J'ai pris la seringue sur la table.
Puis le bras de Michigan.
Le contact m'ébranla. Je ne l'avais pratiquement jamais touché. Même dans la plus grande de mes colères contre lui, dans cette chambre. Même dans ma plus grande tristesse. Je n'avais jamais pris ses mains, touché sa peau, de tout le vivant de nos deux êtres, il avait fallu que leur seul contact physique soit pour ce genre de chose. Je me donnais envie de vomir.
Je laissais ses doigts traîner sur la peau froide.
Puis j'approchais l'aiguille.
Tout paraissait si irréel.
Personne ne regardait ce que je faisais.
Le fait même de savoir était suffisant.
J'injectais le produit, comme on injecte un vaccin, un remède. Je jetais la seringue, sans même regarder où. Ma deuxième main vint rejoindre la première sur le poignet du blond.
Son pouls était si lent. Sa peau si froide.
Personne dans la pièce ne pouvait briser le silence.
Personne ne pouvait détacher ses yeux de son visage.
Le visage d'un homme mourant depuis trop longtemps.
Et le pouls ralentissait. Lentement. Il devenait plus dur à détecter.
Les larmes aux yeux du geek.
Qu'est ce que j'ai fait ?


_ NON !

Je me réveille en sursauts, en pleurs, perdu.
Je tremble.
Putain.
Tout mais pas celui là.
Je me sens repartir, de nouvelles choses, de nouveaux événements remonter doucement le long de ma mémoire- c'est hors de question. Je fais volte face et vient percuter mon poignet contre l'angle de la table de nuit. Un instant passe, avant que la douleur irradie dans tout mon bras et coupe ma respiration.

_ AAAAAAH PUTAIN-

J'y suis allé clairement trop fort. Je mords ma lèvre inférieure en fermant les yeux et me concentre sur la douleur que je ressens. Je sens l'énergie nouvelle bouger en moi, se frayer un chemin jusqu'à la blessure, l'apaiser. C'est froid. J'ai froid. La douleur disparaît doucement grâce à ce nouveau pouvoir et je me mets à trembler.

J'ai peur. J'ai peur de ce que je fais, de ce que je suis en train de devenir, de ce que cette Eclipse me fait. J'ai peur que d'autres souvenirs remontent, d'autres de ce moment là. J'ai la nausée rien qu'à me souvenir de cette chambre, de son visage, de ce contact horrible. J'essaye de reprendre ma respiration en sentant la panique monter. Respire, doucement, tranquillement... Ça ne suffit pas.

Il faut que je sorte d'ici.
Sans réfléchir, je sors de la chambre qui m'a été attribuée depuis que la porte de la mienne est en réparation (merci d'ailleurs à cette putain de bande de fils de putes vous inquiétez pas je vous revaudrai ça) et me dirige d'un pas automatique vers... je ne sais pas vraiment où je vais. Mais au final, je me retrouve devant la porte de Zola, un T-shirt mal taillé et un short en plein milieu de la nuit, les larmes coulant abondemment, commençant à percuter que notre dernière rencontre ne s'est pas vraiment bien passée.

Je toque à la porte.
Mais qu'est ce que je fous ?! Il doit dormir en plus. Un miaulement m'interpelle, bordel en plus Mara m'a suivit. J'ai envie de fuir. J'ai envie de faire demi-tour en courant mais je reste bloqué sur place. Et tu vas lui dire quoi, grand génie, s'il ouvre la porte ?!
Mais il faut qu'il ouvre la porte.

Les nuits n'étaient pas faciles. Il y avait une éclipse et puis tout le monde changeait. Il y avait un homme à tête d'oiseau qui se frappait la tête contre sa vitre. Zola fronce les sourcils ne sachant pas quoi faire et soudain loiseau se retourne vers lui et miaule. C'est le déclic et il se réveille. C'était un miaulement de Mara et pas d'un oiseau. Il se passe la main sur le visage. Il a une migraine de folie. Il soupire et se lève sans vraiment regarder l'heure. Il fait noir c'est tout ce qu'il sait. Il ouvre la porte au chat et la il constate qu'il n'y a pas qu'un chat. Un pied. Deux pieds. Deux jambes. Un corps. Houston. Il y avait Houston devant lui. Son cœur se serra et il eut comme un frisson de peur. Qu'est ce qu'il venait faire la ? Pourquoi la ? Pourquoi lui et surtout pourquoi maintenant ? Et puis il capta les larmes. Toutes les larmes. La peur et l'anxiété s'estomperent pour laisser place à delà tristesse. Leur dernière rencontre n'avait certes pas été très joyeuse mais ça ne l'empêchait pas d'avoir encore de l'empathie pour Houston.
Il resta un moment immobile face au brun avant de le prendre par le bras et de l'attirer vers lui. Il le sera doucement contre lui zappant complètement de demander la permission mais bon d'un autre côté si tu frappes en pleur à la porte de Zola on peut difficilement s'attendre à autre chose. Il referme la porte deriere eux. Il ne voit pas quoi dire alors se contente de le garder contre lui et de lui caressser tendrement les cheveux. Qu'est ce qui avait pu le mettre dans cet état..?

Quand il ouvre la porte, je me sens encore plus mal.
On ne s'est pas vus depuis longtemps et je débarque comme un connard au milieu de la nuit en pleurs, j'ai l'impression de profiter de lui et ça me fait encore plus mal. Mara se précipite dans sa chambre et ma voix reste bloquée dans ma gorge. Je ne sais pas quoi faire, qu'est ce que je suis censé fai-

Zola me prend dans ses bras, sans rien dire.
Je tremble.
Je me laisse aller et les larmes dévalent sur mes joues. Je ne remarque pas qu'il ferme la porte, ni même sa main dans mes cheveux, je suis juste un être pitoyable dans un état pitoyable et je ne sais absolument pas ce que je suis en train de faire. Moi un adulte hein ? Mais quelle merde...

Après un petit moment, les sentiments liés au souvenir s'estompent, ne reste plus que le poids qui entrave ma respiration. Lorsque je m'arrête enfin de pleurer, je laisse ma tête reposer contre son épaule. Qu'est ce que je suis censé faire putain... Je suis tellement fatigué...

_ Désolé, je sors d'une voix rauque. Désolé. Désolé. Désolé...

Désolé Was. Désolée Seattle. Désolé Zola.
Merde je vais me remettre à chialer putain...

Houston pleure. Ce n’est pas la première fois en soit que Zola le voit dans un état plus ou moins extrême mais là on ne va pas se mentir ça ne le mettait pas vraiment très bien non plus. Il avait envie de lui parler de savoir ce qui n’allait pas pour être plus présent pour lui, pour l’aider. Il continue de lui caresser doucement les cheveux puis lui fait relever la tête vers lui et lui sourit. Il tente du pouce d’effacer les larmes d’une joue. Ce n’est pas très efficace. Il reste un instant à le regarder puis chuchote.

-Ce n’est rien.

Il lui prend la main et le tire un peu pour l’inviter à s’assoir sur le lit. Il cherche des yeux quelques chose pendant un instant avant de trouver et de le ramener. Une petite bouteille d’eau et un paquet de mouchoir. Les meilleurs accessoires de ces moments la.

Il fait une petite moue sans trop savoir quoi dire. Non seulement parce que son nouveau pouvoir peut faire de la merde à ce niveau là et que la dernière fois que son pouvoir a marché avec Houston c’était aussi la dernière fois qu’ils s’étaient parlé. Mais aussi parce qu’il n’a aucune envie qu’un putain de pouvoir vienne se mêler encore une fois de sa vie surtout dans un moment où il trouvait important que ce soit Houston qui dise ce qu’il souhaite. C’était à ce dernier de prendre les décisions. Il tenta tout de même quelques mots. Il fallait bien initié la conversation.

-Tu veux en parler ?

De quoi il ne savait pas trop mais .. de tout quoi. Il y avait toujours beaucoup de choses à dire et sûrement encore plus quand on en venait à fondre en larmes voir plus, à venir frapper en pleine nuit à la porte de quelqu’un a qui on ne parle plus depuis plusieurs semaines.

Il ne dit rien, au début.
Il s'écarte de moi après avoir cherché à sécher une de mes larmes.
Elles continuent de couler.
Je me mords la langue pour ne pas faire plus de bruit alors qu'il part chercher le nécessaire. Ne pas déranger. J'ai envie de disparaître, juste fondre là. Et pouf, on en parle plus.
Il me demande si je veux en parler.

_ Oui, je sors d'une voix rauque, sans hésitation.

Oui. Mais parler de quoi ?
De moi qui suis un raté ? Du fait que je profite actuellement de lui et que je me hais pour ça ? Que j'ai besoin qu'il soit là ?! Pourquoi j'ai besoin qu'il soit là ?
J'inspire, je reste la tête baissée, tant qu'il me le permet. La distance physique entre nous me paraît tout d'un coup extrêmement étrange.
Je n'ai pas envie qu'il me voit comme ça, je suis laid, à l'intérieur. Profondément laid.

_ Michigan, Wassily, Carter. C'est- c'était mon cousin, ma voix tremble. Et- je l'ai tué. J'ai- Je sais que j'aurais jamais dû le faire, je sais que je peux pas oublier, c'est revenu et ça avait l'air si- si réel...

Je regarde mes mains.
Ces mains qui ont planté la seringue dans son bras, ces doigts qui ont cherché son pouls jusqu'à ce qu'il disparaisse. Mes mains tremblent.
J'inspire.

_ Il était condamné, les médecins ont dit-, ils ont dit qu'il ne se réveillerait pas mais- c'est quand même moi...

Je serre plus fort ma lèvre, elle saigne. Puis elle guérit.
Mon poignet par contre me fait toujours mal. Un gros bleu a pris place près de mon articulation.

_ Je veux pas que... Qu'il se passe la même chose, avec nous. Je ne veux pas, rien regretter, et ça... Je suis désolé.

C'est confus, comme d'habitude dans ces situations, on ne comprend rien.
Je ne suis plus très sûr de comprendre moi même.

Zola lui prend doucement les mains dans l'une des siennes. L'autre est là à faire des allez et venu dans son dos espérant représenter un minimum de réconfort. Il écoute attentivement Houston sans broncher. Il ne dit rien jusqu'à ce que ce soit fini.

Son coeur est tout serré de cette situation .. De ces révélations.. Il se mord la lèvre. Qu'est ce que .. Comment .. C'est trop. C'est bien trop que ce que peut endurer Zola. Il rompt l'espace qui les sépare et sert le brun dans ses bras. Il a les larmes aux yeux et ne sait absolument pas quoi dire. Qu'est ce qu'on peut dire dans un cas de figure pareil ? C'est tout bonnement affreux.

-Houston .. Je ..

Il le sert un peu plu fort continue de passer sa main dans son dos. Ca l'apaise lui au moins. C'est déjà ça.

-Même les medecins ont parfois du mal à faire des choses pareilles. Tu t'es montré plus courageux que tu n'aurais du l'etre. Ce n'est pas forcement un mal .. Je .. Il faut pardonner .. je .. Je sais que c'est trop facile à dire mais .. c'est important ..

Il laisse un moment passer et revient à l'attaque avec un calin en cachant son visage dans le cou de Houston et ses doigts dans ses cheveux. Ca ne dure que quelques secondes puis il se redresse, les yeux rouges et fait face à Houston. Il passe sa main sur sa joue tentant doucement de faire qu'il le regarde.

-Houston .. Je ne suis pas mort. Je ne suis pas en train de mourir et tu n'as aucune raison de me tuer. Enfin .. J'espère ahah .. Je .. On est là tous les deux et on peut encore parler .. Rien n'est perdu .. Je .. Ca va aller..

Parce que ca va aller hein ? Hein que ca va aller !

Je sens que je l'ai perturbé.
En même temps, je viens de lui dire que j'ai buté un type de ma propre famille, quelle réaction il était censé avoir, à part me virer de sa chambre en fait ?! Mais on parle de Zola.
Alors il n'hésite pas et me prend dans ses bras. Là encore, je m'y blottis, non- je m'y réfugie.
Il passe sa main dans mon dos, l'autre dans mes cheveux, je laisse mes larmes couler jusqu'à l'épuisement, je n'en peux plus. Je suis trop fatigué.

Et il me soutient.
Putain Zola, t'es vraiment trop bon pour ce monde. Je pourrais être un meurtrier en série tu continuerais à me soutenir hein... Je te hais, comment c'est possible d'être aussi gentil ?! Ils se sont gourés, c'est toi qui aurait dû être eau. Il me dit qu'il faut pardonner. A qui, à moi ? Jamais. Je ne pourrais jamais, le pardon arrive avec le temps, hors je n'en ai pas. Je ne peux pas faire autrement qu'éviter la question.

Quand il me pousse à le regarder, il a aussi les yeux rouges.
Bordel mais c'est pas possible d'être aussi... AAAAH. Zola tu fais chier.
Il me dit qu'il n'est pas mort, qu'il ne va pas mourir. Que rien n'est perdu -sauf peut-être nos discours franchement. Je ricane, un de ces rires tristes, avant de tenter d'essuyer mes joues pathétiques.

_ Ahah t'inquiète, tombe pas dans le comas et j'aurai aucune raison de te tuer...

Ah oui c'est censé être une vanne. Mais bon, mon talent en vannes, ouais voilà.

_ Je suis désolé de t'emmerder avec ça... C'est juste... J'avais besoin de te voir...

Oh bordel ça sonne tellement sitcom à deux balles...

_ Toi ça va ?

M'en demandez pas trop, on est au milieu de la nuit ok.

Houston le regarde. Ca rassure Zola on va pas se mentir. Non mais c'est vrai ca veut dire que Houston ne se referme pas trop et ça c'est bien ! Non vraiment ! Zozo glousse doucement à la vanne. Il approche sa main de la joue de Houston et chasse une larme qui était restée au coin de son oeil.

- Ne t'inquiète pas c'est pas au programme pour le moment !

Il le regarde avec un sourire doux. C'est peut être con mais que Houston parle ainsi ça le rend heureux. Bon et aussi le fait qu'il ne pleure plus, qu'il est venu de lui même ici et qu'il lui a fait un calin. Non mais vraiment c'est beaucoup !

-Tu ne m'emmerdes pas.. Je suis .. Le mot c'est pas content tu sais mais genre .. 'fin .. Comment .. Bah ça me rassure content que tu sois venu me voir.

Il fait une moue .

-Bah l'eclipse c'est de la merde et puis mine de rien tu me manquais.... J'ai trop pris l'habitude de toi.

On ne le rappellera jamais assez, c'est la nuit et la nuit il se passe quoi ? Bah faut pas esperer avoir des pensées trop philo quoi - Ca donne la migraine après.

Des fois je me dis que je devrais lui apprendre le second degré...
Et des fois je me dis que c'est moi qui ferait mieux de l'oublier. Le second degré est ce qui nous permet de nous mentir, d'être malhonnêtes et de ne jamais accepter la défaite. Pourtant on est des humains, on est loin d'être parfaits, on perd tout le temps. Contre tout le monde. Y'a tellement d'éléments qui nous bolossent, la race humaine n'est forte qu'en tant que masse informe, magma du virus de la planète -du moins quand on passe pas notre temps à nous auto-détruire.

Il est content que je sois venu.
Enfin content, dans la mesure où il m'a vu, il est pas heureux que je sois au plus bas, évidemment. Parce qu'on parle de Zola, pas de ces saloperies qui m'ont envoyé à l'hosto. Il fait une grimace avant de m'avouer que c'est la merde. Zola qui dit que ça va pas. Qu'il a pris l'habitude de moi. Je ricane, la gorge encore un peu serrée.

_ Je comprends. Prends pas trop l'habitude quand même, des fois que je me comporte encore comme un gros con.

Ce qui arrivera inconditionnellement.

_ T'es quoi maintenant ? Sonore non ? Je suis Guérisseur...

Zola sourit et secoue la tête.

-On ne peut pas toujours être la meilleure forme de nous même c'est normal.

Il le fixe un instant avant de souffler.

-Et puis être con de temps en temps n'empêche pas de se retrouver ensuite. La preuve ! Tu n'es pas mauvais et t'en a pas fini avec moi !

Oui il a l'air plutôt fier. Il grimace cependant pour la suite et hoche la tête.

-Je comprends rien à ce pouvoir en plus et principe est horrible.

Putain , Zola est trop beau pour ce monde. Je hoche la tête en essuyant le résidu de ma bêtise qui a coulé sur mes joues.

_ Ouais, enfin j'aimerai bien avoir plus de bons jours, je rigole amèrement.

Quoi, comment ça je suis trop drama ?! Bah ouais, j'assume, fermez vos gueules.
Je respire encore deux secondes avant de murmurer.

_ Merci.

Merci de ne pas me laisser tomber comme la merde que je suis, parce que je le mériterai vraiment. Il fait ensuite une grimace pour me confirmer sa nouvelle affiliation. Un soupir-rire m'échappe.

_ Boarf, pas pire que les autres. ... Eh. On a la même affinité, je finis avec un sourire triste.

Ça m'étonne qu'il n'y ait pas eu plus de coups de vents que ça d'ailleurs, même si une légère brise s'était installée quand je suis arrivé... Je ferme les yeux et ma tête glisse jusqu'à rencontrer le mur doucement. Bordel, j'ai tellement sommeil maintenant...

Zola ne sait pas trop quoi dire. Il observe juste Houston. Maintenant que les choses ce sont calmés il se rend compte qu'il est là avec lui et il est content qu'il soit là. Ouep. Ca c'est vraiment cool. Il aura plus ce poids dès qu'il aura une pensée pour de l'eau, un chat ou autre truc directement relié au gars qui s'endort en face de lui. Oh wait. Zozo glousse un peu et se penche vers Houston pour le prendre contre lui et l'amener à s'allonger.

-De rien .. mais ne t'endors pas assis. Tu vas te faire mal au cou et tes jours n'en seront pas mieux servit.

Il bouge la couette pour la mettre sur Houston, lui assis sur le bord du lit avec un sourire un peu concon. Il se rentient comme il peut de refoutre une énième fois sa main dans les cheveux de Houston. C'est pas facile.

-C'est vrai qu'on a la même affinité ... Oh la la ! On aurait pu faire un duo expérimental ça aurait été trop bien !

Il s'imagine des supers héros ou je ne sais pas trop quoi mais bon. Il est content alors c'est okay.

Il me dit de ne pas m'endormir mais c'est déjà trop tard, le stress et la fatigue accumulée font que mes yeux ne veulent déjà plus s'ouvrir. Alors je sors juste un vague "hhmm" qui ne convainc personne et je me laisse entraîner jusqu'au sol -ou quoique Zola soit en train de faire, je suis trop fatigué pour y penser.

Il entend vaguement ce que Zola lui dit et essaye de répondre tout aussi vainement.

_ Hm on aurait pu essayer de vol-

Et il s'endort.

Zola le regarde avec un petit sourire amusé et attendrit. Au fond il a le seum parce qu'après avoir capté ce que Houston venait de dire bah ... Oui il rêvait de pouvoir tenter un vol avec lui. On pouvait vraiment faire ça ?! C'était fou ...

-Hmm... Bonne nuit ... petit chat.

PARCE QUE OUI CETAIT GRAVE UN PETIT CHAT ! Il ferait miaou qu'on serait pas surpris. Il se lève, va boire un coup et se passer de l'eau sur le visage avant de revenir vers son lit. Il hésite un peu.  Bon au pire c'était la faute de Houston, il pourrait pas le taper s'il était pas content au reveil parce qu'ils ont dormir ensemble. En plus dormir avec un gros chat comme ça ! Ptin la chance !

Bon on va pas se mentir ce fut fastidieux pour s'endormir mais au bout d'un moment quand quand on voit le visage d'un petit chat tout paisible.. Bah on ne peut pas trop faire autre chose que sourire, s'apaiser et s'endormir.

(NB : Ce rp est fourni sans garantie que Houston échappe au fait de se réveiller en servant de peluche à un énergumène précis )

Je me réveille dans un état second, un gros mal de crâne et du mal à respirer.
Putain mais qu'est ce que- Ah ouais j'ai pleuré, forcément, mal de crâne.
J'ouvre mes yeux avec difficulté pour me rendre compte que le bras de Zola git sur mon torse, et je grogne. Ouais. Ma faute hein, fallait s'y attendre. Putain j'espère que personne verra rien sinon je suis bon pour une avoir une place sur le blog people d'Ariana.

Sans vrai discrétion, je me lève et décide de retourner dans ma chambre -il est encore assez tôt pour que je ne croise personne. Ouais, sauf les coureurs très matinaux de 5h ou ceux qui n'ont pas encore avalé le décalage horaire. Une fois arrivé devant ma porte -qui a eu une réparation expresse par une Athéna épuisée- mais l'intérieur est... Bah, disons que j'ai tout balancé, à part les brouilleurs que j'ai réinstallé dans les murs.

Je m'assois sur mon lit, qui est beaucoup plus froid. Toute ma chambre est froide. Putain à tous les coups Zola va déprimer quand il va se réveiller, il va se faire des films s'il voit que je me suis barré sans rien dire... Oh et puis merde, je lui apporterai des croissants quand il sera une heure plus décente.