleur. Bien sûr, elle est supportable. Tu as l’habitude d’avoir mal. De sentir ses brûlures et autre courant électriques au niveau de ta jambe, tant jour que nuit. Mais ces céphalées, beaucoup moins. Uniquement depuis ton arrivée à Terrae. Est-ce qu’il s’agit d’une différence de climat ou bien d’ondes extérieurs, tu n’en as aucune idée. Tu réussis juste à les faire céder grâce à des anti-inflammatoires le plus souvent, le paracétamol étant aussi inefficace qu’un placebo. Ou simplement des morceaux de vie que tu pioches dans le vouloir ici et là dans l’esprit des gens. Cette télépathie déroutante qui t’épuise quelque peu. Tu as eu l’ombre de réponses et tu as conscience qu'il te reste beaucoup à comprendre. Il n’y a pas de bouton off, de moyen magique de fermer ton esprit, enfin, d’éviter de rentrer dans l’esprit des gens bien malgré toi. Et ce soir, tu n’as pas envie d’en savoir plus sur la vie des autres. Tu n’es pas sensé savoir tout ça. Conscient de tes limites, tu essaies de temporiser un peu et de te concentrer sur le moment présent. La pièce, le piano. Même ce maudit instrument qui résonne beaucoup trop fort à ton goût et dans ton crâne. Tu fermes quelques instants les yeux avant de poser ton regard noisette sur le visiteur impromptu. Les notes sont fausses. Il y en a une ou deux justes dans le lot. « On commence souvent à jouer certaines partitions sur un xylophone avant de passer au piano.» Tu te doute qu’il a une approche ou quelques connaissances musicales car même si l’ensemble est désordonné, un peu à son image, il réussit à déterminer, où est-ce un coup de chance, les notes qui ne sont pas dissonantes ou trop désagréable à l’oreille. Il y a un si et un fa dièse ? Ou un mi. Qu’importe. Tu n’as pas le niveau pour lui proposer un cours mais tu espères cependant qu’il fera un peu plus attention à ta présence et qu’il calmera son hyperactivité mentale. Qui semble être aussi physique puisqu’il a dû faire le tour de tous les instruments présents avant de jeter son dévolu sur le clavier coloré. Tu ne sais pas quel dieu bénir quand tu constates qu’il a eu la bonne idée de ne pas toucher aux cuivres ou au violon. Et rien que ça, c’est une grande victoire. Tu vas tout faire pour que ça dure. |
## Dim 29 Déc 2019 - 23:03 | ||
Mucha D.Roongrey Messages : 104 Date d'inscription : 15/11/2019 Emploi/loisirs : Dessin, pc, dodo, dessin, pc, do- oké j'arrête Humeur : EXÉCRABLEMENT BONNE. | @Simon Dietrich
Mes pensées sont un fleuve, une partition sans fin.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA
Lorsque Mucha est en mode berserk, iel parle en Impact ! |
## Dim 5 Jan 2020 - 13:34 | ||
Simon Dietrich Messages : 37 Date d'inscription : 01/12/2019 Age : 26 Emploi/loisirs : Etudiant à plein temps Humeur : Fatigué | Mélancolie[12/12/2019] - Ft. Mucha Le craquement du bois est désagréable et puis, de toute manière, le moindre bruit trop important te devient presque insupportable avec cette douleur lancinante qui augmente à chaque agonie de l’instrument métallique. Mais au moins, il sonne la fin de ta torture musicale bien trop longue à ton goût. Tu savoures le silence qui est de courte durée quand ta voix résonne dans la pièce. Tu l’as surpris. Mais l'absence de bruit est vraiment de très courte durée. Quelques secondes à peine vu que la voix ou le hurlement plutôt, te transpercent les tympans. Juste dire bonjour d’une manière normale est suffisant non ? Pas la peine de hurler ? Tu es à quelques mètres, c’est suffisant. Et rien qu’à cet instant et pour cela, tu espères qu’il n’y en a pas deux comme lui. Est-ce qu’il pouvait reprendre ? Tu hausses un sourcil, essayant de faire le tri face à la masse d’informations que tu as en quelques secondes à peine. Et s’il pourrait au moins avoir la politesse de te laisser répondre avant d’enchaîner, tu en serais plus que ravie. Une chose après l’autre. Tu ne vas pas t’enfuir ou te téléporter tu ne sais où. Même si pour le coup, tu trouverais cette alternative très intéressante pour réduire tes temps de trajet d’un point A à un point B. Mais tout cela n’est que digressions et tu es obligé de reporter ton attention sur l’élève à la chevelure colorée pour suivre le débit de paroles aussi impressionnant qu’irrégulier. Ton esprit organisé et scientifique en prend un coup, et même s’il te permet de remettre l’ensemble de ses phrases dans un ordre logique, si logique, il y a le mal de tête s’intensifie quelque peu. Tu inspires longuement avant de prendre la parole et d’apporter des réponses à ses trop nombreuses questions. « Hum, je veux dire... Enchanté ! T'es nouveau ici ? Bienvenue ! Ça fait combien de temps que tu fais du piano ? Parce que c'est bien cela que tu joues, c'est ça ? - Je suis arrivé il y a quelques semaines déjà et pour le piano, c’est plus un apprentissage en autodidacte qu’autre chose, tempères-tu.» Ta propre voix résonne de manière assez froide dans la pièce malgré le vocabulaire anglais parfaitement maîtrisé. Les sonorités allemandes plus abruptes ressortent un peu à la fin de certains mots. Le tout laisse un sentiment de colère ou de froideur fort peu à propos. Mais tu décides qu’il n’y prêtera guère attention puisqu’iel passe rapidement à autre chose et ne semble pas s’en formaliser. Et cette fois-tu ne sait pas si tu préfères la version surexcitée qui hurle ou celle qui a un humour plus que douteux. La seconde a juste le mérite de faire diminuer les décibels de moitié et d’éviter que tu décides de lui lancer tout ce que tu as à portée de main pour le faire taire, ta patience commençait à disparaître malgré toute ta bonne volonté. Tu ne décides de pas relever pour ne pas lui laisser une autre occasion de poursuivre sur ce terrain qui ne t'es guère familier que l'humour de bas étage. L’idée d’effecteur un repli stratégique jusqu’à ta chambre te semble de plus en plus probant mais surtout assez peu réaliste lorsque tu constates qu’il s’approche pour te tendre sa main. Tu n’as donc pas le choix que de lui rendre sa poignée de main tandis qu’il se présente. Étonnamment ce contact physique brouille les échos de son esprit et repousse au loin les pensées du musicien hyperactif que tu as en face de toi. « Mucha. Et toi ? - Simon.» Simple. Bref. Efficace. Peut-être que ça lui donnera des idées et qu’iel se calmera un peu. Tu as peu de chance que ça fonctionne, étant assez réaliste sur l’analyse du comportement et de l’attitude de l’autre élève sans oublier le séjour temporaire que tu as fait dans son esprit par la force des choses. C’est chaotique et sa personnalité s’en rapproche. Et même si les phrases et autres voix qui ne sont pas les tiennent ont disparues, tu n’arrives pas à ôter cette fatigue et une certaine tristesse qui refait surface. « Tu veux que je joue quelque chose ?» Tu désignes l’instrument devant toi et cette démarche est purement égoïste, tu ne le cacheras pas si jamais Mucha te le demande. Après tout, c’était pour ça que tu étais venu dans cette pièce-là. Juste oublier tout ce qui t’entourait. Et pour la première fois depuis le début de la journée, les voix qui se succèdent à l’intérieur de ton crâne se sont enfin tues, te donnant un peu de répit. Tu es seul face à tes pensées. |
## Dim 26 Jan 2020 - 21:11 | ||
Mucha D.Roongrey Messages : 104 Date d'inscription : 15/11/2019 Emploi/loisirs : Dessin, pc, dodo, dessin, pc, do- oké j'arrête Humeur : EXÉCRABLEMENT BONNE. | @Simon Dietrich
Poètes et musiciens ont tous l'âme pour muse.
CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA
Lorsque Mucha est en mode berserk, iel parle en Impact ! |
## | ||
Contenu sponsorisé |
|
|