J'arpentais à nouveau les couloirs de l'école mais, cette fois j'avais un but en tête.. et oui, ma petite exploration de l'établissement était maintenant fini, je la connaissais maintenant comme le fond de ma poche, à l'exception du sous sol, du bureau de la directrice ainsi que de la salle des master. Je me consolais en espérant pouvoir y entrer bientôt pour recevoir mes pouvoirs et enfin quitter le dortoir des garçons, si j'avais cru qu'il n'y avait rien de pire que de dormir chez mes parents adoptifs je m'étais tromper. Bref, une liasse de billets en poche et mon uniforme sur le dos j'entrais finalement dans la cafétéria, comme d'habitude l'endroit était bondée sur l'heure du midi, peut-être devrais-je revenir plus tard après tout... Au moment ou je me posais cette question quelque chose, ou quelqu'un venais de s'écraser dans mon dos et, même si je n'avais pas bronché sous le choc ce ne fit que renforcer mon envie de partir. Je me tournais donc pour voir ce qui m'était rentré dedans un jeune d'environ 13 ans, je le regardais droit dans les yeux mais, lui n'étais pas apte à me rendre mon regard et détourne le sien, ajoutant d'une voix timide.

-Pardon Monsieur.

Mon visage n'avais pas changer d'expression, toujours un masque de froideur et s'il s'attendait à une réponse, elle ne vint pas. Je lui fis signe de partir et me demandais pourquoi il avait attendu que je lui montre que ça ne m'avais pas vraiment déranger avant de partir.
*Au moins, il est bien élevé et puis, ce n'est pas comme dans ma jeunesse par ici.. je fais partit des plus vieux alors on me laisse tranquille, j'aime bien. Bon, voyons voir ce que je vais manger... j'aurais de loin du aller aux restaurants dans le village, on y est plus calme.*
Bref, j'allais prendre un bol de ramen, le payer, puis je m'éloignais à le recherche d'une table. Je crois que je n'aurais jamais l'envie de gouter la nourriture faite ici.. je ne sais trop vraiment pourquoi mais, il y avait heureusement des ramen en quantité et ca, je ne pouvais m'en plaindre. Je trouvais finalement un endroit ou m'asseoir et ou il ne semblait y avoir personne, sur le bord d'une fenêtre.

À peine avais-je entamer mon repas qu'une jeune femme s'était assise face à moi. Cheveux châtains, yeux bleu, plutôt grande et fait assez remarquable, elle devait avoir environ la même age que moi. Depuis mon arrivé, je n'avais vu que très peu d'adulte, "L'appel" comme ils la nommaient semblait étrangement touché beaucoup plus les adolescent que les adultes. Malgré sa question, elle ne m'avait pas vraiment laissé le choix et son ton jovial ne fit que m'énerver. Si elle était la pour se foutre de ma gueule, elle pouvait repartir sur le champ et mon visage parla à ma place, une fois de plus, je n'avais rien à dire pour le lui faire comprendre, en espérant qu'elle remarquerait. En la détaillant un peu plus, je remarquais qu'elle ne portais pas d'uniforme, fait assez rare et si j'avais bien écouté à mon arrivée dans l'institut les seuls pouvant passer outre cette règle, c'était les master. Mon estomac me tirait de mes réflexions et je décidais de répondre à son appel désespérer en agrippant mes baguettes et en avalant une bonne partie de ma nourriture. Après avoir avalé je décidais d'aller au fond des choses de mon ton habituel, distant sans pour autant être impolis.

-Ais-je affaire à un master? Si j'ai bien étudier ce sont les seules à être autoriser à ne pas porter d'uniforme dans cet école non?

Sois j'avais raison, soi j'avais affaire à un membre du personnel. Qu'est-ce qui me garantissait que je ne parlais pas au concierge de l'école? Ou bien à la secrétaire? Ou à la directrice tien mais, ça c'était totalement ridicule, qu'est-ce qu'une directrice pourrait bien faire dans une cafétéria. Si je me fiais à la logique, la directrice de cette école devais être très occupé avec tout ces nouveaux car en arrivant ici j'avais remarquer que je n'étais pas le seul nouvel arrivant, au contraire. Même si je n'étais pas très calé en matière d'administration je pouvais me faire une idée de la tonne de documents à lire que ce poste imposait. Bref, je sortais de mes rêveries pour attaquer à nouveau mon plat qui était rester indemne trop longtemps à mon avis et j'avais peur que la femme face à moi ai remarquer mon air perdu pendent mes réflexions.

-Il y à vraiment des élèves avec des pouvoirs par ici? Car depuis mon arrivé je n'ai toujours rien vu de bien impressionnant. Quoi que je m'attendais peut-être trop à voir de jeunes gens s'entretuer dans la cour à coups de boule de feu ou de truck dans le genre.

Ma voix était restée la même, il fallait que je parle, ça devais sortir. Il n'y à rien de pire que de rester assis face à quelqu'un pour se contenter de la regarder et de fixer le moindre de ses gestes. Enfin, c'était pour moi une forme de torture, je tentais donc d'alimenter la conversation pour ne pas me faire fixer, attirer l'attention sur des mots plutôt que sur des gestes, c'était un bon truck. Mais, je doutais fort qu'elle s'en tienne seulement à ça alors, sans nécessairement faire le glouton je mangeais légèrement plus rapidement. Plus vite j'avais terminer, plus vite je pouvais me tirer. Quoi que, si c'était une master, rester et en apprendre un peu plus sur Terae ainsi que sur l'appel serais probablement une bonne idée, le conflit éclata donc, rester pour en apprendre d'avantage ou fuir et rester dans l'ignorance? Il me semblait que le choix était évident.
*Aller, c'est rien de bien méchant, depuis mon arrivé je n'ai rencontré que des personnes sympathique, bien généralement armé et étrange, alors fais un peu confiance au destin et communique bon sang!*
Enfin, si c'était des armes que j'avais cherché en venant ici, j'avais été amplement servi, peut-être même trop. L'important c'était que la femme face à moi était la seule personne à qui j'avais adressé la parole n'étant pas armée.

Je haussais un sourcil après avoir entendu sa réponse à ma première question, si on pouvait vraiment appeler ça une réponse en fait. Cette femme, avait un drôle de comportement, elle m'avait d'abord abordé d'un ton jovial et s'était assise sans attendre ma réponse, elle me semblait tout sauf timide, le genre de personne qui parle sans retenue et qui disent ce qu'ils ont à dire sans se soucier de ce que les autres pensent. Et maintenant quoi? Elle préférait me laisser dans le doute alors que les indices s'accumulaient, prenait-elle cette conversation pour une sorte de défi? Celui qui arriverait à en savoir le plus possible sur l'autre? Non, c'était ridicule, comme si je me laisserait prendre dans un petit jeux de la sorte. Une fois de plus, mon visage laissa entrevoir mes pensée par une mine ennuyée.

-Mais il semblerait que les Masters soient effectivement les seuls à ne pas porter d'uniformes. Après, il y a toujours des personnes pour ne pas respecter les règles... Qu'est-ce que tu en penses ?

Sa remarque me laissa perplexe, c'était stupide dans un certain sens, j'avais déjà vu une novice ne pas porter l'uniforme et cette femme, elle n'avait vraiment ni l'apparence ni le caractère de quelqu'un dans le genre [Puisque je n'ai pas eu droit à une petite description physique je déduis que tu t'habille comme sur ton avatar ^^"]. Je n'aurais pas dit si elle était habiller avec des jeans troué ou des vêtements osé mais, dans son cas... je regardais ses vêtements... ils me semblaient tout à fait acceptable. Et puis, sa réponse me confirma qu'elle n'était pas un membre du personnel dit "normal" d'une manière indirecte, soit elle était très importante, soit c'était tout simplement une master ou bien elle n'était ni l'un ni l'autre et s'amusait à jouer avec mes nerf, ce qui était tout à fais probable. Pour le moment, j'ignorais totalement sa question, se que j'en pensait? Rien de bien intéressant mais, plus elle parlait plus j'approchais de ma réponse. Je remarquai alors qu'elle repoussait son entrée et s'attaquait à son repas principal mais, je me désintéressait rapidement de son plateau pour m'intéresse au mien, qui n'avait pas bougé depuis un moment. Quand je recommençait à manger j'y allait bien plus lentement, la conversation promettais d'être intéressante. Pour quelqu'un me connaissant, ce simple signe signifiait beaucoup mais, je me demandait si elle le remarquerait, certainement, vu les remarques qu'elle fessait, elle était loin d'être idiote.

-Et oui, il y a des gens avec des pouvoirs par ici. Si tu n'as rien vu d'impressionnant, c'est parce que tu n'as pas encore eu beaucoup de chance... Ou alors, c'est que ces élèves s'entraînent pour maîtriser leurs pouvoirs. Il paraît que c'est difficile, au début, mais je sais qu'il y a plusieurs étapes avant d'être véritablement maître de ses pouvoirs.

Je me désintéressait rapidement de sa vrais réponse pour me concentrer sur ce qu'elle n'avait pas dit, ça donnais quelque chose dans le genre de : Oui, j'en connais beaucoup sur les rites d'initiation, oui j'ai vu des choses impressionnantes et oui, j'en connais aussi beaucoup sur ce qui concerne la maitrise des pouvoirs. Décidément, les probabilités qu'elle soit novice ou étoile étaient moindres, un sourire étira le coin de ma bouche, je m'étais involontairement laisser prendre dans son petit jeux, je devais l'avouer mais, je ne le regrettais pas, c'était distrayant. J'arrêtais de manger quand elle posait sa dernière question.

-Si j'étais Master, est-ce que tu crois que cela changerait quelque chose à la conversation ?

Je réfléchis à la question, ma première réaction fut de penser "oui" mais, après mure réflexion, je me disais à la fois oui et non. D'un côté, si c'était une master je pourrais m'informer un peu sur cet établissement, de l'autre si ce n'en était pas une je lui poserais probablement les mêmes questions, une personne intelligente restait une personne intelligente, peut importe son rang. Je me remis alors à manger lentement et entre deux bouchée je déclarais d'une voix beaucoup moins glacée et distante que dans mes précédentes questions.

-Oui et non, si tu étais une master j'aurais les réponses à mes questions et dans le cas contraire, j'aurais probablement les mêmes questions à posé, les mêmes choses à dire mais, à quelqu'un qui s'y connais moins en la matière. Un rang reste un rang.

J'avais essayer de formuler mes pensée et je ne savais pas si elle comprendrait mais, j'avais au moins essayer de lui faire voir mon point de vue. Même si je restais dans l'ignorance je savais déjà qu'elle en connaissait bien plus que moi sur tout "ça". Je pris une pose, bref moment de silence enterré par le bruit ambiant de la cafeteria, c'était probablement mon tour de parler. Elle en avait dit beaucoup et même si je préférais me taire je ne voulais pas que ce moment tourne en une longue observation.

-Si tu crois qu'il vaut mieux que je reste dans l'ignorance, c'est toi qui voi. Après tout, je ne peux pas forcer quelqu'un à me révéler son identité.. et je n'en ai pas vraiment envie, même si tu m'en à déjà beaucoup appris. Je dois par contre avouer que ça m'intrigue, je suis convaincu que tu n'es pas aussi normal que tu souhaite vouloir me le faire douter.

C'était tout à fais logique, pourquoi un autre élève s'assiérait avec un de ses pairs pour se faire passer pour ce qu'il n'est pas, sachant très bien que la vérité finirait bien par éclater. Un autre indice me sauta alors aux yeux, elle était venu s'asseoir face à moi alors que j'étais seul, elle l'était donc probablement aussi. Un élève normal à des amis non? ... Non? Il était peut-être temps que je me présente. je lui parlais depuis tout ce temps et je ne savais toujours pas son nom et, c'était probablement aussi son cas. Mon timbre de voix, de moins en moins froid, semblait maintenant presque amical et je me surpris moi même.

-Ceci dit, je ne me suis toujours pas présenter, Eichi Katsuo. Et vous? À moins que vous ayez peur de trahir votre identité, je comprendrais.

Je ponctuais ma phrase d'un petit rire ironique. Je disais ça alors que je ne connaissais toujours que le nom de trois personne dans cet endroit, il n'y avait donc aucun danger que je reconnaisse quelqu'un tout simplement en entendant son nom. Mon visage me montrait maintenant plus ouvert à la conversation, c'était un changement qui s'était fais contre mon gré et sur une longue période de temps, oui mais, c'était tout à fait normal, non? Pour tout ceux me connaissant, c'était un signe d'appréciation, je me demandais bien comment elle le prendrait.

En la voyant presque recracher sa bouchée un bref et petit sourire étira mes lèvres, le changement de ton l'avait troublé à ce point? Peut-être devrais-je reprendre le ton que j'avais avant.. Non, si c'était de la surprise que je pouvais lire dans son visage, ce n'était rien de bien méchant. Je recommençais à manger à une vitesse normal, pas que je m'ennuyais mais, plutôt parce que ma nourriture allait refroidir si je ne me dépêchais pas et je n'avais aucune envie de manger des ramens froids. Mon regard ne quittai le sien que très rarement, ils brillait d'intelligence, un regard digne du genre de personnes que je voulais fréquenter. Les idiots ne m'intéressait pas, même si leur comportement pouvait s'avérer.. distrayant en plusieurs occasions.

-Hideko Honda. Et bien... Enchantée, Eichi, je suppose ? Sauf si toi tu ne l'ais pas.

Hideko... je fouillais, repassait dans ma mémoire des bribes d'informations entendu par-ci et par-là. Rien. Ce n'étais pas plus grave que ça, à la fin de la conversation je m'assurerais de savoir qui elle était, pour le moment rien n'importait. J'arrêtais de fouiller ma mémoire, si je n'étais pas enchanté? Pourquoi ne le serais-je pas, je croyais qu'elle avait pu voir dans mon comportement que j'appréciais sa présence ainsi que son intelligence, non? Il faudrait peut-être que je lui dise.. et puis quoi encore, comme si j'allais déballer un truck du genre, aucun rapport. Je profitais du moment de silence pour regarder au tour de nous, quelques retardataires était toujours entrain de faire la queue pour avoir leur repas mais, généralement tout le monde avait entamer sa nourriture. Je soupirais, j'aurais préférer ne pas être au milieu de tout ces gens pour parler librement, bien que jusqu'à maintenant j'avais réussis à les ignorer. Il fallait donc que j'occupe mon esprit à autre chose, ne pas penser à la foule d'élève. Je regardais à nouveau Hideko, maintenant caller dans le dossier de sa chaise, à me regarder d'un air... amusé. Je ne savais pas comment prendre ce regard, je l'amusais? Vu son caractère ça ne devais être rien de bien méchant, c'était peut-être même le contraire, était-elle aussi du genre à détester les idiots?

-Enfin, maintenant... Puisqu'on y est, que je sois Master ou non, si tu as des questions, je t'écoute.

Que je sois master ou non... Je souriais, légèrement mais, surement. Si j'avais des questions? J'en avais des tonnes mais, certaines étaient plus urgentes que d'autres, je les triais mentalement et celle qui me sautait aux yeux était à propos des dortoirs et de l'initiation. Non mais, sérieusement, quand pourrais-je quitter ce foutu dortoir? Rien que d'y penser je perdais patience et quand je pris la parole l'exaspération perçait dans ma voix.

-Les dortoirs... J'ai entendu dire qu'on pouvait les quitter une fois initié pour aller dans un endroit.. comment dire... moins bondé. Alors, elle est quand cette initiation? Si la directrice doit passer tout les élèves un à un ce sera probablement long, non? Il y à... des priorités? Des moyens de passer avant les autres? Par les notes par exemples.. ou je ne sais quoi.

Je ne m'étais pas vraiment énerver mais, je soufflais pour évacuer les traces d'exaspération dans ma voix. Visiblement, certains sujets me tenaient plus à cœur que les autres, surtout en ce qui concerne l'intimité et le calme. Sérieusement, comment lire dans un endroit pareil? Vous en avez une idée? Impossible, même avec la concentration dont j'étais capable de faire preuve. Alors, seconde question... Les pouvoirs. Je m'éclaircit la gorge et me lançait à nouveau, sur un ton neutre.

-Et puis, ces initiations en question, ça ce déroule comment en général? Comment on se sent quand on peut contrôler un élément... J'ai aussi entendu dire que certains pouvoirs venait avec certains éléments, je suppose que c'est vrais.

Et je repartais dans mes pensée, la tête bourdonnante de tonnes de scénario possible. Quel élément aurais-je? Je me remettais à manger, laissant Hideko répondre à mes deux questions. La conversation prenait une drôle de tournure, après toutes ces paroles sur l'identité de la femme, on en venais à l'institut en tan que tel.

[Ce sera mon dernier post dans ce sujet, tu n'aura qu'à clore le rp avec ton prochain post ^^ je continu dans le post d'initiation.]

Je me mis à fixer le vide devant moi avec un air nostalgique, pourquoi on en était venu la déjà? Ah ouais, c'était ma faute, je m'étais moi même aventurer en terrain glissant mais, je ne pouvais m'en empêcher, c'était plus fort que moi. Je pensais à cet évènement, il avait été bref comparer à plusieurs autres et pourtant, il avait changé ma vie. Je n'avais rien contre le changement habituellement, à condition qu'il soi positif bien sur et dans ce cas je ne voyais rien de positif... Quoi que, serais-je vraiment entré à Térrae sans? Peut-être, je ressentait ce vide depuis si longtemps, il n'avait fallu qu'une roche tombe pour déclencher l'avalanche. Et puis, je ne voyais rien d'exceptionnel à être entré dans cet institut, pas pour le moment, c'était une phase de ma vie comme une autre. Ma posture avait totalement changé pendent mes réflexions, d'abord assurée elle était maintenant des plus déprimante. Je revins sur terre juste à temps pour voir le regard que m'adressait maintenant Hideko et pour capter ses paroles.

-Tu sais, une fois, quelqu'un m'a dit : "Je ne voudrais jamais remonter dans le temps pour changer un évènement, car c'est en faisant des erreurs que j'ai appris à les réparer." C'est peut-être quelque chose d'idiot, argumentai-je, mais dans le fond... Je pense que cette personne n'a pas eu tort. Si les choses se passent d'une certaine manière, ce n'est pas pour rien. Je ne dis pas là que je crois au destin, loin de moi cette idée débile... Mais je dis juste que beaucoup d'évènements sont là pour nous aider à grandir, à apprendre à surmonter certaines choses, et... A nous enseigner comment réparer une erreur. On dit souvent que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, mais même si cette phrase est devenue rébarbative et lourde, je pense qu'elle n'est pas totalement fausse.

Ma posture changeais lentement de nouveau, je serrais les mains à m'en faire blanchir les phalanges et la mâchoires à m'en donner la migraine. Ma tête s'était légèrement penchée vers l'avant et mes longs cheveux noirs camouflais désormais les traits de mon visage, ne laissant paraître que l'un de mes œil. Cette seule partie de mon corps en disait long sur ce que je pensais et ressentais. Colère, incompréhension, résignement et autres synonimes. Quand j'entendis son rire étouffé je me figeais.

-Bref, pas la peine d'être aussi philosophique ! Pourquoi penses-tu que c'est ce pouvoir qui te conviendrait le mieux ? Que voudrais-tu changer dans ton passé ? demandai-je sans la moindre gêne.

Je restais comme ça un moment, figé, à l'observer du seul œil que l'ont pouvait observer au travers mes cheveux. Si je n'avais toujours pas casser la table d'un coup de poing, je le devais à mon sang froid et à mon habilité à gérer mes émotions. Lentement, je relâchais la tension de mes poings et de ma mâchoire. Je soupirais un bon coup, comme si ça suffisais à me vider de tout mes émotions. Je m'exprimais par la suite d'une voix à peine contrôlé, ce n'étais pas ma priorité, je devais d'abord m'empêcher de briser la table.

-Je vois difficilement ce qu'on peut apprendre quand on perd deu...

J'arrêtais ma phrase, j'avais repris le contrôle et je m'enfermais de nouveau sous une apparence glaciale et sans émotions. Je relevais lentement la tête et repoussais mes cheveux hors de mon champ de vision. Je ne pouvais pas en parler et me contrôler en même temps, c'était l'un ou l'autre et je préférais de loin me tapir sous un regard glacé et sans émotion. Quand je repris la parole ma voix était comme au début de notre conversation.

-Désoler, je me suis moi même aventurer en zone glissante, je ne peu pas en parler, je ne veux pas en parler. On se revois pour mon initiation, j'ai fini de manger et tu as probablement beaucoup de travail. Au revoir.

Et je m'éloignais d'un pas assuré, je n'avais rien de prévu cet après midi alors, j'irais probablement me changer puis, faire un petit tour au bar de la ville.